Réagir (2)EnvoyeriCalPartager

jeudi 26 juin 2014 à 14h30

6 parties : 1 2 3 4 5 6

Manifestation régionale Interprofessionnelle

Salaires, emploi, services publics

Trajet / parcours: départ 14h30 de Bastille en direction de Nation

Rendez-vous particuliers:

  • 13h30 - Intermittents, précaires,... - devant Le Cirque D'hiver, 110 rue Amelot
  • Bientôt, ici, sur Démosphère, d'autre rendez-vous d'organisations

Appel de la CGT

Les chiffres du chômage montrent une dégradation continue de la situation. La gravité de la crise nourrit la colère, le désarroi pour de nombreux salariés !

C'est dans ce contexte que les résultats des élections européennes font apparaitre des éléments très inquiétants pour la démocratie :

Une abstention record (6 électeurs sur 10 ne se sont pas déplacés); l'arrivée en tête du Front National. Nous sommes devant une situation qui nécessite d'urgence de changer totalement les orientations actuelles dans le domaine économique, industriel et social !

Depuis plusieurs mois la CGT dénonce la politique du gouvernement qui impose l'austérité et conduit à la situation inacceptable que nous vivons aujourd'hui.

Ainsi, au prétexte de diminuer le « coût du travail » le Pacte de responsabilité voulu par Hollande se traduirait par la suppression des cotisations sociales des entreprises de la branche famille : 35 milliards d'Euros ! C'est une remise en cause du financement de la protection sociale !

Le pacte de responsabilité prévoit aussi 50 milliards d'Euros « d'économies » d'ici 2017 sur les budgets publics. Les fonctionnaires qui ont leur salaire « gelé » pour la cinquième année mesurent la nocivité de ces « économies » qui réduisent les salaires, l'emploi et les services publics !

Le Président de la République vient d'ailleurs, d'annoncer son projet de réforme territorial ! Celui-ci conduirait à diminuer le nombre de régions (de 22 à 14), remettrait en cause l'existence des conseils généraux (départements). Ces projets conduiraient à l'affaiblissement des services publics; à la compression des dépenses publiques au détriment de la population des collectivités locales ; aide sociale, petite enfance, etc…

Cela est inacceptable, la CGT exige l'information et la consultation des citoyens qui seraient directement touchés par une réforme qui impacterait fortement les conditions de vie, de travail des salariés, actifs ou en recherche d'emploi et les retraités !

A la veille de la conférence sociale que le gouvernement organise les 7 et 8 juillet, les salariés doivent agir, revendiquer, se faire entendre !

La CGT oppose à la logique de dumping social faisant du travail un coût, une juste répartition des richesses et pose clairement le problème du coût du capital.

La CGT, avec les salariés, les retraités et les privés d'emploi, s'emploiera à créer les conditions du rapport de force et développera les luttes sociales pour les salaires, l'emploi, les conditions de travail, le service public, la politique industrielle et la protection sociale, car elles sont autant de motifs d'espoir et porteuses d'une transformation sociale.

Les luttes sont nombreuses, c'est quand les salariés s'y engagent, avec la CGT, qu'ils se donnent les meilleurs moyens de les gagner, comme les salariés de FRALIB (Emploi), ou encore les salariés des entreprises de transport urbain (salaires, conditions de travail), cheminots (emploi, services publics)…

La CGT propose de se mobiliser dans la semaine du 23 au 27 juin et d'organiser une manifestation interprofessionnelle le Jeudi 26 juin !

La semaine d'action et de mobilisation du 23 au 27 juin sera l'occasion de se déployer sur les lieux de travail, d'aller à la rencontre des salariés sur leurs préoccupations et de mettre en débat nos propositions, avec une journée forte de manifestation et de grève le 26 juin.

Tous ensemble, agissons pour le progrès social :

  • Porter le SMIC à 1700 Euros brut par mois comme base des grilles de salaires.
  • Ouvrir des négociations salariales dans les entreprises.
  • Augmenter les salaires, le point d'indice dans la fonction publique, les pensions et les minima sociaux.
  • Contrôler les aides publiques aux entreprises.
  • Contraindre les entreprises à des alternatives aux licenciements.
  • Stopper les suppressions d'emploi et créer des droits nouveaux pour les représentants des salariés des entreprises.
  • Développer les politiques publiques et les moyens des services publics.
  • Réformer la fiscalité en profondeur, créer de nouvelles tranches d'impôts pour les hauts revenus.
  • Ramener l'âge de départ à la retraite à 60 ans pour tous et des départs anticipés pour travaux pénibles.
  • Créer un pôle financier public et établir un mécanisme de crédits à taux réduits pour l'investissement productif.
  • Taxer les mouvements spéculatifs de capitaux et éradiquer les paradis fiscaux.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/33850
Source : http://www.urif.cgt.fr/wordpress/wordpress/?p...


1 2 3 4 5 6

Les artistes et techniciens du spectacle ne sont pas des mendiants !

La protection sociale est un droit pour tous les salariés

Cgt Spectacle

Manuel Valls a annoncé hier un plan qui se veut une sortie de crise. Il a annoncé le maintien des crédits d'investissement du ministère dans le spectacle vivant, ce qui est une bonne mesure, mais pas pour tout le champ du ministère : bientôt les vases communicants en tapant sur tous les opérateurs (CNC, Opéra National de Paris, France Télévisions …) à qui on promet le pire ?

La concertation avec les « trois sages » peut être acceptable, à condition que nos propositions soient examinées, celles partagées dans la profession, popularisées comme « plateforme du comité de suivi ». Elles sont portées depuis plus de dix ans tandis que les signataires de l'Unedic ont toujours refusé de les étudier.

Mais surtout Manuel Valls annonce que l'Etat va financer le régime des intermittents du spectacle, préfigurant une caisse autonome que souhaite le Medef et la Cfdt depuis des années. Le Premier Ministre dit : « ce dispositif original est une forme indirecte de soutien à la création artistique et il ne peut reposer entièrement sur la seule solidarité interprofessionnelle, même si elle en reste le cœur. L'Etat doit aussi assumer sa place autour de la table […] y compris pour le financement. »

La refondation sociale chère au Medef est en marche : il s'agit de découper par morceau la protection sociale pour que l'Etat en prenne une partie à charge de plus en plus grande.

Pas plus qu'une subvention à l'industrie ou au commerce, l'assurance chômage n'est pas une subvention culturelle, c'est un droit de tous les salariés.

Les investissements publics doivent aller, eux, aux services publics, à la création et à l'emploi !

Manuel Valls dit lui-même en préambule que la contribution économique de la Culture est pourtant positive pour le pays.

On comprend mieux pourquoi le gouvernement, plutôt que de reporter l'application de cet accord de quelques mois, décide de l'agréer en l'état, en prenant en charge la non application du différé. C'est une mesurette pour passer l'été … et c'est mettre le doigt dans la caisse autonome.

Cette proposition figurait dans les textes du Medef en février comme palliatif à la suppression des annexes que notre lutte unitaire a empêché en mars.

N'en restons pas là : défendons nos propositions alternatives, refusons la réserve d'indiens !

Luttons tous ensemble contre ce texte qui constitue une catastrophe pour tous les demandeurs d'emploi, travailleurs précaires, intérimaires, cadres …

Nous appelons à poursuivre et amplifier la lutte unitaire sous toutes ses formes avec des actions dès aujourd'hui!

  • Nous reconduisons le préavis de grève à partir du 1er juillet pour tout le mois.
  • A Paris : AG unitaire lundi 23 juin 18h30 sous le péristyle de la Grande Halle de la Villette (M° Porte de Pantin)
  • Nous appelons à un temps fort de mobilisation le 26 juin. Rdv Fédéral à 13h30 devant Le Cirque D'hiver (110 rue Amelot 75011 Paris - M° Filles du Calvaire) pour rejoindre en cortège la manifestation interprofessionnelle à l'appel de la Cgt qui partira de Bastille à 14H30 pour se rendre à Nation.
  • Nous appelons à une journée de grève massive dans tous les secteurs du spectacle, du cinéma et l'audiovisuel, le 4 juillet, jour de l'ouverture du Festival d'Avignon.

Ce que nous défendons, nous le défendons pour tous, salariés, citoyens, spectateurs de notre travail.

Si le gouvernement ne nous entend pas pour sortir un plan d'apaisement équilibré et durable qui prenne en compte nos propositions, l'été ne se passera pas normalement !

Secrétariat de la Cgt Spectacle

Source : liste de diffusion CIP-IDF, reçu le 20 juin 21h


1 2 3 4 5 6

Tous ensemble contre le pacte d'austerité pour le progrès social

La CGT a décidé d'aller à la rencontre des salariés sur tout le territoire national en appelant à l'action, par la grève et la manifestation, le 26 juin. Les luttes s'organisent, les salariés relèvent la tête et remportent aussi des victoires.

La situation de l'emploi se dégrade fortement et rapidement ; le chômage et la précarité progressent… Tous les pays européens sont touchés par la volonté de la Troïka (FMI -BCE et Union Européenne) de casser les politiques sociales.

C'est dans ce contexte que le pacte de responsabilité présenté par le Président Hollande, sous prétexte de diminuer le « coût du travail » est un projet dangereux pour les salariés. Après les réformes régressives de l'ANI du 11 janvier 2013(recul sans précédent du droit du travail !) et la contre-réforme des retraites, le gouvernement veut aller plus loin dans sa politique de cadeaux au patronat et de casse des conquêtes sociales. Le pacte dispenserait les patrons des cotisations sociales des entreprises destinées à la branche famille, cela représente 35 milliards d'euros !
Les entreprises reçoivent déjà plus de 172 milliards d'aides publiques sous forme d'allègement ou d'exonérations sans aucune évolution d'efficacité en matière d'emploi ! Ce projet constitue aussi une lourde menace pour la sécurité sociale, la protection sociale. En outre, le Président annonce 50 milliards « d'économies » sur les « dépenses publiques ». Cela impacterait directement les services publics, la protection sociale, la solidarité nationale, alors que les besoins sociaux augmentent et alors que les salariés de notre pays n'ont jamais produit autant de richesses !

Aujourd'hui, le président Hollande poursuit à la hussarde la désorganisation territoriale de la République, la mise en concurrence des territoires, l'inégalité entre les citoyens avec précipitation et dans un déni total de démocratie. Des richesses qui sont aujourd'hui détournées et accaparées par les grands actionnaires du CAC 40.

Alors que le projet de loi de clarification de l'organisation territoriale de la République devrait être débattu au Parlement à l'automne, le Président égratigne la démocratie représentative en appelant les parlementaires à ne pas « tergiverser » et à adopter promptement la nouvelle carte des régions qui passerait en métropole de 22 à 14 dès 2015.

S'il a décidé finalement de conserver les apparences des départements, ce n'est pas pour respecter une institution issue de la Révolution Française, mais c'est parce que cette opération supposait une réforme constitutionnelle dont le résultat était pour le moins aléatoire.

La finalité du « big bang » territorial n'est pas d'améliorer l'efficacité des Services publics mais bel et bien de satisfaire aux injonctions du Traité de stabilité. Le but principal est de financer les cadeaux au patronat en concentrant les pouvoirs, en réduisant drastiquement à hauteur de 11 milliards le montant des dotations de solidarité aux collectivités locales, aggravant d'autant les méfaits des politiques d'austérité.

La création des métropoles, les intercommunalités imposées, la réduction des pouvoirs et capacités d'action des communes en proximité, la mort programmée des conseils généraux par transfert de leurs compétences aux métropoles (Grand Paris pour l'Ile-de-France), aux régions, aux structures intercommunales, l'avènement de super-régions, la mutualisation des services, autant d'évolutions qui produiront des résultats désastreux.
A la veille de la conférence sociale (7 juillet), nous disons, qu'il faut se mobiliser et se faire entendre !

Comme nous l'avons fait le 18 mars, ou le 1er mai, nous proposons de nouveaux rendez-vous de mobilisation unitaire pour :

Refuser le pacte de responsabilité (pacte d'austérité), qui s'inscrit dans un projet de société profondément inégalitaire qui va produire des effets négatifs pour l'emploi.
Pour le maintien du financement de la Sécu et de toute la protection sociale basé sur les cotisations sociales des salariés et des employeurs.
Une politique créatrice d'emplois stables et statutaires qui rompt avec les cadeaux faits au patronat et aux actionnaires.
L'augmentation des salaires, des retraites et des minima sociaux pour toutes et tous afin de relancer la consommation étranglée par l'austérité qui aggrave le chômage et la précarité.
L'arrêt des coupes drastiques dans les budgets, le maintien, le développement des services publics.
L'arrêt de toutes les exonérations consenties au patronat, qui n'ont pas fait la preuve de leur efficacité. Bien au contraire !

Tout dépendra de notre intervention et mobilisation, comme le démontre actuellement la formidable grève reconduite par les cheminots (CGT, SUD RAIL, FO) depuis 6 jours et qui luttent contre la réforme ferroviaire qui aurait des conséquences désastreuses pour les usagers et le personnel.

Jeudi 26 juin - Rendez-vous manifestation 14h30 place de la Bastille

Source : http://www.cgteduc93.fr/spip.php?article6071


1 2 3 4 5 6

Journée d'action interprofessionnelle

Le 26 juin, s'unir pour agir, lutter pour gagner

Le Président Hollande entend poursuivre ses réformes désastreuses pour le développement du pays et le vivre-ensemble, malgré un désaveu cinglant lors des élections municipales et européennes.

Le gouvernement n'entend pas changer de cap : il s'entête dans ses politiques d'austérité en octroyant toujours plus de cadeaux aux grandes entreprises, sans contrepartie en matière d'emploi, d'augmentation des salaires, de lutte contre la précarité et le chômage, et en réduisant toujours plus les moyens de l'action publique.

Ces choix sont injustes. Ils sont mauvais socialement et inefficaces économiquement.

Aux notions d'attractivité, de compétitivité et de concurrence, répondons par la solidarité, la coopération et le partage des richesses. Rien ne peut, en effet, justifier l'aggravation des inégalités, la dégradation de nos conditions de vie et de travail, la remise en cause de nos droits et garanties collective.

Le pays ne se réformera pas et l'Europe ne se construira pas contre le monde du travail, en exigeant toujours plus de sacrifices des populations et en privilégiant exclusivement la rémunération des grands groupes et de leurs actionnaires. C'est cela qui conduit à la récession, comme le dénoncent 82 organisations syndicales européennes en réclamant un véritable Plan d'investissement en Europe, créateur d'emplois et de richesses.

Nous pouvons transformer nos situations de travail et construire un avenir de progrès social, mais rien ne se fera sans l'intervention des salarié-e-s.

Ces dernières semaines ont été marquées par des luttes et des mobilisations grandissantes dans le public comme dans le privé, dans la santé, à la SNCF, avec les intermittents du spectacle, les retraités, qui se concrétisent par des succès sur les salaires, sur l'emploi, les conditions de travail... à l'exemple des Fralib, Sam Technologies, Urbaser, Senerval, Monoprix...

Ensemble, il nous faut agir pour un changement de politique économique et sociale, en exigeant :

  • une augmentation des salaires dans le privé et le public, à commencer par celle du Smic, gelé depuis six ans, et une hausse significative des pensions ;
  • une politique d'embauches dans les entreprises et les services publics répondant aux besoins et instaurant une réglementation de nature à dissuader les entreprises d'avoir recours aux contrats précaires ;
  • une remise à plat de l'ensemble des aides publiques aux entreprises en les conditionnant à l'investissement dans l'emploi, la recherche, l'innovation, les salaires et la formation.

Du 22 au 27 juin prochains, la CGT a décidé d'aller à la rencontre des salarié-e-s sur tout le territoire national en appelant à l'action, par la grève et la manifestation, le 26 juin.

Partout, interpellons les directions d'entreprises, les employeurs, afin que nos exigences sociales résonnent dans tout le pays, et notamment les 7 & 8 juillet prochains, lors de la Conférence sociale.

Ensemble, il s'agit de lutter et de s'organiser sur les lieux de travail : le syndicat ça sert à ça ! La CGT est ouverte et disponible à toutes et tous.

Que l'on soit salarié-e-s d'une petite ou d'une grosse entreprise, agents titulaires ou non de la Fonction publiques, retraité-e-s ou privé-e-s d'emplois :

ensemble, exigeons un changement de cap et faisons avancer nos revendications en nous mobilisant massivement le 26 juin prochain.

Source : http://www.cgt94.fr/spip.php?article1171


1 2 3 4 5 6

Pour les salaires, l'emploi, les services publics :

mobilisons-nous !

Bastille-Nation, 14h30

Activités Postales :

Après l'annonce par la Direction des Services Courrier Colis de La Poste du Val de Marne de la fermeture de la Plateforme Industrielle Courrier de Créteil d'ici 18 mois, l'intersyndicale CGT, CFDT, FO et SUD a appelé l'ensemble du personnel de la PIC de Créteil à se mobiliser par une grève le jeudi 19 juin.

Pour le 26 juin,préavis et appels à LA POSTE, la DSEM, CHRONOPOST, FT/ORANGE, TELEPERFORMANCE...

Cheminots :

La forte mobilisation des cheminots a contraint le Ministre à faire des annonces écrites et à accepter un processus d'amendements à l'Assemblée. Les cheminots restent vigilants. Au matin du 23 juin, certains secteurs poursuivent la grève.

Éducation :

Mobilisation des Assistantes sociales de l'Académie de Créteil jeudi 12 juin devant l'Académie de Créteil. Le 19 juin, un appel à la grève a été lancé par l'intersyndicale CGT, FSU, FO, SUD, UNSA pour demander l'arrêt de la réforme des rythmes scolaires.

Le 26 juin,préavis de grève fédéral

Énergies :

Le 17 juin, la FNME CGT avait appelé à des arrêts de travail, actions, mobilisations…

La FNME-CGT propose de faire du 26 Juin un grand temps fort de rassemblement et d'action pour porter le « ras le bol » des agents sous toutes les formes appropriées et décidées collectivement y compris la reprise de l'outil de travail.

Santé :

poursuite du mouvement au groupe hospitalier Paul Guiraud, confronté à la suppression de 9.5 jours de RTT par la réduction d'une amplitude horaire de travail et une modification de l'organisation des services.

Pour le 26 juin, appel fédéral.

Spectacle :

Nous reconduisonsle préavis de grève à partir du 1er juillet pour tout le mois.

Nous appelons à un temps fort de mobilisation le 26 juin, jour probable de l'agrément par F. Rebsamen. Rdv Fédéral à 13h30 devant Le Cirque D'hiver (110 rue Amelot 75011 Paris - M° Filles du Calvaire) pour rejoindre en cortège la manifestation interprofessionnelle à l'appel de la Cgt qui partira de Bastille à 14H30 pour se rendre à Nation.

Source : http://www.cgt94.fr/spip.php?article1178


1 2 3 4 5 6

Élections Européennes

La Cgt appelle à un changement radical de politique

semaine d'action et de mobilisation du 23 au 27 juin, journée forte de manifestation et de grève le 26 juin.

Déclaration de la Commission exécutive confédérale

Les résultats des élections européennes en France font apparaître plusieurs éléments extrêmement inquiétants pour la démocratie et le vivre ensemble au niveau national et européen.

Tout d'abord, il convient de noter, à nouveau, une forte abstention puisque 6 électeurs sur 10 ne se sont pas déplacés. Cela confirme, s'il le fallait, le rejet grandissant de la population pour cette Europe des marchés financiers qui conduit à toujours plus d'austérité pour les salariés, les retraités et les privés d'emploi.

Pour la première fois depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, un parti d'extrême droite, le front national, arrive en tête d'une élection. Pour la CGT, ce vote est une impasse. Ce parti utilise la misère sociale, la montée des inégalités et la hausse du chômage pour diffuser, par ses idéaux, le racisme, la discrimination et ne propose que le repli sur soi.

Ce vote de l'extrême, dans de nombreux pays européens, caractérise pourtant la défiance envers les politiques européennes d'austérité qui ne répondent en rien aux aspirations des populations pour un véritable projet européen.

Enfin, par son faible résultat, le parti au pouvoir en place est, une nouvelle fois, désavoué dans ses choix gouvernementaux. Au lendemain des élections municipales, d'un remaniement ministériel, celui-ci a décidé de poursuivre, d'accélérer ses réformes, menaçant l'avenir des jeunes, des retraités, des plus pauvres et octroyant toujours plus de cadeaux au patronat.

Nous sommes devant une crise démocratique grave et profonde qui nécessite de changer totalement les orientations actuelles en matière économique, industrielle et sociale. La CGT, avec la Confédération Européenne des Syndicats, porte un projet européen qui constitue une véritable alternative de sortie de crise et de progrès social.

Ce projet permettrait la création de 11 millions d'emplois en relançant l'économie par un effort important d'investissement de l'ordre de 260 milliards d'euros par an pendant dix ans. Cette somme équivaut à 2 % du PIB européen soit deux fois le budget annuel de l'Union européenne.

Pour la CGT, une autre Europe est possible. La solution pour l'Europe ne réside pas dans les replis nationaux, mais passe par un socle social commun avec un haut niveau de protection sociale, un égal accès à des services publics de qualité, une politique industrielle ambitieuse au service de la croissance, de l'emploi et des salaires.

La CGT oppose à la logique de dumping social faisant du travail un coût, une juste répartition des richesses et pose clairement le problème du coût du capital.

La CGT, avec les salariés, les retraités et les privés d'emploi, s'emploiera à créer les conditions du rapport de force et développera les luttes sociales pour les salaires, l'emploi, les conditions de travail, le service public, la politique industrielle et la protection sociale, car elles sont autant de motifs d'espoir et porteuses d'une transformation sociale.

Les luttes sont nombreuses, c'est quand les salariés s'y engagent, avec la CGT, qu'ils se donnent les meilleurs moyens de les gagner, comme les salariés de SAM technologie en Aveyron ou ceux des Fralib.

La semaine d'action et de mobilisation du 23 au 27 juin sera l'occasion de se déployer sur les lieux de travail, d'aller à la rencontre des salariés sur leurs préoccupations et de mettre en débat nos propositions, avec une journée forte de manifestation et de grève le 26 juin.

Source : http://www.cgt94.fr/spip.php?article1164