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jeudi 14 novembre 2013 à 9h

2 parties : 1 2

Assemblée Générale à Gennevilliers

[ 3 journées de mobilisation: 12 novembre, 13 novembre, 14 novembre ]
Voir aussi : https://paris.demosphere.net/rv/28798

Pour l'abrogation immédiate du décret sur la réforme des rythmes scolaires, tous en grève jeudi 14 novembre !

Décidons ensemble de la suite de ce mouvement :

  • Le 14 novembre : assemblée générale de grevistes a 9h a la bourse du travail de gennevilliers (6 rue Lamartine, métro Les Agnettes, ligne 13)
  • Le 14 novembre : manifestation a 14h30 à Luxembourg

Parce que la réforme Peillon des Rythmes Scolaires, c'est :

  • l'inegalité... entre les collectivités territoriales aux moyens différents selon leurs situations géographiques et socio-économiques.
  • la précarité... pour les personnels appelés à intervenir sur des postes d'animations sans formation supplémentaire, sans statut et sans plan de carrière.
  • le désengagement de l'état.. qui en profite pour transférer des dépenses sur les collectivité territoriales, faire ainsi des économies de budget et menacer le statut de l'éducation.
  • une usine à gaz... démontrée dans les communes qui l'ont adoptée cette année et qui constatent la complication, la fatigue des enfants et des personnels, l'impossibilité matérielle d'organiser des activités, l'insécurité pour les enfants en baisse d'encadrement, les difficultés matérielles des parents.

Pas de rafistolage, exigeons son abrogation et de véritables améliorations des conditions de vie et de travail des enfants et des personnels.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/29142
Source : http://sudeducation92.ouvaton.org/spip.php?ar...


Assemblée générale - Tous.tes en grève le jeudi 14 novembre!

Contre la réforme des rythmes scolaires, pour une école émancipatrice

La réforme des rythmes scolaires va à l'encontre de l'intérêt des personnels des écoles et des élèves. Les conséquences que nous avons dénoncé dès le début sont confirmées par l'expérience.

C'est une véritable catastrophe : territorialisation de l'école, inégalités territoriales criantes, augmentation du temps de présence dans l'école (avec éventuelle impossibilité d'utilisation de la classe), frais de transport et de garde en plus, flexibilité du temps de travail des enseignants...

En faisant glisser les missions d'enseignement de l'éducation nationale vers les communes, la réforme aggrave les inégalités territoriales déjà existantes ; elle crée aussi une confusion entre activités scolaires et périscolaires (locaux, activités…) et cause de nombreux problèmes de sécurité.

Le coût de la réforme est très important, il se chiffre en centaines de milliers d'euros. Une partie de la journée de classe, via les temps péri-éducatifs est, partout où le décret s'applique, à la charge des communes. Qui va payer ? Inévitablement ce seront les usagers, soit directement, avec des activités payantes, soit indirectement, avec les impôts locaux. Ici ou là des municipalités ont mis en place des activités uniques payantes, c'est une remise en cause de la gratuité scolaire.

Les dispositifs sont différents d'une commune à l'autre voire parfois au sein d'une même commune lorsque l'on fait appel à des associations qui ont des moyens. C'est dessin ici, rassemblement dans la cour, ailleurs goûter prolongé ou encore atelier payant de danse dans certains endroits huppés.

Quel est le bilan ? - pour les enseignants, un élargissement de la semaine de travail, sans que le salaire ne soit modifié, avec des coûts supplémentaires de transports, et, pour nombre d'entre eux, de garde d'enfants ; cela entraînera si l'on n'y met pas un terme un accroissement des amplitudes horaires et des postes avec des coupures ;

  • pour les élèves, plus de fatigue, car plus de temps de présence en structures collectives ; de multiples intervenants saucissonnant les projets pédagogiques et les rendant illisibles ;
  • pour les personnels municipaux, une remise en cause non concertée des horaires de travail, des profils de postes, de la nature des activités du mercredi ; en particulier, les animateurs ont leurs conditions de travail aggravées par l'application dérogatoire du décret « jeunesse et sport ».

A cela s'ajoute une rentrée catastrophique due à des créations de postes très largement insuffisantes : trop d'élèves par classe, manque grave de remplaçants, d'enseignants spécialisés etc.

Le Ministère annonce la création de 8 804 équivalents temps plein (ETP) l'an prochain. Mais l'essentiel de ces créations est consacré à la restauration d'une année de stage pour les enseignant-e-s. En créations de postes hors formation initiale, il y a en tout et pour tout 350 postes d'AVS, 150 postes de personnels médicaux-sociaux et 240 emplois d'enseignant-e-s titulaires. En divisant ces chiffres par le nombre de départements (101) on peut mesurer la réalité de cette prétendue politique de « priorité à l'éducation » et de « refondation de l'école » sur le terrain. Selon le Ministère lui-même, moins de 22 000 ETP auront été recréés de 2012 à 2014. Et encore, ces chiffres masquent le fait que beaucoup de ces postes correspondent à des emplois précaires, à temps partiels et sous-payés. A cela s'ajoute la réforme des retraites qui va encore faire baisser nos salaires net ainsi que le montant de nos pensions et nous faire travailler plus longtemps, le rattrapage.

Nous en avons assez de ce mépris.

Tous en grève le 14 novembre à l'appel des Fédérations SUD Education, CGT Educ'action, SNUDI F0 pour arrêter et revenir sur ces attaques contre nos conditions de travail et de vie !

Reprenons la voie des conquêtes sociales !

Assemblée Générale de grève le 14 novembre à partir de 9h à la Bourse du travail de Gennevilliers

SUD Education 92 CGT Educ'action 92

Appel intersyndical, tract et affichette de la fédération SUD éducation :

http://www.sudeducation.org/Rythmes-scolaires-greve-nationale.html

Source : liste AG-IdF, reçu le 2 novembre 13h
Source : liste AG-IdF, reçu le 4 novembre 14h