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jeudi 31 mars 2016 à 13h30

13 parties : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13

Attention: ceci est la manifestation du 31 mars

Les prochaines manifestations : le 5 avril et le 9 avril


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Manifestation unitaire à Paris - « Loi travail - El Khomri »

Trajet / parcours: rv 13h30 Place d'Italie, manifestation en direction de Nation
Place d'Italie > Bd de l'Hôpital > Pont d'Austerlitz > Bd Diderot > Nation

Ordre des cortèges syndicaux :
UNEF - UNL - FIDL - CGT - FO - FSU - Solidaires - FGAF

Rendez-vous particuliers :

  • 9h30 - Assemblée générale éducation à Gennevilliers
  • 9h30 - Assemblée générale à Nanterre
  • 10h00 - Assemblée générale à Saint Denis
  • 10h30 - Assemblée générale éducation 1er degré Paris
  • 11h00 - Manifestation et blocus - lycéens / étudiants
  • 12h00 - Manifestation des grévistes de l'hôtel Campanile
  • 12h00 - Départ collectif devant la Mairie de Montreuil
  • 12h30 - Rv de la CNT - Bd. de l'hôpital, entre Campo-Formio et St. Marcel
  • 12h45 - Départ collectif de Jussieu - rv devant l'université
  • 13h00 - Départ collectif 14e - Attac, LDH... rv à Denfert, face aux catacombes
  • 13h30 - Intermittents et précaires - CIP - rv Mc Do, angle av. de Choisy / pl d'It.
  • Rendez-vous CGT petite-enfance angle bd de l'Hôpital et rue Fagon
  • Rendez-vous CGT SNJ - journalisme - angle bd de l'Hôpital et rue Fagon
  • Point fixe du NPA, Métro Saint-Marcel, puis cortège
  • Point fixe de Lutte Ouvrière, angle rue Jeanne d'Arc/bd Hôpital, puis cortège
  • Point fixe d'Attac (1) - Place d'Italie
  • Point fixe d'Attac (2) - 42 Bd Diderot (pont) - animation "la Valls des Bobards"
  • Chansons - Jolie-Môme - dans le cortège étudiant de l'univ. Paris-8/St. Denis
  • Prolongement: manifestation déclarée de Nation à République (Nuit debout)
  • 18h00 - Après la manifestation : rassemblement, concerts... « Nuit debout »
  • Bientôt, d'autres rendez-vous d'organisations, ici sur Démosphère

Départs en car :

  • Parking de l'usine Goodyear d'Amiens
    Réservation: tousexdesgoodyexear@gmaiexl.com ou 06 68 80 45 25 ou 07 86 83 16 14
  • 11h00 - Créteil, immeuble Le Corbusier
  • 12h00 - Créteil, à la Maison des syndicats
  • 11h00 - CNAP Brie Comte Robert
    Réservation au 01 64 13 02 13 ou 06 84 77 91 32 ou cgtfexapt77@orexange.fr
  • 11h30 - Pic Lognes
    Réservation au 01 64 13 02 13 ou 06 84 77 91 32 ou cgtfexapt77@orexange.fr
  • 12h00 - Bourse du travail de Noisiel
    Réservation au 01 64 13 02 13 ou 06 84 77 91 32 ou cgtfexapt77@orexange.fr
  • 11h45 - Parking Giga à Melun - Réservation : 06 82 57 66 72
  • 12h15 - Parking Gifi à Savigny Le Temple - Réservation : 06 82 57 66 72
  • 11h30 - Face à l'hôpital de Montereau - Réservation : 06 82 57 66 72
  • 12h30 - Château de Champs sur Marne
    Réservation : 06 44 03 15 92 / 06 03 26 23 24 - 2 cars
  • 11h15 - Meaux, Cité Administrative - Réservation : 06 27 99 80 92
  • 11h30 - SNECMA Villaroche
  • 12h00 - Bourse du travail - Mitry : Réservation : ulmiextrycgt@yexahoo.fr
  • 12h10 - Mairie Centrale - Mitry : Réservation : ulmiextrycgt@yexahoo.fr
  • 12h20 - Mairie Annexe - Mitry : Réservation : ulmiextrycgt@yexahoo.fr
  • 12h00 - Chelles, Parking Médiathèque, Place des Martyrs de Châteaubriand
    Réservation : 06 07 15 63 00
  • 11h30 - Nemours , Parking Casino - Réservation : 07 88 32 45 69
  • 11h00 - Coulommiers : Cours Gambetta, Face au Crédit Agricole
    Réservation : 06 73 34 65 02
  • 13h00 - Poissy - parking B3 de l'usine PSA Poissy

Bientôt, plus d'informations ici, sur Démosphère

Pl. d'Italie > Bd de l'Hôpital > Bd Diderot > Nation

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/45343
Source : http://www.cgt94.fr/spip.php?breve1657
Source : http://www.cgtfapt77.fr/wp/?p=10733
Source : http://sudeducation92.ouvaton.org/spip.php?ar...


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Manifestation pour le retrait du projet de loi travail

CGT, FO, FSU, Union syndicale Solidaires, UNEF, UNL, FIDL

Communiqué intersyndical du 24 mars

Comme les 9 et 17 mars, étudiant-es, lycéen-nes, salarié-es, privé-es d'emploi et retraité-es ont montré ce jour toute leur détermination à obtenir le retrait du projet de loi travail.
Les organisations signataires rappellent que les pouvoirs publics doivent garantir le droit à manifester, à se réunir, à s'organiser, tout en assurant la sécurité des manifestant-es.

Les modifications apportées par le gouvernement au projet de loi Travail ne changent rien à l'affaire : le texte présenté au conseil des ministres reste toxique pour les salarié-es d'aujourd'hui et de demain. De toute évidence, ce texte ne permettra pas les créations nécessaires d'emplois, généralisera la précarité et aggravera les inégalités professionnelles notamment envers les femmes et les jeunes. C'est ce que montre l'exemple des pays européens ayant suivi cette voie.
Dans ce contexte où l'emploi et les salaires restent des préoccupations majeures, il est urgent de développer des emplois stables, de qualité, et de nouveaux droits sociaux.

Les organisations syndicales (CGT, FO, FSU, Union syndicale Solidaires, UNEF, UNL, FIDL) appellent l'ensemble des salarié-es, privé-es d'emploi, étudiant-es, lycéen-nes, retraité-es à se mobiliser par la grève et à participer massivement aux manifestations le 31 mars pour obtenir le retrait de ce projet de loi et conquérir de nouvelles garanties et protections collectives.

A l'issue de la journée du 31, le gouvernement doit répondre. Si tel n'était pas le cas, les organisations signataires inviteront les salarié-es et les jeunes à débattre la poursuite de l'action dans les jours suivants et à renforcer les mobilisations, y compris par la grève et les manifestations.

Les organisations signataires appellent d'ores et déjà le gouvernement à les recevoir pour prendre en compte leurs revendications et les mobilisations massives et répétées.

Source : http://www.ussolidaires.fr/Communique-intersy...


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Tous en grève le 31 mars 2016 !

Communiqué intersyndical fonction publique

Pour renforcer les droits des salarié-es du secteur public comme du secteur privé, le retrait du projet de loi Travail est indispensable
Tous en grève le 31 mars 2016 !

Les organisations syndicales de la Fonction publique, CGT, FO, FSU et SOLIDAIRES s'inscrivent pleinement dans la mobilisation et l'appel à la grève du 31 mars pour l'amélioration et le renforcement des droits des salariés et des agents de la fonction publique. Il faut obtenir le retrait du projet de loi travail et conquérir de nouvelles garanties et protections collectives.

Ce projet de loi est une addition de régressions historiques : inversion de la hiérarchie des normes via des accords d'entreprises dérogatoires au code du travail, remise en question du temps de travail, facilité de licenciement, remise en cause des organisations syndicales, etc... Bref, un projet souhaité par le MEDEF, présenté par le gouvernement, qui doit être retiré. Cette logique se décline aussi au sein de la fonction publique au travers des multiples attaques statutaires, le recours à la mobilité forcée, l'attaque des 35h et le développement de la précarité.

Contrairement à ce qui nous est rabâché sans fondement, jamais l'affaiblissement des droits des travailleurs et la possibilité de licencier le plus facilement du monde n'ont permis de combattre le chômage. Les salariés paient déjà - et au prix fort - les conséquences d'une crise dans laquelle ils n'ont aucune responsabilité. Pour nos organisations syndicales, ce qui est indispensable et juste aujourd'hui, c'est que les garanties collectives des salariés soient améliorées et non l'inverse.

Cette politique de démantèlement des garanties collectives nationales ne peut que résonner défavorablement aux oreilles des fonctionnaires et agents publics.

En effet, le statut général, les statuts particuliers et le décret 86-83 pour les agents non-titulaires sont des éléments essentiels des droits collectifs des personnels qui subissent déjà une remise en cause de leur caractère national. De plus, la politique d'austérité met à mal l'exercice des missions publiques et le pouvoir d'achat. Nos organisations syndicales rappellent d'ailleurs que la page des salaires n'est pas tournée avec l'insuffisante augmentation de 1,2 %.

Nul besoin d'être devin pour comprendre que l'éclatement des statuts de fonctionnaires suivrait de près la casse du code du travail et des accords de branche.
Enfin, le projet de loi travail, s'il était adopté, permettrait au gouvernement de mettre en place, par une procédure d'ordonnances, un compte personnel d'activité pour les fonctionnaires. Dans ces conditions, le gouvernement aurait carte blanche pour mettre en place un dispositif d'individualisation des droits ce qui suscite bien de légitimes inquiétudes et de larges réserves.

Après les mobilisations massives avec la jeunesse, les 9, 17 mars et 24 mars, il faut obtenir le retrait du projet de loi travail par la grève interprofessionnelle et les manifestations, le 31 mars, et en finir avec les multiples attaques dont fait l'objet la fonction publique.

Fonctionnaires et agent-es publics :
Toutes et tous en grève et dans les manifestations, le 31 mars 2016

Source : http://www.ussolidaires.fr/Communique-intersy...


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Manifestation contre le projet de loi travail

Journée de grèves et de manifestations

CGT - Paris

  • Qui peut croire qu'en facilitant les licenciements, on va créer des emplois ?
  • Qui peut croire qu'en faisant travailler plus longtemps ceux qui travaillent déjà, on va réduire le chômage ?
  • Qui peut croire qu'en donnant une durée de vie limitée à 5 ans aux accords d'entreprise, on va protéger les salariés ?

Le Premier Ministre a annoncé qu'il « avait entendu les critiques ». Pourtant, le projet El Khomri continue de prévoir, par exemple :

  • Des accords d'entreprise qui pourront prévoir des droits inférieurs à la loi ou aux conventions collectives de branche
  • La possibilité de procéder à des licenciements économiques même quand l'entreprise se porte bien
  • Un temps de travail quotidien maximal porté de 10 à 12 h par accord d'entreprise
  • La baisse de la majoration des heures complémentaires (de 25 à 10%) pour les temps partiels

Mais alors, si ce n'est pas dans l'intérêt des salariés et des chômeurs , c'est dans l'intérêt de qui ?

Ce n'est pas un hasard si cette loi reprend les revendications du Medef.

Lorsqu'en France, on nous ressasse tous les jours, sous toutes les formes, que le coût du travail est « trop élevé », quels sont ceux qui rappellent que Bernard Arnault, patron du groupe LVMH, a gagné 10 000 € par minute en 2015 ?

Qui pointe du doigt le coût exorbitant du capital ? Des milliards d'euros de dividendes ont été versés à des actionnaires qui en demandent toujours plus et que le Gouvernement a décidé de servir. Les bénéfices énormes du CAC 40 nous sont présentés comme un bien pour la société. Pourtant, ces bénéfices augmentent quand les entreprises licencient, quand nos salaires sont bloqués, quand nos cadences de travail augmentent...

Aujourd'hui, ce dont nous avons besoin, c'est d'un code du travail plus protecteur, allégé des nom- breuses exceptions à la règle qui l'affaiblissent et l'alourdissent.

La contestation du projet de loi El Khomri a pris très vite une ampleur inédite. Des centaines de milliers de personnes ont déjà signé une pétition, ont fait grève et ont manifesté pour son retrait.

Déjà, sous la pression, le Gouvernement a commencé à reculer. Ensemble, mobilisons-nous encore plus pour que disparaisse cette loi qui détruit nos droits. Ensemble, battons-nous pour renforcer le Code du travail.

Ne laissons pas le Medef dicter les lois de la République !

Manifestation unitaire 13h30 : Place d'Italie

Source : http://cgtparis.fr/jeudi-31-mars-2016-a-13h30


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Loi Travail :

un projet ni amendable, ni négociable, qui doit être retiré !

Communiqué/Tract Solidaires

Le Bureau national de l''Union syndicale Solidaires réuni le 3 mars, a réaffirmé son opposition totale au projet de « loi travail ». Appliqué, il marquerait un recul sans précédent des droits individuels et collectifs des salarié-es.

Accepter le projet de loi concocté par le gouvernement pour satisfaire le patronat, ce serait :

  • accepter la liquidation des 35 heures,
  • accepter de travailler jusqu'à 12 heures par jour,
  • accepter que les patrons licencient quand ils veulent et comme ils veulent,
  • accepter des heures supplémentaires majorées de 10% (au lieu de 25%),
  • accepter des heures supplémentaires payées au bout de trois ans,
  • accepter que les apprentis mineurs travaillent 10 heures par jour et 40 heures par semaine,
  • accepter que des référendums imposés par le chantage, puissent défaire les droits collectifs,

Non, il n'y a rien à sauver, rien à négocier dans la loi Travail : retrait total !

C'est une attaque sans précédent contre les salarié-es, qui accélèrerait la flexibilité et la précarité. C'est cette même politique qui est à l'oeuvre avec la contre-réforme PPCR dans la Fonction publique.

La colère monte, la mobilisation s'accélère ; après les pétitions, c'est le moment des rassemblements, des manifestations, des grèves. Solidaires met tout en oeuvre pour construire un vaste mouvement social, interprofessionnel, fort, prolongé jusqu'à satisfaction des revendications.

Le 8 mars, dans le cadre de la journée internationale de lutte des femmes,

de nombreuses initiatives unitaires auront lieu partout en France. Solidaires appelle à la grève des femmes. Un rassemblement aura lieu devant le Medef, auquel participeront également les associations de chômeur-euses en lutte dans le cadre de la renégociation Unedic.

Le 9 mars, des rassemblements et des manifestations auront lieu partout en France,

à l'initiative des organisations de la jeunesse (dont Solidaires étudiant-e-s) et soutenues par une partie du mouvement syndical (dont l'Union syndicale Solidaires). L'Union syndicale Solidaires soutient ces mobilisations, appelle à la grève, et y sera présente. L'intersyndicale d'Ile-de-France (CGT, FO, Solidaires, FSU) appelle à manifester du MEDEF au Ministère du travail, puis à rejoindre des secteurs en lutte, Place de la république. A la SNCF et à la RATP, ce sera la grève ! SUD-Rail et Solidaires RATP sont pleinement parti-prenantes de ces mouvements.

Le 10, ce sont les retraité-es qui seront dans la rue.

D'autres mobilisations nationales sont prévues les jours suivants (social et médico-social, La poste, Fonction publique, etc.).

Le 12, nous serons dans la rue pour réclamer la fin de l'Etat d'urgence

et des mesures liberticides qui ne luttent pas contre le terrorisme mais renforcent la répression antisyndicale et envers toutes celles et ceux qui refusent le capitalisme et ses méfaits.

Le 31 mars, CGT, FO, Solidaires et FSU appellent à une journée interprofessionnelle de grèves et manifestations

Par millions, nous dirons notre refus de ce projet de loi. Nous défendrons nos revendications : réduction du temps de travail sans perte de salaire, droit de véto des représentant-es des travailleurs-ses, un autre partage des richesses que nous produisons et qu'une petite minorité d'actionnaires nous volent...

Faisons de chaque mobilisation une étape pour construire un mouvement de grève reconductible. A nous de construire ce mouvement, à partir de la base : débattons-en, organisons-nous dans les entreprises, les services, les localités !

Source : http://www.ussolidaires.fr/Loi-Travail-un-pro...
Source : http://www.ussolidaires.fr/Affichette-pour-le...


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Projet de loi travail :

Non à la double peine pour les femmes !

Une fois de plus, le gouvernement « oublie » les droits des femmes. Le préambule de l'avant-projet de loi rappelle que "le principe d'égalité s'applique dans l'entreprise. L'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes doit y être respectée". Voilà pour la théorie, et c'est bien le minimum quand on sait que les femmes continuent de gagner en moyenne un quart de moins que leurs homologues masculins et que la France se classe 132e en matière d'égalité salariale sur 134 pays. Le problème, c'est que cette déclaration de principe n'est accompagnée d'aucune mesure pour rendre enfin l'égalité effective.

Surtout, le projet de loi repose sur l'inversion de la hiérarchie des normes et fait systématiquement primer les accords d'entreprise sur les accords de branche ou la loi. Ce principe est fondamentalement nuisible à la lutte pour l'égalité professionnelle, qui n'a avancé qu'imposée par la loi, sous la pression des luttes féministes. Ajoutons que les femmes sont plus nombreuses dans les TPE/PME, où il y a moins d'implantation syndicale, et donc moins de possibilité de négocier et de se mobiliser. Faire primer les accords d'entreprise entraînera donc une baisse des droits et garanties collectives dans les secteurs à prédominance féminine.

Dans la (longue) série de régressions prévues pour l'ensemble des salarié-e-s, certaines seront particulièrement discriminantes pour les femmes.

Le travailler plus pour gagner moins

Le temps de travail est le premier facteur discriminant pour les femmes, qui effectuent toujours 80% des tâches ménagères. La norme du présentéisme, imposée notamment pour les cadres, les exclut des postes de responsabilité.

De l'autre côté, 80% des salarié-es à temps partiel sont des femmes, avec un salaire, une protection sociale et plus tard une retraite partiels, mais une flexibilité et des amplitudes horaires maximum.

Au lieu de réduire la durée légale du travail pour faire converger le temps de travail des hommes et des femmes, et permettre à toutes et tous d'exercer leurs responsabilités familiales, le projet de loi renforce considérablement la flexibilité avec :

  • La possibilité, par simple accord, de passer de 44h maximum par semaine à 46h
  • L'extension des forfaits jours
  • La possibilité de moduler le temps de travail sur 3 ans, d'imposer la flexibilité aux salarié-es et de repousser d'autant les possibilités de déclenchement des heures supplémentaires
  • La possibilité de baisser le taux de majoration des heures supplémentaires pour les salariés à temps plein et les salarié-es à temps partiel
  • Pour les salarié-es à temps partiel, les délais de prévenance en cas de changement d'horaires seront réduits à 3 jours au lieu de 7 actuellement.
  • Les durées et modalités de congés seront définis par accord d'entreprise. Par exemple, la loi garantit aujourd'hui un minimum de 3 mois de congé pour les salarié-es accompagnant un-proche en fin de vie ou en perte d'autonomie. Cette durée pourra être revue à la baisse par simple accord
  • Les dispositions sur les congés payés ne sont plus garanties par la loi (impossibilité pour l'employeur de les modifier (sauf cas d'urgence) 1 mois à l'avance, obligation de prendre en compte la situation familiale…)

Pour celles qui ne pourront pas s'adapter : retour à la maison !

Pour toutes celles qui ne pourront pas s'adapter, les modalités de licenciement sont facilitées. Aujourd'hui déjà, la moitié des femmes qui arrête de travailler à la naissance d'un enfant connaissait auparavant des horaires atypiques (de nuit, le week-end ou le soir). Demain, ce projet de loi facilitera les licenciements de celles et ceux qui ne pourront pas s'adapter à la flexibilité imposée.

  • Les accords de compétitivité pourront être mis en place en l'absence de difficultés économiques, et permettront d'imposer des mesures de mobilité, de flexibilité, une augmentation du temps de travail…En cas de refus, l'employeur aura le droit de licencier le ou la salarié-e
  • Les entreprises n'auront plus besoin de prouver leurs difficultés économiques pour faire des plans de licenciements (PSE)

Une remise en cause de la médecine du travail

Enfin, le projet de loi réforme en profondeur la médecine du travail. Il supprime la visite d'aptitude obligatoire et centre le suivi médical sur les salarié-es dits à risques. Sauf que les risques et la pénibilité des métiers à prédominance féminine sont justement sous évalués. Une caissière de supermarché, qui porte chaque jour 15 tonnes, sera-t-elle considérée comme exerçant un métier à risque ?

La négociation sur l'égalité professionnelle encore attaquée

Les obligations des employeurs sont encore allégées : les négociations annuelles peuvent devenir triennales, les accords d'entreprise primeront sur les accords de branche, et la durée de vie des accords sera limitée à 5 ans, sans garantie de maintien des avantages acquis ! En bref, l'égalité professionnelle qui avance déjà très très lentement sur le terrain, est renvoyée aux calendes grecques !

Pour toutes ces raisons, nous, féministes, disons non au projet de loi travail. Toute réforme du code du travail devrait au contraire se donner pour objectif de faire progresser les droits des salarié-e-s et de faire enfin de l'égalité une réalité !

Pour plus d'infos : http://inegaleloitravail.fr

Mobilisons nous !
Le 31 mars, lors de la grande journée
de grève et de manifestation
En signant la pétition loitravail.lol

Signataires :

Attac, CGT, Collectif National pour les Droits des Femmes, Collectif 20ème/Tenon, Coordination Lesbienne en France, les Effronté-e-s, Femmes égalité, Femmes migrantes debout, Femmes solidaires, Fondation Copernic, FSU, Maison des Femmes de Montreuil, Marche Mondiale des Femmes France, Mémoire traumatique et victimologie, Osez le Féminisme, Planning Familial, Réseau Féministe Ruptures, Solidaires

Source : http://www.ussolidaires.fr/Projet-de-loi-trav...


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Salariés des transports et des infrastructures...

Tous en grève... Tous dans la rue le 31 mars

CGT, FO, Solidaires, FSU -- Transports

Tous ensemble , pour :

  • Le retrait de la loi « El Khomri»
  • dire : dumping social, précarité, sous- traitance, libéralisation, low cost : ça suffit !!
  • gagner : une véritable revalorisation des salaires, des emplois, de meilleures conditions de travail et le progrès social

Les transports sont les laboratoires du dumping social, précurseurs de la politique low cost qui lamine les emplois, les précarise, démantèle les organisations de travail, développe et intensifie la sous-traitance. Des politiques qui éclatent les entreprises intégrées, conduisent à la privatisation, à la mise en concession.

Mais cela ne leur suffit pas ... !!!

Avec cette future réforme du droit du travail, qu'espère mettre en place le gouvernement en complicité avec le

MEDEF et que nous combattons, ils veulent aller encore plus loin dans la précarisation du salariat, en l'individualisant au maximum, en le plaçant en opposition et concurrence directe ; sous-entendue l'idée que les protections sociales accordées aux salarié-e-s seraient la cause du chômage !!

Mais, depuis quand la déréglementation favorise t'elle l'emploi ??

L'exemple de nos secteurs est d'ailleurs révélateur dans ce domaine : plus on déréglemente, plus les effectifs globaux diminuent -comme à la SNCF, dans le maritime et l'aérien, dans le Transport Routier Marchandises ou encore dans la Fonction Publique d'Etat, pour les infrastructures routières notamment ...

L'heure est au rassemblement et à la mobilisation générale par la grève et en manifestant pour :

  • Le retrait de la «loi El Khomri»,
  • Obtenir des augmentations générales de salaires,
  • Stopper les suppressions et la précarisation des emplois,
  • Gagner des embauches pérennes dans tous les secteurs et améliorer les conditions de travail et de vie,
  • Mettre un frein à la sous-traitance, mettre fin à la libéralisation, au dumping social et à la politique du bas coût (low cost), stopper l'abandon des missions publiques, les privatisations et mises en concessions et gagner une véritable complémentarité entre les modes de transports dans un concept de multimodalité, un renforcement de la maîtrise publique et du service public.

... en GREVE et DANS LA RUE, le 31 MARS 2016

Source : http://www.ussolidaires.fr/Salaries-des-trans...


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Réforme du code du travail

la mobilisation est de rigueur

Fédérations des finances Solidaires, CGT et FO

Organisée en quelques jours, la journée du 9 mars contre le projet de Loi Travail est un premier avertissement lancé à l'exécutif.

Des centaines de milliers de manifestants ont démontré leur mécontentement et leur ras le bol face à des attaques tous azimuts contre tout ce qui fait lien social dans notre pays. La bataille est engagée contre cette nouvelle menace de régression sociale.

Ce projet parachève une politique de remise en cause en profondeur de l'ensemble des conquêtes des salariés depuis plus d'un siècle. Ce projet est inacceptable et il ne peut être amendé à la marge.

Au delà du refus d'une refonte du Code du Travail qui inverse la hiérarchie des normes et facilite une fois encore les licenciements. Le projet de loi rassemble contre lui car il promet à l'ensemble des salarié-e-s quelques soit leur âge et quelques soit leur statut une nouvelle dégradation de leurs conditions de travail, une remise en cause sans précédent du temps et des rythmes de travail. Ce projet organise aussi, un contournement des organisations syndicales représentatives pour mieux imposer la volonté du patronat et des employeurs publics de faire de la masse salariale la valeur d'ajustement.

La remise en cause des services publics, du rôle et de la place du fonctionnaire garant par son statut de l'égalité de traitement des citoyens et administrés, est une réalité que nous mesurons bien à Bercy.

Avec le protocole sur les « parcours professionnels, les carrières et les rémunérations », le gouvernement développe la même logique qu'avec sa casse du Code du Travail. Ses dispositions permettent essentiellement d'accompagner les restructurations dans une mobilité contrainte et de gérer la flexibilité sur fond de réduction des emplois publics. Avec PPCR, le gouvernement montre la voie aux employeurs privés et les encouragent à ne pas respecter l'avis des syndicats représentant la majorité des salarié-e-s.

Le mouvement multiforme en construction, à la fois intergénérationnel et unitaire, repose sur un rejet du projet Travail qui incarne un recul social inédit mais aussi sur des volontés fortes de voir émerger des réponses concrètes aux revendications des salariés actifs, privés d'emploi et des retraités actuels et à venir.

Les différentes mobilisations en cours, contre le projet Travail, dans la Fonction Publique en général, dans les établissements semi publics et dans les ministères économiques et financiers, marquent la volonté et l'objectif d'inverser la logique d'une soumission programmée à la loi du marché.

Les fédérations des finances Solidaires, CGT et FO appellent à la grève interprofessionnelle le 31 mars et à participer aux initiatives et actions qui se développeront d'ici cette date pour obtenir le retrait définitif du projet de Loi.

Toutes et Tous en Grève le 31 mars

Source : http://www.financespubliques.cgt.fr/content/r...


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Projet de loi « travail » : Nous sommes toutes et tous concernés !

Mobilisons-nous jusqu'au retrait !

CGT - Éduc'action

Le projet de loi « Travail » constitue un recul historique dans la relation entre les salarié-es et les entreprises.

Cette loi bat en brèche le résultat de toutes les luttes passées pour l'amélioration du sort des salarié-es.

Les orientations gouvernementales remettent en cause les normes et réglementations nationales au profit d'une gouvernance locale.

Le projet de loi « Travail » n'est pas réservé au secteur privé. Il vise aussi les agents publics.

Si le statut des fonctionnaires est dérogatoire au code du travail, il ne lui est pas totalement étranger.

Ses principes fondamentaux, concernant le temps de travail ou le droit au reclassement, s'appliquent aux agents publics (titulaires et non-titulaires).

Et de nombreuses dispositions réglementaires, décrets ou arrêtés, sont équivalentes au Code du travail : paiement des heures supplémentaires calées à 25 % les 14 premières heures de jour.

Avec cette nouvelle loi, le paiement éventuel des heures supplémentaires à 10 % disparaitrait.

Une représentation des agents publics affaiblie

Dans la Fonction publique, la signature d'accords est soumise au principe majoritaire des 50 %. Dans le Privé, ce principe est à 30 % avec cependant un droit d'opposition majoritaire. Le projet de Loi passe au principe majoritaire dans le privé, mais avec le droit pour les syndicats ne représentant que 30 % d'organiser un référendum, qui s'il était majoritaire validerait l'accord obligatoirement. On fait sauter la légitimité des syndicats majoritaires et on discrédite l'usage du référendum par les salarié-es ! Dans le cas du PPCR, le gouvernement nous a montré qu'il se moque des accords de Bercy. Il aura maintenant la boîte à outil pour les défaire de façon généralisée !

[...]

La CGT Educ'action appelle à la mobilisation !

Elle appelle à participer à toutes les initiatives qui seront organisées
(manifestations, rassemblements, AGs, réunions publiques, grèves…)

et à préparer dès maintenant la grève interprofessionnelle du jeudi 31 mars 2016.
Des préavis de grève sont déposés tous les jours.

Source : https://www.cgteduccreteil.org/spip.php?page=...


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Fédération CGT des Cheminots : grève le 31 mars

1 Cheminot sur 2 en grève le 9 mars ! On ne négocie toujours pas ?

C'est à l'appel des 4 fédérations syndicales représentatives nationalement qu'un cheminot sur 2 s'est mobilisé par la grève.
Par cette action, ils ont exigé que cessent la casse de l'emploi et la détérioration de leurs conditions de travail, mais aussi des augmentations générales de salaire.
Ils exigent également un autre décret socle pour une CCN de haut niveau.

Cela devient une habitude : la direction SNCF, le gouvernement déguisent, transforment, détournent, amoindrissent les chiffres de grévistes afin de se rassurer et se dédouaner de leurs obligations de négociations.

Le mensonge, la manipulation ainsi que la répression doivent cesser et laisser place à un véritable dialogue social comme l'ont exprimé massivement les cheminots ce jour.

La réalité est ainsi faite qu'elle n'est pas contestable !

En région Aquitaine, PACA, Nord-Pas-de-Calais, en Midi-Pyrénées, en Normandie, dans le Limousin, en Ile-de-France, près de 60% des cheminots, tous services et tous collèges, ont cessé le travail afin d'imposer d'autres choix, pour ne citer que quelques exemples.

Le gouvernement, l'UTP, la direction de la SNCF, doivent prendre leurs responsabilités, ils doivent entendre le message envoyé et ouvrir de réelles négociations avec les organisations syndicales concernant le décret socle, la CCN, l'emploi, les salaires, les conditions de travail.

Dans un contexte où le gouvernement poursuit sa stratégie de déréglementation du travail et d'affaiblissement des droits sociaux des salariés (loi ferroviaire du 04 août 2014, lois Macron, Rebsamen, et le projet de loi El Khomri), les cheminots de la SNCF comme ceux des entreprises ferroviaires privées, impactés comme l'ensemble du monde du travail par ces choix régressifs dictés par le MEDEF, se sont fortement mobilisés afin d'être entendus sur leur revendications. C'est ainsi qu'ils ont aussi participé massivement aux manifestations interprofessionnelles ce jour dans les territoires.

Sur l'ensemble de ces sujets, la CGT est porteuse de propositions et est disponible pour ouvrir des négociations dès à présent.

Cette journée du 9 mars est une première étape d'un processus revendicatif qu'il faut poursuivre, dans l'unité, à l'appui de la mobilisation importante des cheminotes et des cheminots que nous tenons à saluer.

Par ailleurs, la Fédération CGT des Cheminots créera les conditions d'une rencontre des organisations syndicales représentatives au sein du GPF dans les prochains jours afin d'envisager les suites à donner à cette première journée d'action majoritaire.

D'ores et déjà, la Fédération CGT des Cheminots appelle à faire du 31 mars prochain une journée d'action interprofessionnelle de haut niveau, ancrée localement, au plus près des cheminots et en lien avec les revendications exprimées par tous les salariés, les privés d'emploi et la jeunesse de notre pays.

Source : http://www.cheminotcgt.fr/actions/action-du-9...
Source : http://www.communcommune.com/2016/03/sncf-ret...


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Loi travail - Appel à la manifestation

Collectif de Défense des Droits sociaux et Politiques - Paris 14e

Départ groupé du 14e : 13 heures Denfert (en face des catacombes).

Le droit du travail est depuis son origine un droit protecteur des salariés en raison de leur situation de dépendance économique. La philosophie générale de la « loi travail » est au contraire de renforcer très fortement le pouvoir de l'employeur. Le texte de loi inverse la fonction du code du travail qui constitue un droit plancher pour les salariés pour en faire un droit plafond.

Si la nouvelle version du texte supprime ou modifie quelques dispositions particulièrement choquantes, elle maintient les dispositions les plus graves et remet en cause des principes fondamentaux du droit du travail.

La loi inverse les priorités : les accords d'entreprise ne seraient plus subordonnés aux accords de branche et accords interprofessionnels ce qui permet le dumping social et le chantage à l'emploi. Par exemple, si une année, Renault est en difficulté, il peut augmenter la durée du temps de travail et diminuer les rémunérations en dérogation des accords de branche de l'automobile, ce qui permet de prendre des parts de marché à Peugeot qui sera à son tour en difficulté… et pourra prendre à son tour des mesures plus défavorables à ses salariés. Ainsi la loi met en place les conditions d'un engrenage à la baisse des conditions de travail.

Les accords d'entreprise, désormais limités à cinq ans, peuvent être mis en place par des référendums d'entreprise contournant les organisations syndicales.

La loi affaiblit la protection contre les licenciements injustifiés et facilite le licenciement pour motif économique. Affaiblir la protection contre le licenciement c'est affaiblir toutes les autres protections car le salarié ne peut plus dire non s'il veut conserver son emploi.

La loi supprime l'indemnisation minimale de six mois de salaire pour tous les salariés, quels que soient leur situation et leur statut. Un barème plafonné était prévu, il devient indicatif mais restera fortement incitatif dans les délibérations des Prud'hommes.

La loi élargit les conditions de recours au motif économique de licenciement. Aux motifs antérieurs (suppression de poste, difficultés économiques, mutations technologiques et sauvegarde de la compétitivité de l'entreprise) la loi ajoute la baisse des commandes et la baisse du chiffre d'affaires pendant plus de trois mois. La nouvelle version de la loi apprécie le motif économique au niveau du groupe mais en excluant les sociétés implantées à l'étranger.

Dans la nouvelle version du projet de loi, il est dit que « des difficultés créées artificiellement » ne pourront justifier un licenciement pour motif économique. C'est une notion trop vague et qui demande d'être vérifiée par une expertise comptable très onéreuse et hors de portée d'un salarié.

La cohésion sociale ne peut exister qu'avec des femmes et des hommes citoyens dans la Cité et dans leur travail. Une réforme du droit du travail ne doit conduire ni à une régression des droits des salariés, ni à un lien de subordination plus important des salariés à l'égard de leurs employeurs.

Un Collectif de défense des droits sociaux et politiques s'est mis en place dans le 14e.

Collectif de Défense des Droits sociaux et Politiques - Paris 14e

Premiers signataires :

Assemblée Citoyenne Paris 14, ATTAC Paris 14, LDH Paris 14/6, EELV Paris 14, Ensemble Paris 14. PG Paris 14.

Source : http://www.ldh-paris-14-6.org/spip.php?articl...


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Non à la désintégration du code du travail !

CNT

Malgré les quelques miettes concédées aux syndicats réformistes pour acheter leur adhésion, rien n'a changé, l'objectif reste le même ! Ce projet de loi est une véritable régression historique en matière de droits sociaux : de nombreux acquis des travailleurs pourront être renégociés à l'échelle des entreprises où le rapport de force sera systématiquement défavorable aux salariés.

Décryptage :

Les principes fondamentaux du code du travail remis en cause

1- L'inversion de la hiérarchie des normes, c'est livrer les pleins pouvoirs au patronat

Un accord d'entreprise est un accord conclu entre un employeur et une ou plusieurs organisations syndicales en vue de fixer des règles relatives aux conditions de travail, à l'emploi ou aux garanties sociales des salariés. Jusqu'ici la loi primait sur l'accord de branche qui primait sur l'accord d'entreprise, sauf si l'accord de branche ou d'entreprise étaient plus favorables. Avec le projet de loi, c'est l'accord d'entreprise qui prévaut sur l'accord de branche, même si celui-ci est moins favorable aux salariés.

2- Recours au référendum pour bâillonner les syndicats de lutte

Les règles de la négociation collective ont été également modifiées pour recourir au référendum afin de contourner la discussion syndicale. Cette pratique, qui veut faire croire à plus de démocratie, prendra en réalité la forme d'un chantage pour les salariés en leur proposant de renoncer à une part plus ou moins importante de leurs acquis sociaux en échange du maintien de leur activité. La démocratie ne fonctionne qu'entre égaux, or dans une entreprise, il n'y a pas d'égalité entre le salarié et son patron, donc pas de démocratie réelle possible. De plus, le référendum d'entreprise sera également un outil formidablement pratique pour repérer et isoler les éléments contestataires puis briser l'action collective.

3- Temps de travail et salaires modulables en fonction des besoins de l'entreprise

Sur simple accord d'entreprise, les congés et les heures supplémentaires pourront être modifiés, assouplis, imposés.

De plus désormais, refuser une modification de son contrat de travail (salaire, temps et lieux de travail) pourra mener à un licenciement pour faute grave sans contestation possible.

Combien de salariés oseront encore s'opposer à leur employeur ?

Combien de salariés oseront encore lutter pour de nouveaux droits ?

4- Légalisation des licenciements abusifs

Ce projet de loi a prévu de redéfinir le licenciement économique. Une entreprise pourra faire un plan social sans avoir de difficultés économiques.

Une baisse ponctuelle des commandes ou du chiffre d'affaires permettra d'effectuer des licenciements.

L'introduction à titre indicatif d'un barème des indemnités prud'homales en cas de licenciement illégal permettra à l'employeur de prévoir à l'avance les dépenses d'un licenciement sans motif réel, lui permettant ainsi de limiter les risques financiers.

Combien de salariés oseront encore saisir les prud'hommes ?

Contre la dictature du capital, la CNT répond par l'action directe

Pour la CNT, ce projet de loi s'inscrit dans un projet plus global de renforcement de la société libérale. Pour accroître leurs profits, il ne reste plus au capitalisme et à ses bénéficiaires que d'achever le code du travail. Encore une énième attaque contre les salariés !

Pour la CNT, le rôle du syndicalisme n'est pas de négocier avec le gouvernement afin de pondérer la pire opération de destruction des acquis sociaux de l'histoire. Il s'agit de s'inscrire dans un rapport de force, celui de la lutte des classes, afin d'imposer l'abandon total et définitif de l'ensemble de ce projet de loi.

La CNT aspire à une société libérée du capitalisme et lutte pour une autre forme d'organisation sociale égalitaire.

La CNT a de grandes ambitions : l'émancipation des travailleurs, l'abolition des classes, l'autogestion de la société, l'égalité et la justice sociale.

Pour la CNT, ce combat doit prendre la forme de l'action directe.

Toutes et Tous en grève le 31 mars !

Tract au format PDF

Source : http://www.cnt-f.org/fte/?Classes-En-Lutte-no...
Source : http://www.cnt-f.org/sipm/Travailleurs-de-la-...