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mardi 5 juillet 2016 à 14h

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Manifestation à Paris contre la Loi travail

Trajet / parcours : départ 14h de Pl. d'Italie en direction de Bastille
Pl. d'Italie > Bd de l'hôpital > Pont d'Austerlitz > Bd de la Bastille > Pl. de la Bastille

Attention : Le trajet initialement annoncé, République - Nation a été modifié.
Le nouveau trajet, Pl. d'Italie-Bastille, est confirmé par la préfecture.

Attention : Les stations de Métro suivantes sont fermées:
Place d'Italie, Campo Formio, Saint Marcel, Quai de la Râpée, Bastille

Rendez-vous particuliers:

Pl. d'Italie > Bd hôpital > Pont d'Austerlitz > Bastille


Journée nationale de mobilisation contre la Loi travail

CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL

Le souffle ne nous manque pas !

La journée du 28 juin a été comme toutes les autres journées de mobilisation depuis 4 mois, réclamant le retrait du projet de loi et l'obtention de nouveaux droits, un succès des salarié-es, jeunes, privé-es d'emplois et retraité-es, succès et détermination qui ne s'essoufflent pas ! Ceci malgré certaines conditions de manifestation qui n'ont pas permis à toutes et à tous d'y participer.

Les premiers résultats de la votation citoyenne, lancée par les organisations syndicales depuis un mois, ont été remis à l'Elysée au conseiller social du Président de la République le 28 juin au matin ainsi que dans les préfectures pour les votations départementales. Plus de 700 000 votants, 15 796 bureaux de votes principalement dans les entreprises, 92% des votants pour le retrait du projet de loi travail, viennent renforcer l'ensemble des rassemblements, actions et manifestations unitaires.

De même, l'opinion publique dans les derniers sondages soutient toujours la mobilisation contre ce projet de loi, 70% disent même qu'ils sont contre l'utilisation du 49.3 pour le faire adopter.

Ce projet est minoritaire à tout point de vue.

Le Premier ministre a organisé des rencontres bilatérales le 29 juin. Les organisations signataires déplorent qu'il ait exclu de ces rendez-vous certaines organisations syndicales et de jeunesse, notamment celles engagées dans la lutte contre le projet de loi travail.

Pour autant, le gouvernement reste sourd aux propositions, particulièrement destinées à établir de nouveaux droits et à lutter contre le dumping social. Les amendements au projet de loi avancés par le gouvernement ne sont pas de nature à modifier profondément ce texte, même si certaines modifications sont à mettre au crédit des mobilisations.

Par ailleurs, ce projet de loi contrevient aux conventions internationales de l'OIT et vient d'être sanctionné par le Comité des droits économiques et sociaux et culturels de l'ONU au regard des effets sur la protection sociale des salariés et la précarité qu'il engendre.

Compte tenu de cette situation, les organisations signataires appellent à poursuivre la mobilisation contre ce projet de loi, sur des formes à déterminer localement, durant le débat parlementaire, notamment le 5 juillet.

Les organisations syndicales et de jeunesse conviennent de se retrouver le 8 juillet afin de discuter des suites à donner après le débat parlementaire.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/48956
Source : http://www.lepoint.fr/economie/loi-travail-un...
Source : https://www.solidaires.org/Journee-nationale-...
Source : http://www.cgt91.fr/agenda/evenement/manifest...
Source : http://cgtparis.fr/spip.php?article2790
Source : http://www.sudeducation94.org/Loi-travail-le-...


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Loi travail ! On ne lache rien !

URIF CGT - FO - FSU - Solidaires

Les URIF CGT - FO - FSU - SOLIDAIRES et les organisations étudiantes et lycéennes UNEF - FIDL - UNL qui se sont réunies le 30 juin 2016 se sont félicitées du succès de la manifestation du 28 juin 2016 et de la détermination des 7 organisations à obtenir le retrait du projet de loi.

Malgré les conditions de manifestation particulièrement difficiles, notamment pour accéder au lieu du départ de cette dernière, Place de la Bastille, c'est 55 000 manifestants qui ont également démontré leur volonté d'obtenir le retrait du projet de loi. Ils étaient en cela soutenus par tous les sondages qui démontrent que l'opinion publique est opposée à cette loi travail et que plus de 70 % de cette dernière est opposée à l'utilisation du 49-3.

Les organisations syndicales condamnent également l'intervention des forces de l'ordre à la Bourse du Travail de Paris le 28 juin dernier. En effet, la Bourse du Travail appartient aux travailleurs et aux travailleuses qui ont encore la liberté de se rencontrer et de s'associer afin de débattre et de revendiquer, une telle intervention piétine tout un pan de l'histoire du mouvement ouvrier et plus particulièrement la liberté syndicale.

Les dernières rencontres avec le 1 er ministre et la ministre du travail démontrent qu'ils restent sourds aux propositions et positions que nous portons depuis le 9 mars 2016 même si nous devons mettre au crédit des mobilisations certains amendements avancés par le gouvernement mais qui sont cependant loin de nos revendications.

Cette situation a amené l'intersyndicale nationale à appeler à poursuivre la mobilisation en demandant aux structures locales de l'organiser, durant le débat parlementaire, notamment le 5 juillet 2016.

Les URIF CGT - FO - FSU - SOLIDAIRES et les organisations étudiantes et lycéennes UNEF - FIDL - UNL poursuivrons la mobilisation pendant la période des congés.

Elles appellent d'ores et déjà à une manifestation le 5 juillet 2016, jour du retour du projet de loi à l'Assemblée Nationale, à 14h00 entre la Place d'Italie et la Place de la Bastille. Elles appellent également les UD de l'IDF à se rencontrer et à organiser des actions ciblées pendant les mois de Juillet et Août.

Elles constatent également que dans quelques pays européens, dont la

Belgique, les travailleurs sont confrontés à la mise en œuvre de « lois travail ».

Des actions se préparent dès le début du mois de septembre dans ces pays. Il nous faut d'ores et déjà les analyser et travailler dans le sens d'une mobilisation plus large.

Source : https://www.solidaires.org/Loi-travail-ON-NE-...


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Loi travail, au contraire de l'essoufflement, une détermination croissante

Le 5 juillet on continue !

Communiqué CGT

704129 votations ont été remises ce matin au service de la présidence de la république venant de 15796 bureaux de vote, avec une expression de 91,99% pour le retrait du projet de loi travail.

Résultat obtenu en à peine 3 semaines. Un premier comptage, l'activité intense de la période n'ayant pas permis à toutes les structures de faire remonter leurs chiffrages. D'où notre décision de faire perdurer la votation jusqu'au 5 juillet, jour d'ouverture des débats à l'Assemblée Nationale.

Ce premier résultat n'en est pas moins un véritable succès de participation et, ceux qui prônent la démocratie à l'entreprise, la prise en compte de l'avis des salariés feraient bien de le prendre en compte et d'entendre la voix de la raison et du peuple, nul doute que d'ici le 5 juillet ce sera plus d'un million de votations qui seront recueillies, ne pas entendre, de leur part, serait nier l'expression démocratique qu'ils vantent tant.

Près de 200 000 manifestants à travers plus de 91 initiatives sont comptabilisés.

Aujourd'hui, le mouvement ne cesse de s'élargir à de nouvelles professions telles les salariés de la restauration scolaire de Lyon.

A Paris la mobilisation ne décroit pas non plus, 60 000 manifestants, même si une fois de plus des dysfonctionnements notoires dans les consignes données aux forces de l'ordre se sont avérées. En effet, sans même en avoir été prévenue, des chemins d'accès à la place de la bastille ont été interdit a nombre de camionnette avec ballons de structures, mais pire, il en a été de même pour les manifestants à pieds. Pour ceux qui ont pu accéder, une fouille au corps quasi au sens propre du terme était pratiquée, un tel zèle ne peut qu'interroger.

Qu'à cela ne tienne, à Paris comme ailleurs, la détermination reste. La loi travail est toujours rejetée par 70% de la population et la mobilisation est partagée et soutenue par 62%.

Le gouvernement ne peut rester sans considération face à cette réalité, ce même gouvernement qui ne cesse d'évoquer le respect de la démocratie, parole du président de la république lundi à propos du référendum en Angleterre, dixit « il faut savoir entendre la voix des peuples », la CGT est pleinement d'accord, charge aux pouvoirs en place d'assumer leurs responsabilités.

La rencontre de demain avec le Premier Ministre et la Ministre du travail en est l'occasion.

L'intersyndicale FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL et FIDL à d'ores et déjà programmée une nouvelle journée de grève et de manifestation le 5 juillet, jour d'ouverture des débats à l'Assemblée Nationale. La loi travail est et restera inacceptable, la CGT y est opposée et exige la suspension des débats parlementaires et la suppression des articles qui en sont la colonne vertébrale au profit d'une véritable négociation de loi de progrès social.

Source : http://www.cgt95.fr/?p=1311


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Les contre-feux loupés du gouvernement…

CGT Paris

Après la réussite de l'immense manifestation nationale du 14 juin, Hollande, Valls, Cazeneuve et le préfet Cadot se sont livrés à une course à l'échalote sécuritaire, donc liberticide. Ils ont décidé d'interdire la manifestation parisienne du 23 juin, avant leur reculade chaotique.

Les organisations syndicales ont donc fait valoir le 22 juin leur droit à manifester le lendemain, ce qui est une victoire, mais dans quelles conditions ! La manifestation autour du bassin de l'arsenal suivait un itinéraire ridicule et l'accès à la Bastille relevait du parcours du combattant, façon fan zone.

Mardi 28 juin, à Paris et ailleurs en France, les services de l'Etat ont été utilisés à freiner l'expression majoritaire du monde du travail, à savoir le retrait du projet de loi « travail ».

Pour ce faire, à Paris, les forces de police n'ont pas hésité à faire des blocages, de type check point, pour tenter en vain de faire diminuer le nombre de manifestants.

Blocages le midi aux abords de la place de la Bastille, lieu du départ de la manifestation parisienne, mais aussi blocage en fin de matinée de la bourse du travail de Paris, haut lieu de débats, de préparation de la mobilisation et des manifestations. Ce blocage de la bourse du travail par les forces de l'ordre s'est d'ailleurs poursuivi toute la journée.

A cela, il faut ajouter les nombreuses interdictions individuelles de manifester, voire les gardes à vue, qui ont frappé des militants syndicaux hier matin.

Les moyens de l'Etat, de ses services de renseignement, de ses forces de l'ordre, sont mobilisés contre les militants syndicaux. N'y a-t-il pas d'autres missions à leur confier dans la France de 2016 ?

La force des pétitions, de la votation, des grèves, des manifestations, ont formé et continuent de constituer un mouvement social de très haut niveau. L'opinion des salariés et de l'ensemble de la population est favorable au retrait du projet de loi « Travail ». La solidarité est forte ; elle s'exprime notamment par des dons pour aider les grévistes.

Hier matin, l'assemblée générale des cheminots de Montparnasse a été un temps fort de décision de poursuite de la lutte en s'inscrivant dans toutes initiatives de la CGT et de l'intersyndicale, ainsi qu'un moment de remise de 20.000 € à la caisse de grève.

Hier après-midi, la manifestation régionale unitaire interprofessionnelle était massive et haute en couleur.

Les ingrédients pour gagner sont bel et bien présents : c'est pour cela que le gouvernement a une trajectoire chaotique, prêt à tous les revirements et à tous les coups tordus pour tenter de nous affaiblir. Le gouvernement est en échec car il a dû stopper net le débat en première lecture à l'assemblée nationale et recourir au 49.3. L'intersyndicale a gagné le fait de garder intacte la détermination des opposants au projet de loi « Travail », dont les jours sont donc comptés.

L'UD CGT Paris appelle à amplifier la votation, à préparer la prochaine journée d'action du 5 juillet et à multiplier les interpellations des patrons et des responsables politiques.

Paris, le 29 juin 2016

Source : http://canaille-le-rouge.over-blog.com/2016/0...


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Maintenons la pression, tous-tes dans la rue le 5 juillet !

CGT Petite Enfance

4 mois de résistance.
Un gouvernement de plus en plus minoritaire.
Une loi qui n'est toujours pas votée !

Maintenons la pression, tous-tes dans la rue le 5 juillet !

A l'appel de l'Intersyndicale nationale
Etudiants, lycéens, salariés, chômeurs, retraités

Grève et Manifestations mardi 5 juillet

Jour de réouverture des débats à l'Assemblée nationale

Le gouvernement est de plus en plus minoritaire dans le pays comme au parlement.

70% des français sont contre la loi travail, près de 75% sont opposés au 49-3. Il n'y a plus que 13% qui ont une bonne opinion de François Hollande.

La loi n'est toujours pas votée. Les débats reprennent au parlement le 5 juillet. Faute de majorité et devant l'opposition à la loi y compris chez des députés socialistes « frondeurs », Valls menace d'un nouveau 49-3…

Le projet de loi travail, c'est la possibilité pour les patrons de déroger au code du travail, donc de faire travailler plus (jusqu'à 60h par semaine), de baisser les salaires, de licencier plus facilement. C'est la possibilité d'imposer ces changements (accord d'entreprise) contre l'avis des syndicats majoritaires. C'est la fin programmée de la médecine préventive au travail...

Si ce projet était mise en œuvre il aurait rapidement des conséquences désastreuses pour des millions de salariés. Les patrons utiliseraient le chantage à l'emploi pour imposer des régressions sociales.

Après avoir accordé des dizaines de milliards de cadeaux aux grands patrons (baisse de cotisations ou d'impôts), et alors qu'il y a des millions de demandeurs d'emploi, Hollande veut faciliter leur pouvoir de faire travailler plus et de licencier. Hollande vient d'annoncer de nouveaux cadeaux aux patrons : crédits d'impôts, emplois subventionnés…

Rien ne doit nous décourager, rappelons-nous que la loi sur le CPE (une sorte de sous-contrat pour les jeunes) avait été retirée alors même qu'elle avait été votée au parlement !

Nous luttons contre une loi injuste, une loi rejetée par la majorité des salariés et de la population.

On peut faire Grève une heure, deux heures, une demi-journée (matin ou après-midi), une journée.
Le moment de Grève effectué doit « coller » à la prise de service ou à la fin de service (on ne peut pas faire Grève en milieu de journée).

En cas d'entrave, informez-nous !

Nous ne sommes pas soumis au préavis de 48h. On peut se déclarer gréviste à la prise de service.

CGT Petite Enfance
Bureau 208; 3 Rue du Château d'Eau 75010 Paris 01 44 52 77 08
cgt-pe@hotmail.fr

Syndicat CGT de la petite enfance des services publics parisiens

05 juillet maintenons la pression

Source : http://us-cgt-spp.org/article/petite-enfance-...


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Appel à une 12ème journée de mobilisation

Après son adoption et son aggravation au Sénat,
Examen de la Loi Travail à l'Assemblée Nationale

CGT finances publiques

Continuons à mettre la pression sur ce gouvernement minoritaire !

Un récent sondage montre que 70 % de la population est opposée à la loi Travail qui permettrait à chaque patron de faire son propre code du travail, et démolir ainsi les quelques protections collectives qui existent encore aujourd'hui.

Face à l'opinion populaire, le gouvernement est seul, isolé.

Et au fil des journées de grèves et de manifestations, il s'affaiblit, se discrédite encore plus.

L'amendement au texte proposé par le gouvernement lors des rencontres avec les organisations syndicales et patronales les 29 et 30 juin ne change pas la donne. L'article 2, qui prévoit dans un premier temps la remise en cause de la hiérarchie des normes en matières de temps de travail et de rémunération des heures supplémentaires reste inchangé.

Le gouvernement va-t-il encore utiliser le 49-3 ?

Depuis le début de la mobilisation, Hollande, Valls et le gouvernement ont utilisé les manoeuvres les plus contestables pour essayer de gagner le bras de fer contre le monde du travail.

Au début, c'étaient les mensonges pour essayer de faire croire que cette loi pouvait être bonne pour les salariés.

Au contraire, ce projet de loi contrevient aux conventions internationales de l'OIT et vient d'être sanctionné par le Comité des droits économiques et sociaux et culturels de l'ONU au regard des effets sur la protection sociale des salariés et la précarité qu'il engendre.

Face au rejet de l'écrasante majorité des salariés, le gouvernement a imposé sa loi en utilisant le 49-3 pour satisfaire au plus vite le MEDEF.

Pour essayer de dissuader les travailleurs de faire grève et de manifester, le gouvernement a instrumentalisé les inondations, l'euro de football...

Il a utilisé les dégâts causés par quelques centaines de casseurs qui n'ont rien à voir avec le mouvement ouvrier pour salir les travailleurs qui manifestent pour défendre leurs droits et leur avenir. Il a même menacé d'interdire une manifestation syndicale. Sur ce point, le gouvernement a dû céder dans la cacophonie, révélant l'étendue de la crise au sommet de l'Etat.

La loi vient d'être adoptée et même aggravée au Sénat. Elle passe de nouveau en examen à l'assemblée nationale à partir du 5 juillet. Le gouvernement va-t-il encore utiliser le 49-3, la procédure d'adoption d'une loi sans vote, pour la valider ?

Nous n'avons rien à attendre des débats parlementaires. Utilisons notre force collective et notre poids social pour continuer à mettre la pression, et obtenir le retrait de la Loi Travail !

Les organisations CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, FIDL et UNL appellent à manifester dans tout le pays le mardi 5 juillet 2016 !

Pour :

  • le retrait du projet de loi El Khomri et la négociation d'un code du travail protecteur des droits des salariés,
  • le respect du statut général des fonctionnaires, de nos droits et garanties collectives,
  • le maintien des statuts particuliers nationaux et le rejet des corps interministériels,
  • l'abandon de PPCR, du RIFSEEP et le refus de toute modulation du régime indemnitaire,
  • l'arrêt des suppressions d'emplois à la DGFIP, la création des emplois nécessaires et le comblement immédiat des vacances d'emplois,
  • le maintien du réseau de la DGFIP, l'arrêt des restructurations et fermetures de services,
  • le maintien et le développement de nos missions dans un service public de qualité et de proximité,
  • l'augmentation des salaires,
  • l'abandon du projet de retenue à la source.

Source : http://www.financespubliques.cgt.fr/content/m...


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Fonction publique :

Après 6 ans de gel, le point d'indice augmente de… 0,6% (!) au 1er juillet

Communiqué de la Fédération CGT des Services publics

Le gouvernement claironne depuis ce matin sur l'augmentation de la valeur du point d'indice de la Fonction publique, la Fédération CGT des Services publics tient à rappeler que cette augmentation n'est que de 0,6 %, faisant ainsi passer la valeur du point de 4,630 euros à… 4,658 euros !

Ainsi par exemple, un adjoint administratif 2ème classe, échelon 1, Indice brut 340 et Indice majoré 321, va passer d'un traitement de 1486,33 euros brut à… 1495,24 euros brut !

8,91 euros de gains bruts après 6 ans de gel des rémunérations dans la Fonction publique ! De quoi acheter au choix, et selon la région, 5 baguettes de pain par mois ou un tacos (sans les frites) …

Nous sommes loin de rattraper les pertes de pouvoir d'achat accumulées depuis 2010, voire depuis 1983, quand la valeur du point d'indice n'a plus été indexée sur l'évolution du coût de la vie, d'autant que dans le même temps, notre contribution retraite a augmenté de 2,09 %.

Les 5,6 millions d'agents de la Fonction publique ont perdu entre 10 et 15 % de leur pouvoir d'achat en cinq ans, soit environ 200 euros à plus de 800 euros par mois selon la catégorie et l'ancienneté dans la carrière !

Si cette augmentation de juillet est donc largement insuffisante, elle est néanmoins le fruit d'une lutte inlassable de nos fédérations CGT inter versants (État, Hospitalière et Territoriale) pour obtenir le dégel du point ! Si le gouvernement pensait ainsi désamorcer la mobilisation contre la loi Travail, il s'est trompé !

Ce dégel c'est notre victoire, et celle-ci doit en appeler d'autres !

En plus de l'enjeu crucial du pouvoir d'achat, la situation sociale est marquée par un ensemble de réformes détériorant les conditions de travail des agents, des réductions d'emplois dans un grand nombre de secteurs, la remise en cause de droits sociaux et de missions publiques, tout cela dans un contexte grandissant d'atteintes aux libertés syndicales avec emprisonnement des militants opposés à la régression sociale, de piétinement des règles de négociations, comme le passage en force du non-accord « PPCR » ou l'utilisation du 49.3 par le gouvernement.

De surcroît, avec les restrictions budgétaires que nous connaissons, le RIFSEEP va accroître les inégalités entre les agents et favoriser la recherche de la performance individuelle et non plus l'intérêt collectif pour l'exercice des missions de service public auprès de la population. Rappelons que le Régime Indemnitaire tenant compte des Fonctions, des Sujétions, de l'Expertise et de l'Engagement Professionnel, va devenir, d'ici décembre 2016, le nouvel outil indemnitaire de référence en remplaçant la plupart des primes et indemnités existantes dans la fonction publique territoriale et que nous sommes pour son abrogation.

La Fédération CGT des Services publics réaffirme sa volonté de combattre toutes les attaques qui continuent d'être portées par le couple Gattaz-Valls et de porter une autre ambition sociale, le retrait du projet de loi Travail, un autre partage des richesses en gagnant partout la mise en place de 32 heures de travail, le développement des services publics avec la création d'emplois statutaires, nécessaires et indispensables pour répondre aux besoins des usagers et à l'amélioration des conditions de travail et de vie.

Pour toutes ces raisons, nous serons de nouveau dans l'action le 5 juillet et nous préparons une rentrée sociale la plus unitaire possible.

Après 6 ans de gel, le point d’indice augmente de… 0,6% (!) au 1er juillet 2016

Source : http://www.communcommune.com/2016/07/fonction...


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Contre la loi travail : le mouvement continue

Lutte Ouvrière

Jeudi 23 juin, dans toutes les villes de France y compris à Paris, malgré la Valls-hésitation des autorités quant à l'interdiction, des dizaines de milliers de travailleurs avaient une nouvelle fois défilé contre la loi travail. Mardi 28 juin, le jour où le Sénat a voté la loi en l'aggravant, les manifestants sont redescendus dans la rue, nombreux et déterminés. Une nouvelle journée est déjà prévue, le 5 juillet, lorsque la loi repassera à l'Assemblée nationale.

Une fois de plus, la presse aux ordres avait prévu la fin du mouvement. Une fois de plus, la police a encadré les manifestants, fouillé de nombreuses personnes, en a empêché d'autres d'accéder aux lieux de rassemblement. Une fois de plus, les ministres ont affirmé que la loi passerait, qu'il n'y avait plus rien à discuter. Rien n'y a fait ! Depuis quatre mois le gouvernement n'a pas bougé, eh bien la volonté des manifestants non plus, ni l'accord tacite du monde du travail avec ceux qui manifestent et qui contestent.

Cette mobilisation, dans sa durée même, mesure ce qui est en train de changer dans la conscience des travailleurs. Hollande, Valls, leurs ministres et leurs soutiens sont vomis désormais, y compris par les millions de travailleurs qui avaient voté pour eux « pour se protéger de Sarkozy ».

Ils sont rejetés en tant qu'ennemis des travailleurs, des salariés, retraités, chômeurs, futurs travailleurs.

Des millions de travailleurs ont vu, au jour le jour, la presse étaler ses calomnies et ses mensonges contre les travailleurs en lutte. Ils ont vu et entendu comment on peut faire d'un reportage une attaque contre les grévistes, comment on peut monter un incident en épingle, comment on peut consacrer de longues minutes à une vitre cassée, pour ne rien dire de ce qui fait descendre des centaines de milliers de personnes dans la rue. Des millions de travailleurs ont vu ministres, patrons et médias aux ordres traiter de privilégiés, voire de terroristes, les travailleurs qui défendent leurs salaires et leurs conditions de vie. Ils ont vu les tentatives de chantage à la « grande fête de l'Euro », aux inondations, voire aux victimes du terrorisme, pour essayer de décrédibiliser le mouvement. Malgré ce battage, ils ont conservé leur soutien au mouvement et ont acquis, il faut le souhaiter, une saine méfiance des médias.

Des millions de travailleurs ont vu également que, face aux coups portés par le patronat et son gouvernement, on pouvait répliquer. Ils ont constaté que, même à une minorité, on peut dire non, descendre dans la rue, recommencer, ne pas se laisser intimider, affirmer ses idées, contre vents, marées, mensonges et policiers.

Ces expériences, qui ont touché bien au-delà du milieu militant, bien au-delà de ceux des travailleurs qui ont participé aux manifestations, ne seront pas perdues. Non seulement le mouvement contre la loi travail n'est pas terminé, mais il doit être le premier acte d'une reprise de confiance des travailleurs dans leurs propres forces.

Paul GALOIS

Source : http://journal.lutte-ouvriere.org/2016/06/29/...