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mardi 27 mars 2012 à 17h

2 parties : 1 2

Manifestation contre la fermeture des centres d'hébergement

Grève des professionnels de l'urgence sociale

Rassemblement aux côtés des personnes sans abris, des militants syndicaux et associatifs pour le droit au logement, des citoyens sensibles à la question

Marche du conseil d'état au ministère du logement

La Coordination Nationale des Professionnels de l'Urgence Sociale a lancé un appel à la grève le mardi 27 mars, pour dénoncer le scandale du non respect de la loi par l'État en matière d'hébergement et de logement !

Malgré que soit inscrit dans le Code de l'Action Sociale et des Familles que :
« Toute personne sans abri en situation de détresse médicale, psychique et sociale a accès, à tout moment, à un dispositif d'hébergement d'urgence ». Art. L 345-2-2, et que :
« Toute personne accueillie dans une structure d'hébergement d'urgence doit pouvoir y bénéficier d'un accompagnement personnalisé et y demeurer, dès lors qu'elle le souhaite, jusqu'à ce qu'une orientation lui soit proposée.» Art. L 345-2-3 ;

Malgré que le Conseil d'État, saisi par le DAL, dans sa décision rendue le 10 février 2012, ait reconnu le droit à l'hébergement comme une liberté fondamentale ;

L'État s'évertue à piétiner la loi de façon inacceptable et contre productive en termes de dépenses publiques.

Des centaines de personnes ont déjà commencé à être jetées à la rue. Des milliers les y rejoindrons dès la fin du mois de mars partout en France, condamnées à recommencer fatalement le cycle infernal de la recherche d'un hébergement ou d'un logement. Ces remises à la rue sont hors la loi !

Nous refusons la fermetures des centres d'hébergement ouverts pendant l'hiver !

Parce que ces remises à la rue nous rendent impossibles l'exécution des missions qui nous sont confiées (mise à l'abri, prendre soin et accompagnement social…) ;

Parce que nous ne nous tairons jamais pour ne pas être les complices silencieux du mépris de l'État face aux droits des personnes ;

Rassemblement le 27 mars

L'État a l'obligation d'adapter les moyens aux besoins qui explosent en ces temps de crise. La Cour des Comptes ainsi que le dernier rapport parlementaire sur le sujet le soulignent à juste titre.

Nous n'accepterons jamais d'abandonner sur le pavé des hommes, des femmes et des enfants dont on bafoue une liberté fondamentale !

Nous interpellons publiquement les citoyens, élus, candidats à l'élection présidentielle sur les enjeux ayant trait aux fondements du pacte républicain de notre pays.

Merci de diffuser cet e-mail dans vos réseaux de l'agglomération parisienne.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/20951
Source : message reçu le 23 mars 19h


Marche contre la fermeture des centres d'hébergement

Marche du Conseil d'Etat au Ministère du Logement

« Toute personne sans abri en situation de détresse médicale, psychique et sociale a accès, à tout moment, à un dispositif d'hébergement d'urgence ».

Art. L 345-‐2-‐2 Code de l'Action Sociale et des Familles ; « Toute personne accueillie dans une structure d'hébergement d'urgence doit pouvoir y bénéficier d'un accompagnement personnalisé et y demeurer, dès lors qu'elle le souhaite, jusqu'à ce qu'une orientation lui soit proposée. »

Art. L 345-‐2-‐3 Code de l'Action Sociale et des Familles Le Conseil d'Etat, saisi par le Dal, dans sa décision rendue le 10 février 2012, reconnaît le droit à l'hébergement comme une liberté fondamentale.

Malgré cela, ces derniers mois, dans de nombreuses villes de France plusieurs milliers de personnes ont été contraintes de dormir dehors bien qu'ayant sollicité le 115.
A la fin de l'hiver, à partir du 31 mars, lorsque les structures ouvertes pour la période de froid fermeront leurs portes, des milliers de personnes les rejoindront dans chacune des grandes agglomérations de notre pays.
Cette situation est hors la loi, inacceptable et contre productive en termes de dépenses publiques.
Ces remises à la rue contraires à la loi, condamnent les personnes à une dégradation sur le plan physique et psychique, et à recommencer fatalement le cycle infernal de la recherche d'un hébergement ou d'un logement.

Nous, sans abri, professionnels de l'urgence sociale, militants syndicaux ou associatifs pour le droit au logement, exigeons que le gouvernement respecte et applique la loi :

  • Hébergement de toute personne sans abri
  • Aucune remise à la rue des personnes hébergées, notamment à partir du 31 mars
  • Maintien jusqu'au relogement décent et pérenne

Dans le cadre de la journée de grève lancée par la Coordination Nationale des Professionnels de l'Urgence Sociale, la Fédération Sud Santé-‐Sociaux, la CFDT Santé-‐ Sociaux.

Avec le soutien du collectif « 115Juridique.org » :
ACDL, Advocacy, Agir ensemble contre le Chômage, ATTAC, Bagagérue, CAL, Cfdt Crédit Foncier IDF, CGT, CGT de l'IEDOM, CNAFAL, COPAF, Droit Au Logement, FASTI, FNARS, Fondation Copernic, France terre d'Asile, FSU, LDH, MRAP, RESF, Syndicat des Avocats de France, Syndicat de la Magistrature, SNP-FO Caisse d'Epargne, Snuclias-FSU, Spuce-CFDT, Sud Education, SUD Santé-Sociaux, Union Syndicale Solidaires, Union Syndicale de la Psychiatrie

Source : http://www.solidaires.org/article40277.html