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mercredi 3 décembre 2014 à 18h

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Rassemblement solidarité avec les militants poursuivis

Aujourd'hui le bâillon, demain la baïonnette ?

La mort de Rémi Fraisse lors d'une manifestation contre la construction du barrage de Sivens n'est pas un accident. Elle est le résultat dramatique de plusieurs mois de violences policières croissantes envers les opposant-e-s à un projet inutile, dont même les experts remettent en cause la pertinence : trop coûteux, ne répondant pas aux besoins réels entraînant des dégradations et destructions environnementales sans prendre en compte de solutions alternatives possibles et existantes, il ne sert les intérêts que d'une poignée d'exploitants agricoles.

La répression à laquelle ont fait face les opposante- s au barrage n'est pas isolée. De peur de voir se multiplier les résistances et les alternatives comme à Notre-Dame-des-Landes le gouvernement crée un climat de violences et de criminalisation des mouvements sociaux et écologistes : des dizaines de syndicalistes ont été poursuivi-e-s, des paysans engagés ont été condamnés par la justice pour avoir contesté l'élevage ultra-intensif de l'usine des 1000 vaches, des militantes et des militants défendant le droit au logement ou exprimant leur solidarité avec le peuple palestinien sont régulièrement poursuivi-e-s, les sans-papiers continuent d'être traqué-e-s, de nombreux jeunes révoltés par les violences policières sont arrêtés à Toulouse ou ailleurs, parfois même de manière préventive comme à Paris le 2 novembre !

Cette politique répressive doit être stoppée : nous n'y arriverons qu'en opposant à l'autoritarisme la solidarité, l'unité, et la défense inconditionnelle des libertés fondamentales.

En France comme en Europe l'heure est à la résistance à l'austérité, à la précarisation et à la destruction des écosystèmes !

Dans toutes les mobilisations, nous exprimons notre détermination à mettre en accusation ce gouvernement qui porte l'entière responsabilité des violences et demandons la démission de Bernard Caseneuve. Nous exigeons l'amnistie et la relaxe de tous les inculpés pour avoir manifesté contre les violences policières.

Avec les jeunes, les personnes victimes de la répression au faciès, les étranger-es, les salariéEs , les paysan(ne)s et toutes celles et ceux qui n'en peuvent plus de la politique et des coups de ce gouvernement, nous appelons à converger, à faire entendre une autre voix.

Pour la défense des libertés fondamentales et en solidarité avec les militants
poursuivis après les manifestations qui ont suivi le drame de Sivens :

Rassemblement le mercredi 3 décembre 2014, place Saint Michel à partir de 18h00

Signataires :

Alternative Libertaire, ATTAC, Mouvement des Objecteurs de Croissance, NPA, Ensemble, Solidaires, Sud PTT , Parti de Gauche, Jeunes écologistes, Les Alternatifs, la Confédération Paysanne……

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/36589
Source : http://www.attac93sud.fr/spip.php?article1360


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Rassemblement en soutien aux

inculpés de Toulouse et Nantes

En soutien aux inculpé-e-s toulousain-e-s et nantais-e-s poursuivi-e-s pour leur participation aux manifestations de ces dernières semaines* Paris, 3 décembre : 18 H Fontaine Saint-Michel*

Le jeudi 4 décembre se tiendra le premier procès des inculpé-e-s de Toulouse, parmi lesquels se trouve notre camarade Gaétan, étudiant du Mirail. Avec de nombreuses autres organisations, avec l'AG des étudiant-e-s toulousain-e-s, nous exigeons l'arrêt immédiat des poursuites contre ces jeunes, ainsi que l'amnistie de celles et ceux qui ont déjà été condamné-e-s. Un grand meeting suivi d'un concert de soutien aura lieu à l'université du Mirail le mercredi 3, ainsi qu'un rassemblement de solidarité à la Fontaine Saint-Michel à Paris, à 18h. Nous y serons et invitons à nous y rejoindre largement.

Rassemblement en soutien aux inculpés de Toulouse et Nantes, mercredi 3 décembre à 18h, place St Michel à Paris (métro St Michel)

Mouvement Inter Luttes Indépendant

https://scontent-a-ams.xx.fbcdn.net/hphotos-xpf1/v/t1.0-9/s720x720/1908017_301435706713952_3232579544666736667_n.jpg?oh=18e37d892cac6a81cb9d666b31db2b5d&oe=551BF1FD

Source : https://www.facebook.com/182353848622139/phot...
Source : message reçu sur résistons rezo le 26 novembre 23h
Source : communiqué ci-dessous


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Assemblée Générale Interfacultés

contre les violences policières

La première assemblée générale inter-facultés s'est tenue à Tolbiac (Paris 1) le mercredi 26 novembre et a réuni environ 200 personnes, pour tenter de lancer un mouvement contre les violences policières et pour une université gratuite, populaire et émancipatrice. Le tract qui suit émane de cette AG qui lance un appel à une prochaine assemblée inter-facs vendredi 5 décembre à 13h, à Paris 7 (Jussieu). Soyons nombreux-ses !

Le 26 octobre, la gendarmerie mobile assassine Rémi Fraisse. La mort de cet étudiant de 21 ans, tué par l'explosion d'une grenade offensive, n'est pas une bavure ; c'est l'une des conséquences de la violente répression mise en place au Testet contre les opposant-e-s au barrage de Sivens. Ce n'est pas non plus un cas isolé. Cette même répression est systématiquement administrée à toutes celles et ceux qui s'organisent pour lutter, autant dans les ZAD (Notre-Dame des Landes, Ferme des 1 000 vaches, Testet, Grolay...), que dans les centres sociaux et les lieux occupés, les facs, les lycées, les usines, les entreprises et partout ailleurs. On ne compte plus les manifestations qui ont été interdites ces dernières semaines, les personnes blessées et mutilées par l'usage d'armes contre les manifestant-e-s, les arrestations massives et les condamnations sévères. Mais cela ne fait qu'accroître notre détermination.

Au-delà de la répression, les violences policières sont une réalité quotidienne : contrôles au faciès, intimidations, humiliations, insultes, mutilations, viols, meurtres, la liste est longue. Ce sont les mêmes qui raflent, placent en camps de rétention et expulsent les migrant-e-s par dizaines de milliers chaque année. Ce sont eux qui expulsent les mal-logé-e-s, et les lieux occupés où s'organisent les luttes.

Depuis 2000, c'est plus de 127 personnes recensées qui ont été tuées par la police.
Que ce soit Malik Oussekine, Zyed et Bouna, ou Rémi Fraisse, tous ont été victimes de la violence d'État.

Nous exprimons notre solidarité à toutes les victimes de la police et leurs familles et exigeons la fin de l'impunité policière.

En France, au Mexique, aux USA, et partout ailleurs l'État tue pour maintenir l'ordre social et défendre coûte que coûte les intérêts des plus riches. Cette répression est accrue face à certaines minorités et catégories sociales prises pour cibles par la police : l'État nous divise pour mieux nous opprimer. C'est pourquoi nous devons faire bloc tous ensemble, sans distinctions, et soutenir les minorités ciblées, habitant-e-s
des quartiers populaires, sans-papiers, Roms, migrant-e-s, mal-logé-e-s, prostitué-e-s, trans... Personne n'est illégal !

Depuis un mois, de nombreuses initiatives sont menées un peu partout en France, selon les moyens privilégiés par chacun-e-s. Dans les Universités plusieurs Assemblées Générales ont eu lieu, comme à Rennes, à Lyon, ou à Toulouse.
À Paris, une Assemblée Générale Interfac s'est rassemblée pour organiser une lutte commune dans toute l'Île de France.

L'Assemblée Interfac qui a réuni deux cents personnes, mercredi 26 novembre 2014 à Tolbiac, exige :

  • Le désarmement de la police (suppression des grenades, flashball, tazers...)
  • La dissolution de la B.A.C.
  • L'arrêt de tous les grands projets inutiles et nuisibles (Barrage, Aéroport, Grand Paris...)
  • L'amnistie pour tous les inculpés suite à des luttes sociales
  • L'arrêt des expulsions et la régularisation de tous les sans-papiers
  • Une université gratuite, populaire et émancipatrice
  • Nous appelons à construire une mobilisation, la plus large possible, pour s'opposer au tournant autoritaire actuel, à la militarisation de l'espace public, aux violences policières banalisées par une justice complice, et à tous les grands projets qui ne sont utiles qu'aux grands capitalistes.

Reprenons la rue, faisons des universités des lieux ouverts à tou-te-s pour se réunir,
s'organiser, discuter, construire la mobilisation !
L'Assemblée Générale Interfac

Désarmons la police, reprenons la rue !

commexob_interexfac@riseexup.net

Source : http://www.facebook.com/permalink.php?story_f...


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Communiqué du NPA suite à la

répression des mobilisations contre les violences policières

Avec les étudiants toulousains et des milliers de manifestants :

A bas le tournant répressif et liberticide du gouvernement, amnistie et relaxe de tous les inculpés !

Les révélations du rapport d'enquête sur la mort de Rémi Fraisse ont démontré que le crime d'Etat s'est doublé d'une tentative de dissimulation du côté des autorités. Mais le gouvernement ne s'est pas arrêté là. Depuis un mois, il a fait le choix de la répression tous azimuts, remettant à de multiples reprises en question un droit aussi élémentaire que celui de manifester, militarisant l'espace public dans des villes comme Toulouse, Nantes ou Saint-Denis, faisant des exemples avec les manifestants arrêtés, jusqu'à de la prison ferme. Le 12 novembre, la présidence de l'Université de Rennes 2 prenait la décision de fermer tout un site pour... empêcher la tenue d'une assemblée générale. Aujourd'hui, c'est celle de l'université Toulouse Jean-Jaurès (ex Mirail) qui cherche à interdire la journée de mobilisation appelée par 1500 étudiant-e-s réunis en AG jeudi dernier, à grand renfort de vigiles privés, de chiens, de RGs.

Cette fuite en avant répressive et liberticide constitue avant tout une démonstration de la perte de légitimité qui est celle de ce gouvernement. A Sivens, pour un barrage destructeur qui ne profitera qu'à une poignée d'agriculteurs, il a voulu démontrer qu'il pouvait tenir bon malgré la mobilisation, malgré même un rapport d'expert accablant contre le projet. C'est ce qui a conduit à l'assassinat de Rémi Fraisse après des mois de violences policières, c'est ce qui conduit aux démonstrations de forces et à la montée de tension répressive savamment et médiatiquement orchestrée de ces dernières semaines, et c'est ce qui conduira aux futures « bavures » en marges de manifestations. C'est la même logique qui s'exprimait cet été quand les manifestations de soutien au peuple palestinien étaient interdites.

Dans ce contexte, il est nécessaire que l'ensemble des forces de gauche, ouvrière et démocratiques, fassent front contre les différents cas de répression, et soutiennent la mobilisation en cours, notamment à Toulouse, pour la défense des ces libertés fondamentales que sont celles de s'exprimer et de manifester.

Le jeudi 4 décembre se tiendra le premier procès des inculpé-e-s de Toulouse, parmi lesquels se trouve notre camarade Gaétan, étudiant du Mirail. Avec de nombreuses autres organisations, avec l'AG des étudiant-e-s toulousain-e-s, nous exigeons l'arrêt immédiat des poursuites contre ces jeunes, ainsi que l'amnistie de celles et ceux qui ont déjà été condamné-e-s. Un grand meeting suivi d'un concert de soutien aura lieu à l'université du Mirail le mercredi 3, ainsi qu'un rassemblement de solidarité à la Fontaine Saint-Michel à Paris, à 18h. Nous y serons et invitons à nous y rejoindre largement.

Rassemblement en soutien aux inculpés de Toulouse et Nantes, mercredi 3 décembre à 18h, place St Michel à Paris (métro St Michel)

Source : http://npasaintouen.blogspot.fr/