thème : économie
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jeudi 28 janvier 2010 à 19h

2 parties : 1 2

La mondialisation : coupable ou non-coupable ?

Dans le cadre de l'université populaire de Saint-Denis ( Dionyversité )

Thème du cycle :  Finances : la débandade ?

ouvert à tous - entrée libre (mode d'emploi)

avec Gilbert RICARD

Comment pouvons-nous encore parler d’une hégémonie américaine alors que cette nation est largement dépendante du drainage quotidien d’une partie importante de l’épargne mondiale pour financer ses déficits budgétaire et commercial ? Comment pouvons-nous applaudir à la compétitivité des exportations allemandes alors que 40% de la valeur de ces dernières sont importées des pays de l’Europe centrale et orientale ? Comment pouvons-nous, en France, évoquer le patriotisme économique quand la moitié du capital des sociétés du CAC 40 est sous le contrôle d’institutions étrangères, quand le tiers des salariés de l’industrie française travaillent dans des filiales étrangères ?

Nous sommes, là, en présence de faits concrets de la mondialisation qui régit nos activités quotidiennes, aussi bien sur le plan économique que culturel.

La mondialisation, expression de l’expansion spatiale du capitalisme qui s’étend aujourd’hui sur toute la surface du globe, est bien plus qu’un simple élargissement des échanges internationaux. Sa conséquence essentielle, c’est que les états sont aujourd’hui privés de certains attributs essentiels de leur souveraineté, tels que la gestion de la production, du budget ou de la monnaie. A la place des états ce sont des agents privés multinationaux qui règnent sur l’économie et la finance mondiale et ils le font d’autant plus facilement qu’aucune organisation internationale ne possède (ou ne veut posséder) les pouvoirs de s’opposer à eux.

Quel est alors le "degré de culpabilité" de la mondialisation dans la crise actuelle ? Elément causal ou simple "agent de transmission" d’un espace à l’autre de la sphère mondiale ? Ou l’un et l’autre à la fois ?

Source : http://www.dionyversite.org/conf_jan_10_2.htm...


Cycle de la Dionyversité - université populaire de Saint-Denis

Finances : la débandade ?

Ce cycle est en cours de finition, mais comme son titre provisoire et les conférences programmées l'indiquent, on y parlera du système financier national, international, mondial... au travers de la dépendance qu'il nous inflige depuis des décennies, des quelques secousses qui paraissent l'avoir ébranlé, et des gros dégats sociaux qu'il ne cesse d'engendrer.

Organisateur : troliv


Jeudi 14 Janvier 19h00 - Offensives contre la spéculation

avec Le collectif LBO et BANKSTER PARADISE

PROGRAMMATION EN COURS


Vendredi 22 Janvier 19h00 - Le Système monétaire international : construction et déconstruction

avec Gilbert RICARD

Au lendemain de la deuxième guerre mondiale, la nécessité se fait sentir de construire un système monétaire international capable d’assurer une certaine stabilité dans les relations internationales. Cela débouchera sur les accords de Bretton-Woods, signés en juillet 1944. Au sortir de la guerre, les Etats-Unis sont économiquement et militairement dominants, ce sont donc eux qui font prévaloir leur point de vue. Le système de Bretton-Woods est centré sur une seule devise clé, le dollar.

Ce système sera en vigueur, non sans problèmes et sans aménagements, jusqu’au 15 août 1971, date à partir de laquelle on va progressivement abandonner les changes fixes au profit des changes flottants qui seront institutionnalisés par les accords de La Jamaïque de janvier 1976. C’est à partir de cette date que l’on entre dans un "non système monétaire international", dans lequel le dollar continuera, avec des modalités différentes, à dominer les relations économiques internationales.

Le développement de la libéralisation, à partir du début de la décennie 80 a permis de vastes mouvements de capitaux qui se sont mis à circuler rapidement, pour des raisons spéculatives. Toujours à la recherche de profits les plus élevés possibles, les banques n’ont pas hésité à prêter massivement dans des conditions de plus en plus risquées. Elles y étaient d’autant plus incitées qu’elles pensaient pouvoir se couvrir contre les risques qu’elles encouraient, couvertures qui entraînaient des mouvements de capitaux supplémentaires. A cela s’est ajoutée la nécessité de financer le double déficit américain (budgétaire et commercial).

Quelle est alors la place de la finance internationale dans la crise actuelle ? Elément déclencheur ou simple agent de transmission ? Ou l’un et l’autre à la fois ?

Gilbert Ricard, professeur d'économie en prépa de Normale Sup avait assuré 2 conférences au printemps 2009 sur la crise financière. Il revient pour nous donner les bases de compréhension du système monétaire international et de la mondialisation


Jeudi 28 Janvier 19h00 - La mondialisation : coupable ou non-coupable ?

avec Gilbert RICARD

Comment pouvons-nous encore parler d’une hégémonie américaine alors que cette nation est largement dépendante du drainage quotidien d’une partie importante de l’épargne mondiale pour financer ses déficits budgétaire et commercial ? Comment pouvons-nous applaudir à la compétitivité des exportations allemandes alors que 40% de la valeur de ces dernières sont importées des pays de l’Europe centrale et orientale ? Comment pouvons-nous, en France, évoquer le patriotisme économique quand la moitié du capital des sociétés du CAC 40 est sous le contrôle d’institutions étrangères, quand le tiers des salariés de l’industrie française travaillent dans des filiales étrangères ?

Nous sommes, là, en présence de faits concrets de la mondialisation qui régit nos activités quotidiennes, aussi bien sur le plan économique que culturel.

La mondialisation, expression de l’expansion spatiale du capitalisme qui s’étend aujourd’hui sur toute la surface du globe, est bien plus qu’un simple élargissement des échanges internationaux. Sa conséquence essentielle, c’est que les états sont aujourd’hui privés de certains attributs essentiels de leur souveraineté, tels que la gestion de la production, du budget ou de la monnaie. A la place des états ce sont des agents privés multinationaux qui règnent sur l’économie et la finance mondiale et ils le font d’autant plus facilement qu’aucune organisation internationale ne possède (ou ne veut posséder) les pouvoirs de s’opposer à eux.

Quel est alors le "degré de culpabilité" de la mondialisation dans la crise actuelle ? Elément causal ou simple "agent de transmission" d’un espace à l’autre de la sphère mondiale ? Ou l’un et l’autre à la fois ?

Source : http://www.dionyversite.org/conf_jan_10_2.htm...

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/10539