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mercredi 1er mai 2013 à 15h

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Attention: ceci est la manifestation du 1er mai.

Pour la manifestation du 5 mai, suivre ce lien:
https://paris.demosphere.net/rv/25555


Manifestation du 1er mai à Paris

Trajet / parcours: Départ 15h Place de la Bastille en direction de Nation
Un seul trajet est prévu: Bastille > rue du Faubourg-Saint-Antoine > Nation

Ordre des cortèges:
CGT, Solidaires, FSU, puis les associations et partis politiques

Rendez-vous particuliers:

  • 10h: Manifestation à Vitry
  • 11h : Manifestation à Marne La Vallée
  • 12h: Rassemblement libertaire
  • 13h: Point fixe Attac - angle rue Cotte / rue Crozatier
  • 13h30: Rv sans-papiers - UNSP - angle Bastille / rue de Charenton
  • 14h: Rv FALDI - luttes immigration - angle Bastille / rue de la roquette
  • 15h: Rv AMDH - Maroc : angle Bastille / rue de la Roquette
  • 15h: Rv SUD/Solidaires : angle Bastille / rue de la Roquette
  • 15h: Rv Lutte Ouvrière au Métro Ledru Rollin
  • 15h: Rv Futur Rouge - sous les arbres en face de l'Opéra
  • 15h: Rv CGT finances publiques - marches de l'Opéra Bastille
  • 15h: Point fixe - Alternative Libertaire- angle Fbg St Antoine/ rue de Charonne
  • 15h: Point fixe - NDDL - crêpes - entre rue Crozatier et rue de Citeaux
  • 15h: Point fixe - NPA - Faidherbe-Chaligny
  • 15h: Point fixe - Syriza Paris - travailleurs Grecs - Faidherbe Chaligny
  • 15h: Point fixe - RESF sans papiers - Faidherbe Chaligny/ Hôpital St Antoine
  • 15h: Point fixe - Front de Gauche & PG - Faidherbe Chaligny
  • 15h: Point fixe - Notre Santé en Danger - Faidherbe Chaligny
  • 15h: Point fixe - LDH - angle rue du Fbg St Antoine / av Ledru Rollin
  • 15h: Point Fixe - MTE - islamophobie - rue fbg St Antoine/ av Ledru Rollin
  • 15h: Point fixe - Front Populaire de Tunisie - 118 rue du Fbg St-Antoine
  • 15h: Point fixe - Siné Mensuel - 58 rue du Fbg St Antoine
  • d'autres rv à venir, ici, sur Démosphère

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/25534
Source : message reçu le 22 avril 14h
Source : message reçu le 29 avril 22h
Source : http://urif.cgt.fr/?p=1392


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Le 1er mai 2013

Mobilisation solidaire internationale de tous les travailleurs

Tract CGT

De l'argent, il y en a dans les poches du patronat, dans les coffres des possédants, dans les banques, ici ou dans les paradis fiscaux, sur les marchés financiers partout dans le monde. Il circule, il se cache, il est surabondant.

C'est cet argent qui ne va pas à l'investissement productif, au logement, au développement des services publics, à la protection sociale. C'est cet argent qui manque en fin de mois aux salariés condamnés aux petits salaires, au chômage, aux petites retraites, aux minima sociaux.

Partout, on nous dit que nous coûtons trop cher  !
Mais c'est nous qui, par notre travail, créons la richesse  !
Alors oui, il est temps que les salariés mettent les pieds dans le plat

Pour sortir de la crise :

Augmentons d'abord les salaires. En France, le salaire minimum d'embauche d'un jeune sans diplôme doit être porté à 1700 euros. C'est à partir de ce salaire minimum que nous reconstruirons partout des grilles salariales. Ce sont les salaires qui alimentent les caisses de la protection sociale pour la santé, la retraite, l'assurance chômage. Partout dans le monde il faut un salaire minimum pour empêcher le dumping social généralisé.

Développons l'emploi. Nous refusons la mise en concurrence des sites, des salariés entre eux dans les différents pays. Tous les travailleurs et les entreprises en souffrent  ! Les banques, les financiers doivent être contraints de diriger l'argent vers l'investissement productif créateur d'emploi. Nous exigeons des mesures immédiates pour arrêter de brader nos outils de production mais au contraire pour développer notre appareil productif, les services publics et permettre une reconquête industrielle. Des filières entières sont à recréer ou à créer, des centaines de milliers d'emplois sont en jeu.

Protégeons les salariés des aléas de la vie professionnelle et sociale. Notre syndicalisme a été créateur de notre sécurité sociale, de nos retraites par répartition, de l'assurance maladie, des allocations familiales, de l'assurance chômage. Non seulement nous les défendons mais nous proposons de les étendre. Partout dans le monde, les travailleurs ont besoin de cette protection et nous envient.

C'est à cette protection sociale qu'aspirent les travailleurs en Chine, au Bangladesh, en Amérique latine et dans tant de pays. C'est aussi à un droit du travail protecteur pour les salariés. Or c'est ce droit du travail dans lequel coupe à la hache l'accord interprofessionnel du 11 janvier et sa transposition dans la loi. Celle-ci protège les employeurs et flexibilise davantage les salariés. Un comble  ! De flexibilité, du dumping social, des chantages patronaux il y en déjà trop. La CGT propose au contraire une sécurité sociale professionnelle qui redonne des droits aux salariés, permettrait la continuité du contrat de travail, une protection contre les aléas de la vie professionnelle.

Source : http://urif.cgt.fr/?p=1392


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Nous manifestons le 1er mai

pour le changement social et l'égalité des droits, contre la haine de l'autre

SUD / Solidaires

François Hollande s'est fait élire Président de la République en mai 2012 en promettant que « le changement c'est maintenant ». Les élections législatives de juin 2012 ont donné aux partis de Gauche une majorité à l'Assemblée nationale qu'ils avaient déjà au Sénat. Mais pour que ceci soit utile, il faut des décisions concrètes.

Il y a un an, l'Union syndicale Solidaires réaffirmait ses revendications et propositions, portées dans les mobilisations sociales des dernières années. Nous demandions des décisions immédiates pour certains points, des engagements sur d'autres.

Maintenant, c'est le changement ?

Augmentation du SMIC et des minimas sociaux (1 700 euros), des allocations-chômage et pensions de retraite. Ensuite, négociations salariales dans la Fonction publique et dans les branches (300 euros pour toutes et tous), création d'un revenu socialisé d'études.

Maintenant, c'est le changement ?

Droit à la santé pour tous, par des mesures immédiates supprimant les déremboursements, les tickets modérateurs, les forfaits hospitaliers… Mise en place progressive d'une démocratie sociale à tous les niveaux dans la définition des besoins, la gestion et le fonctionnement de la Sécurité sociale.

Maintenant, c'est le changement ?

Annulation des contre-réformes sur les retraites. La décote, double peine pour les carrières incomplètes, doit être abrogée sans délai !

Maintenant, c'est le changement ?

Suspension des plans de licenciements, droit de véto dans les Comités d'Entreprise, extension de l'obligation de CE aux entreprises de moins de 50 salarié es. Arrêt des suppressions d'emplois dans la Fonction publique et les entreprises publiques. Ensuite, négociations nationales pour réduire le temps de travail à 32 heures hebdomadaires avec création d'emplois et sans perte de salaire ; création d'un statut du salarié - applicable à tous et toutes et financé par un fonds patronal mutualisé - pour garantir le maintien du salaire entre 2 emplois et les formations de reconversion

Maintenant, c'est le changement ?

Adoption d'un plan de renforcement et d'élargissement des services publics, notamment dans des secteurs nouveaux d'aide à la personne et dans des secteurs privatisés par les précédents gouvernements, avec les emplois statutaires et les moyens financiers nécessaires à la satisfaction des besoins collectifs sur l'ensemble du territoire.

Maintenant, c'est le changement ?

Annulation des cadeaux fiscaux faits aux plus riches et de l'alourdissement des impôts les plus injustes (TVA), mise en place d'une fiscalité juste et redistributrice ; Cela passe par la priorité donnée à l'impôt direct et progressif, la reconstruction d'une fiscalité directe locale juste, la lutte contre la fraude fiscale et les paradis fiscaux, et une harmonisation fiscale européenne.

Maintenant, c'est le changement ?

Dénonciation des traités européens qui organisent le pillage des populations au profit des patrons et banquiers ; non ratification du « pacte budgétaire ».

Maintenant, c'est le changement ?

Abrogation des lois antigrève. Ensuite, création de droits nouveaux dans les entreprises, notamment pour que la liberté syndicale devienne une réalité partout.

Un an plus tard, le constat est accablant.

Rien n'a été fait pour répondre à ces situations d'urgence. Chômage, précarité, licenciements, sont en augmentation. Rédigée par le MEDEF, et soutenue par quatre syndicats (CFDT, CFTC, CGC, UNSA), la loi dite de « sécurisation de l'emploi » va permettre aux patrons de licencier plus facilement et va accroitre la précarité : ce sont les profits qui sont sécurisés ! De nouvelles attaques se préparent contre les retraites : allongement de la durée de cotisations, diminution des pensions, augmentation des cotisations pour les salarié-es.

Salarié-es, chômeurs/ses, retraité-es, jeunes en formation Organisons-nous, renforçons nos syndicats, pour que ça change maintenant !

Répondre aux urgences sociales, construire dès aujourd'hui la société que nous voulons pour demain, obtenir la satisfaction des revendications, voilà à quoi sert le syndicalisme ! Les moyens existent, notre société ne cesse de produire plus et est de plus en plus riche : la mobilisation, la construction de rapports de forces nous permettront d'imposer une répartition différente, pour que cela ne profite plus qu'aux seuls patrons, banquiers et actionnaires !

L'expérience nous indique que le rapport de force est déterminant : pour que les droits acquis ne régressent pas, pour en gagner de nouveaux, il faut s'organiser et agir ensemble !

Celles et ceux qui prétendent nous diriger ne peuvent avoir les mêmes intérêts que nous ! Alors que, par notre travail, nous avons produit et nous produisons la richesse collective, ils et elles n'ont d'autre but que de la confisquer pour leurs seuls intérêts. Par nos actions, imposons d'autres choix !

Un peu partout dans le pays, des luttes se mènent. Les coordonner, est un de nos objectifs ; mais il faut aussi mettre en exergue ce qui peut contribuer à unifier toutes ces résistances : la volonté d'en finir avec l'exploitation de l'immense majorité pour le profit (et les profits !) d'une petite minorité.

Cette aspiration à une société plus égalitaire, à une société qui ne soit pas sous la loi du fric, est partagée par les peuples du monde entier. Le premier mai, journée internationale de luttes des travailleurs et des travailleuses, est aussi l'occasion de le rappeler. L'Union syndicale, avec plus de cinquante organisations syndicales d'Europe, d'Afrique, d'Amériques, d'Asie, lance un appel à renforcer le Réseau syndical international de solidarité et de luttes, constitué depuis mars 2013.

Droite et extrême-droite s'opposent, violemment, à l'égalité des droits pour tous et toutes. Par nos manifestations du 1er mai, nous redirons notre refus du racisme, de l'homophobie, de la haine de l'autre.

Source : message reçu le 22 avril 14h


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Rendez-vous du 1er mai 2013 !

Pour le progrès social, mettons les pieds dans le plat !

CGT

De l'argent, il y en a dans les poches du patronat, dans les coffres des possédants, dans les banques, ici ou dans les paradis fiscaux, sur les marchés financiers partout dans le monde. Il circule, il se cache, il est surabondant.

C'est cet argent qui ne va pas à l'investissement productif, au logement, au développement des services publics, à la protection sociale. C'est cet argent qui manque en fin de mois aux salariés condamnés aux petits salaires, au chômage, aux petites retraites, aux minima sociaux.

Partout, on nous dit que nous coûtons trop cher  ! Mais c'est nous qui, par notre travail, créons la richesse  ! Alors oui, il est temps que les salariés mettent les pieds dans le plat Pour sortir de la crise :

  • Augmentons d'abord les salaires. En France, le salaire minimum d'embauche d'un jeune sans diplôme doit être porté à 1700 euros. C'est à partir de ce salaire minimum que nous reconstruirons partout des grilles salariales. Ce sont les salaires qui alimentent les caisses de la protection sociale pour la santé, la retraite, l'assurance chômage. Partout dans le monde il faut un salaire minimum pour empêcher le dumping social généralisé.
  • Développons l'emploi. Nous refusons la mise en concurrence des sites, des salariés entre eux dans les différents pays. Tous les travailleurs et les entreprises en souffrent  ! Les banques, les financiers doivent être contraints de diriger l'argent vers l'investissement productif créateur d'emploi. Nous exigeons des mesures immédiates pour arrêter de brader nos outils de production mais au contraire pour développer notre appareil productif, les services publics et permettre une reconquête industrielle. Des filières entières sont à recréer ou à créer, des centaines de milliers d'emplois sont en jeu.
  • Protégeons les salariés des aléas de la vie professionnelle et sociale. Notre syndicalisme a été créateur de notre sécurité sociale, de nos retraites par répartition, de l'assurance maladie, des allocations familiales, de l'assurance chômage. Non seulement nous les défendons mais nous proposons de les étendre. Partout dans le monde, les travailleurs ont besoin de cette protection et nous envient. C'est à cette protection sociale qu'aspirent les travailleurs en Chine, au Bangladesh, en Amérique latine et dans tant de pays. C'est aussi à un droit du travail protecteur pour les salariés. Or c'est ce droit du travail dans lequel coupe à la hache l'accord interprofessionnel du 11 janvier et sa transposition dans la loi. Celle-ci protège les employeurs et flexibilise davantage les salariés. Un comble  ! De flexibilité, du dumping social, des chantages patronaux il y en déjà trop. La CGT propose au contraire une sécurité sociale professionnelle qui redonne des droits aux salariés, permettrait la continuité du contrat de travail, une protection contre les aléas de la vie professionnelle. Salariés , dans le monde entier nos intérêts sont communs !

Construire l'unité des salaries pour faire naître l'espoir

Partout , la même politique d'austérité et la restriction des droits démocratiques est imposée aux salariés et aux populations. Elles aggravent la crise, plongent les peuples dans la misère et provoquent la récession notamment dans toute la zone euro. Pour être plus fort, il faut se rassembler  !

Les salariés doivent construire leur unité avec leurs organisations syndicales depuis leur lieu de travail jusqu'à l'échelle mondiale.

Source : http://www.cgtparis.fr/spip.php?article1038


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Les 1er et 5 mai, la rue est à nous !

NPA

Cette manifestation a été appelée au départ par les partis membres du Front de Gauche. Même s'il ne partage pas l'obsession autour du "changement de numéro" de la République, le NPA, soucieux de l'unité la plus large dans la rue, s'associera à cette initiative sur ses mots d'ordre. C'est bien la société qu'il faut changer !

Nous reproduisons ci-dessous la déclaration de la direction du NPA appelant à participer aux deux manifestations du 1er et du 5 mai.

Déclaration du NPA à propos des manifestations des 1er et 5 mai

Le NPA appelle à manifester le 1er mai et le 5 mai. La crise économique, l'offensive du gouvernement et du patronat contre le monde du travail, ainsi que le séisme politique provoqué par les aveux de Jérôme Cahuzac, nécessitent une riposte sur le terrain social et politique. La stupéfaction provoquée par les mensonges arrogants de Jérôme Cahuzac cède la place à une légitime colère, à une révolte. L'évidente complaisance de François Hollande, du gouvernement et du Parti socialiste vis-à-vis de ce sinistre personnage choque à juste titre. Comment ces gens-là osent-ils, avec autant de morgue et de culot, se faire les champions de l'austérité ? Le plus scandaleux mensonge de Cahuzac est bien de vouloir convaincre les salariés et les classes populaires que l'austérité est nécessaire pour sortir de la crise. C'est le même mensonge qui soude les députés du PS votant la « flexisécurité » qui donne de nouveaux pouvoirs au patronat pour disposer des salariés comme ils l'entendent, en fonction de leurs seuls besoins et intérêts, en invoquant la compétitivité. Qui soude aussi ceux de l'UMP qui ont laissé faire le PS en s'abstenant, après avoir, sous Sarkozy, participé à la même politique dictée par le Medef. Ce mensonge d'État réunit tous les ministres et anciens ministres ou députés de la droite et de la gauche libérale. Et dans ce monde de menteurs, le Front national ne se distingue que par sa particulière démagogie et grossièreté. La millionnaire Marine Le Pen ne compte-t-elle pas dans ses amis l'avocat d'affaires qui a ouvert le compte suisse de Cahuzac ? Pour ces amoureux du pognon, user de tous les moyens pour échapper au fisc est tout à fait normal, naturel. La fraude fiscale atteindrait 60 à 80 milliards d'euros en France, soit près de 20% des recettes fiscales brutes. Ce qui représenterait le double des « économies » budgétaire inscrites dans la loi de finances 2013 ! Ce sont environ 590 milliards d'euros d'avoirs français qui sont cachés dans les paradis fiscaux, dont 108 milliards en Suisse. Ces dernières années, les plus grandes banques françaises ont multiplié la création de sociétés situées dans les îles Vierges britanniques, les îles Samoa ou Singapour afin de permettre à leurs clients les plus fortunés d'échapper au contrôle du fisc.

De l'argent, il y en a ! C'est la première chose que démontre cette affaire. Ce n'est pas à nous de payer ! Au nom de quoi faudrait-il se résigner au chômage de masse, à l'amputation des salaires, des retraites et des allocations, au démantèlement des acquis sociaux et des services publics ? A l'image des salariés de PSA Aulnay ou des Goodyear, il est plus que jamais légitime de lutter contre les licenciements et contre la dégradation de nos acquis. Plus que jamais, il est légitime de revendiquer des mesures d'urgence pour la salariés, comme l'augmentation de 300 euros de tous les salaires, l'interdiction des licenciements et la baisse du temps de travail.

Dans ce monde de l'argent roi, l'argent domine la politique François Hollande vantait « une République irréprochable » après que Sarkozy se fut revendiqué d'« une République exemplaire », il prétend maintenant moraliser la vie politique ! C'est un vœu pieux que de vouloir moraliser les politiciens professionnels et les institutions de la Ve République, tout autant que de prétendre moraliser un système social fondé sur la rentabilité financière, la course au profit et les spéculations ! Ce système produit, pour le servir, des hommes politiques et des institutions à son image. Comment y aurait-il une démocratie réelle tant que subsistent les paradis fiscaux et leur corollaire, le secret bancaire ? Comment y aurait-il une réelle démocratie quand plus de la moitié des salariés gagnent un salaire net inférieur à 1 700 euros, que le chômage frappe plus de 5 millions de travailleurs, que la précarité se généralise, que près de 10 millions de personnes vivent avec moins de 900 euros par mois, alors que, à l'autre pôle, s'accumulent d'immenses fortunes ? Comment y aurait-il une réelle démocratie quand les finances publiques, les finances de l'État, sont entre les mains de cette oligarchie à laquelle l'État verse une rente annuelle de plus 50 milliards d'euros au titre des intérêts de la dette. Que cette même oligarchie a la mainmise sur toute la vie économique et sociale ? Comment y aurait-il une réelle démocratie alors que les médias sont aux mains de cette oligarchie financière ? L'affaire Cahuzac, après les affaires Bettencourt, Woerth et autres, agit comme un révélateur de la corruption généralisée du système.

Ils s'enlisent dans les affaires, prenons les nôtres en main ! Ce gouvernement de riches au service des patrons n'est pas le nôtre. Pour mettre l'argent et l'économie au service de la population, nous ne pouvons compter que sur nos luttes. Il faudra construire des mobilisations exceptionnelles du type de celles de Juin 1936 ou de Mai 1968. Elle se prépare, aujourd'hui, dans la convergence des luttes contre les licenciements et toutes les mesures antisociales. Nous voulons en finir avec le carriérisme et l'affairisme politique. Le régime présidentiel qui concentre des pouvoirs exorbitants entre les mains d'un seul est un archaïsme monarchique. Le Sénat n'est qu'un repaire pour politiciens à la retraite. Nous sommes pour une seule assemblée élue à la proportionnelle. Nous voulons déprofessionnaliser la politique : interdiction du cumul des mandats, de faire plus de deux ou trois mandats au cours de sa vie pour reprendre son travail, fixation du revenu des élus à la hauteur du salaire moyen de la population. Nous sommes pour une démocratie directe qui ne s'arrête pas à la porte des entreprises et qui ne se limite pas à voter pour des représentant.e.s. Nous revendiquons l'autogestion des entreprises par les travailleurs et les travailleuses et le contrôle des services publiques par les salarié.e.s et les usagers. La démocratie, c'est la reprise en main par la population de ses affaires, à tous les niveaux de la société, et le refus de confier le pouvoir à des experts ou à des dirigeants professionnels. Cela suppose un réel pouvoir d'élaboration des politiques par toutes et tous afin de rompre avec la passivité dans laquelle l'oligarchie actuelle enferme la majorité de la population. La démocratie, c'est l'égalité des droits, le pouvoir de contrôle pour la population mais aussi une autre répartition des richesses. C'est la levée du secret bancaire et industriel ; la confiscation des avoirs des fraudeurs ; la fin des paradis et cadeaux fiscaux ; l'expropriation des principales entreprises, sous contrôle des salariés et de la population ; l'annulation de la dette ; l'expropriation de ceux qui tirent les ficelles, les financiers ; la création d'un monopole public bancaire. Pour sortir de cette crise économique et politique, il n'y a pas d'autre voie que l'intervention directe des travailleurs, de la population, sur le terrain politique, pour conquérir la démocratie et imposer leurs droits sociaux et politiques.

Bien plus que changer de République, c'est toute la société qu'il s'agit de transformer. Nous serons dans la rue, le 1er comme le 5 mai, pour porter ces exigences et perspectives tout en œuvrant au rassemblement de toutes les forces, de toutes celles et tous ceux qui veulent agir pour changer le cours des choses, pour imposer une autre politique répondant aux besoins de toute la société. Nos raisons de manifester sont totalement et diamétralement opposées à celles des réactionnaires et des homophobes qui combattent l'égalité des droits et le mariage pour toutes et tous. La droite la plus réactionnaire et l'extrême droite sont à l'offensive et multiplient, sous couvert du collectif "Manif pour tous", les rassemblements et les violences homophobes. Face à leurs provocations, plus que jamais il ne faut rien céder dans la lutte contre l'extrême droite, le racisme et l'homophobie. Il est plus que temps qu'une opposition de gauche au gouvernement se regroupe, se construise, et offre une alternative aux partis de l'austérité Jean-Luc Mélenchon et le Front de Gauche ont pris unilatéralement l'initiative d'appeler à manifester le 5 mai pour une VIe République. Nous ne partageons ni cette façon de faire ni son objectif , mais nous voulons contribuer au plus large rassemblement possible pour mettre en échec la politique du gouvernement et défendre la perspective d'une démocratie réelle, par en bas, qui mette les financiers et leurs amis politiciens hors d'état de nuire. Le NPA sera dans la rue, le 1er mai et le 5 mai, avec toutes celles et ceux qui, à gauche, ne veulent ni subir ni capituler devant le gouvernement et les puissances de l'argent qu'il sert, tout en défendant nos propres propositions.

Source : http://npaparis14.free.fr/spip.php?article100...
Source : http://www.npaparis18.org/spip.php?article208


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Communiqué de presse de la CNT

Confédération Nationale du Travail

Communiqué de presse pour le 1er Mai 2013

Voici près d'un an qu'un gouvernement dit « socialiste » dirige le pays. Son bilan, pour les classes populaires, est désastreux : taux de chômage fortement en hausse, baisse importante du niveau de vie, transposition dans la loi de l'Accord national interprofessionnel, abandon en rase campagne du projet de loi d'amnistie concernant les militant-e-s du mouvement social, hausse des expulsions de sans papiers (38 000 en 2012). De plus, de graves menaces se précisent concernant les retraites, l'assurance maladie et les caisses de chômage. Et cette liste est loin d'être exhaustive. C'est ça la politique austéritaire !

Dans le même temps, la corruption atteint des sommets. L'affaire Cahuzac a cela de choquant : le ministre en charge de lutter contre l'évasion fiscale (et on peut affirmer que celle-ci ne concerne que les plus riches), qui jusqu'alors imposait la rigueur à l'ensemble de la population, s'en dispense ! Pendant ce temps là, les États font payer une dette à une population qui n'en est pas responsable. En bref c'est toujours la même chanson : politiques d'ajustements, restructurations, licenciements, complaisances envers le monde de la finance masqués derrière des propos tapageurs servant à noyer le poisson dans l'eau et abuser les populations.

Des politiques antisociales aux scandales financiers, cette situation de crise dictée par la droite comme la gauche permet à l'extrême droite de gagner du terrain. Fière d'elle dans la rue contre le mariage pour tou-te- s, elle est toujours là pour défier l'égalité des droits mais jamais pour l'amplifier. Elle, si prompt à décrier les grévistes lors des mouvements sociaux, attise aujourd'hui la haine contre une partie de la population, favorisant ainsi les violences homophobes. Nous le rappelons, l'extrême droite est l'ennemie des travailleurs et travailleuses. C'est le camp de la bourgeoisie et du Capital radicalisé qui cherche à en finir au plus vite avec ce qui reste des acquis sociaux gagnés de haute lutte.

Et pourtant, des luttes il y en a : PSA, Goodyear, Fralib, Arcelor, Doux et une multitude d'autres entreprises vivent d'importants conflits du travail avec des grèves dures et parfois des propositions d'alternatives concrètes au Capital telles que la reprise en coopérative de l'outil de production.

Mais ces combats portés par des collectifs de base souffrent de l'isolement dû l'incurie des grandes centrales syndicales. Les syndicalistes de la CGT, FO voire CFDT sont laissé-e-s à leur triste sort sans qu'aucune initiative forte ne soit portée par ces Confédérations. Il devient pourtant urgent et vital d'inverser le rapport de force. En effet, contrairement aux effets d'annonces électoralistes, l'État et le gouvernement socialiste ne souhaitent pas en découdre avec le capitalisme, industriel ou financier. Il nous appartient dès lors de construire les dynamiques afin de gagner sur des revendications de classes et contraindre cette gauche molle et sans perspectives à améliorer la condition des classes populaires.

C'est dans cette optique que la CNT appelle, partout dans le pays, ses syndicats, ses adhérent-e-s et sympathisant-e-s à participer aux manifestations du 1er Mai. À notre sens, il s'agira d'établir des contacts et des discussions pouvant amener à la convergence tou-te-s ceux et celles qui veulent se battre contre ce système capitaliste. En cette journée internationale de lutte et de revendications, nous ne seront pas seul-e-s ! De la Grèce à l'Égypte, de l'Espagne au Chiapas, partout défileront les travailleurs et travailleuses, acteurs et actrices des mouvements sociaux et des révolutions toujours en cours dans certains pays.

L'espoir doit aujourd'hui être à l'ordre du jour et il n'appartient qu'à nous que de le porter. C'est en ce sens que la CNT soutiendra toutes les initiatives conduisant aux convergences anticapitalistes et anti-autoritaires, à venir en discuter à la fête de son Union régionale parisienne qui se déroulera du 3 au 5 mai 2013 à la Parole errante à Montreuil ou encore à l'occasion de la manifestation régionale contre les licenciements, le chômage et la précarité du 18 mai à Metz. Entre temps, il s'agira de maintenir la pression pour l'amnistie sociale pour tous les faits commis depuis 2002.

Vive la lutte des classes et la solidarité internationale.
Vive le 1er Mai et la révolution sociale !

Le Bureau confédéral.

Source : http://www.cnt-f.org/communique-de-presse-pou...


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Manifestation du 1er MAI 2013 Paris

Union Nationale des Sans-Papiers (UNSP)

rdv à 13h30 à Paris place de la Bastille (à l'angle rue de Charenton 11ème)

Nous participons à la vie économique de la France
Nous avons choisi de nous établir en FRANCE
Français-es, étranger-e-s avec ou sans papiers
Tous et toutes uni-e-s pour la regularisation de tous les sans papiers par la carte de 10 ans

« Le changement, c'est maintenant ».

Cette promesse du Parti socialiste et de son candidat, l'actuel Président de la république, a résonné comme une réponse aux cris d'alarme des sans papiers. Mais, contre leurs attentes, la circulaire du 28 novembre 2012 maintient toujours dans une situation de non droit des milliers d'entre eux, soumis au pouvoir discrétionnaire des préfectures, victimes du racket d'Etat et de ses politiques d'immigration choisie, surexploités par des patrons qui

  • fraudent le fisc et sous paient les travailleurs, a fortiori quand ils sont sans papiers,
  • profitent de la crise en utilisant le chômage et le travail sans fiches de paie, avec, comme conséquences, la liquidation des droits conquis hier par l'ensemble des travailleurs,
  • mettent la pression sur les travailleurs avec et sans papiers, encourageant de ce fait la xénophobie et la montée de l'extrême droite.

La lutte des sans papiers est un combat social et citoyen

Voilà pourquoi :

  • Nous condamnons le racisme qui entraîne la division entre travailleurs et entre Français et étrangers, avec ou sans papiers.
  • Comme nous condamnons le silence méprisant des médias sur la lutte des sans papiers qui n'est pas moins importante que les autres luttes sociales.
  • Nous condamnons l'instrumentalisation des sans papiers, qui ne demandent qu'à vivre dans la légalité, l'égalité et la dignité, à des fins purement électoralistes que ça soit par la gauche, ou d'une façon plus dangereuse par la droite et l'extrême droite.

Nous revendiquons :

  • la régularisation globale des sans papiers avec ou sans fiche de paie avec une carte de 10 ans,
  • le droit de vote pour les étrangers,
  • l'abrogation de la loi xénophobe et raciste CESEDA
  • l'abrogation de la circulaire Valls.
  • la mise en place d'une nouvelle loi progressiste

Et qui prend en compte:

  • la présence sur le territoire national, la vie privée et/oufamiliale (en particulier pour les jeunes mineurs), l'insertion,la solidarité, l'engagement citoyen ;
  • , la déclaration d'impôt les justificatifs médicaux, relevés bancaires etc. comme autant d'éléments d'appréciation de la motivation, les compétences de l'intéressé-e, ouvrant droit à un titre de séjour avec autorisation de travail.
  • l'arrêt des licenciements abusifs suite aux grèves ou non
  • les risques encourus de persécution dans le pays d'origine ouvrant sur le droit d'asile
  • l'état de santé, les études et les raisons humanitaires.


C'est pour cela que l'UNSP appelle toutes les organisations, les associations, tous les partis politiques, ainsi que les citoyens français de tous horizons, immigrés en situation régulière, à soutenir la lutte des sans papiers unis au niveau national dans le cadre de l'Union Nationale des Sans Papiers (UNSP).

Faut-il mourir pour avoir des papiers ?!

Rendez-vous pour la manifestation du mercredi 1°mai à 13h30 à Paris place de la Bastille (à l'angle rue de Charenton 11ème)
Union Nationale des Sans-Papiers (UNSP)

Source : http://www.ministere-de-la-regularisation-de-...


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Front populaire de Tunisie

Coordination Île de France - déclaration du 1er mai 2013

La célébration cette année du 1er Mai en Tunisie revêt un caractère singulier. Elle survient après le lâche assassinat de notre camarade Chokri Belaïd, dont le gouvernement porte l'entière responsabilité politique. Trois mois après, l'enquête piétine et aucune avancée n'a été enregistrée permettant de démasquer l'identité des commanditaires et des exécutants. L'objectif étant de faire oublier purement et simplement, ce crime politique.

Parallèlement, la Tunisie connaît une crise économique et sociale sans précédent. Cette crise résulte de l'échec cuisant de la coalition au pouvoir, dirigée par le Mouvement Ennahda, et de son incapacité de résoudre les problèmes fondamentaux auxquels fait face le peuple tunisien: amplification du chômage, exacerbation de la pauvreté et de la marginalisation, cherté de la vie, corruption… A cela s'ajoutent une fiscalité injuste, un code d'investissement dangereux pour le pays et la poursuite du remboursement de la dette odieuse héritée de l'ancien régime.

Le gouvernement actuel et celui qui l'a précédé sont également responsables de la détérioration de la sécurité dans le pays, avec la prolifération des armes à une très large échelle, la radicalisation de la violence politique organisée et les agressions contre des organisations politiques de l'opposition, la centrale syndicale UGTT, les journalistes, les intellectuels, les artistes... Ces agressions sont perpétrées par des ligues fascistes et criminelles qui agissent en toute impunité.

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Vive le 1er Mai, Journée internationale des travailleurs et des travailleuses !
Gloire aux martyrs de la Révolution !
Vive le Front Populaire !
Vive les luttes du peuple tunisien !

Le Front populaire organise un « point fixe » sur le parcours de la manifestation (animation, musique, table de presse, diffusion de tracts..). Lieu précis : Abribus - Face au 16 avenue Daumesnil (à 500 mètres de la Place de la Bastille - Metro Bastille ou Gare de Lyon).

Source : http://front-populaire.fr/front-populaire-coo
Source : message reçu le 28 avril 11h


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Osez le féminisme !

féminisTe le 1er mai contre la précarité et pour l'égalité professionnelle !

Les femmes sont plus nombreuses que les hommes à occuper des emplois en contrat :

  • à durée déterminée (la part des femmes en CDD dans l'emploi total est de 9.4 % contre 5.5 % pour les hommes),
  • à temps partiel (81,5 % des emplois à temps partiel sont occupés par des femmes ; 30 % des femmes qui ont un emploi travaillent à temps partiel, contre 6 % des hommes),
  • peu ou pas qualifiés (62 % des emplois dits non qualifiés sont occupés par des femmes),
  • à bas salaires (80 % des salariés à bas salaire sont des femmes, plus d'1 femme salariée sur 4 touche un bas salaire, contre à peine 1 homme sur 10 ; si l'on considère les très bas salaires, ce sont 17 % des femmes qui sont concernées contre 4 % des hommes).
  • Leur taux de chômage est plus élevé (supérieur de 2 points de pourcentage à celui des hommes).

Les femmes touchent en moyenne une pension de retraite inférieure d'environ 40 % à celle des hommes, sachant que la moitié d'entre elles reçoit une pension de moins de 900 euros par mois.

Ce n'est pas une fatalité ! Soyons nombreuses et nombreux en ce 1er mai pour nous faire entendre des responsables politiques et afin de les pousser à mener une politique réellement progressiste !

Source : http://osezlefeminisme.fr/evenement/0105-osez...

  • 15h: Point fixe - RESF - familles sans papiers - Faidherbe Chaligny