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lundi 23 septembre 2013 à 19h30

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Débat « Ensemble, défendons nos retraites ! »

Le collectif montreuillois pour un audit citoyen de la dette (Clac-Ladette), l'association Jaurès 21 et la LDH Montreuil Romainville vous invitent à venir discuter des retraites le lundi 23 septembre dès 19h30 avec Bernard Friot (Réseau Salariat) et Verveine Angeli (porte parole d'Attac).

Pas un trimestre de plus, pas un euro de moins ! Ensemble, défendons nos retraites !

Prétextant qu'il y a moins d'actifs pour financer plus de retraites, François Hollande veut encore allonger la durée de cotisations : c'est mentir aux Français.

Qui va y perdre ? Tous les salariés mais plus particulièrement :

  • Les femmes aux carrières incomplètes (temps partiels subis, précarité)
  • Les chômeurs et précaires
  • Les jeunes (en moyenne, ils décrochent leur premier emploi à 23 ans)
  • Les seniors qui peinent à garder leur emploi

L'espérance de vie augmente, et alors ?

Aujourd'hui, « l'espérance de vie en bonne santé » diminue. Les plus dures années au travail sont entre 60 et 65 ans. Les meilleures années de la retraite sont entre 60 et 65 ans !
La retraite par répartition, c'est aussi la solidarité entre générations : Les cotisations des actifs financent les pensions des retraités. Cette solidarité est largement à notre portée !

De l'argent il y en a, on peut faire autrement !

Ce sont les politiques d'austérité, de réduction des dépenses publiques et la baisse du « coût du travail » (salaires, cotisations patronales) menées partout en Europe qui créent la récession, la destruction de millions d'emplois et la diminution des cotisations sociales.

Chaque année, sur l'ensemble de la richesse nationale, 170 milliards d'euros sont distribués en dividendes aux actionnaires au lieu de servir à créer des emplois et permettre aussi de financer les retraites et la sécurité sociale.

Encore une fois, le gouvernement fait le choix de réduire le pouvoir d'achat des salariés et des retraités et déroule un tapis rouge pour le monde de l'entreprise qui sera le seul à bénéficier d'une mesure de compensation en échange de la hausse des cotisations patronales. Pour augmenter le volume des cotisations sociales et financer les retraites, il faut relancer l'emploi en réduisant le temps de travail, en augmentant salaires et minimas sociaux, avec une politique audacieuse d'investissements sociaux et écologiques.

Mobilisons-nous pour défendre nos retraites
Venez en débattre le lundi 23 septembre à 19h30
Comme Vous Emoi, 5 rue de la Révolution, Montreuil
Avec

  • Bernard Friot, économiste
  • Verveine Angeli (ATTAC) et
  • des syndicalistes de Montreuil

Collectif Clac-La-Dette Montreuil (ATTAC 93 sud, FASE, FSU, GA, Indignés, NPA, PG, SOLIDAIRES), JAURÈS 21 et LDH Montreuil Romainville.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/27641
Source : http://www.attac93sud.fr/spip.php?article1243


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La retraite, c'est révolutionnaire !

Ensemble, défendons nos retraites !

Le collectif montreuillois pour un audit citoyen de la dette (Clac-Ladette), l'association Jaurès 21 et la LDH Montreuil Romainville vous invitent chaleureusement à en débattre le lundi 23 septembre dès 19h30 avec Bernard Friot (Réseau Salariat) et Verveine Angeli porte-parole d'Attac.

Bernard Friot est sociologue et économiste. Il enseigne à l'université Paris X et anime l'Institut européen du salariat et l'association d'éducation populaire Réseau Salariat.

Dans son approche de notre système de retraites, Bernard Friot met l'accent sur le caractère révolutionnaire de la cotisation qui permet de financer le système de protection sociale et les retraites sans passer par le capital et donc sans avoir à payer de dividendes ni d'intérêts.

Le perfectionnement du système, continuel depuis sa création, a été stoppé net au milieu des années 1990 par le gel du taux de cotisation et le sens originel du projet de la pension (à savoir la continuation du salaire dans un salaire à vie) détourné pour en faire une sorte d'assurance vieillesse du type : « j'ai cotisé, j'ai droit ».

Bernard Friot souligne la discrimination (la « double peine ») dont sont victimes les femmes du fait de la double journée qui les empêche de faire une carrière « normale » : leurs salaires sont en moyenne inférieurs de 22% à ceux des hommes et leurs retraites de 47% à cause de la prise en compte des annuités (ou des points) dans le calcul des pensions : la pension doit être à 100% du meilleur salaire quelle que soit la durée de cotisation.

Bernard Friot nous invite à nous positionner dans une optique de sortie du capitalisme en nous appuyant sur l'outil révolutionnaire qu'est la cotisation, pour atteindre la « majorité sociale » avec la « propriété d'usage » des entreprises et le pouvoir de décision sur les investissements.

Pour plus d'informations: http://www.clac-ladette.org/spip.php?article119

Source : message reçu le 3 septembre 08h


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Retraites : assez de mensonges !

[voir aussi: Manifestation pour les retraites le 10 septembre ]

En France, le gouvernement Hollande‐Ayrault projette une quatrième réforme à l'automne prochain, avec des arguments qui sont de faux prétextes : le poids démographique des retraités, un déficit plus important que prévu des caisses de retraites et l'allongement de l'espérance de vie autorisant à travailler plus longtemps.
Les Comités locaux d'Île-de-France vous invitent à venir vous informer et débattre de ces questions qui, loin d'être techniques et réservées aux experts, méritent un vrai débat de société.

Les Comités locaux Attac d'Ile-de-France vous invitent à des réunions publiques:

  • Attac Paris Centre : samedi 7 septembre de 10 h à 13 h, au siège d'Attac (la porte rouge de la Villa du Moulin Dagobert), entre le 21ter et le 23 de la rue Voltaire (M° Rue des Boulets, Nation). Réunion animée par Frédéric Lemaire, coordinateur des Comités pour un audit citoyen de la dette et membre du conseil d'administration d'Attac.
  • Attac Paris 15 : mardi 10 septembre à 20 h au Foyer de Grenelle, 17 rue de l'Avre, Paris 15e (M° La Motte-Picquet Grenelle). Réunion animée par Daniel Rallet, syndicaliste FSU, membre du conseil d'administration d'Attac France.
  • Attac Paris 13 : mercredi 18 septembre à 19 h 30 au « 75 », 75 bd Vincent Auriol, M° Chevaleret. Réunion animée par Christiane Marty (conseil scientifique Attac et Fondation Copernic).
  • Attac 93 Sud : lundi 23 septembre à 19 h 30, Comme vous émoi, 5 rue de la Révolution, à Montreuil. Réunion animée par Verveine Angeli (Attac France) et Bernard Friot (Réseau Salariat).
  • Attac Paris 12 : mardi 24 septembre à la Maison des associations du 12e, 181 avenue Daumesnil.

Une obsession récurrente anime les gouvernements depuis vingt ans : réformer les retraites. En France, le gouvernement Hollande‐Ayrault projette une quatrième réforme à l'automne prochain, avec des arguments qui sont de faux prétextes : le poids démographique des retraités, un déficit plus important que prévu des caisses de retraites et l'allongement de l'espérance de vie autorisant à travailler plus longtemps. Aussi, l'entrée de plus en plus tardive dans la vie active et les carrières de plus en plus heurtées (particulièrement concernant les femmes) rendent très difficile, voire impossible, la validation de quarante-quatre annuités. Augmenter la durée de cotisation revient en fait à faire baisser le montant des pensions sans oser le dire. Quant à vouloir faire travailler les salariés plus longtemps dans le contexte actuel de chômage, cela revient à préférer entretenir le chômage plutôt que payer des retraites. Maintenir les seniors au travail a pour conséquence essentielle d'empêcher les jeunes d'entrer sur le marché du travail ! Enfin, prolonger la durée d'activité obère le temps dont les salariés disposent pour jouir réellement des meilleures années de retraite.

L'objectif annoncé pour la nouvelle « réforme » est de combler un déficit des régimes de retraites qui serait d'environ 20 milliards en 2020. Mais cette aggravation
du déficit est la conséquence directe des politiques d'austérité qui entraînent une montée du chômage… et donc une diminution des cotisations.
En finir avec l'austérité, relancer l'emploi par une réduction du temps de travail et une politique
audacieuse d'investissement en matière sociale et écologique permettrait déjà de résoudre une bonne partie du problème.

La part des retraité‐es augmentant dans la population, il est nécessaire - à moins de vouloir les appauvrir - d'attribuer aux pensions une part plus grande de la richesse créée. Il est ainsi possible de relever progressivement les cotisations patronales en baissant en parallèle les dividendes versés aux actionnaires. Cette mesure n'aurait pas d'impact sur la sacro‐sainte compétitivité des entreprises. Mais - et c'est là que le bât blesse - cela suppose un « choc de répartition » et non un choc de compétitivité.

Les Comités locaux d'Île de France vous invitent à venir vous informer et débattre de ces questions qui, loin d'être techniques et réservées aux experts, méritent un vrai débat de société.
C'est à nous de choisir et de bâtir notre système de retraite, notre société, nos vies !

Source : http://www.france.attac.org/evenement/ile-de-...
Source : http://www.attac93sud.fr/spip.php?article1232