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mardi 11 septembre 2012 à 18h

2 parties : 1 2

Assemblée générale intersyndicale éducation 93

Nous le savons déjà de nombreux postes nous manquerons pour préparer notre entrée dans de bonnes conditions. Retrouvons nous nombreux le 11 septembre 2012 à 18h à la Bourse départementale du travail de Bobigny pour dresser un bilan de la rentrée et discuter de l'action.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/22492
Source : message reçu le 1 septembre 18h
Source : http://cgteduc93.free.fr/?+AG-intersyndicale+


Rentrée 2012 dans l'académie de Créteil

Au Plan national le ministère tout en lançant sa refondation pour l'Ecole a décidé d'attribuer 1000 postes supplémentaires de professeurs des écoles, 250 postes d'enseignants dans le secondaire, 75 postes de CPE. En additionnant nous sommes loin de compenser les 14000 postes supprimés pour cette rentrée par l'ancienne majorité ! La réalité c'est bien la suppression de 12645 postes cette année (-14000 1355) qui détériore encore nos conditions de travail et les conditions d'apprentissage des élèves. Il ne faut pas s'étonner qu'il devient de plus en plus difficile de trouver des postulant-es aux concours.

Sur l'académie de Créteil, c'est toujours 529 suppressions malgré les 80 postes supplémentaires annoncés. Nous sommes loin du plan d'urgence que nous demandons pour nos départements !

1 er degré : - 37 postes pour 4031 élèves de plus !

Conséquences ? Toujours l'insuffisance criante des moyens de remplacement, les RASED démantelés, le recul de la scolarisation des 2 ans, les classes trop chargées malgré « la priorité aux ouvertures »… Pour les stagiaires le travail en binôme avec un tuteur les 2 premiers mois ou 15 jours de formation dès septembre ne suffisent pas pour rétablir une vraie formation !

2nd degré : -466 postes pour 23 élèves de plus !

Les Conséquences ? Toujours l'augmentation des effectifs par classe, la suppression des dispositifs d'aides aux élèves, l'accroissement de la charge de travail... en lycées : globalisation horaire en langue vivante, classes de séries mixtes, reconversion forcée des disciplines dans la voie technologique et les nombreux licenciements dans la voie professionnelle. ⃰la réforme du bac pro 3ans a supprimé une année d'enseignement aux élèves et permis des économies de postes !

Pour les stagiaires, les 3 h de décharge de service sont très insuffisantes pour une entrée sereine dans le métier. D'autant qu'il sera possible de les attribuer en heures supplémentaires même aux stagiaires !

Les Vies scolaires. Les éventuels 75 postes supplémentaires de CPE (au niveau national) sont une goutte d'eau et les 500 postes de médiateurs violence sont une réponse sécuritaire qui ne correspond pas à la nécessaire augmentation de personnel assistants d'éducation formés.

Encore 13000 suppressions de postes à la rentrée !
Refusons les !

Exigeons, des postes supplémentaires à la hauteur des besoins ! SUD Éducation appelle les personnels à se réunir en AG dès la rentrée, à se mobiliser et à coordonner leurs actions sur l'académie de Créteil comme au plan national. Nous soutiendrons toutes les initiatives prises pour refuser cette nouvelle rentrée d'austérité et obtenir les mesures de rentrée indispensables dans les écoles et les établissements.

En Seine Saint Denis nous appelons les collègues à se réunir en AG départementale le mardi 11 septembre 18H Bourse du travail de Bobigny à l'appel des syndicats SUD, SNES, CGT…

Source : http://www.sudeduccreteil.org/spip.php?articl...


Réemploi et titularisation sans condition !

Loi Sauvadet, une arnaque de plus !

La fonction publique emploie plus de 890 000 non
- titulaires dont 165 500 pour la seule Education nationale. Cela fait d'elle le premier employeur de précaires en France.

Le ministère a prétendu résorber la précarité par la loi Sauvadet du 12 mars 2012, mais elle ne concerne en réalité que 17% de ces non-titulaires et seulement ceux en poste au 31 mars 2011. SOLIDAIRES a refusé de signer cette loi qui n'est qu'une arnaque de plus !

Toujours une titularisation sous conditions :

- Pour être titularisé, il faut avoir occupé pendant au moins 4 ans un équivalent temps plein sur les 6 ans précédant le 31 mars 2011 (les périodes à temps partiel avec une quotité inférieure à 50% sont assimilées à ¾ de temps complet), être à 70% en poste cette année-là.

Ces conditions permettent cependant seulement de se présenter au concours réservé… Qui, comme tout concours, ne garantit nullement la titularisation effective ! De plus, ces concours ne seront organisés que pendant 4 ans et on ignore encore le nombre de postes ouverts. La loi ne crée même pas d'obligation d'ouvrir autant de postes que de candidat(e)s potentiel(le)s.

Pourquoi un concours ? La majorité des syndicats argue qu'il serait nécessaire de vérifier l'aptitude et le niveau de nos collègues non titulaires. Il leur faudrait faire leurs preuves…Alors que depuis des années ils bouchent des trous et exercent le même travail que les titulaires à la grande satisfaction de l' Education Nationale qui profite bien de ce vivier de précaires à sa disposition. On constate même que 45 % de ces non-titulaires employés en 2003 dans la fonction publique d'Etat y travaillaient encore en 2007 et toujours comme non-titulaires pour la plupart car seulement 10 % d'entre eux avaient été titularisés… Tous ces personnels ont pourtant bien dû donner satisfaction au rectorat puisque il les réembauche l' année suivante. La vraie raison qui empêche leur titularisation n' est pas tant en terme de qualité d'enseignement, argument souvent utilisé pour légitimer le concours, mais en terme de management pour bénéficier d' un personnel plus corvéable !

Le concours n'est rien d'autre qu'un mode de sélection et ne définit en aucun cas un niveau minimum nécessaire pour être embauché. Preuve en est l'appel aux recalé(e)s des concours de l'année dernière, détenteurs d'un bac 5, faute de titulaires en nombre suffisant.

Davantage de CDI, mais toujours beaucoup de précarité :

  • Les conditions pour avoir accès à ce contrat en CDI sont d'être en poste au 13 mars 2012 et d'avoir travaillé 6 ans sur les 8 dernières années (3 ans pendant les 4 dernières années pour les agents de plus de 55 ans). De plus, il faut être en CDD de droit public, ce qui exclut d'office les contrats aidés (CUI). Par ailleurs, les assistant(e)s d'éducation sont également exclu(e)s de cette loi.

Le CDI apporte certes des améliorations par rapport à la situation des contractuels ou vacataires mais il n'offre pas les garanties des titulaires. Ce contrat ne garantit pas un emploi et un salaire : si le poste disparait la personne peut être licenciée (et le contexte est à la restriction budgétaire ...). Le personnel peut être mis d'office à temps partiel et donc toucher un salaire au prorata du nombre d'heures, cela même si le salaire n'est pas suffisant pour vivre décemment (ce cas se produit régulièrement). Le contrat en CDI étant signé par le rectorat, un personnel ne peut « muter » qu'en démissionnant de son poste.

Loin de combattre la précarité, cette loi nous précarise tous :

  • elle organise une contractualisation accrue par le CDI de la fonction publique. Cette voie de recrutement ne peut être acceptable : c'est un recul par rapport au statut de fonctionnaire. Fragiliser des collègues par leur statut nous fragilise tous. Nous ne devons pas accepter cette division qui a déjà fait beaucoup de dégâts dans d'autres services publics, comme à La Poste où ce type de contrats est devenu aujourd'hui majoritaire.
  • Cette loi, qui prétend résorber la précarité, prévoit pourtant dans ses textes les conditions de recrutement des futurs contractuels.

Tilularisation sans condition Réemploi des 1000 précaires laissés sur le carreau à cette rentrée dans notre Académie

Puis arrêt du recours aux emplois précaires !

Prenez contact avec Sud Education pour toute information et pour faire valoir vos droits.

Dans le 93, participez à l'AG intersyndicale (CGT Educ'action, SNES, Sud Education) du 11 septembre 2012 à 18h à la Bourse du Travail de Bobigny pour faire connaître la situation des précaires à l'ensemble des personnels de l'éducation du département et obtenir leur soutien. Nous sommes tous concernés !

Sud Education exige la titularisation de tous les précaires sans condition de concours ni de nationalité et soutiendra toute initiative de lutte et tous les collectifs qui oeuvreront dans ce sens.

Sud Education a appelé au rassemblement intersyndical au Rectorat de Créteil mercredi 5 septembre .

Titulaires ou non titulaires, nous exerçons tous le même métier.

Une seule règle doit donc prévaloir : à travail égal, salaire égal et statut égal.

Source : http://www.sudeduccreteil.org/spip.php?articl...