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mercredi 20 avril 2016 à 10h30

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Journée « On bloque tout ! »

Mobilisation contre la « Loi travail - El Khomri »

Rdv à 10h30 à République.

Ne ratez pas ce tour de chauffe. Prévenez collègues et amis de ce rendez-vous.

Journée d'action à l'appel des coordinations étudiantes, de la coordination des intermittent.e.s et précaires et d'autres : bloquons des entreprises qui exploitent en CDI à temps partiel - à un salaire proche du SMIC HORAIRE- ces 25% de lycéen.ne.s de plus de 16 ans qui travaillent déjà, ces « étudiants » dont les trois quart sont enrôlés dans l'emploi précaire dès à présent, ces mères isolées à qui ni les minima « sociaux » ni la « prime d'activité » ne garantissent de subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs enfants, ces précaires plus âgés, dépourvus de droit à une pension de retraite substantielle.

Sous contrat pour 15, 18 ou 20 heures hebdo, ces femmes, ces jeunes, ces « chômeurs en activité à temps réduit » travaillent souvent, pour le même tarif horaire, jusqu'à 35 voire 48h par semaine. Y compris le dimanche et la nuit. L'obligation pour ces salariés d'accepter des heures complémentaires (payés au même tarif) a assez duré.

Non à la loi travail !

Interrompre le travail, c'est maintenant

Prenons le temps de la lutte, du blocage économique.

Droit au chômage !

On nous dit que la flexibilité n'a pas de prix, à nous de la faire payer !

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/46568
Source : liste de diffusion CIP-IDF, reçu le 19 avril 12h
Source : communiqué ci-dessous


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Communiqué de La Coordination Nationale Étudiante

La Coordination Nationale Étudiante, qui regroupe 68 universités et établissements d'enseignement supérieur mobilisés contre le projet de loi travail, réaffirme sa volonté de se battre pour le retrait du texte sans négociations ni amendements.

Elle rappelle également le principe d'auto-organisation en Assemblées Générales et en Coordinations : seul le mouvement saurait se représenter lui-même. Ainsi, elle se désolidarise des stratégies de négociations de certaines directions syndicales, UNEF en tête.

Nous ne nous satisfaisons pas de ce que le gouvernement propose aujourd'hui. Ces annonces ne sont que des mesurettes au regard de la violence des attaques comprises dans le projet de loi travail. Comme les 2/3 des français-e-s, nous continuons à nous opposer à cette loi. Manuel Valls adresse ses mesures à "la jeunesse", mais c'est toute la société qui sera impactée par cette destruction programmée du Code du travail.

Pour nous rien n'a changé. Demain nous nous mobiliserons au côté des travailleuses-eurs, des précaires et des chômeuses-eurs. Nous appelons également à des journées de mobilisation les 14, 20 et 28 avril.

Nous ne négocions pas, nous ne capitulons pas, nous continuerons à battre le pavé de nos pas.

Les porte-parole de la CNE, le 11 avril 2016

Source : http://www.revolutionpermanente.fr/Communique...


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Appel de la troisième coordination nationale étudiante

La troisième coordination nationale étudiante s'est tenue les 9 et 10 avril à l'Université de Nanterre.

Nous, étudiant∙e∙s mobilisé∙e∙s contre la loi travail, réuni∙e∙s en Coordination Nationale Étudiante (CNE), mandaté∙e∙s de 29 universités et établissements d'enseignement supérieur, réaffirmons notre détermination à poursuivre notre mobilisation jusqu'au retrait total et sans négociation du projet de loi travail. Avec ou sans amendements, celui-ci ne fera que précariser encore plus la jeunesse et les salarié∙e∙s.

Avec des centaines de milliers de manifestant∙e∙s, la journée de mobilisation interprofessionnelle du 9 avril fait état d'un mouvement qui continue de se construire. Dans la jeunesse, un "noyau dur" s'est structuré autour de comités de mobilisation nombreux et dynamiques. Nous l'affirmons : le mouvement ne s'est pas arrêté avec les vacances. De plus, nous n'acceptons pas que le calendrier universitaire puisse constituer un frein à la mobilisation. Nous exigeons le report intégral des examens ou l'établissement de modes de validation alternative pour les étudiant∙e∙s qui le souhaitent : nous nous mobiliserons si besoin pour faire respecter ces revendications.

L'État a usé de tout son arsenal répressif pour enrayer la mobilisation des étudiant∙e∙s et des lycéen∙ne∙s. CRS dans les universités, matraquages, gazages et autres interpellations par centaines partout en France, et de nombreuses fermetures administratives d'établissement. En battant le pavé le 9 avril avec une colère grandissante contre le gouvernement, la jeunesse a apporté une réponse cinglante à la politique de l'exécutif. Nous condamnons fermement l'ensemble de ces actes de répression justifiés par le gouvernement en faisant une distinction entre "bons" et "mauvais" manifestant∙e∙s. Nous refusons d'entrer dans ce jeu qui ne cherche qu'à diviser le mouvement.

Parallèlement au bâton, le gouvernement manie aussi la carotte en invitant pour la deuxième fois l'UNEF à Matignon afin de déboucher sur des accords à la marge et contenir la mobilisation. Nous réaffirmons notre volonté de faire tomber la loi travail, sans négociation ni amendement, et appelons l'ensemble des organisations se prononçant pour le retrait total à cesser le jeu des accords de salon. La CNE reste l'organe d'auto-organisation du mouvement étudiant, seule légitime à le représenter via ses porte-paroles élu∙e∙s et révocables.

Les vacances nous empêchent de nous adresser largement aux étudiant∙e∙s sur les établissements. Mais la mobilisation, elle, se poursuit. Nous profitons des vacances pour aller à la rencontre des travailleuses∙eurs. Nous appelons à la tenue d'assemblées générales interprofessionnelles dans toutes les villes mobilisées, afin que la convergence soit effective et construite par la base. Depuis le début du mouvement, les grandes directions syndicales de salarié∙e∙s n'ont pas joué suffisamment leur rôle, en n'organisant ni la grève, ni l'affrontement souhaité par les salarié∙e∙s et la jeunesse, ni la convergence entre secteurs. Elles doivent offrir des débouchés à la colère des travailleuses∙eurs bien avant l'horizon lointain du 28 avril en construisant la grève reconductible dès maintenant.

Avec les cheminot∙e∙s qui subissent une modification de leur décret socle, avec les hospitalier∙e∙s qui font face à l'austérité et l'ensemble du monde du travail qui subit la régression sociale, c'est le moment de lutter tou∙te∙s ensemble, main dans la main. Des phénomènes comme "Nuit Debout" cristallisent autour de la loi travail une colère bien plus large. Les places occupées sont devenues des lieux de débat ou l'on rêve d'une autre société. Il s'agit maintenant de se donner les moyens de passer du rêve à la réalité. Pour nous, "Nuit Debout" doit devenir un lieu de convergence et de construction de la grève, afin de toucher les lieux de production et mettre à mal l'Etat et les patrons. La vague de grève générale qui déferle à l'heure actuelle à Mayotte et à la Réunion contre la loi travail et la politique coloniale de l'Etat français est un exemple à suivre. Toute victoire ici ou là-bas est une victoire pour nous tou∙te∙s.

C'est comme partie prenante de ce mouvement d'ensemble que nous, étudiant∙e∙s, restons debout jours et nuits. Nous appelons à une journée d'action en direction des cheminot∙e∙s le 12 avril et à une journée de grève et de manifestation le 14.

Nous affirmons notre solidarité avec l'ensemble des mouvements sociaux en cours : chômeuses∙eurs, zadistes, travailleuses∙eurs précaires de l'ESR et d'ailleurs, migrant∙e∙s, sans-papier∙e∙s et autres formes de résistance.

Ni chair à patrons, ni chair à matraques ! Mobilisé∙e∙s jusqu'au retrait total !

Source : http://www.revolutionpermanente.fr/Appel-de-l...


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Loi Travail :

on continue la mobilisation le 12, 14, 20 et 28 avril !

Communiqué Solidaires Etudiant-e-s

Ce samedi 9 avril, un mois après la première journée nationale de mobilisation contre la loi Travail, le mouvement ne faiblit pas : ce sont près de 500 000 personnes qui ont manifesté dans plus de 200 endroits en France, contre cette loi dont le seul projet est de détruire le droit du travail et de mettre les travailleurs et les travailleuses dans une situation de soumission à leurs employeurs.

Le mouvement confirme donc sa véhémence dans ces manifestations d'ampleur, qui furent l'occasion d'une nouvelle jonction entre les salarié-e-s, les étudiant-e-s, les lycéen-ne-s, les chômeurs, les chômeuses et les précaires. De plus, le mouvement se diversifie et s'étend grâce à des initiatives innovantes comme les « Nuits Debout », qui se mettent en place partout en France à l'occasion de cette journée. Mais c'est notamment grâce à une grève générale massive dans tous les secteurs et à un blocage de l'économie que nous pourrons gagner. C'est pourquoi nous ne pouvons nous satisfaire du calendrier de mobilisation fixé par l'intersyndicale qui, loin d'appeler à construire cette grève générale, laisse passer 3 semaines avant la nouvelle journée de mobilisation interprofessionnelle du 28 avril.

En tant que travailleur/ses et futur travailleur/ses, les étudiant.e.s ont plus que jamais un rôle à jouer dans cette lutte. Contrairement aux autres organisations étudiantes, nous tenons à mettre en avant les dates de mobilisation impulsées par la Coordination Nationale Étudiante : journée d'action et de convergence notamment avec les cheminots le 12 mars, journées et de manifestations dans tous les secteur le 14 et 20 mars.

Partout le mouvement doit se doter de cadres d'auto-organisation émanant des assemblées générales, qui sont les plus légitimes et les plus à même de décider des suites de la lutte. La Coordination Nationale Étudiante commence à se doter d'outils qui tendent à structurer le mouvement de manière démocratique : appels propres, porte-parolat, calendrier... La troisième coordination se tient ce week-end à Nanterre, avec en parallèle la première Coordination Nationale Lycéenne !

Malgré notre détermination, notre mobilisation se voit entachée de multiples violences policières. C'est ainsi qu'à Paris, en fin de manifestation, les forces de l'ordre ont à nouveau utilisé abusivement de gaz lacrymogènes, de flashball et des grenades de désencerclement. À Rennes, c'est près d'une cinquantaine de personnes qui ont été blessé-e-s par l'action de la police, dont 8 très gravement. Depuis le début de la mobilisation, le bilan des blessé-e-s et des condamné-e-s ne fait que s'alourdir dans de nombreuses villes (Lyon, Nantes, Grenoble, Pau...). Nous condamnons cette violence du gouvernement et particulièrement de la police, toujours encline à la provocation lors de ces manifestations.

Nous sommes plus que jamais déterminé-e-s à nous battre pour le retrait immédiat, total, définitif et sans négociation de cette loi !

Solidaires étudiant-e-s, syndicats de luttes /
Porte-parolat : 06.86.80.24.45 /
http://www.solidaires-etudiant.org /
contact@solidaires-etudiant-e-s.

Source : http://www.solidaires-etudiant.org/blog/2016/...
Source : http://www.ussolidaires.fr/Loi-Travail-on-con...