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jeudi 6 février 2014 à 14h

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Cadeaux aux grands patrons et aux actionnaires, fuite en avant libérale…

Imposons la Justice sociale !

Manifestation le 6 février

Cela ne peut plus durer ! Le pouvoir actuel est plus attentif aux revendications du MEDEF qu'aux revendications des salariés ! Les mesures gouvernementales mises en œuvre ne sont que cadeaux aux grands patrons et actionnaires alors que la situation des salariés, des retraités et privés d'emplois s'aggrave : C'est inacceptable !

La situation économique et sociale est particulièrement préoccupante la CGT considère qu'il faut agir massivement pour se faire entendre !

Depuis 6 mois que l'ANI (Accord sur la sécurisation de l'emploi) présenté comme une avancée majeure pour protéger l'emploi, a été signé, le chômage et la précarité ne font que progresser ! La Cgt a bien eu raison d'alerter sur le danger de ce texte et de refuser de le signer !

En effet, la parution des chiffres du chômage du mois de novembre 2013 démontre l'échec de la politique du gouvernement. Car, le nombre de demandeurs d'emplois augmente de façon sensible contrairement aux promesses du candidat Hollande…

Les politiques d'austérité imposées aux services publics, le refus de favoriser la consommation par l'augmentation des salaires et pensions ou encore le nouveau cadeau de 20 milliards d'euros fait aux entreprises et aux actionnaires au travers du Crédit d'impôt compétitivité emploi, financé par la hausse de la TVA au 1er janvier 2014 n'ont fait qu'empirer la situation.

Les libertés elles-mêmes sont mises à mal. Le parquet général de Lyon a choisi le dernier jour de l'année pour faire appel du jugement du tribunal correctionnel qui avait relaxé nos cinq camarades de Roanne. Le Gouvernement s'apprête à supprimer les élections prud'homales. Ce projet est totalement anti démocratique et menace l'existence même des conseils de prud'hommes.

Les vœux présidentiels, au lieu d'être un moment de rassemblement et du vivre ensemble ont encore marqué une étape supplémentaire dans le choix, désormais clairement assumé de favoriser les marges des entreprises et les dividendes des actionnaires. Le pacte de responsabilité proposé par le chef de l'état va amplifier cette politique de cadeaux au patronat.

Dans le prolongement du vote de la réforme régressive des retraites en fin d'année 2013 et de la décision sous pression du patronat d'ouvrir sans délai, ni négociations préalables les magasins de bricolage le dimanche, le Président de la République s'est engagé à accélérer, au nom de la sacro-sainte compétitivité, la baisse du coût du travail pour les entreprises, la baisse des dépenses publiques, la déréglementation…

Il nous faut donner plus d'échos aux luttes, souvent unitaires, qui se développent dans le pays et qui permettent d'obtenir des résultats comme dernièrement dans le transport routier de marchandises avec le maintien du congé de fin d'activité, à la SNCM sur l'emploi ou dans des entreprises, notamment sur la question de l'augmentation des salaires.

La journée d'action interprofessionnelle du jeudi 6 février prochain, tombe à point nommé et correspond aux urgences du moment : il faut agir, se faire entendre !

Pour le progrès social, la CGT propose :

  • Porter le SMIC à 1700 € brut par mois comme base des grilles des salaires.
  • Ouvrir des négociations salariales dans les entreprises.
  • Augmenter les salaires, les points d'indice dans la fonction publique, les pensions et les minima sociaux.
  • Contrôler les aides publiques aux entreprises.
  • Contraindre les entreprises à des alternatives aux licenciements.
  • Stopper les suppressions d'emploi et créer des droits nouveaux pour les représentants des salariés dans les entreprises !
  • Développer les politiques publiques et les moyens des services publics.
  • Réformer la fiscalité en profondeur, créer de nouvelles tranches d'impôts pour les hauts revenus.
  • Ramener l'âge de départ à la retraite à 60 ans pour tous et des départs anticipés pour travaux pénibles.
  • Créer un pôle financier public et établir un mécanisme de crédits à taux réduits pour l'investissement productif.
  • Taxer les mouvements spéculatifs de capitaux et éradiquer les paradis fiscaux.
  • Les moyens financiers existent pour répondre aux revendications :
  • Les profits des grandes entreprises françaises (CAC40) 80 milliards de bénéfice dont 40 distribués aux actionnaires en 2013.
  • Les exonérations de cotisations patronales représentaient 30 milliards d'euros en 2010 !

D'ici le 6 février, débattons de nos revendications, décidons des initiatives à prendre pour ouvrir des négociations dans l'entreprise.

Le jeudi 6 février, décidons de la mobilisation (arrêt de travail, grève…. ) pour participer aux initiatives et à la manifestation 14h place de la République à Paris.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/30091
Source : http://www.urif.cgt.fr/wordpress/wordpress/?p...


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Manifestation - Journée nationale d'action

Toutes les raisons de revendiquer !

Les motifs d'insatisfaction et les raisons d'exprimer notre mécontentement ne manquent pas.

Nul besoin de catalogue pour illustrer les réalités de nos conditions de vie et de travail dégradées.

La peur de perdre son emploi et l'angoisse de l'endettement figurent en tête des préoccupations des salariés en cette fin d'année 2013…

Les richesses créées par notre travail doivent prioritairement servir à la réponse aux besoins sociaux, à la création d'emplois de qualité, à la revalorisation du Smic, à la hausse des salaires pour vivre mieux et permettre une relance de la croissance par la consommation des ménages.

Et c'est possible !

Diviser par deux les dividendes des actionnaires libérerait 120 milliards d'euros pour les investissements productifs, permettrait de revaloriser le Smic et le point d'indice dans les fonctions publiques. Cela créerait de l'emploi et garantirait le financement de la Sécurité sociale.

En ouvrant le débat sur le « coût du capital » pour répartir autrement la richesse produite, la CGT veut rétablir la vérité.

Elle veut démontrer que ce qui coûte ce n'est pas le travail, c'est le capital. Aujourd'hui, en moyenne un salarié du privé travaille 45 jours par an pour payer leurs dividendes aux actionnaires.

La campagne sur le « coût du travail » orchestrée par le Medef ne vise qu'à culpabiliser les salariés et à permettre à une minorité d'accaparer les richesses produites par notre travail.

Pour changer de logique de développement, pour changer la donne, nous le savons, le monde du travail doit se rassembler, s'unir et agir…

C'est pourquoi la CGT propose, le plus unitairement possible, de porter ensemble nos exigences en matière de salaires, d'emplois, de conditions de travail, de protection sociale, de service public, le 6 février 2014, sur les lieux de travail, les territoires et les professions et, partout en France. Manifestons ensemble !

Pour être plus forts, se défendre, agir pour faire progresser nos droits, prenez toute votre place dans la CGT en vous syndiquant.

Source : http://www.cgt94.fr/spip.php?article1045


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Grèves et Manifestations,

pour construire l'indispensable rapport de forces !

CGT Services publics

Pour que ça change… le 6 février 2014 , ensemble dans l'action

Fin 2013, le gouvernement et sa majorité parlementaire ont adopté plusieurs lois qui participent de l'aggravation de l'austérité pour les Français (sur les retraites, l'action publique, le budget 2014…).

Après la semaine de mobilisation unitaire dans la Fonction publique du 9 au 13 décembre, le gouvernement demeure sourd aux légitimes exigences des personnels, notamment en matière salariale. Les vœux du Président pour 2014, annonçant de nouveaux cadeaux au patronat, confirment la nécessité d'une forte mobilisation pour obtenir satisfaction sur nos revendications.

La CGT appelle à porter ensemble, public-privé, nos exigences en matière de salaires, d'emplois, de retraites et de service public, par des actions partout en France le 6 février 2014.

Salaires

Depuis 2010, les gouvernements successifs, dont l'actuel, appliquent une politique de gel de la valeur du point d'indice de la Fonction publique. Cette valeur a désormais décroché de 14 % par rapport à l'inflation depuis janvier 2000. En l'état actuel des choses, le point ne sera pas augmenté en 2014, pour la quatrième année consécutive : c'est ce qu'a annoncé quasiment noir sur blanc Marylise Lebranchu, Ministre de la Fonction publique, le 18 juin 2013.

De plus, notre pouvoir d'achat va subir une nouvelle attaque. En effet, depuis le 1er janvier 2014, est entrée en vigueur l'augmentation des taux de TVA. Avec le passage, pour l'un, de 19,6 % à 20 %, et pour l'autre, de 7 % à 10 %, cette hausse coûtera plus de 6 milliards d'euros aux consommateurs.

Emploi

Depuis plusieurs années, un nombre important d'emplois de fonctionnaires est détruit dans la Fonction publique. Les trois versants sont impactés par les politiques de l'emploi public des gouvernements successifs, avec la Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP) sous Sarkozy, et la Modernisation de l'Action publique (MAP) sous Hollande. De fait, la MAP ressemble comme deux gouttes d'eau à la RGPP.

Le gouvernement veut contraindre les collectivités à « rentrer dans le rang », y compris en matière d'emplois, en conditionnant le versement des dotations budgétaires à des diminutions de masse salariale opérées par les collectivités.

Une telle baisse des financements toucherait de plein fouet les collectivités et leurs services publics. Cette mesure amplifierait le recrutement d'agents non titulaires au lieu de fonctionnaires, développerait les externalisations de services et entraînerait une baisse importante des effectifs.

Retraites

La CGT réaffirme que la loi adoptée définitivement par le Parlement le mercredi 18 décembre 2013 n'est pas acceptable.

Elle entérine les nombreuses régressions intervenues ces dernières années.

Par ailleurs, elle n'institue pour l'essentiel que de nouveaux reculs.

La nouvelle augmentation de la durée de cotisations pour pouvoir prétendre à une retraite à taux plein - 43 ans - va rendre impossibles des départs à la retraite avant 63, voire 65 ans pour la majorité des salariés.

En parallèle, les fonctionnaires et agents publics, suite aux dernières réformes, voient chaque année le taux de leur cotisation retraite augmenter.

Protection sociale

Alors que se négocient dans de nombreuses collectivités les conditions de participation des employeurs à la protection sociale complémentaire, nous réaffirmons que cette participation doit devenir obligatoire. Nous devons surtout assurer l'avenir de notre Sécurité sociale en mettant fin aux politiques destructrices d'exonérations de cotisations sociales au profit du patronat et des actionnaires.

Service public et statut de la fonction publique

Le service public subit une nouvelle attaque à travers la loi « Modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles » adoptée à l'Assemblée nationale le 19 décembre 2013. Ce texte va créer des métropoles dont la mise en place va accroître les inégalités territoriales et développer une concurrence malsaine et dangereuse entre territoires.

Cette loi s'inscrit dans la politique gouvernementale d'austérité et s'accompagne d'une diminution sans précédent des dotations de l'Etat aux collectivités (moins 3 milliards d'euros cumulés en 2014/2015) pour combler le déficit public creusé par les cadeaux fiscaux au patronat. Et tout cela en sabrant sans cesse et toujours davantage dans les dépenses publiques socialement utiles !

Cette réforme s'appuie sur un discours de culpabilisation des fonctionnaires. Nous affirmons à l'inverse qu'il faut considérer le Statut de la Fonction publique à sa juste valeur en ce qu'il a d'abord pour fonction d'assurer la protection des droits fondamentaux du citoyen et de garantir leur accès égalitaire aux services publics.

Il faut passer a l'offensive !

C'est ce que propose la CGT en organisant une vaste campagne sur le coût du capital qui débouche sur des actions contre l'austérité et pour l'augmentation des salaires, et en appelant à la journée d'action interprofessionnelle du 6 février sur les enjeux de salaires, d'emploi, de retraite et du service public.

Dans ce cadre, la Fédération CGT des Services publics appelle les agents et salariés de son champ professionnel à faire du 6 février 2014 une puissante journée d'actions, de grèves et de manifestations.

Agissons pour :

  • Le dégel immédiat de la valeur du point d'indice ;
  • Le rattrapage des pertes salariales ;
  • De meilleurs déroulements de carrière ;
  • Une véritable réforme de progrès pour nos retraites, antinomique des reculs imposés ;
  • La fin de la politique d'austérité et l'abondement des moyens pour le service public ;
  • La fin des suppressions d'emplois ;
  • Des créations d'emplois partout où c'est nécessaire.

L'abrogation du jour de carence à compter de ce 1er janvier a été gagnée par la mobilisation : elle démontre que l'on peut faire bouger les lignes !

Ensemble, le 6 février 2014,
par la grève et dans les manifestations,
construisons l'indispensable rapport de forces !

CGT-serv-pub

Source : http://www.communcommune.com/article-cgt-serv...


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Pour nos salaires, nos retraites, l'emploi,

On continue le 6 février

Après la nouvelle semaine de mobilisation unitaire des organisations syndicales de la Fonction publique, le gouvernement persiste à demeurer sourd aux légitimes exigences des personnels.

Que ce soit en matière de salaires et de pouvoir d'achat, de retraites, d'emploi et de service publics, tout semble indiquer que le Président de la République et le Premier ministre comptent continuer la même politique injuste et improductive en 2014.

Pour la CGT, il ne saurait en être question.

C'est pour lutter contre de telles perspectives et promouvoir des alternatives efficaces économiquement et porteuses de progrès social, que la Confédération CGT a décidé d'une journée d'action interprofessionnelle le 6 février prochain.

L'ensemble des salariés, du privé comme du public, ont toutes les raisons de s'y inscrire résolument.

C'est pourquoi, sans attendre, la CGT Fonction publique appelle les agents des trois versants de la Fonction publique à participer activement à cette nouvelle étape de la construction du rapport de forces nécessaire pour gagner sur nos revendications.

Source : http://www.cgteduc93.fr/spip.php?article5781


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CGT - Enseignement supérieur et de recherche

Dans tous les établissements d'enseignement supérieur et de recherche, la mobilisation le 6 février s'impose aussi !!!

Le 6 février la CGT a pris ses responsabilités en appelant l'ensemble des salariés des secteurs public et privé à la grève et aux manifestations contre la politique d'austérité du gouvernement sur les mots d'ordre suivants : emploi, travail, salaire, protection sociale et retraite.

Pour nous, dans l'enseignement supérieur et la recherche publics, cette politique d'austérité du gouvernement Hollande-Ayrault prend les formes suivantes :

  • une loi sur l'Enseignement supérieur et la Recherche, portée par la ministre Fioraso, en continuité de la LRU-Pécresse articulée avec l'acte 3 de la décentralisation/régionalisation dont le but est de remettre en cause le caractère public et national de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et les statuts de fonctionnaires d'État.
  • des politiques restrictives d'économies budgétaires qui conduisent à des regroupements/ fusions d'universités qui, comme dans le privé, n'ont qu'un seul objectif : faire baisser le « coût du travail ». Une des premières conséquences en sera les licenciements d'agents non titulaires, le gel d'emplois de fonctionnaires et la dégradation des conditions de travail pour ceux qui restent.
  • des attaques draconiennes contre l'offre de formation avec, pour conséquence, la remise en cause de la qualité des enseignements à destination des étudiants et l'inégalité du droit d'accès à l'Enseignement supérieur et à la Recherche.
  • l'abandon de la recherche fondamentale au profit d'une recherche soumise aux intérêts immédiats des entreprises.

Ce ne sont, hélas, que quelques-unes des conséquences de cette politique d'austérité.

De façon plus générale, le gel du point d'indice et l'indigence des promotions soumettent tous les personnels à de graves difficultés dans leur vie et, au travail, à des conditions dégradées.

Par ailleurs, la décision d'augmenter la TVA de 0,4 % constitue une nouvelle attaque contre le pouvoir d'achat des ménages.

Enfin, l'annonce du « pacte de responsabilité » qui décide d'exonérer le patronat du paiement de 35 milliards d'euros de cotisations familiales constitue une attaque contre nos salaires et une brèche considérable dans notre système de protection sociale.

Notre salaire est constitué du salaire perçu et du salaire socialisé ou différé qui alimente les quatre branches de la sécurité sociale pour répondre aux besoins sociaux. C'est ce dernier qui va diminuer avec ce nouveau cadeau aux patrons.

Il s'agit donc d'une diminution de nos salaires, c'est inacceptable !

Dans ce « pacte de responsabilité », la contrepartie suggérée par Hollande serait la création d'un million d'emplois en 5 ans. Or, avant même la mise en place de ce « pacte », le MEDEF se dédouane déjà d'embaucher au prétexte que c'est le carnet de commande qui conditionne les embauches et non les exonérations.

Le 6 février exigeons :

  • l'augmentation des salaires, retraites et pensions,
  • l'annulation du pacte,
  • le maintien des cotisations patronales pour la branche famille.

Dans le même temps, les profits des actionnaires continuent. Dans notre secteur professionnel, l'autoritarisme de la hiérarchie est chaque jour plus pressant et plus injuste, la misère envahit le pays et la désespérance fait le terreau d'une extrême droite qui ne cache même plus ses idées racistes et xénophobes.

Pour toutes ces raisons, le congrès a décidé unanimement d'appeler à la grève et à manifestation le 6 février 2014.

Le congrès de l'Union nationale FERC Sup CGT appelle à la mobilisation de tous les syndiqués pour faire de la préparation de cette journée une occasion d'aller au devant de tous les salariés. Le 6 février ne peut constituer qu'un point de départ de la lutte pour le refus de cette politique nocive envers les salariés, les privés d'emplois et les retraités.

Aucun syndiqué CGT ne doit manquer dans la rue le 6 février avec ses collègues, ses amis, sa famille. Ras le bol des politiques d'austérité !

C'est le capital qui coûte cher au pays, pas le travail !!

Source : http://iufmparis.canalblog.com/archives/2014/...


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La justice prud'homale

un enjeu majeur de la démocratie sociale !

L'UD CGT 93 appelle aux arrêts de travail le jeudi 6 février 2014 rendez vous 14 h Paris République

Le ministre du travail Michel SAPIN a rendu public son projet de mettre un terme à l'élection des conseillers de la justice du travail par les salariés pour lui substituer une désignation des conseillers prud'hommes, basée sur la nouvelle représentativité issue de la loi du 20 août 2008.

La loi sur la représentativité est détournée par le gouvernement de son but initial qui était la légitimité dans les négociations de chaque organisation aux niveaux des entreprises, des branches professionnelles et au plan national. A aucun moment les salariés qui ont pu voter n'ont été informés de ce double enjeu !

Si la réforme de la représentativité donne une mesure fiable du poids de chaque organisation dans les entreprises dotées d'une présence syndicale et dans les TPE, plus de 5 millions de salariés sur les 18 millions que compte le secteur privé n'ont participé à aucune consultation concernant l'audience des syndicats alors que les élections prud'homales sont ouvertes à tous les salariés ! C'est donc 5 millions de salariés qui sont exclus de la possibilité d'élire les juges prud'homaux de leur choix ! Par ailleurs, les privés d'emploi qui sont les premiers utilisateurs des Prud'hommes ne pourraient plus participer à la désignation des conseillers ! Pour eux, c'est une véritable double peine ! De plus, compte tenu de ce qui est envisagé pour la représentativité patronale, on aboutirait à ce que des conseillers salariés désignés sur la base d'un suffrage électoral d'IRP siègent aux côtés des conseillers employeurs désignés, eux, sur une représentativité... sans élection ! C'est un déni de démocratie sociale !

Les arguments à l'appui de ce projet de réforme de la prud'homie sont inacceptables. Ainsi, le ministre évoque le faible taux de participation aux élections prud'homales. Il est bon de rappeler que quand des élections sont bien organisées comme dans les entreprises la participation dépasse les 70%. Enfin, le gouvernement avance le coût insupportable de ces élections, alors qu'il fait, par exemple, des économies substantielles sur les contrats de droit privé qu'il embauche sous la forme de CUI (les auxiliaires de vie scolaire) qui ont eux-mêmes parfois recours aux prud'hommes pour obtenir réparation des manques de formations dues. Pour les organisations syndicales de la Seine-Saint-Denis, une démocratie sociale vivante ne peut être considérée comme un coût. Dans un pays démocratique, c'est l'élection qui conditionne la légitimité.

Justice sociale, Justice prud'homale : même combat !

La Seine-Saint-Denis est traversée par de multiples luttes ces derniers mois. Des luttes déterminées, mais dont le rapport de force gagnerait à faire converger les énergies mobilisatrices face à un patronat de combat, qui instrumentalise plus que jamais la crise pour la faire payer aux travailleurs. Un patronat aidé dans son action par une campagne nationale sur le supposé « coût du travail », lui permettant de justifier tous les mauvais coups. Parallèlement, les services publics souffrent de la baisse continue de moyens alors que les attentes et les besoins sont toujours plus importants !

Il est frappant de constater que les licenciements ou les plans de restructuration servent à conforter, voire accroître le seul profit financier. Ce qui est en cause n'est à l'évidence pas le « coût du travail » comme se complaisent à répéter les libéraux et le Medef, mais bien la rémunération du Capital. L'optimisme de l'exécutif quant à une inversion de la courbe du chômage ne résiste pas à l'épreuve des faits. Cette inversion, les salariés doivent l'arracher au patronat, en imposant une autre répartition des richesses notamment avec l'augmentation générales des salaires, et au gouvernement pour qu'il cesse ces politiques d'austérité destructrices d'emplois et de services publics. Les salariés, les jeunes, les retraités, les privés d'emplois doivent se faire entendre. C'est pourquoi les organisations syndicales appellent à un : Rassemblement départemental unitaire Devant le Conseil de Prud'hommes (1-13 rue Michel de l'Hôpital à Bobigny) jeudi 23 janvier 2014 jour de l'audience solennelle sur le thème Justice sociale, justice prud'homale : même combat ! (Prises de paroles, témoignages de luttes...)

Source : http://bellaciao.org/fr/spip.php?article13945...