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jeudi 17 septembre 2015 à 14h

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Réforme du collège

appel intersyndical à la grève le 17 septembre

Les organisations syndicales dénoncent le refus de la ministre de tout dialogue réel, et sa volonté d'imposer sa réforme du collège contre l'avis de la grande majorité des personnels concernés.

La ministre persiste à vouloir passer en force et porte la responsabilité du conflit.

Face à ce blocage les organisations SNES-FSU, SNEP-FSU, SNFOLC, SNETAA-FO, SFSDPEP-FO, CGT Educ'action, SNEIP-CGT, SNALC-FGAF, SUNDEP Solidaires, SUD Education, SIES-FAEN, SNCL-FAEN CNGA CFE-CGC appellent les personnels à la grève nationale le 17 septembre.

Elles les invitent à se réunir en assemblée générale, en heure d'information syndicale pour la préparer et l'organiser ainsi qu'à s'adresser aux parents, notamment en faisant signer la pétition intersyndicale

Alors qu'en cette rentrée les conditions de travail des personnels continuent de se dégrader (effectifs alourdis, services partagés, moyens insuffisants…), les organisations syndicales du second degré SNES-FSU, SNEP-FSU, SNFOLC, SNETAA-FO, SFSDPEP-FO, CGT Educ'action, SNEIP-CGT, SNALC-FGAF, SUNDEP Solidaires, SUD Education, SIES-FAEN, SNCL-FAEN, CNGA CFE-CGC réaffirment leur rejet d'une réforme du collège qui n'apportera aucune amélioration, ni pour les élèves, ni pour les personnels.

Elles constatent que la circulaire d'application publiée le 2 juillet ne fait que confirmer les orientations auxquelles elles s'opposent : mise en concurrence des personnels, des disciplines et des établissements, inégalités accrues entre les élèves et nouvelle aggravation des conditions de travail des personnels.

Les organisations syndicales restent déterminées à combattre cette réforme, à obtenir son abrogation et la réouverture de discussions sur d'autres bases.
Elles appellent les personnels à refuser toute anticipation de la réforme, quelle qu'elle soit.
Elles dénoncent la mise en place d'une formation obligatoire à la réforme, qui ne répond nullement aux demandes des personnels.

Alors que le ministère repousse de mois en mois la publication du bilan du lycée Chatel, elles soulignent le danger d'une nouvelle réforme du lycée s'inspirant de celle du collège et qui ne ferait que renforcer les logiques précédentes.

Les organisations syndicales dénoncent le refus de la ministre de tout dialogue réel, et sa volonté d'imposer sa réforme du collège contre l'avis de la grande majorité des personnels concernés.

La ministre persiste à vouloir passer en force et porte la responsabilité du conflit.
Face à ce blocage les organisations SNES-FSU, SNEP-FSU, SNFOLC, SNETAA-FO, SFSDPEP-FO, CGT Educ'action, SNEIP-CGT, SNALC-FGAF, SUNDEP Solidaires, SUD Education, SIES-FAEN, SNCL-FAEN CNGA CFE-CGC appellent les personnels à la grève nationale le 17 septembre.

Elles les invitent à se réunir en assemblée générale, en heure d'information syndicale pour la préparer et l'organiser ainsi qu'à s'adresser aux parents, notamment en faisant signer la pétition intersyndicale.

A défaut du retrait des textes relatifs à la réforme du collège, l'intersyndicale organisera une manifestation nationale en octobre.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/41434
Source : http://sudeducation92.ouvaton.org/spip.php?ar...


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Manifestation et grève

pour l'abrogation de la réforme du collège

Appel parisien 1er degré - Sud Education, FO, CGT

Nous sommes tous concernés par la refondation de l'Ecole :

Réforme du collège, réforme des rythmes scolaires, sureffectifs dans les classes,
manque de titulaires remplaçants et d'AVS... salaires en berne, ASSEZ !
Les syndicats parisiens du premier degré SNUDI-FO, SUD Education et CGT Educ'action appellent les enseignants du 1 er degré à être en grève le 17 septembre,

Abrogation de la réforme du collège
Abrogation de la réforme des rythmes scolaires
Abandon du PEDT

Dans le 1er degré, la réforme des rythmes scolaires et les PEDT, sont le pendant de la réforme du collège. Toutes deux sont néfastes tant pour les personnels que pour les élèves.

Alors que se perpétue la réforme des rythmes scolaires (cf. le récent « document de référence des règles d'encadrement du temps de l'enfant » du DASEN et de la Mairie de Paris) entraînant la confusion entre le scolaire et le périscolaire, l'intrusion de plus en plus insupportable des municipalités dans le fonctionnement quotidien de l'école, la remise en cause des droits des personnels.
Dans le même temps, la ministre et les autorités académiques tentent de mettre en place, à marche forcée, les conseils écoles/collège qui impliquent les enseignants du 1 er degré.

Les enseignants du 2nd degré ne veulent pas de la réforme du collège, les enseignants du 1 er degré non plus, pas plus qu'ils ne veulent de la réforme des rythmes scolaires, ils veulent garder leurs garanties statutaires !
Alors que l'on voudrait multiplier les réunions et convocations en dehors des obligations réglementaires de service, d'exploser le cadre même de l'école publique, il est temps de dire non et de marquer un coup d'arrêt. La ministre doit retirer ses réformes.

Nous n'avons pas d'autres moyens que la grève dans l'unité la plus large !

Tous en grève jeudi 17 septembre !

Les syndicats SNUDI-FO, SUD Education et CGT Educ'action appellent les collègues du 1 er degré à se réunir en Assemblée Générale départementale le jeudi 17 septembre à 10 h (lieu à préciser)
Manifestation régionale 14 h Luxembourg

Source : http://sudeducation75.org/spip.php?article719


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Tous et toutes en grève le 17 septembre !

La Fédération SUD Éducation appelle tous les personnels à la grève

Le 17 septembre doit être l'occasion de se mobiliser dans l'unité pour refuser les contre-reformes et revendiquer les moyens dont nos écoles et établissements ont besoin, pour reprendre la voie des conquêtes sociales.

Réforme du collège : la combattre et revendiquer un autre projet

SUD Éducation, comme une majorité de personnels, reste fermement opposé à « la réforme du collège 2016 », car derrière un écran de fumée pédagogique, cette réforme est avant tout structurelle et économique. Face à la volonté du ministère de passer en force après deux grèves en mai et juin dernier, il faut renforcer et élargir la mobilisation pour obtenir l'abrogation de cette réforme.

  • Celle-ci renforce « l'autonomie des établissements », qui est en fait celle des chef-fe-s d'établissements, puisque les horaires des matières seront modulables et globalisés par cycle.
  • Ce qui sera enseigné variera considérablement d'un établissement à l'autre, accentuant les inégalités sociales et territoriales.
  • Le traitement de la difficulté scolaire est renvoyé en dehors de la classe avec des solutions comme l'aide personnalisée qui ont montré leur inefficacité dans le primaire et au lycée.

Contre les récupérations politiciennes, nous nous opposons à celles et ceux qui critiquent cette réforme au nom du refus d'approches pédagogiques des enseignements, d'un collège inégalitaire et élitiste. Dans cette réforme le pédagogique n'est qu'un habillage. Elle est à l'opposé du projet de collège porté par SUD éducation, qui s'inscrit dans la perspective d'une école polytechnique pour toutes et tous, égalitaire et reposant sur des pratiques pédagogiques coopératives et émancipatrices.

Statuts, conditions de travail, c'est tou-te-s ensemble qu'il faut lutter !

Pour gagner, il est indispensable d'étendre la mobilisation au-delà du collège et de revendiquer les moyens qui sont un préalable à toute amélioration du système éducatif.

  • Cette réforme est liée directement à la modification statutaire du 2nd degré contre laquelle SUD éducation a voté dans les instances en 2014.


Accepter cette réforme, c'est aussi accepter en collège, puis en lycée, une aggravation de la charge de travail des personnels, avec la participation à des conseils collège-école, conseils de cycles, de niveaux...
C'est aussi accepter la division des personnels, avec la mise en place de divers référent-e-s à tous les niveaux, nommé-e-s par l'administration, et qui risquent d'être de véritables petit-e-s chef-fe-s.

  • De plus, la « réforme du collège », comme celles des rythmes scolaires et du lycée, va accentuer les inégalités entre établissements, mettre les collègues en concurrence, accentuer les hiérarchies intermédiaires. Ne pas combattre cette réforme, c'est aussi accepter ces réformes précédentes dont nous demandons toujours l'abrogation.
  • Le bilan de la réforme des rythmes scolaires est catastrophique tant pour les enseignant-e-s que pour les élèves : remise en cause des statuts, confusion entre périscolaire et scolaire, municipalités intrusives, fatigue, etc. Son abrogation est toujours d'actualité.
  • Depuis 5 ans les salaires sont bloqués pour tous les fonctionnaires, dans un contexte d'austérité qui met à mal services publics, droits sociaux et solidarités.

Le 17 septembre doit être l'occasion de se mobiliser dans l'unité pour refuser les contre-reformes et revendiquer les moyens dont nos écoles et établissements ont besoin :

  • Une réduction du nombre d'élèves par classe en école, collèges et lycées avec des plafonds nationaux et des créations de postes à la hauteur des besoins.
  • Une diminution du temps de travail de tou-te-s et du temps de service devant élèves pour les enseignant-e-s, qui favorise la concertation et le travail en équipe.
  • Des mesures spécifiques pour l'éducation prioritaire en matière d'effectifs et de temps de service.
  • L'augmentation générale des salaires.
  • Un autre projet pour l'école, égalitaire et émancipateur.

Débattons en assemblée générale des suites à donner au 17 septembre !

Nous appelons tous les personnels à lutter ensemble contre toutes ces réformes, pour reprendre la voie des conquêtes sociales.

Source : http://sudeducation92.ouvaton.org/spip.php?ar...


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Réforme du collège :

tous et toutes en grève jeudi 17 septembre !

Appel de l'intersyndicale nationale CGT Educ'action, SNES-FSU, SNEP-FSU,SNFOLC, SNETAA-FO, SUD-EDUCATION, FAEN, CGC

Hier soir, l'intersyndicale nationale s'est réunie, en plus des organisations présentes au mois de juin (CGT Educ'action, SNES-FSU, SNEP-FSU,SNFOLC, SNETAA-FO, SUD-EDUCATION, FAEN), l'intersyndicale s'est élargie et a été rejointe par la CGC (Action et Démocratie) et par les organisations syndicales de l'enseignement privé (CGT, FO et Solidaires).
Comme au mois de juin, la CGT Educ'action a porté l'urgence de poursuivre la lutte pour l'abrogation de la réforme du collège en organisant une grève, le plus rapidement possible, en septembre ainsi que la nécessité de prévoir une suite au mois d'octobre en appelant à une manifestation nationale.

C'est la position que nous avions définie lors de notre dernière commission exécutive nationale et que nous avons déjà portée à l'intersyndicale du mois de juin.

L'Intersyndicale a unanimement décidé d'appeler les personnels à la grève le 17 septembre.

Nous avons également eu une discussion sur la construction d'une manifestation nationale en octobre.
Certaines organisations n'avaient pas de mandat précis sur ce dernier point, l'intersyndicale a décidé de leur accorder un délai de 48 heures pour qu'elles puissent consulter leurs instances de direction. Le texte commun que nous avons déjà adopté sera rendu public vendredi matin.

PDF - . Mo

Source : http://www.cgteduc93.fr/spip.php?article6457


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En grève pour un plan de rattrapage et de développement

de l'éducation en Seine Saint-Denis

La CGT Educ'action 93 appelle l'ensemble des personnels du département, 1er et 2nd degré, à se mobiliser partout où c'est possible jeudi 17 septembre 2015 pour exiger l'abrogation de la réforme du collège et la mise en place d'un plan de rattrapage et de développement pour l'éducation en Seine Saint-Denis. Pas d'austérité pour l'éducation, des moyens à hauteur des besoins !

Une réforme du collège qui va accroître les inégalités !
La réforme du collège, adoptée le 20 mai 2015, est une mauvaise réforme :

  • elle tourne le dos au collège unique qui a toujours manqué des moyens nécessaires à la réussite de tous et toutes ;
  • elle accroît l'autonomie des établissements avec 20% des horaires d'enseignement qui dépendront de choix locaux en donnant plus de prérogatives au chef d'établissement. Cette autonomie va accentuer le collège a deux vitesses et va opposer les collègues, les disciplines les uns aux autres ;
  • elle se fait à moyens constants : les 4 000 équivalents temps plein soit disant accordé à cette réforme ne représente que 10h par collège, et ils sont créés en prenant sur le budget des autres ministères.


Alors que le collège unique a toujours manqué des moyens nécessaires à la démocratisation pour que tous et toutes réussissent, le gouvernement opte pour une réforme sans moyens au service d'une idéologie libérale.

Le 93, un département sinistré…
La Seine Saint-Denis connaît déjà des inégalités importantes qui ne seront que renforcées par la réforme du collège. Dans tous les secteurs de l'éducation les problèmes sont nombreux :

  • dans les écoles : 58 écoles où les seuils ne sont pas respectés, dont 36 écoles pourtant classées en éducation prioritaire. Des communes où les remplaçants sont déjà sur postes et où les problèmes liés au manque d'enseignant vont vite ressurgir. Un développement de la précarité inédit avec en 2014 le recrutement de près de 600 professeurs des écoles contractuels.
  • dans les lycées : des ouvertures de seconde générale dans la précipitation, des effectifs par classe aberrant pédagogiquement, les horaires réglementaires qui ne sont pas respectés dans les classes de baccalauréat professionnel soit 2 000 heures d'enseignement en moins dans ces sections dans notre département.
  • en éducation prioritaire : les lycées écartés de l'éducation prioritaire, des pondérations horaires normalement prévues pour alléger le service attribuées en heures supplémentaires, multiplication des réunions…

Pour un plan de rattrapage et de développement de l'éducation en Seine Saint Denis !
La CGT Educ'action 93 revendique la mise en place d'un plan de rattrapage et de développement de l'éducation en Seine Saint-Denis, cela passe par :

  • la titularisation de touTEs les contractuelLEs sans condition de concours ni de nationalité ;
  • le respect des seuils historiques en Seine Saint-Denis et pas une classe à plus de 24 élèves en lycée professionnel
  • le respect des horaires réglementaires en bac pro, il manque 2 000 heures d'enseignement dans ces sections dans le 93 soit l'équivalent de 111 emplois temps plein

TOUS ET TOUTES EN GREVE JEUDI 17 SEPTEMBRE
Manifestation : 14h RER Luxembourg

Source : http://www.cgteduc93.fr/spip.php?article6466


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93 - Moyens, réforme des collèges :

les mauvais coups pleuvent. Contre-attaquons !

SUD éducation

  • Les moyens sont une fois encore insuffisants pour assurer une rentrée correcte
  • Personnels et parents revendiquent toujours un plan d'urgence pour le 93
  • IMP, REP : les contre-réformes dégradent nos conditions de travail
  • Le ministère passe en force sur la réforme du collège : développons la mobilisation !

Dans le 93 comme ailleurs, le ministère continue de démanteler le service public d'éducation, dans le cadre d'une politique d'austérité au service des capitalistes.
Ce démantèlement passe d'abord par une réduction des moyens réels. Le ministère a beau jeu de communiquer sur les créations de postes pour la rentrée 2015, celles-ci ne suivent pas la hausse démographique. Pour preuve, dans le 93, le ratio nombre d'heures/nombre d'élèves est cette année le plus bas depuis 1998, année durant laquelle a eu lieu une grande lutte qui avait permis d obtenir les limitations d'effectifs par classe, les fameux seuils, ainsi que des moyens supplémentaires. Malgré les mobilisations de l'hiver 2015, l'administration ne veut pas entendre parler de plan d'urgence pour le 93 : imposons-le par nos luttes !
Le démantèlement du service public passe également par une série de contre-réformes. Démantèlement du corps enseignant tout d'abord : le décret sur les nouveaux statuts des enseignant-e-s du second degré, contre lequel a voté SUD éducation, a introduit, dès cette rentrée, les indemnités pour missions particulières (IMP), qui vont induire une mise en concurrence insupportable des personnels, à l'opposé des valeurs de solidarité et de coopération que nous défendons. Démantèlement du système éducatif ensuite : après le premier degré, dont la responsabilité a été largement renvoyée aux collectivités par la réforme des rythmes, le collège. La réforme du collège donnerait toute une série de possibilités aux établissements - ou plutôt à leurs chefs - d'adapter l'organisation des enseignements aux besoins locaux supposés. Plus de maths et moins de Français dans tel collège, l'inverse ailleurs ? Des enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI) de culture et langues de l'Antiquité pour les collèges bourgeois, et de découverte professionnelle pour l'éducation prioritaire ? Loin de la critique antipédagogiste et élitiste que fait la droite de cette réforme, SUD éducation la combat pour de bonnes raisons : l'égalité des enfants et adolescents face au système éducatif.
Baisse des moyens, contre-réformes : la logique est cohérente et est la même dans le premier comme le second degré. Il s'agit bien d'améliorer l'« efficience » du service public, pour en baisser le coût. Ce sont les personnels et les usagers qui vont payer le prix de cette politique d'austérité.
Contre les mauvais coups, mobilisons-nous !


SUD éducation appelle à la mobilisation contre la réforme des collèges au nom de l'égalité

La réforme de collège démantèle le collège unique en se drapant dans les habits vertueux de la pédagogie. Le droite et les syndicats conservateurs ont sauté sur l'occasion pour fustiger les « pédagogistes fous », responsables du nivellement par le bas du collège. A SUD, nous dénonçons cette réforme pour d'autres raisons : pas au nom de l'élitisme, mais au nom de l'égalité. Nous considérons que cette réforme menace l'égalité des enfants et adolescents dans leur accès à l'éducation, particulièrement dans les quartiers défavorisés :

  • parce que la possibilité est laissée aux chefs d'établissement de moduler les horaires disciplinaires, les élèves n'auront pas partout les mêmes acquis à la fin d'une même année scolaire
  • parce que les enseignements pratiques interdisciplinaires seront adaptés aux besoins locaux supposés, certains collèges auront du latin et du grec (camouflé dans l'EPI langue et culture de l'Antiquité), alors que d'autres auront de la découverte professionnelle dès la 5e
  • parce que la forte rotation des équipes pédagogiques et la précarité enseignante dans le 93 empêchera l'organisation d'EPI dans la durée, nos élèves risqueront d'avoir des projets moins cohérents qu'ailleurs
  • parce que l'Allemand sera toujours enseigné dès la 6e dans les quartiers où il est déjà enseigné en primaire, son enseignement disparaîtra dans notre département, induisant une inégalité frappante dans l'offre de formation SUD éducation ne se laisse pas prendre dans la fausse alternative imposée entre le collège élitiste des réactionnaires et le collège libéral, fondé sur l'autonomie locale.

SUD éducation s'engage dans la mobilisation pour un autre collège, et se battra pour imposer ses mots d'ordre de collège égalitaire, pour l'émancipation et l'épanouissement de tou-te-s.


SUD éducation appelle à la mobilisation pour un plan d'urgence pour le 93

Le 29 janvier, le président de la République présentait ses voeux à l'éducation en déclarant : « priorité a été donnée à l'éducation car priorité est donnée à la lutte contre les inégalités ». Le ministère reprenait en choeur la logorrhée officielle : l'éducation est épargnée par le pacte de responsabilité, réjouissons-nous. Plus encore : plus de 5000 postes sont créés, s'ajoutant au stock existant. Et dans le 93, nous sommes les privilégiés parmi les privilégiés : notre département concentre tous les efforts de la nation et fait l'objet d'une attention particulière, comme en témoignent les 9 mesures annoncées par notre ministre en novembre 2014.
Ce qui nous scandalise le plus, c'est l'écart entre les discours médiatiques et la réalité du terrain. La réalité, c'est que dans le 93 nous avons les taux d'encadrement les plus bas depuis 1998. La réalité, c'est que dans l'académie de Créteil, le nombre d'enseignant progresse moins vite ( 1,56% pour la rentrée 2015) que le nombre d'élèves ( 1,38%). Et dans le premier degré, la situation est encore pire : le nombre d'enseignants progresse de 1,8% et le nombre d'élèves de 2,25%. Et encore, c'est sur ce nombre d'heures insuffisant que sont prélevées les heures destinées à financer la pondération des enseignant-e-s exerçant en REP . Le résultat est sans appel : des dispositifs fermés, des dédoublements abandonnés, des effectifs par classe qui augmentent, dépassant les seuils obtenus de haute lutte dans le département.
Pendant l'hiver dernier, les parents et personnels de nombreux établissements se sont mobilisés dans différentes villes du département - Aubervilliers, Bobigny, Saint-Denis notamment - et ont organisé des coordinations. Ils et elles revendiquaient un plan d'urgence pour le 93, et ont été largement soutenu-e-s par SUD éducation, sur le plan logistique et matériel, et surtout par l'investissement sur le terrain des sections locales. L'administration n'a pas voulu entendre les revendications, arguant du fait que tout le monde devait participer à l'effort national de réduction des déficits publics ! Pourtant, d'autres choix de répartition des richesses sont possibles : imposons-les en continuant de revendiquer un plan d'urgence pour le 93 !

SUD éducation revendique une autre réforme du collège :

  • une réduction du nombre d'élèves par classe : 16 en éducation prioritaire, 20 en collège non classé, pour permettre l'épanouissement et l'émancipation de toutes et tous dans le cadre de pédagogies coopératives et d'un enseignement polytechnique
  • du temps de concertation pour mettre en place le suivi des classes, les projets pédagogiques interdisciplinaires et le travail d'équipe : SUD éducation propose 14 heures devant élèves et 3 heures de travail en équipe pour tous les enseignant-e-s du collège
  • des collège à effectifs réduits (400 élèves), pour un cadre d'apprentissages où la proximité remplace l'anonymat, et permet un vrai travail en équipe et un bien-être pour les élèves
  • des mesures de stabilisation des personnels, sans lesquels le travail en équipe n'est pas possible, à commencer par la titularisation sans condition de tous les personnels précaires
  • une organisation du travail qui permette à tous les personnels de s'investir sans pression hiérarchique, dans le sens de l'autogestion des équipes et non de l'autonomie des établissements.

Dans le 93 comme ailleurs, construisons la mobilisation !

  • SUD éducation appelle à la réunion d'AG de villes pour faire un bilan de la rentrée et construire des perspectives autour du plan d'urgence pour le 93 et de la lutte contre la réforme du collège, et y contribuera par le biais de ses sections locales.
  • Des AG de villes ont déjà été organisées à Saint-Denis, Bobigny, Aubervilliers...
  • SUD éducation a interpellé l'intersyndicale 93 pour construire un mouvement de lutte contre la réforme du collège qui s'articule à la lutte pour des moyens dans le 93, à travers un appel à la grève premier et second degré.
  • SUD éducation dépose des préavis de grève pour tous les jours de l'année : les équipes du second degré comme du premier degré peuvent donc se mettre en grève le 17 septembre.

Source : http://www.sudeduccreteil.org/93-Moyens-refor...