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samedi 28 mai 2011 à 14h

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Manifestation contre le racisme

Contre le racisme, la politique d'immigration du gouvernement et pour la régularisation des sans-papiers

Trajet / Parcours : départ 14h de Barbès en direction de République

Rendez-vous particuliers:

  • bientôt, ici, les rendez-vous des collectifs et organisations
  • 11h - rassemblement sur le parvis de la mairie du 13ème
  • 13h - départ collectif - rdv devant la Mairie de Saint-Denis
  • 12h30 - départ collectif - horloge de la gare de Cergy St Christophe
  • 12h50 - départ collectif - wagon de queue du RER Cergy-Préfecture
  • 14h - rdv RESF / RUSF devant le magasin Virgin 15 bd Barbes

Source : liste de diffusion zpajol, reçu le 25 mai 16h
Source : message reçu sur la liste RESF-75 le 24 mai 09h
Source : http://dailleursnoussommesdici.org/agenda/eve...
Source : http://www.indigenes-republique.fr/article.ph...
Source : http://www.educationsansfrontieres.org/articl...
Source : http://www.cimade.org/regions/ile-de-france-c...
Source : liste de diffusion Prep.Coord.Nat., reçu le 22 mars 16h
Source : liste de diffusion Prep.Coord.Nat., reçu le 22 mars 16h
Source : liste de diffusion zpajol, reçu le 22 mars 19h


Collectif "D'ailleurs nous sommes d'ici"

Mobilisation nationale et unitaire contre le racisme, contre la politique d'immigration du gouvernement et pour la régularisation des sans-papiers

Le 28 mai 2011à 14 h, sous diverses formes et dans de nombreuses villes.

Suite à l'appel à mobilisation ( à signer ici : http://dailleursnoussommesdici.org/ ) ...plusieurs centaines d'organisations associatives, syndicales, politiques et des milliers de citoyens préparent, partout en France, diverses manifestations qui se clôtureront par la journée nationale du 28 mai contre les idées racistes et xénophobes qui envahissent la société, contre les politiques publiques, les personnes et les organisations qui les propulsent.

L'Appel :

Au lendemain de la victoire de Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle de 2007 était créé, pour la première fois dans l'histoire de la République, un ministère de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Co-développement. Depuis, des dizaines de milliers d'étrangers en situation irrégulière, hommes, femmes, enfants, sont traqués, arrêtés et expulsés, y compris dans un pays en guerre comme l'Afghanistan. Voulue par le chef de l'Etat, mise en œuvre par ses gouvernements successifs, le ministère de l'Intérieur aujourd'hui, et soutenue par l'UMP et ses alliés à l'Assemblée, cette politique est inacceptable car elle viole des principes humanitaires élémentaires et des dispositions internationales ratifiées par la France. A cela se sont ajoutés les effets désastreux du pseudo-débat sur l'identité nationale puis la chasse aux Roms.

Pour que cesse cette situation qui porte atteinte à des droits fondamentaux, menace gravement le droit d'asile et ruine l'existence des personnes étrangères visées, nous appelons à une manifestation nationale et unitaire au mois de mai 2011, à la date anniversaire de la création du ministère de l'Immigration qui perdure aujourd'hui sous une autre forme.

Nous exigeons sa suppression, l'arrêt immédiat de cette politique et la régularisation des sans-papiers.

Source : liste de diffusion TERRA, reçu le 25 janvier 14h
Source : liste de diffusion zpajol, reçu le 25 janvier 15h
Source : message reçu sur la liste RESF-75 le 25 janvier 14h
Source : http://www.ujfp.org/modules/extcal/event.php?...


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Manifestons partout le 28 mai

contre le racisme, la politique d'immigration du gouvernement et pour la régularisation de tous les sans papiers

Tract Solidaires

Depuis 20 ans, les gouvernements successifs n'ont eu de cesse de promulguer des lois anti immigré(e)s. Sous l'ère Sarkozy, on assiste à une frénésie sécuritaire et à une banalisation des discours racistes. Loi Besson, attaques du ministre de l'intérieur Guéant contre l'immigration légale, idée de préférence nationale pour les métiers en tension de X.Bertrand, chasse aux Roms, aux migrants tunisiens, égyptiens, libyens…ils reprennent à leur compte l'idéologie nauséabonde du FN pour mieux occulter leur politique anti-sociale.

D'un côté, la stigmatisation des Etrangers, de l'autre, leur surexploitation !

Les travailleurs sans-papiers qui, par milliers, en région parisienne, ont mené des grèves pour leur régularisation, l'ont bien montré : sans eux, les Bouygues, Eiffage, Onet, Accor, Manpower et autres fleurons du patronat français ne pourraient remplir leurs contrats (et leurs poches).

  • Parce que nous n'acceptons pas cette instrumentalisation des étrangers,
  • Parce que nous condamnons le racisme d'Etat des pays de l'espace Schengen, et en particulier de la France,
  • Parce que nous voulons l'égalité des droits et le respect du droit du sol

Nous exigeons :

  • l'arrêt des politiques anti-immigré(e)s,
  • l'arrêt des contrôles d'identité au faciès,
  • l'arrêt des expulsions, des arrestations, des incarcérations d'étrangers,
  • la régularisation de tous les sans-papiers.

Indignons-nous, révoltons-nous ! Construisons ensemble une lame de fond, citoyenne, contre tous les racismes et toutes les politiques anti-immigré-es en revendiquant, haut et fort, un autre vivre ensemble.

Union Syndicale SOLIDAIRES

Trajet / Parcours : départ 14h de Barbès en direction de République

Source : http://sudeducation92.ouvaton.org/spip.php?ar...


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Refuser la xénophobie et la chasse aux étrangers

La LDH a décidé de s'associer aux manifestations prévues le 28 mai à l'initiative du collectif « D'ailleurs nous sommes d'ici ».

Le gouvernement continue à faire des étrangers des boucs émissaires, agitant par exemple le spectre de l'invasion, alors que c'est la Tunisie qui accueille les réfugiés fuyant la Libye. Et pendant ce temps, enfermé dans une politique sécuritaire massive et aveuglé par de dangereux calculs électoraux, le gouvernement organise la chasse aux quelques milliers de Tunisiens venus en Europe, tout en prétendant apporter son aide à la révolution tunisienne.

En agissant ainsi, les autorités françaises font de la xénophobie le maître-mot de leur politique et montrent qu'elles sont devenues le challenger du Front national.

Parce que cette politique est mortifère pour les droits, la LDH appelle ses militant(e)s à se joindre aux manifestations prévues le 28 mai 2011.

Source : http://www.ldh-france.org/28-mai-refuser-la-x...


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« D'ailleurs nous sommes d'ici »

NPA - pour un antiracisme unitaire et combatif

L'antiracisme est une composante de notre lutte anticapitaliste et donc un combat politique important pour le NPA. Le racisme d'État s'exprime aujourd'hui avec une violence et une arrogance toujours grandissantes. Les attaques, en paroles et en actes, sont des attaques contre tous les travailleurs. À travers elles se développe une politique de division de notre camp social visant à peser sur nos droits et libertés, et une politique nationaliste visant à nous faire accepter ces attaques.

Avec le sort réservé aux sans-papiers, c'est le droit du travail, le droit de vivre en famille, d'être scolarisé, le droit à être soigné qui est attaqué. Avec le recul du droit d'Asile, on remet en cause le devoir de protection des États envers les personnes persécutées. Avec la stigmatisation des musulmans et des jeunes des quartiers populaires, on fait passer des lois sécuritaires. Avec la chasse aux Roms, on accentue la pression sur tous les gens du voyage, qui sont souvent Français et présents sur le territoire depuis bien longtemps.

En même temps que l'État français a soutenu jusqu'à la fin un dictateur comme Ben Ali, il refuse d'accueillir les migrants tunisiens. Alors que les troupes françaises occupent l'Afghanistan, il expulse des réfugiés afghans. En même temps qu'il est le fer de lance de l'intervention militaire en Libye, il laisse 60 libyens périr dans un naufrage malgré leurs appels de détresse en direction du Charles-de-Gaulle qui stationnait à proximité. Le racisme d'État à l'intérieur du pays se combine avec une politique impérialiste à l'extérieur.

Le NPA est pleinement engagé contre la politique raciste du gouvernement, aux côtés des sans-papiers et de leurs enfants, des migrants, des Roms, des musulmans, des habitants des quartiers populaires. Le NPA est solidaire avec les peuples arabes révoltés, il s'oppose à l'impérialisme tant économique que militaire.

Nous pensons qu'il faut une riposte de l'ensemble de la population contre cette politique, pour empêcher le développement des discours racistes, des lois sécuritaires, du nationalisme et de l'extrême-droite. L'appel unitaire « contre le racisme, contre la politique migratoire du gouvernement et pour la régularisation des sans-papiers » est un levier pour organiser cette riposte. Les principales organisations politiques, syndicales et associatives nationales, des centaines d'associations locales et d'élu-e-s, mais aussi des milliers d'individus (artistes, chercheurs, avocats et magistrats, intellectuels, etc), ont signé l'appel.

Plus de quarante collectifs locaux se sont créés dans les principales villes de France. Parce que le racisme a différents visages, ces collectifs ont eux aussi différentes activités, mais toujours avec l'objectif de faire converger les luttes antiracistes. Le 28 mai, partout en France, des manifestations et rassemblements sont organisés par les collectifs. Ce temps fort doit permettre d'engager un travail permanent sur des questions qui, à n'en pas douter resteront sur le devant de la scène en ces temps de crise globale et marqueront la campagne présidentielle. Nous devons nous employer à construire un mouvement antiraciste unitaire et combatif. Les raisons de se mobiliser se multiplient, multiplions les collectifs antiracistes !

NI CHARTER, NI KARCHER !
Toutes les initiatives et mobilisations sur http://dailleursnoussommesdici.org/

Source : http://www.npa-paris13.org/D-AILLEURS-NOUS-SO...


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Manif antiraciste le 28 mai

Contre l'exploitation et les politiques xenophobes

Ensemble, nous sommes en lutte

Federation Anarchiste

Pour agir concrètement contre les politiques racistes et xénophobes, il faut sortir des grandes proclamations humanistes, pour poser les enjeux précis, savoir de quoi on parle. Mercredi 11 mai sont passées au Parlement de nouvelles attaques contre les personnes immigrées. De cet ensemble de mesures, on retiendra d'abord le durcissement des conditions d'obtention du titre de séjour « étrangers malades », la menace de démantèlement par la force des campements de fortune, la restriction du droit d'asile, mais aussi des dispositions légales intrusives pesant sur les mariages mixtes, ou l'obligation de suivre un « cours d'intégration », sanctionné par un examen, pour les candidat-e-s à la naturalisation… Ainsi, le pouvoir cherche par tous les moyens à rendre encore plus difficile l'accès des immigré-e-s à un statut légal.

Il faut saisir les enjeux économiques des politiques xénophobes. La mise en place d'un espace d'exclusion du Droit pour les migrants pauvres a pour fonction centrale de permettre une forme de « délocalisation sur place » dans les secteurs non délocalisables (bâtiment, restauration, travaux publics…). L'évolution actuelle le montre bien : l'exonération de sanctions pour les employeurs de "bonne foi" assouplit les conséquences de la politique xénophobe pour le patronat, tandis que les attaques sont toujours plus fortes contre le prolétariat.

Les dirigeant-e-s cherchent à déguiser ces manœuvres qui tirent vers le bas les conditions de travail et de vie des classes populaires en ranimant le vieux discours raciste et nationaliste (comme nous l'avons vu lors du débat nauséabond sur l'identité nationale). Un amendement de la Droite Populaire remettant en question le droit du sol a ainsi été adopté par la majorité du parlement : les enfants de parents immigrés qui acquéraient de droit la nationalité à leur majorité devront désormais faire une demande écrite de certificat de nationalité.

De l'illégalisation du prolétariat immigré à sa criminalisation, il n'y a qu'un pas, franchi avec le passage à l'enfermement des migrant-e-s, et la création des centres de rétention par le PS en 1981. Les nouvelles mesures adoptées au Parlement durcissent encore les conditions de rétention : intervention du juge retardée de 2 à 5 jours, mise en place de zones d'attente mobiles, durée maximum d'enfermement en CRA prolongée de 32 à 45 jours. La fermeture des centres de rétention n'est pas négociable : battons-nous pour leur abolition, et sabotons par tous les moyens la machine à expulser.

Contre les idées et politiques racistes, pour parvenir à une égalité réelle et au respect des différences culturelles, mettons en avant la solidarité dans la lutte contre l'exploitation et les dominations. Les luttes sociales décrédibilisent et marginalisent les politiciens racistes et leurs idées. Aux côtés de tou-te-s nos camarades en lutte, nous voulons « des papiers pour tous ou plus de papiers du tout » (dans la perspective de l'abolition des frontières, et de la libre circulation des personnes). L'exploitation des travailleurs-ses sans-papiers est notre problème à tou-te-s, ne les laissons pas nous diviser : avec ou sans papiers, battons-nous ensemble contre l'exploitation!

FEDERATION ANARCHISTE

Membre de l'Internationale des Fédérations Anarchistes

Source : http://beton-arme.blogspot.com/2011/05/manif-...

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/15813