thème : incomplet
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lundi 26 janvier 2015 à 18h

Ceci est un rendez-vous récurrent, nous n'avons pas encore confirmé cette date.

Réunion du groupe de recherche

Cinéma, théâtre, émancipation (6) : Les attractions du négatif

  • Lundi 17 novembre 2014
    David Faroult & Olivier Neveux : Introduction
  • Lundi 8 décembre 2014
    Vivien Sica : De l'événement en général et de la télévision en particulier dans l'oeuvre de Lionel Soukaz
  • Lundi 26 janvier 2015
    Flore Garcin-Marrou : I would prefer not to, ou quelles forces dramaturgiques et politiques peuvent émerger du « négativisme » de Bartleby ?
  • Lundi 2 mars 2015
    Gabriel Perez-Milchberg : Le mal, limite dans le théâtre et fondement d'une anthropologie. Essai sur Angélica Liddell et Joël Pommerat (Titre provisoire)
  • Lundi 23 mars 2015
    Jean-Michel Durafour : La bouche de Diotime
  • Lundi 11 mai 2015
    Olivier Neveux : Le choix du négatif (Titre provisoire)
  • Lundi 1 er juin 2015
    David Faroult : Négation et construction en régime capitaliste ou socialiste : surréalistes et constructivistes (Titre provisoire)

Les attractions du négatif

L'un des principaux soupçons portés sur l'art politique aujourd'hui est d'être insuffisant :

  • Soit que sa "critique" émoussée rejouerait sempiternellement les formes canoniques et désormais inoffensives ou obsolètes de l'art critique ;
  • Soit qu'il se complairait dans la '"négativité", comme confiné, à l'heure où pourtant l'enjeu mobilisateur est à la création et à l'affirmation d'alternatives.

Ces critiques ont quelques fondements : la caractérisation « art politique » est bien souvent invoquée à propos d'œuvres qui se tiennent loin de toute politique et/ou qui, surplombantes, font corps avec le désenchantement, le désespoir, voire le nihilisme. Ces soupçons ouvrent pour nous trois chantiers de questionnements.

D'une part, de réfléchir aux fonctions que l'art politique se donne et aux formes qu'il adopte lorsqu'il n'entend pas s'établir dans le négatif, lorsqu'il adopte vis-à-vis de la critique une posture critique, et opte pour une position affirmative, « affirmationniste ».

D'autre part, de revenir sur l'histoire et les enjeux du choix du négatif : ne demeure-t-il pas quelques arguments en sa faveur ? N'existe-t-il pas des œuvres qui, par l'intraitable position négatrice qu'elles manifestent, viennent empêcher ou inquiéter l'aspiration à la positivité - fût-elle radicale.

Et enfin, plus largement, d'interroger les liens que l'œuvre politique entretient avec la dialectique : les présupposés dont ses catégories témoignent, ce qu'elles aident à penser mais aussi ce qu'elles entravent.

Concentré sur des œuvres, des propositions artistiques et théoriques, le séminaire du groupe de recherche "Cinéma, théâtre, émancipation" consacrera la sixième année de ses travaux à ces questions.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/35695
Source : message reçu le 20 octobre 15h