thème : travail
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lundi 3 mai 2010 à 11h

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Vive la grève des chômeurs, intermittents et précaires !

  • Mercredi 28 avril, rdv à 11h, place de la République, terre-plein central, près du manège.
  • Lundi 3 mai, rdv à 11h, place de la République, terre-plein central

Source : liste de diffusion CIP-IDF, reçu le 23 avril 13h


Que mille collectifs fleurissent sur les décombres du plein emploi !

Hier, mercredi 21 Avril, des manifestants ont pris la parole lors de l'émission "L'objet du scandale" sur France2 pour appeler à la grève des chômeurs et des précaires contre les politiques de l'emploi, le contrôle des ayants droits et la société entreprise à partir du lundi 3 Mai prochain.

Aujourd'hui 22 avril, dans la cadre d'une journée d'action coordonnée dans plusieurs villes, des chômeurs, des intermittents et des précaires ont occupés 9 Pôle Emploi à Paris (dans le 10e, passage Dubail, le 11e, rue de Malte, Cité Griset, rue du Moulin Joly, rue Amelot, rue Pétion, rue des Nanettes, le 19e, avenue Jean Jaurès, rue de l'Ourcq).

Des informations sur les droits des chômeurs et l'appel à la grève ont été apposés sur les panneaux d'affichage destinés aux collectifs et conversé avec les allocataires présents. Les échanges avec les agents étaient souvent monopolisés voire empêchés par des membres de la direction. Dans deux Pôle Emploi, les consignes nationales en cas d'« envahissement » ont été mises en oeuvre (tout ça pour une diffusion de tracts et un pique nique) : dans ces deux antennes les directeurs ont imposé aux agents de cesser l'accueil, demandé aux agents de pas entrer en contact et de s'éloigner des dangereux chômeurs et appelé la police à leur secours.

Questionnés sur l'utilisation des lampes bleues qui servent vérifier les papiers des allocataires qui ont l'air étrangers (ce qui permet d'identifier les sans papiers qui viennent ouvrir leurs droits au chômage après avoir cotisé afin de les dénoncer à la préfecture) certains agents étaient fiers de dire qu'ils ne l'utilisaient pas. En revanche, le directeur adjoint du Pôle Emploi Dubail, désireux de prendre en main un personnel rétif à appliquer cette mesure en a revendiqué l'utilisation et a en outre expliqué que la pratique du contrôle d'identité est prise en compte dans l'évaluation des agents.

Heureusement, d'autres rencontres ont eu lieu, notamment avec une précaire solidaire qui a commencé un CAE (contrat d'accompagnement vers l'emploi) pour la brève campagne de vaccination contre la grippe H1N1 et, comme tant d'autres dans son cas, termine son contrat chez Pôle emploi à trier les courriers.

Alors que l'on programme l'exténuation des salariés jusqu'à a une improbable pension de retraite, alors que l'on brandit à nouveau la menace d'une suppression des allocations familiales pour absence à l'école, alors que Sarkozy extrémise l'offre raisonnable d'emploi en promettant à des chômeurs en fins de droits une allocation conditionné par l'obligation de prendre le premier emploi proposé, multiplions les actions dans les Pôle Emploi, les CAF, institutions de gestion de la précarité et ailleurs.

  • Rdv mercredi 28 avril à 11h place de la république, terre-plein central
  • Rdv lundi 3 mai, à 11h, place de la République, terre-plein central

Source : liste de diffusion CIP-IDF, reçu le 22 avril 19h
Source : http://www.cip-idf.org/article.php3?id_articl...


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Grève des chômeurs à la CAF et visites collectives de 5 Pôle emploi à Paris et Montreuil

L'appel à la grève des chômeurs et précaires est actuellement diffusé dans divers endroits afin de populariser ce mot d'ordre.

Jeudi 28 avril, une balade a eu lieu dans diverses institutions sociales à Paris et Montreuil, certaines étant occupées.

Voici tout d'abord le fax qui a été envoyé à la direction de la caisse nationale des allocations familiales CNAF) depuis la CAF Jaurès (19e) occupée.

Objet : instauration d'un droit d'affichage des collectifs d'ayants droit et de précaires dans les CAF

Des millions d'ayant-droits dépendent pour leur survie des Caisses d'Allocations Familiales.

Comme celle de l'avenue Jean Jaurès, dans le XIXe à Paris, jusqu'à mille personnes par jour doivent passer en ces lieux pour leurs démarches. Ici, selon les salariés de la CAF, il y a un mois et demi de retard dans le traitement des dossiers. Cela veut dire que plein de RSAstes n'ont encore rien, que des allocations logement ne sont pas versées, qu'à la précarité de l'emploi s'ajoute des agios et une incertitude sociale manifeste.

Les CAF laissent des millions d'allocataires sans revenu du jour au lendemain, sans les en informer. Quoi qu'il arrive, c'est toujours de la faute de l'allocataire.

Ces institutions ne respectent tout simplement pas les droits les plus élémentaires :

  • Une simple "suspicion de fraude" entraîne fréquemment une interruption de droits et donc de revenu.
  • Les notifications délivrées (refus de droits, indus) ne sont le plus souvent motivées ni en fait, ni en droit, ce qui rend hasardeux tout recours.
  • Des centaines de milliers de visites domiciliaires chez les allocataires les soumettent à l'arbitraire d'agents de contrôle chargés de réaliser des économies et de mater les demandeurs de revenus.
  • Chacun peut légalement être accompagné dans ses démarches par la personne de son choix, obtenir copie intégrale de son dossier mais, comme pour les autres droits, la CAF ne délivre aucune information qui puisse nuire à l'unilatéralité de ses pratiques et de ses décisions.

Nous voulons donc qu'à l'instar des entreprises et des Pôles emplois, un droit d'affichage des collectifs d'allocataires et de précaires soit instauré dans chaque CAF.

Il est tout simplement inacceptable que les institutions sociales gèrent les précaires comme autant d'objets manipulables et éjectables à merci.

Vive la grève des chômeurs, intermittents et précaires !

Lors de l'occupation de la CAF et par la suite ont été entre autres distribué des tracts appelant à la solidarité des travailleurs sociaux. Nous n'avions pas prévu d'utiliser un autre texte destiné aux salariés de la CAF . Ce n'est que partie remise....

La quarantaine de manifestants présents, après être passé au Pôle emploi Jean Jaurès, a ensuite occupé successivement 2 Pôle emploi quai de Loire (19e) pour y pique niquer et prendre possession des panneaux d'affichage destinés aux collectifs et associations de chômeurs, intermittents et précaires.

À Montreuil, le Pôle emploi de la rue Kleber a été fermé par la direction à l'arrivée des manifestants. Celui de la rue de la Beaune a pu être investi et le panneau d'affichage a été pris, puis la direction a intimé l'ordre aux agents de ne pas s'adresser aux manifestants et de cesser le travail avant d'appeler la police.

À Paris comme à Montreuil, des lieux de passage obligé et de contrôle ont été occupés, quelques milliers de tracts ont été diffusés, dans ces institutions et dans les rues, nombre d'affiches ont été collées.

Nous avons décidément mieux à faire que d'accepter ce que l'on cherche à nous imposer : le mépris, la culpabilité, n'importe quel emploi, le coaching

Appel aux précaires : faisons de la grève du 3 mai le début d'une lutte prolongée

Les rdv du lundi 3 mai :

  • Paris : 11h, place de la République, terre-plein central
  • Rennes : 10h et 18h, place du Parlement
  • Brest : 14h, rassemblement place de la liberté et départ pour action
  • Montpellier : 10h, Maison des chômeurs et citoyens solidaires, 4 rue Levat
  • Bruxelles, 10h, ONEm, 60 bld de Charleroi

Se joignent à l'appel a la grève à partir du 3 mai : le comité CGT des chômeurs rebelles de Lorient, Les CAFards de Montreuil, la Coordination des intermittents et précaires (idf), le Mouvement des chômeurs et précaires en lutte de Rennes, le Collectif précaires de Tours, le Collectif brestois en marche contre l'injustice sociale, le Comité contre le harcèlement des institutions totalitaires de Nantes, le Comité pour une Répartition Equitable de l'Emploi et des Revenus à Montpellier, des chômeurs et chômeuses à Bruxelles, ...


Nous sommes tous des irréguliers de ce système absurde et mortifère, Coordination des intermittents et précaires

La coordination des intermittents et précaires est menacée d'expulsion, signez, faites signer, la pétition en ligne en défense de l'existence de la Cip :

Nous avons besoin de lieux pour habiter le monde

Face aux institutions, radiations, comptes et mécomptes, patrons, ne restons pas seuls :

Permanence CAP (pour les intermittents) : cap@cip-idf.org

Permanence précarité (pour les autres) : permanenceprecarite@cip-idf.org

Le lundi de 15h à 18h
à la coordination des intermittents et précaires
14 quai de charente, Paris 19e, M° Corentin Cariou, ligne 7
Tel 01 40 34 59 74

Source : http://www.cip-idf.org/article.php3?id_articl...


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Grève des Chômeurs à partir du 3 mai 2010

Soutien aux actions collectives des chômeur s et précaires

Union Syndicale Solidaires - Pole emploi

En tant qu'Organisation Syndicale de POLE EMPLOI et en tant que membre de l'Union Syndicale SOLIDAIRES, nous tenons à réaffirmer notre soutien aux actions, initiatives, appel à manifestations organisées dans le cadre de la « Grève des chômeurs » qui doit se décliner à compter du 3 mai 2010.

Nous demandons à nos militants et à nos collègues d'apporter un soutien actif aux initiatives menées en région et en particulier à faciliter par tout moyen approprié les actions menées au-devant ou au sein des sites de Pole Emploi qui sont des lieux naturels de lutte pour les chômeurs et précaires.

Nous demandons aux directions de Pole Emploi de donner des instructions pour que ces actions ne génèrent pas de répression policière.

Nous savons que l'exaspération des chômeurs en lutte peut parfois se traduire par des gestes de colère et par une certaine véhémence exprimée avec force ; il nous semble essentiel que cette colère et cette véhémence tout à fait légitimes soient bien dirigées contre l'institution Pole Emploi, ses dirigeants et ses commanditaires et non pas contre les personnels.

C'est toutes et tous ensemble,salarié-es, chômeurs, précaires que nous pourrons faire plier Directions de Pole Emploi et Gouvernement.

Nous n'oublions pas non plus les revendications que nous soutenons depuis toujours sur la place incontournable qui doit être réservée aux associations, et structures de chômeurs et d'usagers dans les instances décisionnelles de Pole Emploi aussi bien au niveau local qu'au plus haut niveau national.

Pour cela, il est indispensable de reconquérir ensemble le droit de ces structures à se réunir dans les locaux de Pole Emploi et d'y disposer de panneaux d'affichage leur permettant de communiquer librement auprès des chômeurs et précaires.

Source : http://www.solidaires.org/article30663.html


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Chômeurs en fin de droits : Les miettes de Sarkozy

AC! Agir ensemble contre le chômage réagit au discours de Nicolas Sarkozy sur les nouvelles dispositions annoncées pour les chômeurs en fin de droits.

Personne sur le bord de la route ? Le compte n'y est pas !

Sarkozy a lui-même fait non-réponse gouvernementale, un scandale pour les chômeurs en fin de droits, sans rien pour survivre ! Il ne s'agit pas de la prolongation des droits à l'ASS (Allocation de Solidarité Spécifique) mais d'un assistanat de six mois et, sous couvert de la formule démagogique «droits et devoirs», la menace d'un travail obligatoire : n'importe quel emploi à n'importe quel prix; sinon, plus rien pour vivre.

Cela ne suffira pas à pacifier le dialogue social avant le prochain et énième sommet du même nom. Pour les chômeurs et précaires, le compte n'y est pas : en effet, plutôt que de prolonger l'indemnisation par l'assurance chômage des personnes - comme nous l'exigeons - et de modifier les injustes conditions d'accès aux minima sociaux comme l'occasion lui en est donnée, il décide la création d'un nouveau dispositif, temporaire, ne garantissant qu'un revenu de misère.

Sarkozy doit revoir sa copie.

Les salarié(e)s, avec ou sans emploi, doivent ensemble poursuivre la mobilisation pour imposer l'indemnisation de toutes les formes de chômages et de précarités par une allocation personnelle garantissant un revenu en aucun cas inférieur au Smic mensuel, la continuité des droits sociaux, le libre choix de son emploi et de sa formation.

Alain Marcu pour l'association AC!

21ter rue Voltaire 75011 Paris

www.ac-chomage.org

Une mobilisation nationale des chômeurs et précaires est prévue pour le lundi 3 mai. Plus d'infos dans un prochain article...

Source : http://www.actuchomage.org/2010041510871/Mobi...


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Appel de la coordination des collectifs de chômeurs et précaires : tous en grève lundi 3 mai !

Une coordination nationale, réunissant à Paris le 3 avril des chômeurs et précaires de Paris, Montreuil, Rennes, Nantes, Angers, Tours, s'est engagée à relayer l'initiative de la coordination régionale de Bretagne appelant, dès le 3 mai, à une mobilisation de tous ceux qui sont touchés par les mesures actuelles concernant la gestion du chômage et de la précarité.

La coordination apporte son soutien aux actions et initiatives de lutte et d'auto-organisation qui ont eu lieu ces derniers temps dans plusieurs villes :

  • occupations des Pôle Emploi et des CAF ,
  • annulations de radiations et d'indus de paiement suite à des actions collectives,
  • permanences d'autodéfense politique contre les institutions,
  • auto-réductions, mise en place de jardins collectifs et de cantines populaires,
  • occupations des mairies, dont celle de Brest plus d'une semaine,
  • manifestations, présence aux côtés des grévistes de Pôle Emploi...

Elle invite à intensifier les luttes à partir de ce mois d'avril 2010 afin que se mette en mouvement, le 3 mai, une véritable contre-offensive des chômeurs et des précaires à l'encontre de la logique de contrôle et d'exploitation (de profitation comme la nomment les guadeloupéens en grève générale l'année dernière) qui sous-tend toutes les conditions épuisantes et humiliantes qui leur sont imposées.

Le chaos provoqué par l'explosion du nombre de chômeurs et l'engorgement sur le marché du travail, aggravés par les dernières mesures gouvernementales (fusion ANPE/ASSEDIC, Offre Raisonnable d'Emploi, 39 49, RSA accompagné d'une perte des droits connexes) expose au grand jour le véritable visage de la crise : un phénomène généralisé de paupérisation des populations et une stratégie de restriction des conditions d'accès des plus pauvres aux minimums vitaux. Seulement ce visage grimace : il grimace parce que son modèle d'insertion par le travail apparaît des plus cynique quand tout un chacun peut être amené à faire l'expérience du caractère structurel et massif du chômage et de la précarité. Il grimace parce qu'il doit relever un défi environnemental et ne nous propose que des emplois directement ou indirectement impliqués dans le désastre écologique. Il grimace enfin parce que l'augmentation des suicides, des arrêts de travail et des démissions chez les travailleurs sociaux et autres salariés des machines de contrôle, marque la réticence de ces derniers vis-à-vis de leurs fonctions qui les conduisent à jouer de plus en plus le rôle d'une police du contrôle, à être les instruments des sanctions et des radiations des chômeurs.

Dès lors comment se traduit cette stratégie de mise au pas des populations les plus pauvres ? Par les menaces sur les revenus de survie, par une précarisation des contrats de travail, mais également par une injonction à donner son temps aux exploiteurs, à travailler à son employabilité en se rendant disponible aux innombrables évaluations, entretiens, ateliers de coaching et autres stages bénévoles censés nous rendre dociles en même temps qu'ils nous empêchent d'user de ce temps pour élaborer des formes politiques - émancipatrices, égalitaires et écologiques - d'organisation du vivre-ensemble.

C'est à partir d'un tel point de vue que, depuis quelques mois, l'idée d'une grève des chômeurs et des précaires fait son chemin : une grève en premier lieu en tant qu'il s'agirait de s'organiser collectivement pour arrêter la marche forcée imposée aux chômeurs et aux précaires par les institutions, marche forcée qui renforce l'enfermement de chacun dans sa situation individuelle. Cette grève trouverait alors à s'incarner dans le refus du contrôle, des radiations, des pressions qui s'exercent sur tous ceux qui sont concernés par les réalités du chômage et de la précarité.

Une grève qui ouvrirait un espace à la diffusion de pratiques individuelles et collectives d'autodéfense et de soustraction vis-à-vis de toutes ces injonctions à l'employabilité, mais également qui concrétiserait l'affirmation et la réalisation de gestes de réappropriations de ce dont on a besoin pour vivre, de partage de ce que nous produisons et d'intelligence collective propres à penser des formes dissidentes d'organisations de nos activités communes. Soit une grève qui permettrait une liaison entre les luttes et les revendications des usagers de toutes les institutions du chômage et de la précarité (Pôle Emploi, CAF, CDAS, missions locales, services de reclassement...) : travailleurs intérimaires, saisonniers, intermittents, stagiaires, chômeurs occasionnels ou de longue durée, travailleurs en lutte et menacés de licenciement, retraités ou étudiants, sans papiers...

Pour que partout se créent des collectifs de chômeurs et de précaires et que le lundi 3 mai résonne comme une étape importante dans la lutte contre l'exploitation de notre temps par le capitalisme.

Appel de la coordination des collectifs de chômeurs et précaires : tous en grève lundi 3 mai !

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Source : http://www.cip-idf.org/article.php3?id_articl...

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/12894