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dimanche 30 novembre 2014 à 15h

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Marche Rom

en souvenir du camp de concentration de Linas-Montlhéry

Attention: deux rendez-vous sont annoncés pour cette marche

  • 13h30 - chez M. Raymond Gurême, 14 chemin St Michel, à Saint-Germain-les-Arpajon
  • 15h00 - Place de la Gare à Brétigny-sur-Orge

La désormais traditionnelle marche en mémoire des internés du camp de Linas-Montlhéry (Essonne) aura lieu le dimanche 30 novembre, a-t-on appris auprès des organisateurs.

Cette marche a lieu depuis 2010. Elle a pris plusieurs formes devant la difficulté à obtenir les autorisations nécessaires pour avoir accès au site, considéré comme « stratégique ».

Initialement la marche avait eu lieu de la gare de Brétigny, où les quelque 200 internés arrivèrent le 27 novembre 2010 épuisés et affamés avant d'être obligés de marcher sous les coups des policiers français jusqu'à la colline isolée sur laquelle se trouve l'autodrome de Linas-Montlhéry.

Puis l'année suivante, il s'agissait de faire une « Dé-marche » en suivant le trajet inverse des familles persécutées en 1940, de Brétigny jusqu'au camp.

Et enfin la marche a eu lieu ces dernières années de chez Raymond Gurême, 89 ans, rescapé de ce camp, jusqu'à la gare de Brétigny devant laquelle se trouve désormais une stèle portant le nom des familles de « nomades » et « forains » emprisonnés arbitrairement dans ce camp qui resta en activité jusqu'en 1942.
Les internés furent ensuite transférés à Mulsanne (Sarthe), puis Montreuil-Bellay. Certains s'échappèrent, comme Raymond Gurême. D'autres furent pris dans le nord de la France ou en Belgique et déportés vers les camps de la mort.

Cette année la marche partira également de chez M. Raymond Gurême, 14 chemin St Michel, à Saint-Germain-les-Arpajon, vers 13H30.

La seule chose susceptible de changer la donne serait que la municipalité concernée accepte la pose d'une plaque à proximité du camp.

Cette édition de la marche mémorielle prend un relief particulier après les violences dont M. Gurême accuse la police et la plainte qu'il a déposée dans ce cadre.

Cette affaire a déclenché l'indignation non seulement en France mais à travers le monde et à un très haut niveau. De nombreuses personnes ont manifesté le désir de participer à la marche 2014 en signe de soutien à M. Gurême.

 o à environ 600 mètres au nord de la station RER « La Norville / St-Michel-les-Arpajon » : o prendre la rue de la Gare sur la gauche, puis la route de Corbeil sur la droite jusqu’au rond-point, et enfin remonter la route d’Aulnay 500 m environ jusqu’à rencontrer le chemin St Michel sur la droite.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/36088
Source : message reçu le 13 novembre 11h
Source : communiqué ci-dessous


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Écoutez, Jour de la Sirène

avec les sons de l'unique DJ Tsigane de France A.K.A DJ RROM & ROLL

"Demandez de vous faire ouvrir une mosquée" l'autorité préfectorale aux Rroms de Bobigny faits par elle sans abris Khera, Nikolai, Delphine et Véronique Decker reviennent en détail sur l'expulsion vécue du bidonville des coquetiers de Bobigny et ses conséquences dramatiques

"J'en appelle à tous les jeunes ! Qu'ils reprennes le flambeau et qu'ils continuent"

L'appel du manouche résistant déporté Raymond Gurême

il sera

  • le 15 Novembre à la Parole Errante à Montreuil aux côtés d'Angle Mort et Urgence notre police assassine en soutien aux insurgés de Villiers-le-bel
  • le 30 Novembre marche et rassemblement 15h à la gare de Bretigny s/Orge en souvenir du camp de concentration de Linas-Monthléry

Bonne Ecoute !

http://audioblog.arteradio.com/post/3062174/le_jour_de_la_sirene_novembre_2014/

Source : http://feedproxy.google.com/~r/LesRromsActeur...


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Solidarité avec Raymond Gurême

victime de violence policière/ Signez la pétition.

Un rassemblement aura lieu le 30 Novembre à 15H à la gare de Brétigny s/Orge, où arrivaient les déportés avant d'être internés au camp de concentration de Lynas.

(En présence de Raymond Gurême et de sa famille)

Nous condamnons avec force les violences inqualifiables dont Raymond Gurême, âgé de 89 ans, a été victime le 23 septembre 2014 lors d'une intervention policière sur son terrain.

Ancien résistant qui s'est évadé des camps d'internement pour « nomades » de Vichy et des « camps de travail » nazis, Raymond Gurême présente des traces de coups et des contusions multiples qui ont été constatées par son médecin traitant. Quatre de ses enfants et petits-enfants, qui se sont interposés pour le défendre, ont également reçu des coups et ont été condamnés pour « outrage et rébellion ». Ils ont fait appel.

Nous ne nous contenterons pas des dénégations policières, émanant notamment de la commissaire qui dirigeait ce déploiement policier massif et ne se trouvait pas sur place lors de l'agression.

Mobilisés au côté de Raymond Gurême, auquel nous réaffirmons ici notre admiration pour tout ce qu'il incarne, nous demandons aux autorités françaises - présidence de la République, Premier ministre, ministre de l'Intérieur, ministre de la Justice, secrétaire d'Etat aux anciens combattants… et aux institutions européennes de garantir une enquête approfondie et impartiale sur le cadre et le déroulement de cette intervention policière ainsi que sur les conditions dans lesquelles Raymond Gurême a reçu de multiples coups d'une grande violence.

Nous dénonçons de la manière la plus ferme les multiples entraves rencontrées depuis le 23 septembre pour porter plainte, ces obstacles étant malheureusement habituels en France pour les procédures intentées par des citoyens contre la police ou la gendarmerie.

Nous tenons à souligner en particulier que Raymond Gurême ne s'est vu délivrer aucune réquisition pour un rendez-vous à l'Unité de consultations médicojudiciaire (UCMJ), seule habilitée à faire des constatations spécialisées et à définir une durée d'ITT (incapacité temporaire totale). Et ce malgré de multiples demandes auprès de la gendarmerie d'Egly, du parquet d'Evry et de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN).
Sa plainte n'a donc pas été correctement prise en compte et semble pour tout dire promise à un enterrement de première classe dans trois mois, à l'issue de l'enquête confiée à la commission de déontologie départementale par le parquet d'Evry.

Nous demandons aux autorités françaises et européennes d'agir concrètement et rapidement pour que des poursuites soient engagées contre les policiers mis en cause dans cette affaire et plus généralement pour qu'il soit mis un terme à l'impunité dont les forces de l'ordre bénéficient en France.

Nous demandons également que cessent enfin les multiples discriminations que continuent à subir les « gens du voyage », que leur mode de vie soit itinérant, semi-itinérant ou sédentaire. Il est inacceptable que les « gens du voyage » soient toujours enfermés dans un statut d'exception qui les prive des droits les plus élémentaires, les livre à la vindicte populaire et les rend vulnérables à toutes les formes d'arbitraire, notamment policier. Et ce malgré les multiples condamnations internationales (ONU, Conseil de l'Europe…) et l'abolition partielle de la loi de 1969 par le Conseil constitutionnel en 2012.

Plus de 70 ans après l'internement arbitraire en France et le génocide des tsiganes en Europe, il est inadmissible que les rapports de l'administration française, et notamment celui de la commissaire d'Arpajon, continuent à parler de « camps » pour désigner les terrains familiaux des voyageurs, pour ne rien dire des « gazeuses » désignant les bombes lacrymogènes.
Alors que les autorités françaises célèbrent le centenaire de la guerre de 1914 et les 70 ans de la Libération, rappelons avec force à ceux qui considèrent les Voyageurs comme d'éternels « étrangers de l'intérieur » que, comme de nombreux « forains » et « nomades », le père de Raymond Gurême a versé « le prix du sang » pendant la Première guerre mondiale et que Raymond a participé à la Résistance et à la Libération de la France dès qu'il a pu s'échapper des camps.

C'est sur cet homme-là, maillon essentiel de notre mémoire collective, que des coups se sont abattus plus de 70 ans après les coups qu'il a reçus de la police française dans les camps d'internement.

Nous exigeons que les autorités françaises sortent enfin de leur silence et qu'elles condamnent solennellement l'antitsiganisme qui, comme toutes les formes de racismes, est intolérable dans la France et l'Europe du XXIème siècle mais demeure solidement ancré au sein des institutions et des mentalités.
Fin.

SIGNEZ LA PETITION : http://www.petitions24.net/solidarite_avec_raymond_gureme

Source : http://contrelaxenophobie.wordpress.com/2014/...