thème : travail
Réagir (1)EnvoyeriCalPartager

mardi 5 mai 2015 à 15h

TFN nettoyage en grève : rassemblement interprofessionnel

Grève des salarié-e-s de TFN en charge du nettoyage des sites parisiens des finances publiques

Les salariés du nettoyage de l'entreprise TFN Propreté groupe ATALIAN sont en grève depuis le 11 mars 2015 sur plusieurs sites des Finances Publiques à Paris pour l'augmentation de leurs salaires (13ème mois, progression dans la grille des salaires, 16H minimum de travail par semaine...), de meilleures conditions de travail et le respect par leur employeur de la réglementation du travail.

TFN Propreté est une entité du groupe multiservices ATALIAN. Elle compte 65 000 salariés dans le monde (45 000 en 2012). Elle est titulaire du marché de nettoyage des Finances Publiques dans le cadre d'un accord-cadre régional de prestations de nettoyage des locaux, passé par le Service des Achats de l'Etat avec TFN Propreté pour le compte de plusieurs administrations des ministères de l'Etat dans le département de Paris (Finances, Intérieur, Développement Durable, Premier Ministre, Jeunesse et Sport).

Les grévistes sont soutenus depuis le début de leur mouvement par la CGT des Finances Publiques de Paris et par l'Union Départementale CGT de Paris, rejoints par FO et Solidaires des Finances Publiques de Paris, et bénéficient d'une couverture médiatique de plus en plus large.

La direction de TFN Propreté a entamé des négociations le jeudi 9 avril 2015, un mois après le début de la grève. Après trois réunions de négociations et des propositions d'ouverture des grévistes, TFN Propreté a répondu par courrier le 17 avril, en actant de quelques points d'accord très en-dessous des revendications initiales. La société consent à appliquer la législation du travail, notamment sur le remboursement du pass navigo, l'aménagement des postes des travailleurs handicapés et le paiement des heures complémentaires. Cependant elle considère comme « un point d'achoppement » la demande de 16h hebdomadaires pour tous les salariés qui le souhaitent (minimum de la convention collective de la Propreté pour les nouveaux contrats).

C'est pourquoi, l'UD CGT et la CGT Finances Publiques de Paris appellent très largement à :

  • faxer une motion à la direction de TFN Propreté groupe ATALIAN pour exiger une réponse favorable et rapide aux propositions des grévistes - N° fax : 01 55 53 05 77,
  • contribuer à la solidarité financière (chèques à l'ordre de « solidarités grévistes CGT »),
  • participer au rassemblement des grévistes et de leurs soutiens professionnels et interprofessionnel.

Rassemblement mardi 5 mai à 15H, devant le siège de TFN, 251 rue de Crimée, Paris 19ème, M° Crimée (ligne 7)

Le 5 mai sera la date de la prochaine séance de négociations, et la veille du démarrage de la 8ème semaine de grève ! Tous ensemble, solidarité avec les grévistes !

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/39710
Source : http://www.ulcgt11.fr/spip.php?article4690
Source : message reçu le 30 avril 23h
Source : message reçu le 30 avril 21h
Source : message reçu le 2 mai 22h


Communiqué de la CGT Finances Publiques

7ème semaine de grève des salarié-e-s TFN Atalian du nettoyage

En grève depuis le 11 mars, les salarié-e-s de TFN Propreté sont bien décidés à obtenir satisfaction sur leurs revendications : 16h00 minimum de travail par semaine, une prime de blanchisserie, la communication d'un plan de formation professionnelle, le remboursement à 50% des pass navigo, le paiement des heures de remplacement sous forme d'heure et non de prime, ...

C'est pourquoi, toujours aussi déterminés, ils ont manifesté mercredi 29 avril devant l'INSEE, car TFN, titulaire du marché de nettoyage des locaux de l'INSEE, y applique la même politique de non respect du droit des salarié-e-s qu'aux Finances Publiques.

La société TFN Propreté du groupe international ATALIAN emploie 65 000 salariés, fait un chiffre d'affaire de 1,3 milliard d'euros et est présent dans 16 pays dans le monde. Elle préfère pourtant recourir aux CDD de remplacement à répétition, plutôt que de garantir des heures de travail et partant des rémunérations mensuelles stables à ses salariés. Cette politique mûrement réfléchie de flexibilisation du travail permet à TFN d'obtenir de ses salariés une disponibilité totale, quelles que soient les régressions sur les horaires ou les conditions de travail qu'elle leur impose.

Rien d'étonnant donc à ce que, après 4 réunions de « négociation », la direction de TFN Propreté ait refermé la porte le 17 avril par cette assertion : « le point d'achoppement porte principalement sur l'octroi de 16h hebdomadaires à l'ensemble des grévistes. »

Les grévistes se sont donc adressés ces deux dernières semaines, aux donneurs d'ordre de TFN, la DRFiP, le Service des Achats de l'Etat et la Mission Régionale Achats de la Préfecture de Région pour les alerter sur leur charge de travail et leur demander de faire jouer la clause du marché public qui leur permet de résilier l'accord cadre«aux torts du titulaire et sans indemnité s'il contrevient à la réglementation du travail».

Le 30 mars, le SAE a reçu les grévistes et les a invités à s'adresser au Directeur de la DRFiP, signataire du marché subséquent, et seul responsable, selon le SAE, du suivi du marché.

Le 24 avril, soit après 6 semaines de grève, une délégation de grévistes et de syndicalistes CGT et Solidaires Finances Publiques, a enfin été reçue par le Directeur de la DRFiP.

Celui-ci s'est déclaré « impuissant » dans la résolution du conflit et a renvoyé vers la Préfecture de Paris et d'Ile-de-France, seule habilitée, selon lui, à résilier l'accord cadre avec la société.

Le 27 avril, le préfet a reçu une délégation mais a déclaré de ne pas avoir reçu d'éléments prouvant nos propos sur le respect de la réglementation du travail.

Les salarié-e-s sont déterminés à faire valoir leurs droits. Ils demandent aux autorités publiques de prendre leurs responsabilités pour faire respecter la loi, ainsi que des conditions de travail et de salaire décentes dans leur sous-traitance.

Soutien financier aux grévistes,

libellé à l'ordre de "cgt solidarité grévistes" , à envoyer à : CGT Finances publiques 75 au 6, rue St Hyacinthe 75042 Paris Cedex 01

Source : message reçu le 30 avril 08h