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samedi 7 décembre 2013 à 14h

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Manifestation contre le racisme et pour l'égalité des droits

Marche pour l'égalité et contre le racisme - 30 ans après

Trajet / parcours: départ 14h devant l'église St Bernard vers République

  • Square St Bernard-Saïd Bouziri > rue Stephenson > rue Ordener > Bd Barbès
  • Rencontre avec la manifestation des chômeurs et précaires au niveau de l'intersection Bd Barbès / Bd de la Chapelle : allocutions de solidarité entre les deux manifestations
  • Puis Bd Magenta > place de la République.

Prise de parole en fin de manifestation organisée par le collectif national Egalité des Droits / Justice pour Tou-te-s

Organisation des cortèges

  1. Banderole et cortège de tête :
    « 1983 - Contre le Racisme / Egalité des Droits - Justice pour Tou-te-s / 2013 - Contre le racisme »
    Banderoles du collectif :
    - Arrêt de l'impunité des des violences policières / arrêt du contrôle au faciès
    - Amnistie des inculpés suite aux révoltes urbaines de 2005, 2007, ...
    - Régularisation de tous les sans papiers avec la Carte de 10ans
    - Pour une Citoyenneté de Résidence : Droit de vote des étrangers
    - Droit à l'éducation pour Tou-te-s / Régularisation de tou-te-s les élèves sans papiers
  2. Cortège de militants de l'immigration/ Personnalitiés médiatiques / Artistes / Ecrivains (50 personnes)
  3. Batudada : animation musicale Batucada
  4. Familles de victimes de violences policières
  5. Cortèges de province
  6. Union Nationale des Sans Papiers (UNSP) + MILI (Collectif Solidarité avec les Elèves sans papiers)
  7. Associations de solidarité / Des Droits de l'Homme et Contre le Racisme : Proposition de se placer dans le cortège selon l'ordre alphabétique des intitulés des associations
  8. Cortège Palestine - BDS
  9. Syndicats (solidaires étudiants / Solidaires, etc)
  10. Formations Politiques : Proposition de suivre l'ordre aplhabétique. Le NPA et AL ferment ce cortège
  11. Cortège Euro-Palestine / CAPJPO,...


Égalité des Droits - Justice pour Tou-te-s

Le 3 décembre 1983, 100 000 personnes manifestaient à Paris, concluant une Marche partie de Marseille le 15 octobre. Décidée par un groupe de marcheurs issus des cités de la banlieue lyonnaise, cette Marche pour l'égalité des droits et contre le racisme marqua l'émergence d'une nouvelle génération, celle des enfants d'immigrés. Elle fût organisée suite aux crimes racistes, aux violences policières, et à une campagne électorale marquée par la xénophobie et l'idéologie sécuritaire qui vit, comme à Dreux, des alliances avec le Front national. Elle prolongeait, à sa manière, les luttes menées dans la décennie précédente par les travailleurs immigrés pour l'égalité des droits. Les « invisibles » devenaient des acteurs à part entière de la société française.

Notre Marche ne s'est pas terminée le 3 décembre 1983. Nous n'avons jamais cessé de marcher et de lutter. Même si nous avons remporté des victoires ou obtenu quelques avancées, la situation des immigrés et de leurs descendants, dont beaucoup sont français, n'a cessé de se dégrader. Les habitants des quartiers populaires d'aujourd'hui sont confrontés à des situations plus dures qu'en 1983. Trente ans pour arriver à ce constat amer : les violences policières comme les crimes racistes n'ont pas cessé et restent impunis. Pire, un racisme d'État fait de lois, de pratiques et de discours nauséabonds s'est propagé d'en haut ; la négrophobie et l'islamophobie se sont développées, prolongeant le racisme anti-arabe. La promesse du Président de la République d'alors, celle du droit de vote pour les étrangers extra-communautaires n'a jamais été tenue. Aujourd'hui, après une décennie de pouvoir de droite avec tous ses excès et ses démagogies populistes - débats sur l'identité nationale et le « rôle positif » de la colonisation - le nouveau gouvernement reste dans la ligne de tous ses prédécesseurs : restriction au droit d'asile, accentuation des discriminations dans tous les secteurs de la société, relégation des quartiers populaires et de leurs habitants, menaces de disparition des associations de terrain et de proximité, contrôles aux faciès, justice à deux vitesses, chasse aux sans papiers et aux Rroms, multiplication des expulsions… Et pendant ce temps, les Chibanis, nos anciens, sont reclus et privés de leurs droits.

Trente ans se sont écoulés, après le formidable espoir soulevé par la Marche de 1983. Notre détermination reste intacte. Nous ne lâcherons rien. Le message de la Marche pour l'égalité des droits et contre le racisme, même s'il n'est pas enseigné comme il se doit à l'école, est plus que jamais d'actualité et nous voulons qu'il soit à nouveau entendu avec force. C'est pour cela que partout, dès maintenant, et du 15 octobre au 3 décembre 2013, nous proposons à toutes celles et tous ceux qui se reconnaissent dans cet appel de mettre en place des assemblées générales et des initiatives au niveau local, régional, national. Nous ne nous contenterons pas de crier notre colère contre les injustices et les inégalités. Nous proposerons à toute la société d'autres solutions, celles de l'égalité des droits pour en finir avec la République du mépris.

D'ores et déjà, nous appelons à participer aux différentes initiatives organisées en région par des collectifs et associations signataires de cet appel. Partout en France, des semaines pour l'égalité des droits et la justice pour toutes et tous sont organisées d'ici le 8 décembre.

Faisons du 7 décembre, une journée de rassemblements et de manifestations.

Organisons une manifestation nationale à Paris le 7 décembre

Contre le racisme et pour l'égalité des droits
Tou-te-s en marche, on arrive !

Premiers signataires :

AIDDA, Association Femmes plurielles, Association les familles en lutte contre l'insécurité et les décès en détention » (Aflidd), Association L'Yeux Ouverts, Association « mémoire pour jawad », Association Remem'Beur, Association de Solidarité etd'Information pour l'Accès aux Droits (ASIAD), Attac France, Au nom de la mémoire, Cedetim, Collectif 3C, Collectif Fathy Koumba, Collectif Féministes Pour l'Égalité, Collectif Les mots sont importants, Cie Espace Temps, Coordination des Intermittents et des Précaires (CIP), Copaf (Collectif pour l'avenir des foyers), Droit au Logement (DAL), Fédération des Associations de Solidarité avec les Travailleur-euse-s Immigré-e-s (FASTI), Femmes en lutte 93, Fondation Frantz Fanon, Forum Social des Quartiers populaires (FSQP), Front Uni des Immigrations et des Quartiers Populaires (FUIQP), L'Appel et la Pioche, L'Écho des cités, L'Étoile Nord Africaine Anticapitaliste (ENAAC), , Ligue des Droits de l'homme (LDH), Mamans Toutes Égales (MTE), MRAP, Réseau Mémoires- Histoires en Île de France, Réseaux Interventions, Réflexion Quartiers Populaires (RIRQP), Sortir du colonialisme, Trajectoires, Union Nationale des Sans Papiers (UNSP), Union Syndicale Solidaires (SUD), Vies Volées, Assemblée Citoyenne des Originaires de Turquie (ACORT), AFAPREDESA (Association des Familles des Prisonniers et Disparus Sahraouis), Association des Marocains en France (AMF), Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF), Association des Tunisiens en France(ATF), CIFORDOM, Conseil Représentatif des Associations Noires de France (CRAN), Fédération des Associations Kurdes en France (FEYKA), Fédération desTunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR), Association Démocratique des Tunisiens en France (ADTF), IJAN, La Maison du Tamil Eelam, Mouvement Citoyen des Tunisiens en France (MCTF), République et Diversité, Union Juive Française pour la Paix(UJFP), Union des Travailleurs Immigrés Tunisiens (UTIT), La voix des Rroms.

Île de France :

Association les Orange (Nanterre), Agence de Promotion des Cultures et du Voyage (APCV - Saint-Denis), Collectif étudiant-e-s étranger-ère-s de l'université de Paris 8 (CEEP8), Association de la Nouvelle Génération Immigrée (ANGI - Aubervilliers), Ensemble Vivre Travailler Coopérer (93), Association de solidarité Essonne avec les familles Rroms et Roumaines, DIEL (Droits Ici et Là-bas), CSP75 coordination 75 des Sans-Papiers

Rhônes - Alpes :

Valeurs des Quartiers - Agora (Vaulx en Velin, Association elghorba Lyon, collectif « Capagauche 07 » (Ardèche) Valence, Positive (Drôme), « Femmes en Luth, citoyennes à part entière » Valence (Drôme)

PACA :

Agissez, rêvez - Agir pour la justice, contre le racisme, l'exclusion et la violence (AJCRV Avignon), Librairie associative Transit - Marseille

Nord/Pas-de-Calais :

Algériens Nord Pour le Changement et la Démocratie (ANDC), Association des Mineurs Marocains du Nord-Pas-de-Calais (AMMN), Collectif Manouchian, Collectif Afrique, Association Tribu (Roubaix), Comité des Sans Papiers 59, Association Ch'faid, Association Etouchane, Association des Tunisiens du Nord de la France (ATNF), Association Place Publique (associations membres du FUIQP) ARDLFM (Association pour la reconnaissance des droits et libertés aux femmes musulmanes 59), Rencontre et Dialogue Roubaix, Collectif coup pour coup 31, Association régionale de lutte contre les discriminations et l'égalité des droits en Alsace (ALDA-Mulhouse), Comité pour les respect des libertés et des droits de l'homme en Tunisie (CRLDHT), Association Citoyenne pour la Démocratie Participative (ACDP Tunis), Association Tunisienne de Soutien Aux Minorités, l'Association Tunisienne du Défense Des demandeurs d'Emploi-Kasserine

Organisations politiques soutenant le texte :

Fédération pour une Alternative sociale et écologique (FASE), Gauche Anticapitaliste (GA), GA54-FASE, Les Alternatifs, Gauche Unitaire, Parti Communiste français (PCF), Europe Ecologie Les Verts (EELV), Emergence, Force citoyenne populaire (FCP), Front Populaire de Tunisie (section France), NPA

Les mouvements, associations ou organisations qui voudraient s'associer à ce texte peuvent signer cet appel sur : marcexheegalitexe30ans@gexmail.com

email du collectif: marcheegalite30ans@gmail.com
site du collectif: http://collectifmarcheegalite.wordpress.com
Tél: 06 86 78 78 65

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/27199
Source : message reçu le 4 décembre 16h
Source : message reçu le 21 novembre 21h
Source : message reçu sur la liste RESF-75 le 11 novembre 19h
Source : http://www.solidaires.org/article46192.html


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Un cortège Palestine

dans la manifestation contre le racisme et pour l'Égalité des droits !

(Photo: A Gaza.. Une opération sous l'éclairage d'un téléphone portable à cause des coupures d'électricité liées au blocus décidé par Israël.)

Les associations et comités de solidarité avec la Palestine soussignés appellent à se joindre à la Marche Contre le Racisme et pour l'Egalité des Droits, le samedi 7 décembre à Paris.

Le racisme, l'apartheid et l'absence de droits, qui caractérisent la situation infligée au peuple palestinien justifient la présence d'un cortège « Palestine » au sein de cette Marche, et nous remercions ses organisateurs de l'y accueillir.



Nous vous donnons rendez-vous à 14 H au Métro Barbès (devant le magasin Tati) pour former un cortège, massif et tonique, qui rejoindra la Marche devant l'Eglise St Bernard, toute proche.

Nous appelons à manifester avec les mots d'ordre suivants :

  • halte au racisme et l'apartheid contre les palestiniens !
  • non a l'occupation et a la colonisation de la Palestine !
  • stop au camp de concentration de Gaza !
  • égalité des droits pour les palestiniens !
  • application du droit au retour pour les palestiniens !
  • non a la collaboration avec l'occupant israelien !
  • boycott Israel ! rejoignez la campagne BDS !

Premiers signataires :

CAPJPO-EuroPalestine, Enfants de Palestine, Nanterre Palestine, Droits Devant, Les Désobéissants, Musiciens avec Gaza, L'Association des Palestiniens en Ile de France (APF), Les Amis d'Al-Rowwad, Saint-Ouen Palestine, Les Amis de Naplouse

Source : http://www.ep-mir.com/spip.php?article8815
Source : http://www.ep-mir.com/spip.php?article8786


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Appel à la Marche du 7 Décembre

SUD Étudiant

Il y a trente ans, 100 000 personnes manifestaient à Paris, concluant une Marche pour l'égalité et contre le racisme partie de Marseille pour dénoncer les crimes et discriminations racistes, les violences policières, et une campagne électorale marquée par la xénophobie et l'idéologie sécuritaire qui vit, comme à Dreux, des alliances avec le Front national.

Depuis trente ans, cette Marche fait l'objet de récupération politicienne, dévoyant son message originel au profit d'un antiracisme vidé de son contenu politique et coupé des réalités. Rien, ou presque n'a changé depuis : les gouvernements successifs des partis majoritaires de droite et de gauche ont au contraire repris à leur compte les idées de l'extrême droite, et sont venus renforcer le climat raciste, sexiste et élitiste, par leurs discours et par les politiques qu'ils continuent à appliquer. Le gouvernement "socialiste" au pouvoir aujourd'hui s'inscrit dans la lignée de ses prédécesseurs, en enfermant et expulsant les immigré-e-s à qui l'on refuse de donner des papiers, en stigmatisant les Rroms, les musulman-e-s ou les habitant-e-s des quartier populaires, et en appliquant scrupuleusement une politique libérale qui vient accroître toujours plus les inégalités.

Après le meurtre de notre ami et camarade Clément, qui s'est fait tuer parce qu'il a fait le choix de rejoindre celles et ceux qui luttent sans compromissions contre une société raciste, sexiste, homophobe et inégalitaire, ce gouvernement a annoncé à grand renfort de communication médiatique la dissolutions purement symbolique de groupuscules d'extrême-droite. Nous ne sommes pas dupes de cette nouvelle instrumentalisation, alors que le 6 juin, lendemain du meurtre de Clément, la police organisait une rafle sans précédent visant les sans-papiers dans le quartier populaire de la Goutte d'Or à paris. Ni les meurtres, ni les agressions quotidiennes ne sont venus bousculer le confortable immobilisme de celles et ceux qui, par leur silence, renforcent la confiance grandissante des fascistes, qui du FN à Troisième Voie, sont de plus en plus présents dans l'espace médiatique et, surtout, dans la rue.

On ne combat pas l'extrême-droite et ses idées avec des mots mais avec des actes.

Il est donc urgent de reprendre la rue, nos droits et notre confiance. Trente ans après la marche pour l'égalité et contre le racisme, ses mots d'ordre sont plus que jamais d'actualité : montrons notre opposition à un état et une police raciste, à la marginalisation et à la stigmatisation des minorités, à une société de plus en plus inégalitaire et à la banalisation de l'extrême droite. Soyons toujours plus nombreux-se-s à nous lever face aux injustices et aux inégalités que nous observons et subissons, à être solidaires les un-e-s des autres, à rejoindre les initiatives portées par celles et ceux qui se battent pour leurs droits et leur dignité.

Rappelons leur en défilant à Paris le samedi 7 décembre que s'ils sont puissants, nous sommes déterminé-e-s.

Contacts de la fédération : 06 86 80 24 45

Source : http://www.solidaires-etudiant-e-s.org/commun...


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Rejoignez le cortège anarchiste à la

manifestation pour l'égalité des droits et contre le racisme !

Alors que le rassemblement du 3 décembre sur le parvis de Montparnasse n'a rassemblé que très peu de monde (50 personnes) pour les 30 ans exact de la marche, la manifestation de ce samedi rassemblera il est sûr plus de monde. Nous y serons en cortège avec nos camarades du 9è collectif de sans papiers.

Rejoignez-nous dès 14h à l'angle de la rue Affre et de la rue Saint-Mathieu, métro Barbès ou La Chapelle !

Contre le racisme et la fausse égalité défendue par les sociaux-démocrates du PS ou de SOS-Racisme, pour l'égalité économique et sociale !

Source : http://regard-noir.toile-libre.org/samedi-7-d...


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1983-2013

« Marche contre le racisme et pour l'égalité des droits »

MRAP

Le MRAP appelle à manifester Samedi 7 décembre 2013 à Paris Le 3 décembre 1983, 100 000 personnes manifestaient à Paris, concluant une Marche partie le 15 octobre de Marseille. Décidée par un groupe de marcheurs issus des cités de la banlieue lyonnaise, cette Marche pour l'égalité des droits et contre le racisme marqua l'émergence d'une nouvelle génération, celle des enfants d'immigrés réclamant leur reconnaissance citoyenne. Elle fut organisée comme réponse non violente aux crimes racistes et sécuritaires, aux violences policières et à un climat politique délétère marqué par la xénophobie et l'idéologie sécuritaire qui - lors des élections municipales - produisirent , comme à Dreux, des alliances avec le Front national. La Marche prolongeait, à sa manière, les luttes menées dans la décennie précédente par les travailleurs immigrés pour l'égalité des droits. Les « invisibles » devenaient des acteurs à part entière de la société française.

Mais la Marche ne s'est pas terminée le 3 décembre 1983 sur son accueil triomphal à Paris. Les enfants d'immigrés n'ont jamais cessé de « marcher » et de lutter, remportant des victoires ou obtenant quelques avancées. La situation des immigrés et de leurs enfants devenus français, n'a cependant pas cessé de se dégrader sur le plan économique et social. Avec l'insuffisance des politiques publiques, les habitants des quartiers populaires d'aujourd'hui sont confrontés à des situations plus dures qu'en 1983. Trente ans pour arriver à un constat amer : les violences policières comme les crimes racistes n'ont pas cessé et restent trop souvent impunis. De plus, un « racisme d'État » - fait de lois et de pratiques mais aussi de discours politiques nauséabonds, qui ne cessent actuellement de se multiplier parmi certains élus, s'est propagé d'en haut. La 'tsiganophobie', la 'négrophobie' et l''islamophobie'se sont développées, ces nouvelles haines prolongeant le racisme anti-arabe hérité de la colonisation. La promesse de François MITTERRAND - de faire reconnaître par la Loi le droit de vote pour les résidents étrangers extra-communautaires - n'a toujours pas été tenue.

Aujourd'hui, après une décennie d'un pouvoir de droite - avec tous ses excès et ses démagogies populistes, en particulier les débats sur l'identité nationale et le « rôle positif » de la colonisation - il convient de prendre acte de la reconnaissance, le 17 octobre 2012, par l'actuel président de la République, François Hollande, du fait que le 17 octobre 1961 « des Algériens qui manifestaient pour le droit à l'indépendance ont été tués lors d'une sanglante répression » et de sa volonté de « rendre « hommage à la mémoire de victimes ».

Cependant, en matière de politiques d'immigration, le gouvernement reste pour l'essentiel dans la ligne de tous ses prédécesseurs : restriction au droit d'asile, accentuation de fait des discriminations dans tous les secteurs de la société, relégation des quartiers populaires et de leurs habitants, menaces de disparition des associations de terrain et de proximité, contrôles persistants aux faciès, justice à deux vitesses, chasse aux sans papiers et aux Rroms, multiplication des expulsions… , tandis que les « Chibanis » - c'est-à-dire la première génération immigrée - sont reclus et privés de leurs droits.Trente ans , après le formidable espoir soulevé par la Marche de 1983, la détermination des enfants des Marcheurs reste intacte.

Le MRAP fait siennes leurs justes exigences qu'il est chaque jour plus urgent de prendre en compte. Racisme et discriminations doivent être combattus jour après jour avec la plus extrême vigueur, tout comme doivent être enseignées l'Histoire des Immigrations ainsi que celle de la Marche fondatrice de 1983, prolongée par Convergence 84 et les revendications de citoyenneté de 1985.

  • Pour l'Egalité des droits,
  • Contre toute légitimation de la xénophobie et du racisme,
  • Contre tous les discours de haine,

le MRAP appelle à marcher contre le racisme samedi 7 décembre 2013 : rendez-vous à 13 h 30 à l'angle de la rue St Bruno/rue Stephenson (devant l'Eglise St Bernard - square Saïd Bouziri (accès : métro Barbès)

Source : communiqué MRAP, reçu le 5 décembre 14h


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Appel - FASTI

1983 / 2013 - 30 ans après, nous marchons encore !

Parce que l'indignation n'a jamais suffi Parce que dénoncer le racisme ne suffit pas
Parce que notre société reste profondément inégalitaire Parce que les violences policières sont toujours aussi nombreuses Parce que les discriminations sociales et économiques sont de plus en plus fortes

Parce que 30 ans après la Marche pour l'Égalité et contre le Racisme, rien n'a vraiment changé.

La FASTI appelle toutes les ASTI et leurs partenaires à participer à cette Marche soutenue par plus de 130 associations et partis politique. Cette marche n'est pas une Commémoration. Nous ne nous contenterons pas de crier notre colère contre les injustices et les inégalités, nous proposons à toute la société d'autres solutions, celles de l'égalité des droits pour en finir avec la République du mépris.

Soyons nombreux-ses samedi 7 décembre à partir de 14 heures pour manifester !

Marchons pour l'égalité des Droits
Marchons pour l'abrogation du CESEDA
Marchons pour la régularisation de tou-te-s les sans-papiers Marchons pour la citoyenneté de résidence

Source : liste de diffusion zpajol, reçu le 5 décembre 22h


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30 ans de la marche pour l'égalité et contre le racisme

Femmes en lutte 93

Femmes en lutte 93 a signé l'appel national pour la participation à la manifestation célébrant les 30 ans de la marche.

La manifestation partira le samedi 7 décembre 2013 du Square Saint-Bernard ( Square Saïd Bouziri, 75018 Paris) à 14h, pour se rendre à République. Nous serons en cortège de Femmes en lutte 93 avec la coordination du 93 des sans-papiers.

Rejoignez nous pour faire entendre les revendications des femmes des quartiers populaires, qui déjà, il y a trente ans étaient de tous les combats : lutte pour l'emploi, lutte pour l'éducation, l'accès aux soins et aux logements, lutte juridique contre les assassins des frères et enfants des femmes de l'époque etc ....

racisme sexisme

Nous voulons faire vivre un féminisme populaire et muticulturel, qui combat toutes les agressions racistes. Nous condamnons les agressions continues des femmes voilées dans les rues par les fascistes, ou par l'Etat qui instrumentalise cette question à des fins racistes.

Nous soutenons les sans papiers car leur combat est notre combat. Nous ne laisserons les partis de gauche se donner une bonne conscience républicaine, alors même qu'ils refusent de régulariser tous les sans papiers de manière gobale, sans critères d'emploi ou de ressources.

Nous rejetons les solutions qui visent à jouer sur les "différents" racismes pour nous diviser et nous monter les uns contre les autres : Roms contre migrants issus des anciennes colonies, sans papiers contre réguliers, noirs contre arabes etc etc ....

Nous condamnons aussi "les nouveaux visages" de la lutte antiraciste et antisionniste comme Dieudonné ou Alain Soral, qui sont en réalité aussi racistes que le FN, et que nous devons combattre sans relâche, en refusant toute compromission avec eux.

Nous voulons faire vivre un féminisme populaire et multiculturel qui pose les vrais problèmes des femmes des quartiers populaires.

affiche FeL

Nous refusons de rentrer dans le jeu de "Ni pute Ni soumises" et autres féministes institutionnelles qui relaient les idées reçues sur les hommes des quartiers populaires : tous violents, agressifs, sexistes et homophobes. Nous refusons de poser le débat dans ces termes là : oui les violences faites aux femmes et aux LGBT existent dans nos quartiers. Nous ne tairons pas ces contradictions et menons des campagnes dans nos quartiers pour dénoncer les violences que nous subissons. Mais nous refusons que les féministes institutionnelles et bourgeoises nous sapent la parole : c'est à nous de définir notre féminisme et avec qui nous voulons le construire !

Nous refusons aussi la tendance des milieux militants de l'immigration et des quartiers à nous demander de taire les aspects spécifiques des femmes au nom de l'"unité" de notre mouvement. Nous nous opposons aussi à l'idée fort répandu que le féminisme ne concerne que les femmes des autres milieux et que le féminisme n'a pas sa place dans les quartiers.

Nous refusons de masquer la question de l'orientation sexuelle sous prétexte que l'homosexualité n'existe pas dans nos quartiers populaires ou dans nos cultures car ce serait "une maladie de l'Occident".

Femmes en lutte 93 se revendique du féminisme issu du mouvement ouvrier et du mouvement de l'immigration.

Nous relions aussi la question du racisme et du sexisme à la question de classe :

car ce qui unit les habitants des quartiers populaires, toutes origines confondues, c'est bien la volonté d'en finir avec l'exploitation, la précarité et la vie de merde que nous impose cette société, qui en 30 ans s'est enfoncée encore plus dans la crise! Ce qui nous unit, c'est la volonté de créer ensemble des espaces collectifs pour rendre populaire nos luttes et nos combats.

Dans ce sens, l'héritage des militants et militantes de la marche est à faire vivre pour l'inscrire dans notre histoire :

  • nous n'avons pas oublié les femmes de la place de Vendôme qui allait protester pour réclamer justice pour leurs enfants assassinés par des racistes ou la police
  • nous n'avons pas oublié la troupe "Kahina" qui faisait des interventions à Barbès et ailleurs pour poser les problèmes liés à la migration, aux conditions de travail et au sexisme, nous n'oublions pas le titre d'une de leurs pièces de théâtre "pour que les larmes de nos mères deviennent une légende"
  • nous n'oublions pas la présence massive des femmes dans les collectifs jeunes d'accueil de la marche
  • nous n'oublions pas les femmes ouvrières, de toutes origines, aux Minguettes, qui se sont lancées, bien avant la marche de 1983, dans un soutien aux jeunes des quartiers contre les violences policières et de l'Etat

Aujourd'hui encore, ces combats sont à mener.

Femmes En Lutte 93 veut donc, en lien avec d'autres groupes et associations, "faire entendre nos batailles" contre les inégalités mais aussi "créer nos propres outils de défense pour nous libérer nous même".

Que vive la mémoire de nos luttes pour construire l'avenir des habitants et habitantes des quartiers populaires !

Source : http://femmesenlutte93.over-blog.com/article-...