thèmes : travail, éducation incomplet
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jeudi 3 décembre 2015 (heure non définie)

Lieu et heure d'une éventuelle manifestation à préciser.

Grève à la DFPE - petite enfance - Ville de Paris

L'intersyndicale CGT, UNSA, CFTC, FO, SUPAP-FSU, appelle l'ensemble des personnels à la Grève Jeudi 3 décembre

On continue !
La mobilisation des agents de la DFPE a permis un recrutement de 110 APS supplémentaires pour 2016.
Le compte n'y est pas. Et de nouvelles dégradations de nos conditions de travail sont en projet.

Sans recrutement massif, les conditions dégradées que nous connaissons vont continuer : mobilité imposée aux agents sans poste fixe (remplacements), polyvalence et glissements de fonctions qui s'imposent tous-tes, des ATEPE aux responsables.
Au quotidien : horaires prolongés ou qui ne cessent de changer, agents seuls en section, difficultés pour prendre ses congés, et parfois tensions et conflits dans les équipes.
Les droits sont remis en cause, les procédures disciplinaires se multiplient.

Sur le terrain des droits sont remis en cause (pause de 10mn qui saute, heure de grossesse, droits syndicaux…). Les refus de Temps partiel se multiplient sans qu'existent de critères d'attribution précis. Ce qui est possible dans un établissement ne l'est pas dans un autre qui a le même nombre d'enfants et de professionnels.

Pour les agents absents, la DFPE multiplie les visites de contrôles et les sanctions.
Le volant de remplacement devait servir à pallier les absences en mettant fin à la mobilité forcée et en garantissant des conditions de travail satisfaisantes aux agents remplaçants. Il n'est pas à la hauteur. La prime est trop faible, les agents peuvent être quasi instantanément déplacés en les contactant sur leurs coordonnées personnelles,…

A défaut de recrutements suffisants, la DFPE réorganise. La DFPE veut recruter 40 contractuelles.
Cela risque de mettre à mal la continuité du travail et des soins, avec des professionnelles non protégées par leur statut, à la merci de la Direction (obéir pour ne pas perdre la possibilité de voir renouveler un jour son contrat)
Pire, de nouvelles réorganisations sont en cours, dont l'objectif est de gérer la situation de sous-effectifs chroniques.

Dans une vingtaine d'établissements, le dispositif des « Petites compagnies » vise à favoriser les mélanges d'enfants d'âges différents. Ce type de pratiques pourra permettre d'aider à accueillir tout l'effectif d'enfants du jour même en cas d'absence d'agents….

La semaine de 4 jours est un dispositif qui consisterait à instaurer une journée obligatoire de JRTT par semaine, une heure de travail supplémentaire par jour et une pause de midi réduite à 45mn.

La pression au remplissage se généralise : établissements transformés en « multi accueil » pour augmenter le nombre d'enfants par « accueil occasionnel » et mutualiser les personnels (faire plus avec le minimum de personnel).

La CAF et la Ville discutent désormais de la mise en place de la « PSU » (le paiement à l'heure de présence par les familles, avec pointeuses) dans l'objectif de tendre vers les 100% de taux d'occupation par les enfants.

Pour la CGT Petite Enfance, la première chose à faire pour régler les difficultés de prises de congés et/ou d'accueil des enfants liées aux absences d'agents, c'est de créer massivement des postes dans les établissements d'accueil.
Il faut créer un à deux postes par établissement, imposer le respect des fiches de poste, et refuser le développement de la précarité dans les établissements d'accueil.
Au-delà, il faut changer les normes nationales d'encadrement.

La CGT Petite Enfance revendique un taux d'encadrement d'une professionnelle pour 4 enfants, quelque-soit l'âge.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/43582
Source : http://cgtparis.fr/Direction-des-Familles-et-...