thème : international
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samedi 28 mai 2011 à 18h

2 parties : 1 2

Journée "Afrique: dictature, révolutions, migrations"
FRAP 2011

18h - Projection 'Depuis l'école publique de Djélibougou, Commune I, Bamako'

Dans le prolongement de la lutte des Huicoma, et en résonance avec l'appel à perturber le Forum Social Mondial de Dakar du 6 au 11 février 2011, le film intitulé « Depuis l'école publique de Djélibougou, Commune I, Bamako » constitue un compte rendu évidemment non exhaustif du Forum des Sans de Bamako, organisé en juin 2010 par le Mouvement des Sans Voix (MSV).

19h30 - Repas

20h - Débat "Afrique : dictatures, révolutions, migrations"

Europe forteresse, gestion par des pays tiers, Frontex : la gestion du flux migratoire masque la question des causes des migrations et du rôle que jouent les institutions mondiales, européennes ou les gouvernements du Nord avec le soutien des dictatures ou le néocolonialisme. Depuis la révolution en Tunisie, les projecteurs sont-ils enfin sur les populations d'Afrique ? Lutter contre les dictatures et pour une vie descente, c'est aussi s'opposer au même système que celui qui érige des barrières aux portes de l'Europe. Il s'agit toujours de lutter contre la prise en otage des peuples par des politiques liberticides dont se rendent complices des gouvernements.

22h Nuit de projections

Algerie tours et détours, docu d'Oriane Brun-Moschetti et Leïla Morouche, 1h54, 2006

Discussion après le film

Ce film nous emmène en compagnie de René Vautier, cinéaste militant, en Algérie. Les réalisatrices recréent le dispositif de projections itinérantes des ciné-pops, qu'il a mis en place au lendemain de l'indépendance, dans des villes qui l'ont particulièrement marqué. Avec un ciné-bus, elles vont sillonner le pays pour projeter des films sur la guerre d'Algérie et discuter avec les spectateurs. S'en suivent des discussions animées avec les publics, abordant la situation politique, l'histoire, la jeunesse, les conditions de vie des hommes et des femmes. Au final, un portrait de l'Algérie d'aujourd'hui.

Hermakono, en attendant le bonheur, fiction d'Abderahmane Sissako, 1h35, 2002

Nouadhibou est une petite ville de pêcheurs sur la côte mauritanienne. Abdallah, un jeune Malien y retrouve sa mère, en attendant son départ vers l'Europe. Dans ce lieu d'exil et de fragiles espoirs, le jeune homme, qui ne comprend pas la langue, tente de déchiffrer l'univers qui l'entoure

L'aube des damnés de Ahmed Rachedi, Algérie, 1965, 1h40

L'une des premières grandes réalisations algériennes. Ce film est un montage d'images d'archives sur l'histoire de la colonisation en Afrique et sur les luttes de Libération. Sur un commentaire de Mouloud Mammeri.

Dernier film surprise.

Après la manifestation «  D'ailleurs nous sommes d'ici  » départ 14h Barbès vers République Manifestation contre le racisme, contre la politique d'immigration du gouvernement et pour la régularisation des sans-papiers de la République

Pendant le Festival MEUF ELLES II, au Carrosse du 13 au 29 mai 2011, exposition : Peinture, Photo, Installation : sur le thème de la femme, entrée libre de 16h à 20h tous les jours sauf le lundi, http://lecarrosse.wordpress.com

Source : http://www.survie-paris.org/afrique-dictature...
Source : programme ci-dessous


Festival des Résistances et des Alternatives à Paris

FRAP 2011 - du 25 mai au 8 juin
http://frap2011.org

ÉDITO
LUTTOPIE : LUTTES, AMOURS ET FANTAISIE !

Mai 2011 : qui se souvient encore que cet automne des millions de personnes sont descendues dans la rue ! Il est vrai que ce fut de manière inattendue, car qui aurait pu croire qu'une stratégie de grève de 24 h à repétition, organisée d'en haut par des centrales syndicales, remporterait un tel succès ? Deux mois et demi d'agitation ! Le FESTIVAL DES RÉSISTANCES ET DES ALTERNATIVES À PARIS, qui chaque année essaye de faire le point sur les luttes en cours, reflète cette parenthèse dans le temps de l'acceptation sociale. De ce mouvement, il reste ce foisonnement souterrain d'initiatives sur Paris, ces multiples rendez-vous qui tous les jours donnent des migraines à celles et ceux qui veulent être là où les luttes sont. Nucléaire, gaz de schiste, éducation, Rroms, etc. Malheureusement, à l'image des journées de cet automne qui ne surent pas devenir "mouvement" poussé par la base, toutes ces luttes restent émiettées et dans un cadre bien national. Cette année, le FRAP a donc décidé de se joindre aux réseaux qui dénoncent le G8-G2O et de se donner un caractère plus international en revenant sur les luttes en Afrique et au Moyen-Orient, mettant en lumière la Russie antifasciste, les luttes populaires en Amérique latine, etc. Comme à son habitude, pour battre en brèche les cloisonnements, le festival se veut cocktail entre individus et collectifs, entre générations, au-delà de nos milieux sociaux. Débats, actions, repas, musique, théâtre, nuit de projection, etc. : il ne saurait y avoir de cadre établi pour les journées du FRAP: sexualité, art et politique, critique du sport, LUTTOPIE se doit d'être globale. Et enfin, en cette période préélectorale, la dernière journée sera consacrée à un atelier de préparation à la grève générale car il faut préparer le futur ! Le programme du FRAP sera marqué du sceau de notre fantaisie car la résistance n'est pas un sacerdoce. Il sera aussi dédié à nos amours car enfin, nos désirs doivent être à la hauteur de nos révoltes comme nos révoltes à la hauteur de nos désirs !

CHARTE DU FRAP

Soutenir les luttes et les alternatives, créer un espace public de réflexion, de rencontre, d'expérimentation, de créativité et de fête.

Chaque année, des individu-e-s, des associations, des squats et des collectifs préparent au sein d'assemblées générales organisatrices, le Festival des Résistances et des Alternatives à Paris (FRAP).

D'ou vient le FRAP ?

Les "Festivals des Résistances" apparaissent à la fin des années 90 à Limoges, puis à Rennes (1999) et Grenoble (FRAKA, Festival de Résistances et d'Alternatives au Kapitalisme,1999). En 2001, cet engagement s'étend sous des noms différents à Gap, Angers, Bayeux, Lyon, Brest, Saint-Etienne, Dijon et Paris. Des fils se tissent entre ces festivals, mais les échanges restent limités. Tous ne renouvellent pas l'expérience. Les organisateurs-trices des FRA ne souhaitent pas créer de coordination nationale, mais décident parfois de mutualiser leurs expériences. En 2003, le FRAP est en lien avec le FRAKA de Grenoble et le Festival des Résistances et des Alternatives de Saint-Etienne. Depuis 2004, des festivals ont lieu à nouveau à Grenoble, à Lyon ou à Nantes.

Pas de subvention !

Le FRAP s'auto-finance grâce à la libre contribution de chacun et est fidèle aux principes de gratuité, d' accès et de prix libres. Un but du FRAP est de mutualiser des moyens humains et techniques à notre disposition (récup', glanage, auto-production) tout au long de l'année, pour mettre en place un projet commun. Ce faisant, le FRAP démontre qu'on peut faire des choses avec un petit budget et dément l'idée reçue selon laquelle, plus on a d'argent plus on a de moyens. Cette pratique d'échange et de solidarité fait que nous, artistes, squatteurs, militants, associations, collectifs, syndicats et individus, gagnerons ensemble en autonomie. Certaines organisations subventionnées participent au FRAP, mais le FRAP lui-même n'est pas subventionné.

Agir hors du champ électoral !

Le deuxième élément indiscutable de l'identité du FRAP est un positionnement contre le spectacle électoral. Jusqu'en 2002, le Festival a eu lieu au moment d'élections nationales. Un des buts du FRAP est de proposer des alternatives au modèle présenté par les candidats et journalistes. La conséquence première de ce positionnement est de refuser des groupes qui veulent participer au FRAP pour soutenir un parti ou une candidature à des élections. Sous le principe de zone d'autonomie temporaire, le FRAP se réapproprie l'espace public. A la fois éphémère comme lieu de discussions, d'échanges, de propositions, c'est aussi un espace de respiration sociale, de partage et de construction d'alternatives plus tenaces. Comme le militantisme n'est pas un ascétisme, la fête et les formes d'expression artistiques, anti-répressives et (ré)créatives participent à la rencontre et à l'élaboration collectives des résistances.

Vers une organisation collective et autogestionnaire de l'événement.

Le FRAP est organisé collectivement, avec des assemblées générales décisionnaires non-hiérarchiques. C'est là que sont discutées toutes les propositions et qu'ont lieu les débats entre participants. L'organisation est donc décentralisée et autogérée. Les lieux de réunions et de festivités correspondent à sa volonté de subversion et d'indépendance. Le travail préparatoire en ateliers rend compte en assemblée générale de ses propositions de réflexions et d'actions. C'est une double revendication de contenus théoriques et de réalisations communes. Cependant, le FRAP ne se contentera pas d'une « critique de la vie quotidienne » mais vivra quotidiennement sa critique. Ici, il y a un vouloir-vivre le monde pour le changer et un vouloir-changer le monde pour y vivre. Le FRAP réclame aussi son éclectisme. Cela ne veut pas forcément dire chercher le consensus à tout prix. Le FRAP tente de mêler diverses approches du militantisme ou de l'engagement, à provoquer des rencontres inattendues avec d'autres modes de vie, de pensée, d'action...

Le FRAP est son propre média

Le FRAP revendique l'autonomie dans sa communication. La récupération par les média dominants des discours et des images des luttes implique que nous fassions notre propre communication par l'affichage, la diffusion de programmes, l'annonce des thématiques sur les médias alternatifs. La continuité des FRAP et la circulation d'informations toute l'année permettent une mise en réseau informelle et pourtant durable.

Source : message reçu le 31 mai 21h
Source : message reçu le 28 mai 12h
Source : message reçu des organisateurs le 11 mai 11h
Source : http://frap.samizdat.net/
Source : http://frap.samizdat.net/#charte
Source : http://letohubohu.free.fr

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/17266