thème : sexisme
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lundi 8 mars 2010 à 18h30

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8 mars 1910 - 8 mars 2010,

100 ans de luttes des femmes !

Lancement de la 3ème Marche Mondiale des Femmes !

Grâce à nos combats, les droits des femmes ont avancé !

100 ans de lutte des femmes

Manifestation Lundi 8 mars, 18h30 Place de Nation

En France, les femmes ont aujourd'hui le droit de voter, de travailler, de gérer leur compte en banque, de choisir leur vie privée, de disposer librement de leur corps, de se présenter aux élections… Alors, pourquoi les féministes ne sont-elles toujours pas satisfaites ?! Pourquoi continuent-elles à battre le pavé et à revendiquer, 100 ans après ?!

Parce que, si l'égalité entre les femmes et les hommes est acquise dans les lois, la réalité est très différente : des lois, aussi bonnes soient-elles, ne sont pas appliquées si les moyens financiers et la motivation politique ne suivent pas. Malgré toutes ces lois, les écarts continuent donc de se creuser.

C'est pourquoi nous serons de nouveau dans la rue le 8 mars pour réclamer nos droits, tous nos droits !

Aujourd'hui, les droits des femmes sont en recul

Le droit des femmes à disposer de leur corps est attaqué

  • Les fermetures de centres IVG (en région parisienne : Tenon, Broussais, Edmond Rostand, Avicenne, Poissy-Saint-Germain-en-Laye…) s'inscrivent dans la politique de démantèlement de l'hôpital public. Elles représentent aujourd'hui la principale menace contre le droit à l'avortement. Ces attaques s'accompagnent d'une dégradation du système de santé et de protection sociale, et, plus généralement, de la casse du service public ;

Les droits sociaux des femmes sont mis à mal

  • Les femmes sont les premières victimes de la crise et vivent durement la destruction des emplois. Elles sont les plus exposées au chômage, à la précarité, au travail clandestin. Sous prétexte de se conformer à la législation européenne, on leur retire des mesures de rattrapage qui visaient au contraire à compenser les inégalités, particulièrement visibles au moment de la retraite ;
  • Au lieu de prendre les mesures contraignantes nécessaires pour assurer l'égalité professionnelle et salariale entre les femmes et les hommes, le gouvernement propose de féminiser les Conseils d'administration des grandes entreprises ! Pendant ce temps, des millions de femmes salariées connaissent la précarité, la pauvreté frappant particulièrement les femmes faiblement qualifiées et seules avec des enfants ;
  • Les femmes migrantes sont doublement discriminées, comme femmes et étrangères. Les femmes sans papiers sont privées de tous les droits, leur travail n'est pas reconnu et elles sont menacées d'expulsion.
  • Les droits politiques des femmes reculent aussi : alors que l'Assemblée nationale n'affiche que 18% de femmes, la réforme du mode de scrutin envisagée pour les territoriales réduira encore plus le nombre de femmes élues.

Aujourd'hui, les violences faites aux femmes persistent

  • L'enquête nationale sur les violences envers les femmes en France (ENVEFF - 2002) a révélé l'ampleur de ces violences qui touchent l'ensemble des catégories sociales. Elles ne sont pas le fait de pathologies individuelles, mais plutôt la conséquence d'un système patriarcal persistant qui considère que les femmes sont inférieures aux hommes. Dans un pays qui se prétend démocratique, égalitaire, et luttant contre les injustices, cette complaisance est inacceptable.
  • Afghanes, encore et toujours oubliées dans le honteux processus de « réconciliation » avec les talibans ; Iraniennes, en but à la répression d'un régime d'un autre temps ; Congolaises, utilisées comme butin de guerre ; et, dans tant d'autres pays, encore des millions de femmes victimes d'un système patriarcal arriéré et meurtrier où le corps des femmes reste un enjeu de pouvoir.

Que voulons-nous ?

  • Une proposition de loi contre les violences faites aux femmes est en cours de discussion. Issue d'une mission parlementaire d'évaluation constituée grâce à une pétition du Collectif National Droits des femmes, c'est une avancée importante.
    Les sanctions contre les violences s'imposent, évidemment. Cependant, nous refusons toute politique basée uniquement sur une répression qui a fait preuve de son inefficacité et vire au tout sécuritaire. La prévention est nécessaire dès le plus jeune âge.
  • Nous voulons une politique de service public, d'accès aux soins, à l'avortement et à la contraception.
  • Nous voulons des moyens accrus pour les associations qui luttent pour les droits des femmes.
  • Nous voulons un Ministère des Droits des femmes, seul capable d'être un véritable interlocuteur et de mener une politique d'égalité ;
  • Nous voulons une politique active d'égalité entre les femmes et les hommes dans les domaines, éducatif, professionnel et social ; le maintien et le développement du service public de la petite enfance, des crèches et de l'école maternelle ;
  • Nous voulons la régularisation des travailleuses sans papiers ; nous voulons un statut d'autonomie pour les migrantes et le droit d'asile pour les femmes persécutées dans leurs pays ;
  • Nous voulons que les actes d'agression envers les lesbiennes soient poursuivis et une prévention en milieu scolaire pour le droit des lesbiennes et des gays à vivre librement leur sexualité ; Nous voulons que la loi sur les violences prennent en compte les lesbiennes en but à un type de violence spécifique : la lesbophobie.
  • Nous affirmons, face à la montée des intégrismes, notre attachement à la laïcite, à la séparation des Églises et de l'État, seules capables de garantir le respect des droits et des libertés des femmes ;
  • Nous affirmons notre solidarité avec les femmes et les mouvements qui luttent pour l'égalité dans le monde entier.

Toutes ces revendications seront reprises et amplifiées les 12 et 13 juin, lors de la Manifestation nationale et du Forum national pour les Droits des femmes de la 3ème Marche Mondiale des femmes.

Tant que toutes les femmes ne seront pas libres, nous serons en marche !


  • Les salaires des femmes sont inférieures en moyenne de 24% à ceux des hommes ; leurs retraites sont en moyenne inférieure de 600 euros par mois ;
  • Les femmes représentent 80% des travailleurs pauvres ;
  • 85% des emplois à temps partiel sont occupés par des femmes ;
  • Les tâches ménagères sont encore assumées à 70% par les femmes ;
  • Une femme meurt tous les deux jours et demi sous les coups de son conjoint ;
  • une femme est violée toutes les 10 minutes ; 48 000 femmes par ans (2002) ;
  • 18% de femmes à l'Assemblée nationale.

Source : http://www.alternativelibertaire.org/spip.php...


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Journée internationale des femmes

Manifestation à l'appel de la Marche Mondiale des Femmes et du Collectif national pour les droits des femme

violences, l'accès à l'IVG... à l'occasion du lancement de la 3ème Marche Mondiale des Femmes

Source : http://ldh-paris10-11.site.voila.fr/index.htm...
Source : http://www.convergence-sp.org/spip.php?articl...


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Journée internationale de lutte des femmes

8 mars : journée internationale de lutte des femmes
De l'égalité, encore de l'égalité, toujours de l'égalité !

Travail : l'égalité n'est pas au rendez-vous

Syndicat Solidaires

Plus touchées que les hommes par le chômage et par le travail à temps partiel, les femmes gagnent toujours moins que les hommes. Le temps partiel concerne 31% des femmes, contre 6 % des hommes. Qui dit temps partiel dit un salaire partiel qui ne permet pas de vivre décemment. Etre à temps partiel signifie dépendre d'un mari, d'un compagnon ou de la famille pour boucler les fins de mois. Sans véritable salaire, les femmes n'ont pas de véritable autonomie !

Tout-e salarié-e à temps partiel qui le souhaite doit pouvoir bénéficier d'un temps complet !

Les écarts de salaires entre hommes et femmes sont toujours de 25% en moyenne pour une situation de travail identique. Cet écart s'explique en partie par le temps partiel et les carrières discontinues. Mais une partie importante (11%) apparaît totalement inexplicable... si ce n'est par la "main invisible" des stéréotypes qui perdurent dans le monde du travail. Les emplois ne sont pas pesés et valorisés de la même façon s'ils sont considérés plutôt féminins ou plutôt masculins !

Il faut en finir avec ces inégalités salariales ! Les lois actuelles ne sont pas contraignantes : des plans d'égalité profesionnelle et de rattrapage des inégalités salariales devraient être obligatoires ; des pouvoirs renforcés devraient être donnés aux élu-es du personnel pour agir en ce sens.

La loi du 26 mars 2006 prévoit que l'égalité salariale entre les femmes et les hommes devait être réalisée au 31 décembre 2010 !

On est bien loin du compte : il y a donc urgence à agir dans les entreprises, dans la Fonction publique et au niveau interprofessionnel !


Le droit à l'avortement mis en cause

La loi de 1979 fait de l'avortement un droit. Pourtant, la loi HPST (hôpital, patients, santé, territoires), dite « Loi Bachelot », met en place des restructurations d'hôpitaux publics et supprime des centres d'IVG (interruption volontaire de grossesse) dans toutes les régions.

En Ile-de-France, depuis mai 2009, l'Assistance publique des Hôpitaux de Paris (le quart des IVG pratiquées en France) a fermé trois centres d'IVG. Des menaces pèsent sur d'autres centres comme Avicenne à Bobigny ou d'autres villes comme Lyon ou Orléans. Ces fermetures portent gravement atteinte au droit des femmes à avorter, à décider d'avoir ou non un enfant, à disposer librement de leur corps, droit essentiel pour leur libération.

Alors que l'avortement est déjà peu accessible à certaines femmes (mineures, femmes sans papiers), ces fermetures et regroupements risquent d'allonger les temps d'attente pour une intervention et obliger de nombreuses femmes à aller à l'étranger quand elles ont dépassé le délai légal d'intervention (12 semaines de grossesse). C'est un retour en arrière en contradiction avec l'obligation hospitalière, incluse dans la loi de 1979, qui reconnaît le droit à l'avortement et l'obligation du service public à pratiquer des IVG.

Sur ce terrain là aussi, nous devons nous mobiliser pour faire respecter le droit de chaque femme à choisir d'avoir ou non un enfant !


8 mars 1910 - 8 mars 2010

Cent ans de luttes des femmes

1970 - 2010

Quarante années de mouvement de libération des femmes

8 mars 2010 - 17 octobre 2010

3e Marche Mondiale des femmes

Tant que toutes les femmes ne seront pas libres, nous marcherons !

12 et 13 juin : manifestation nationale et forum-débat à Paris

30 juin : manifestation européenne à Istanbul

En France, en Europe et dans le monde, les débats et les actions de cette 3e Marche mondiale porteront sur quatre thèmes :

  • - biens communs et biens publics,
  • - paix et démilitarisation,
  • - travail des femmes et autonomie financière,
  • - violence contre les femmes.

Toutes les infos sur : http://www.mmf-france.fr


Des violences intolérables

Quotidiennement, des femmes et des jeunes filles, de tout âge et de tout milieu, sont en but à des violences à caractère sexiste, des violences dues au seul fait que ce sont des femmes. Injures, coups, harcèlements sexuels, viols, prostitution, meurtres... : cela se passe dans la famille, le couple, dans la rue, au travail... Dans la rue, ces violences commencent par des sifflets ou des attouchements ; ces comportements sont banalisés par les affichages publicitaires qui montrent des corps de femmes morcelés, dénudés et qui tendent à faire penser que les femmes ne sont que des objets de consommation. Ces situations ne sont que peu combattues tant la tolérance sociale vis-à-vis des violences subies par les femmes est grande.

La lutte contre les violences faites aux femmes passe nécessairement par la lutte contre le sexisme et la promotion de comportements non sexistes. Cela suppose de s'attaquer aux stéréotypes de genre et aux inégalités dans tous les domaines.

Le syndicalisme doit aussi agir sur ce terrain : identifier les situations de violences, qu'elles soient vécues à la maison ou au travail, dans la sphère privée ou dans la sphère publique, protéger et défendre les victimes de ces violences, se mobiliser pour une égalité réelle dans tous les domaines.

Il s'agit aussi de faire progresser la législation dans ce domaine. Un projet de loicadre, soutenu par Solidaires, a été élaboré en 2006 par le Collectif national des droits des femmes. Une telle loi, pour être efficace, devrait prendre en compte tous les aspects relatifs aux violences faites aux femmes, en reconnaissant qu'elles sont une illustration extrême de la domination masculine ; une telle loi devrait privilégier l'éducation et la prévention, la solidarité et le soutien aux victimes, même si la répression reste nécessaire.

Une nouvelle loi est en préparation, en réponse à la mobilisation des associations qui luttent sur ce terrain depuis des années...

Mais au-delà des déclarations d'intention, il faudra vérifier que le contenu, les moyens humains et financiers permettent enfin d'éradiquer cette violence intolérable !


Retraites : les femmes premières pénalisées !

Le gouvernement s'apprête à une nouvelle remise en cause du droit à la retraite : allongement du nombre d'annuités, remise en cause du droit à la retraite à 60 ans.Ces nouvelles attaques pénaliseraient encore plus lourdement les femmes que les hommes. Les femmes retraitées de 60 ans et plus perçoivent une retraite moyenne de 38 % inférieure à celle des hommes (1020 euros par mois contre 1636 euros). La moitié d'entre elles ont une retraite inférieure à 900 euros contre 20 % des hommes. La majorité des retraités au minimun vieillesse (629 euros) sont des femmes. Tout cela découle des inégalités de salaire durant la carrière professionnelle, du temps partiel, des interruptions liées aux charges familiales… Les réformes passées les ont particulièrement touchées. Elles sont majoritairement concernées par la décote et, à l'opposé, minoritaires à bénéficier des mesures telles que la surcote, la retraite anticipée pour carrière longue ou les possibilités de rachat des trimestres d'assurance au titre des études. Au lieu de corriger les inégalités, les précédentes réformes ont au contraire réduit les dispositifs familiaux, alors qu'ils étaient déjà insuffisants à compenser les inégalités de pension. Aujourd'hui c'est la majoration de la durée d'assurance (MDA) pour les enfants qui est remise en cause au nom de l'égalité ! Pour résoudre les problèmes de financement des retraites, le Conseil d'orientation des retraites (COR), tout en remarquant que « les difficultés financières du système renvoient en particulier à la faiblesse des taux d'emploi », se focalise uniquement sur l'emploi des seniors. Il laisse de côté la question du taux d'emploi des femmes, qui est pourtant encore loin de l'égalité avec les hommes.L'emploi des femmes, outre qu'il est la condition de leur autonomie, est un domaine où les politiques publiques peuvent jouer à fond en supprimant les obstacles qu'elles rencontrent, c'est à dire en luttant contre le temps partiel non choisi, en développant des structures d'accueil de la petite enfance, d'aide aux personnes dépendantes, etc. Ces activités répondent aux besoins sociaux et elles sont créatrices d'emplois.

Solidaires revendique le droit à la retraite pour tous et toutes à 60 ans, la garantie d'un taux de remplacement d'au moins 75 % et aucune retraite inférieure au SMIC !

Lundi 8 mars 2010 - Manifestation à Paris 18 h 30 - Place de la Nation

à l'appel du Collectif national des droits des femmes et du Collectif Marche mondiale des femmes 2010

Source : http://www.solidaires.org/article29622.html


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Manifestation pour les droits des femmes

NPA 14e

Lundi 8 mars à 18h30 , Place de la Nation

Manifestation unitaire à l'initiative du Collectif National pour les Droits des Femmes et de la Marche Mondiale des Femmes.

Grâce aux combats des femmes, les droits des femmes ont avancé ! Aujourd'hui les droits des femmes sont en recul.

Le droit des femmes à disposer de leur corps est menacé par la fermeture des CIVG, les droits sociaux des femmes sont mis à mal, les violences faites aux femmes persistent.

Alors mobilisons nous le 8 mars, journée internationale pour les droits des femmes.

Source : http://npaparis14.free.fr/spip.php?article657