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samedi 22 avril 2017 à 13h

6 parties : 1 2 3 4 5 6

Attention: ceci est la manifestation du 22 avril

Pour la manifestation du 1er mai, voir ici:
https://paris.demosphere.net/rv/54411


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Marche pour les sciences

Initiée au niveau mondial en réponse aux multiples positions anti-sciences du nouveau président des Etats-Unis, la Marche pour les Sciences (March for Science) aura lieu le 22 avril 2017, Jour de la Terre dans plus de 600 villes à travers le monde. Joignez-vous à la Marche pour les Sciences de Paris pour montrer l'importance de la science !

En France, les enjeux scientifiques, dont ceux liés au changement climatique, sont largement absents des débats de la campagne présidentielle. En revanche, les discours politiques construits sur des affirmations idéologiques rencontrent un succès inédit. Ceux qui, à l'inverse, se fondent sur des résultats construits par la collecte d'informations et leur analyse rationnelle - scientifiques, magistrats ou journalistes -sont devenus une cible.

Le 22 avril, jour de la terre, marchez avec nous pour :

  • Défendre la méthode scientifique face aux opinions et idéologies préconçues
  • Montrer le soutien citoyen à l'indépendance des recherches publiques
  • Renforcer le dialogue entre sciences et société et définir ensemble la place des sciences dans la société
  • Promouvoir la culture scientifique et les sciences participatives
  • Convaincre les politiques de mieux prendre en compte les résultats scientifiques dans leurs décisions

Programme :

  • Rassemblement à partir de 13h Place Valhubert devant le Jardin des Plantes
    - Animations, prises de parole
  • Départ à 14h en direction de la Place Saint André des Arts
    - Cortège festif, prises de parole en format court
  • Arrivée prévue vers 15h30/16h Place Saint André des Arts
    - Animations, prises de parole

Plus d'infos : http://www.marchepourlessciences.fr/ Facebook Twitter

Pour participer à l'organisation de

la marche : Google Group Groupe Facebook Cagnotte Participative

Ils nous soutiennent :

Pint of Science, Les Petits Débrouillards, Cafés des Sciences, BLOOM, La Méthode Scientifique (France Culture), La Tête au Carré (France Inter), CNRS, INSERM, CEA, INRA, INRIA, INSERM, IRD, CPU, CURIF, de nombreuses sociétés savantes en physique, mathématique, biologie, sociologie, science politique, histoire et lettres... et bien d'autres !
Liste complète de nos soutiens

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/54623
Source : https://www.facebook.com/events/1356333787739...
Source : message reçu le 14 avril 14h


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Dans la rue ce 22 avril :

Pour des sciences indépendantes,

ni vassalisées, ni paupérisées, ni précarisées !

Pour protester contre la politique "anti-scientifique" de Donald Trump et autres courants obscurantistes, un appel international à mobilisation le samedi 22 avril a été lancé afin de défendre la démarche scientifique.

Nous nous sentons concernés par cette initiative, en tant que citoyens, en tant que travailleurs de la recherche scientifique et en tant que syndicat qui a fait de l'indépendance de la recherche publique un de ses principaux chevaux de bataille depuis sa création !

Et ce n'est pas parce que de nombreux dirigeants d'institutions publiques de recherche nationales (EPST dont les PDG de l'INRA, du CNRS et de l'INSERM, universités…), qui ont accompagné, voire suscité, toutes les attaques de ces dernières années contre le service public de Recherche et d'Enseignement Supérieur ont publié des communiqués de soutien à cette initiative, que nous allons nous retirer et leur abandonner le rôle de porte-drapeaux de l'indépendance de la recherche scientifique !

Cette journée du 22 avril doit être au contraire pour nous et pour tous les personnels - notamment les précaires - une occasion à saisir pour mettre en lumière combien les politiques de précarisation, de paupérisation, de soumission de la recherche publique à des objectifs de rentabilité économique, fragilisent le service public de recherche dans notre pays et compromettent son indépendance.

C'est pourquoi nous avons pris une initiative commune en ce sens avec trois autres syndicats (SNTRS-CGT, SNESUP-FSU et SNCS-FSU) :

Pour les infos pratiques sur les marches organisées dans les différentes villes voir le site web des « marches pour les sciences » A Paris, le RV est à 13H au Jardin des Plantes.

Source : http://www.sud-recherche.org/SPIPprod/spip.ph...
Source : message reçu sur Prep.Coord.Nat le 20 avril 15h


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Marcher oui , mais vers des sciences citoyennes !

Sciences Citoyennes

Les messages que Donald Trump délivre depuis son arrivée à la Maison-Blanche sont sans ambiguïté sur bon nombre de sujets : immigration, femmes, santé, climat et environnement.

Rapidement, il a démontré qu'il n'avait que faire du réchauffement climatique : refus de toute limite à l'extraction et à la combustion des énergies fossiles, remise en route du projet du gigantesque oléoduc Keystone XL reliant le Canada aux États-Unis, nomination de deux climato-sceptiques au ministère de l'Énergie et à la tête de l'Agence pour la Protection de l'Environnement (EPA), de l'ex-PDG d'ExxonMobil à la tête de la diplomatie, annulation des 3 milliards de dollars de subventions fédérales promis au Fonds vert pour le climat de l'ONU. Cet entêtement aveugle pour les énergies fossiles a lieu alors que le mois de février 2017 a été le deuxième plus chaud depuis le début des relevés en 1880 (source NASA) et devrait être supérieur de 1,38°C par rapport à la moyenne de la période préindustrielle.

Trump « ne croit pas au réchauffement climatique ». Or ceci n'est pas une question de croyance, mais un fait établi en particulier par les rapports des scientifiques du GIEC. Le climato-scepticisme, la post-vérité et l'industrie du déni sont désormais au plus haut du pouvoir étatique aux États-Unis et veulent mettre le travail des scientifiques au service des intérêts des lobbies religieux et industriels.

Dès lors, l'inquiétude a gagné les scientifiques états-unien-e-s entré-e-s en résistance et qui cherchent à anticiper les mauvais coups politiques en matière de climat et d'environnement. Ils/ elles ont lancé une opération de collecte de données (données sensibles susceptibles d'être effacées sur ordonnance), baptisée Data Refuge, pour stocker des données gouvernementales relatives au climat sur des serveurs indépendants. Ils/elles appellent à l'organisation d'une March for Science à

Washington et dans d'autres villes, à l'image de la Women's march, le 22 avril prochain, le Jour de la Terre.

En solidarité avec cet événement, des marches sont prévues le même jour dans de nombreux pays, en particulier en France.

Si l'association Sciences Citoyennes sera présente lors de ces marches, elle tient néanmoins à mettre en garde contre la constitution d'une sainte alliance anti-Trump qui risque d'aboutir à une amnésie sociale comme celle qui s'est manifestée lors du vote par le parlement européen de l'accord de libre-échange UE-Canada. En effet, le front anti-Trump n'a pas manqué de servir d'argument pour imposer le CETA et ses conséquences néfastes aux citoyen-ne-s canadien-ne-s et européen-ne-s. La condamnation des politiques de Trump et des intérêts qu'il représente ne doit pas servir de prétexte à légitimer en bloc ce qui se pratique de notre côté de l'Atlantique.

Si pour les initiateurs de ces événements, « Marcher pour les sciences le 22 avril, c'est montrer le soutien et l'attachement des citoyens aux principes d'indépendance de la recherche, c'est défendre la construction des savoirs face aux opinions et idéologies préconçues, c'est affirmer la nécessité du dialogue entre sciences et sociétés, et exiger la prise en compte du travail scientifique dans les décisions politiques », posons-nous la question de ce que signifient réellement ces revendications :

  • Comment parler du soutien aux principes d'indépendance de la recherche alors que celle-ci est pilotée, financée, encadrée, évaluée dans le but ouvertement assumé d'alimenter la sacro-sainte croissance ? La recherche effrénée de l'innovation amputée de toute notion de progrès humain ou sociétal, n'est-elle pas elle aussi une idéologie préconçue ? L'association Sciences Citoyennes dénonce la fuite en avant techno-scientifique du monde de la recherche qui asservit des chercheur-e-s déresponsabilisé-e-s et réduit-e-s à traquer en permanence les moyens de leur recherche.
  • Comment, dans ces conditions, parler de liberté de la recherche dans un système dont les modes de financement jettent les jeunes chercheurs et les thésards dans la précarité et les équipes de recherche dans le champ de bataille de la compétitivité ?
  • Comment renforcer le dialogue entre sciences et sociétés si les citoyen-ne-s sont jugé-e-s inaptes à participer à la discussion des choix de recherche ? Tout au plus leur soutien est-il demandé de temps à autre pour sauver la science.
  • Quelle science soutenir quand la recherche actuelle n'a pas comme objectif premier la transition vers des modes de vies plus soutenables ? Au contraire, elle participe largement à une fuite en avant où la technoscience est à la recherche continuelle de solutions techniques à la résolution des dégâts causés par elle-même. Loin du bien commun, nous allons dans une impasse sociale et écologique globale.
  • Quelle recherche ? Quelles priorités ? Quels financements ? Quelle organisation ? L'ensemble de ces questions concerne tou-te-s les citoyen-ne-s et ils/elles doivent pouvoir apporter leurs éléments de réponses au cours de Conventions de Citoyens par exemple.
  • Enfin, que signifie « convaincre les politiques de mieux prendre en compte les résultats scientifiques dans leurs décisions » alors que ces derniers utilisent la plupart du temps les sciences comme l'ivrogne le lampadaire pour s'appuyer dessus plutôt que pour s'éclairer. Bien sûr que la société doit se saisir de ce que toute l'activité scientifique produit. Mais subordonner le politique au scientifique, la démocratie à un gouvernement d'experts, certainement pas !

Au-delà d'une position consensuelle et creuse de défense d'une science mythifiée et trop souvent aveugle aux défis contemporains, l'association Sciences Citoyennes propose une reprise en main du système actuel de la recherche par la société dans son ensemble, dans le cadre démocratique d'une transition énergétique, écologique et sociale.

Si vous aussi vous pensez que les sciences doivent se faire avec et pour les citoyen-ne-s, rejoignez-nous

Sciences Citoyennes

http://sciencescitoyennes.org

tél. +33 (0)1 4314 7365 @ contexact@scieexncescitoexyennes.oexrg /fondationsciencescitoyennes @fsc_infos

Source : message reçu le 20 avril 17h


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Le SNCS appelle à la marche pour les sciences

le 22 avril 2017

Le SNCS appelle à la marche pour les sciences le 22 avril 2017

Le SNCS défend depuis toujours les valeurs qui guident les chercheurs, c'est-à-dire toutes les personnes engagées dans la recherche scientifique, dans l'exercice de leurs activités.
La science est un bien commun. Elle se construit et se soutient par l'accroissement des connaissances. Les politiques publiques doivent s'appuyer sur celles-ci pour l'élaboration des lois et règlements, en particulier aujourd'hui dans le domaine de la durabilité globale. En outre l'ensemble des citoyens doit bénéficier, dans tous les domaines, d'une éducation scientifique qui, au-delà des résultats déjà acquis, soutienne la pensée critique. Les politiques publiques doivent augmenter les financements de la recherche au lieu de les restreindre, développer l'emploi scientifique pérenne au lieu de le précariser, et ne pas contraindre les libertés académiques.
Parce que toutes ces valeurs sont aujourd'hui menacées par des forces obscurantistes et des intérêts particuliers, il est plus que jamais urgent que la société prenne en compte ces menaces. La société dans son ensemble, incluant les scientifiques, doit aujourd'hui s'opposer à la seule vision purement utilitariste des sciences et s'appuyer sur elles dans la recherche du bien-être et d'un futur durable pour l'humanité et la biosphère.
Boris Gralak, membre du bureau national et Patrick Monfort, secrétaire général du SNCS-FSU

La marche pour les sciences (http://www.marchepourlessciences.fr) - pour March for Science (https://www.marchforscience.com en anglais - est une initiative de scientifiques des États-Unis en réaction aux récents changements politiques. L'élection de D. Trump suscite à juste titre de vives inquiétudes chez les scientifiques, qui pourraient voir entravé l'exercice de leurs activités de recherche et la diffusion de leurs résultats. Le président des États-Unis D. Trump et des membres de son équipe contribuent en effet avec vigueur à instaurer un système de « post-vérité » dans le but de servir des intérêts politiques et économiques particuliers. Les sciences de l'environnement et les études sur le changement climatique sont particulièrement visées par ces mensonges et ces attaques. Le risque de voir supprimées les données sur le changement climatique de l'EPA (U.S. Environmental Protection Agency) et de la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration) est réel et des universités américaines ont commencé à mettre en place des systèmes de sauvegarde des données comme le DataRefuge Project (http://www.ppehlab.org). La prise de fonction de D. Trump s'est également traduite par la tentative répétée d'interdire d'accès aux États-Unis les ressortissants de certains pays, ce qui a légitimement engendré un véritable effroi, notamment chez les scientifiques des nationalités concernées exerçant aux États-Unis.

Ces événements heurtent les fondements même de la recherche scientifique que constituent la liberté dans l'exercice des activités de recherche et la libre diffusion de leurs résultats. En France, six présidents d'organismes de recherche et d'universités ont diffusé le 20 février 2017 un communiqué de presse (http://www2.cnrs.fr/presse/communique/4891.ht…) pour soutenir la « marche pour les sciences » et pour alerter la population sur le risque que font peser les restrictions budgétaires et le gel des recrutements sur la recherche en France. L'organisation de la marche pour les sciences propose que des défilés se déroulent le 22 avril 2017 dans plusieurs villes de France, dont Paris, Bordeaux, Grenoble, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Nantes, Nice, Toulouse et Strasbourg. Le SNCS soutient cette initiative et appelle les personnels de l'enseignement supérieur et de la recherche (ESR) à participer à cette marche en France, pour soutenir les scientifiques des États-Unis et pour défendre la liberté dans la recherche partout dans le monde. Cette manifestation doit être aussi l'occasion, en cette période électorale, de sensibiliser le grand public à l'enjeu que représente la recherche scientifique. Le SNCS rappelle ses principales revendications, qui ont pour objectif de garantir la liberté dans la recherche et de permettre à la communauté scientifique de jouer pleinement son rôle dans la société :

1. L'emploi scientifique statutaire, pour mettre fin à la catastrophe sociale de la précarité dans l'enseignement supérieur et la recherche et pour permettre à tous les personnels d'exercer leurs activités en toute liberté et dans une perspective de long terme ;

2. Des dotations de base des laboratoires suffisantes pour financer à long terme la recherche fondamentale et la recherche à risque, qui ne peuvent pas être financés par appels à projets ;

3. Un budget de l'enseignement supérieur et de la recherche qui atteigne dans 10 ans 1% du PIB pour la recherche publique et 2% du PIB pour l'enseignement supérieur public ;

4. Une évaluation des chercheurs et des structures de recherche effectuée par leurs pairs, dans des comités constitués de pairs majoritairement élus ;

5. Une politique scientifique et une stratégie nationale de recherche (SNR) élaborées par l'ensemble de la communauté scientifique, telle qu'elle est représentée au Comité national de la recherche scientifique, ce qui impose l'intégration des moyens du PIA dans ceux du ministère de l'ESR ;

6. Une véritable reconnaissance du doctorat avec une rémunération des chercheurs correspondant à leur qualification et une place des chercheurs dans la société à la hauteur des changements très rapides induits par les progrès scientifiques et techniques.

SNCS

Syndicat national des chercheurs scientifiques (FSU)
Tél. : 33 1 45 07 58 70 - www.sncs.fr

Source : message reçu sur Prep.Coord.Nat le 20 avril 16h


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Pour la science, contre le capitalisme

"Frères, sœurs, camarades scientifiques, nous, femmes et hommes, en tant que zapatistes, nous pensons que la science en soi est une série de connaissances qui pourraient nous aider à développer un système plus humain, où nos rêves d'unité et de préservation de la Terre Mère et des êtres vivants soient possibles. En même temps nous détruirons le plus vite possible le monstre capitaliste."
(extrait de l'appel du 26.12.16 du Chiapas)

Samedi 22 avril, des centaines de marches auront lieu à travers le monde pour dénoncer le déni de science généralisé, tel qu'il est incarné notamment par Trump. En écho avec les récents appels des Zapatistes du Chiapas (ici) auxquels des scientifiques ont déjà répondu (là), nous pensons que la science peut et doit permettre la constitution de savoirs réellement émancipateurs.

Pour cette raison, nous constituerons un bloc révolutionnaire, pour la science et contre le capitalisme, à l'occasion de cette marche du 22 avril qui partira à 14h du Jardin des Plantes.

  • Face à des conditions de vie toujours plus dégradées, aux crises sociales et écosystémiques,
  • Face à la domination capitaliste exercée sur la production de connaissances et à la marchandisation des savoirs,
  • Face à l'anti-intellectualisme et au déni de science qui touchent parfois même les milieux les plus progressistes,

il est entendu que ce bloc ne sera qu'un premier pas.

Nous souhaitons ainsi signaler au monde scientifique la présence en son sein d'une critique radicale de l'Etat libéral et du capitalisme. Ce rejet nous motive à nous organiser pour la création d'espaces autogérés où la connaissance scientifique pourrait être produite hors des pesanteurs institutionnelles, organisationnelles, de la compétition et de la précarité.

Nous pensons que les régressions sociales et l'urgence écologique doivent nous conduire non pas à exiger un quelconque changement mais plutôt à agir directement pour ce changement. La démarche et les connaissances scientifiques peuvent contribuer à la définition de solutions adaptées aux crises que nous subissons, et à leurs mises en oeuvre par nous-mêmes et pour nous-mêmes.

Nous appelons à rejoindre ce bloc révolutionnaire toutes les personnes œuvrant à la production et à la diffusion de connaissances (bibliothécaires, chercheur.euse.s, ingénieur.es., etc.) pour favoriser notre émancipation collective, et toutes celles considérant que la science peut soutenir la destruction du capitalisme et la construction de l'autonomie.

Source : message reçu le 21 avril 18h