thème : international
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lundi 3 février 2014 à 18h30

Séminaire Race et colonialisme

Violences (post)coloniales: racisme, sexisme, écologie

18h30-20h30

  • Nacira Guénif-Souilamas (Université Paris 13) : Meurtres racistes et agressions sexistes : violences contre les minorités (post)coloniales
  • Paul Guilibert (revue Vacarme) : Décoloniser la nature

contact : decolonisation.savoirs@gmail.com

informations : http://decolonisationsavoirs.wordpress.com/

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/31022
Source : liste de diffusion TERRA, reçu le 28 janvier 17h


Race et colonialisme :

sur les épistémologies de la décolonisation

Séminaire de recherche et d'enseignement (octobre 2013 - janvier 2014) - (séminaire extérieur du Collège International de Philosophie) sous la direction de Orazio Irrera et Matthieu Renault.

Séminaire organisé en collaboration avec l'Université Paris Est Créteil Val de Marne, « Lettres, Idées, Savoirs » (Daniele Lorenzini), la revue materiali foucaultiani et avec le soutien du Centre Parisien d'Études Critiques.

Poursuivant le travail engagé depuis début 2012 dans le séminaire Décolonisation et géopolitique de la connaissance (Université Paris-Est Créteil, Fondation Maison des Sciences de l'Homme), ce séminaire prend acte de l'introduction récente (et tardive) des problématiques et du langage du « (post)colonial » et de la « race » dans tout un ensemble de disciplines des sciences humaines et sociales en France, de l'anthropologie à la science politique, en passant par la littérature et la géographie. Cette introduction, et certains diront cette intrusion, n'est pas sans soulever une série de débats et controverses qui sont tant d'ordre politique qu'épistémologique : quelles sont les relations entre ce nouveau champ de recherche interdisciplinaire et les mouvements et formes de contestations post-coloniales/décoloniales en France et à l'échelle internationale ? Dans quelle mesure ces « nouveaux » objets impliquent-ils de forger de nouveaux instruments théoriques, de (re)penser les lieux de production (et de circulation) de la connaissance, ce que l'on peut appeler la géopolitique du savoir ?

Nous pensons que la philosophie doit se saisir plus fermement de ces interrogations qu'elle ne l'a fait jusqu'à présent et qu'elle peut en particulier contribuer à clarifier l'intime relation qu'entretiennent ces problèmes et revendications politiques et épistémologiques. S'enracinant dans le constat que la décolonisation n'est pas un phénomène passé, révolu avec les indépendances, mais un projet politique et intellectuel en cours, actuel, l'enjeu est de contribuer à la compréhension, mais aussi à la formation d'épistémologies de la décolonisation, lesquelles ne peuvent manquer d'interroger les politiques de l'épistémologie, ses frontières, les partages du savoir et du non-savoir. Ce séminaire conviera tant des philosophes que des historiens, sociologues et spécialistes des études anglophones, afin de donner lieu à un dialogue aux limites, et peut-être au-delà, des disciplines.

Source : message reçu le 8 décembre 20h