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jeudi 27 février 2014 à 14h

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Assurance-chômage :

Tous ensemble contre le nivellement par le bas et
pour une juste indemnisation

La Cgt Spectacle

  • 13h : Rassemblement face au MEDEF à l'appel du collectif unitaire (possible départ en action de mobilisation) ;
  • 14h : Rassemblement interprofessionnel (CGT) devant le Medef
  • 14h : Manifestation des intermittent-es du spectacle. Départ de Palais royal
  • 17h : convergence avec les intermittent-es du spectacle (devant le Medef)

Lundi 17 février, les AG ont regroupé 100 personnes à Lille, plus de 900 à Paris au Théâtre du Rond-point.

Des AG unitaires sont prévues à Nantes, Bordeaux, Marseille, Poitou Charentes et dans toutes les grandes villes d'ici le 27 février, date de la prochaine négociation assurance-chômage.

Nous y avons fait le point sur la volonté du patronat de s'attaquer radicalement aux droits des intermittents du spectacle, mais aussi à ceux des intérimaires, comme de tous les demandeurs d'emplois, notamment les plus précaires.

Les contacts ont été pris pour des actions dans les prochains jours.

Mobilisons le plus largement possible unitairement les professionnels du spectacle, artistes, techniciens et réalisateurs, permanents comme intermittents, en lien avec tous les secteurs, et dans toutes les régions !

Nous appelons à une manifestation à Paris de Palais Royal en direction du Medef le jeudi 27 février à 14h pour rejoindre le rassemblement interprofessionnel, à l'initiative de notre confédération.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/31527
Source : http://bellaciao.org/fr/spip.php?article14001...


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Manifestation intermittence/chômage:

ni destruction, ni « sauvetage », de nouveaux droits !

CIP-IdF

Rdv jeudi 27 février à 14h au Palais Royal pour aller au Medef

« Je pense aussi que vous pouvez me reprocher d'avoir fait la part trop grande aux choses matérielles (…). Ce sont des faits terribles, mais regardons-les en face. Il est certain, bien que ce soit déshonorant pour nous comme nation, que par suite de quelques défauts dans notre communauté, le poète pauvre n'a pas de nos jours, et n'a pas eu depuis deux cents ans, la moindre chance de réussite... Un enfant pauvre en Angleterre n'a guère plus d'espoir que n'en avait le fils d'un esclave à Athènes de parvenir à une émancipation qui lui permette de connaître cette liberté intellectuelle qui est à l'origine des grandes œuvres. C'est cela même. La liberté intellectuelle dépend des choses matérielles. La poésie dépend de la liberté intellectuelle ».
Une chambre à soi, Virginia Woolf.

Nous ne voulons pas être sauvés

Alors que le Medef déclare que les patrons ne sont en rien redevables des 30 milliards que le gouvernement leur a donné, le ministre de l'emploi ne se prononce pas sur les mesures justes et adaptées aux intermittents proposées par un grand nombre des principales personnes concernées [1], sous prétexte de ne pas brusquer des « partenaires sociaux » supposés en décider seuls.
Pourtant, le Medef préconise que l'Etat compense la perte de droits résultant de la suppression des annexes 8 et 10 de l'Unedic. L'objectif de l'organisation patronale est clair : tous précaires et sans droits sociaux. Et cela au nom de l'équité ! Ce que l'on risque c'est, comme souvent par le passé, qu'au nom du « déficit », on prétende « sauver le régime » en enfonçant/déglinguant ceux qui en dépendent.

Selon nous, toute personne a droit à des conditions d'existence dignes. Or, aujourd'hui, si l'on excepte les nantis, seuls ceux qui bénéficient d'emplois stables et durables avec des salaires corrects et de bonnes conditions de travail, sont dans ce cas…
L'objectif du Medef est d'instaurer une flexibilité généralisée en rognant et cassant les droits de ceux qui alternent chômage et emplois afin de disposer d'une main d'œuvre corvéable à merci. Le Medef s'emploie tout bonnement depuis 20 ans à supprimer les annexes 8 et 10 car, par delà tous les arguments comptables, il s'agit pour eux d'en finir avec l'idée même qu'une protection sociale un tant soit peu adaptée aux caractéristiques de l'emploi soit possible.

Les néolibéraux ont un projet de société bien défini [2] qui leur permet de penser les choses sur la durée et de manière stratégique : séparer les artistes et techniciens en 2003 n'avait d'autre objectif que de préparer la sortie des techniciens du régime de l'intermittence. Après les attaques répétées de la cour des comptes, la mise en place de l'ANI (Accord sur la compétitivité et la sécurisation de l'emploi), la CGPME (un des trois syndicats d'employeurs représentés aux négociations) a fait le premier cette proposition. Le Medef la radicalise en réclamant purement et simplement la suppression les annexes 8 et 10. Comme de coutume, ce train risque d'en cacher un autre. Les soit disant « négociations » en cours montreront bientôt à quoi une telle provocation est destiné à préparer la voie… Au vu de la politique d'austérité actuelle, il se pourrait bien que l'on cherche à rogner les droits de l'ensemble des « chômeurs en activité à temps réduit », de plus en plus nombreux, et pas des seuls intermittents du spectacle.

De deux choses l'une, soit nous sommes gouvernés par des aveugles, soit les socialistes sont totalement hypnotisés par l'idéologie néolibérale et sa société de concurrence. Nous osons encore espérer qu'il n'en soit pas ainsi. Et si tel était néanmoins le cas, nous n'aurions d'autre choix que de tout faire pour l'empêcher.
Les salariés à l'emploi discontinu ne doivent pas subir les effets d'une crise dont ils ne sont pas responsables mais bénéficier d'un régime d'assurance chômage correct afin de pouvoir vivre, travailler, se projeter dans l'avenir.
Le Medef a ouvert le bal. Oui les contrats courts et la discontinuité ne sont pas limités aux intermittents du spectacle, 80% des embauches actuelles s'effectuent en CDD, l'intermittence est aussi le quotidien des chômeurs et précaires.

Avec les réformes actuelles sur la flexibilité et l'assurance chômage le gouvernement est confronté à un choix historique : laisser les stratégies néolibérales se déployer à grands renforts des préconisations caricaturales de l'OCDE (selon eux « la France doit inciter les seniors à travailler » ), ou bien opter pour une autre société que celle de « la guerre de tous contre tous », une solidarité permettant à la fois de vivre au présent et de penser le futur. Après des décennies de précarisation, il est tout simplement indispensable d'obtenir un système juste et mutualiste pour les intermittents du spectacle et de refonder les droits sociaux de tous les chômeurs et autres salariés à l'emploi discontinu.

Le rapport de force semble défavorable à la solidarité. Mais des printemps arabes et québécois au soulèvement ukrainien, on vérifie que jamais un ordre social inique ne pourra être assuré d'éviter sa mise en cause, voire son effondrement.

25 février 2014

Coordination des Intermittents et Précaires (idf)

Faites passer le mot, aux collègues, amis, voisins, partout !
Soyons nos propres média !

Informez-vous autour de vous sur les nombreux rdv proposés en régions ce jeudi 27 février afin d'y être présents.

Notes :

[1] Nous proposons un nouveau modèle d'indemnisation du chômage des salariés intermittents - Avec un film de présentation, Ripostes 3 : les propositions pour les annexes 8 et 10 de l'assurance-chômage (Unedic)

[2] « Refondation sociale » patronale : Le gouvernement par l'individualisation, Maurizio Lazzarato

Nous sommes tous des inter-mutants du spectacle !

Beaucoup d'argent parce que je suis nombreux

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Source : http://www.cip-idf.org/article.php3?id_articl...


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Assurance chômage 2014-2017 - Négociations UNEDIC

Ensemble pour défendre nos droits et en gagner de nouveaux !

Chômeurs-es, précaires ou autres salarié-es, intermittent-es, intérimaires, temps-partiels, Cdd, contractuel-les... : ensemble pour défendre nos droits et en gagner de nouveaux !

La situation est révoltante : plus de 6 millions de personnes inscrites à Pôle-emploi (malgré les nombreuses radiations). Moins de la moitié des chômeurs officiels est indemnisée par l'assurance chômage (ARE). D'autres perçoivent les misérables minima que sont l'ASS et le RSA. Pas de point retraite pour ce dernier. Un quart des chômeurs serait sans aucun revenu personnel. Et toujours plus d'offres d'emplois précaires et mal payés, d'expulsions, de monde aux Restos du cœur..

Les raisons sont connues, les solutions aussi :

  • Des durées d'indemnisation par l'assurance chômage visiblement trop courtes : le premier motif de sortie est la « fin de droit » et non pas la « reprise d'emploi »,
  • L'ouverture de droits à ASS et au RSA est basée entre autres sur la situation du foyer et non pas sur celle de la personne. Le montant de ces allocations est misérable.
  • Spécial jeunes de moins de 25 ans : l'accès au RSA rendu quasi-impossible par la condition d'emploi de 2 ans à temps plein durant les 3 dernières années, exigée seulement pour eux.
  • L'age du départ à la retraite à taux plein.

Un moyen simple pour réduire les résistances, imposer la baisse des salaires, la dégradation des conditions d'emploi... Alors qu'un autre monde est possible.

Pendant ce temps, le patronat obtient encore du gouvernement des dizaines de milliards d'aide toujours sans contrepartie, cette fois grâce au Pacte de responsabilités.

Mais le patronat en veut toujours plus.

Le 28 janvier, le patronat ouvrait le dossier des droits des précaires indemnisés, celles et ceux qui ne trouvent que quelques heures ou quelques jours d'emploi et cumulent donc durant ce temps salaire direct et allocation. Chaque mois près de la moité des chômeurs indemnisés, sont employé-es sous différents types de contrats de travail : CDD, intérim, intermittent, contractuel, saisonnier, temps partiel... Ce cumul est prévu par la convention assurance chômage qui en fixe les conditions, actuellement selon le type d'emploi.

L'intention du patronat est double :

Il s'agirait d'abord de réduire les droits (« le coût ») de ces précaires en les nivelant par le bas, par « équité ». Ensuite, le patronat-uni voudrait que ce cumul soit encore limité, pour sortir les précaires plus rapidement de l'assurance chômage. Et les diriger vers le RSA, qui dépend de l'Etat et des départements ou vers rien ce qui signifie l'exclusion.

Jeudi 27 février avant-dernier jour officiel de négociation : Grèves à l'appel des syndicats CGT des intérimaires et des intermittent-es du spectacle

  • Dès 13h rassemblement face au MEDEF 55, avenue Bosquet M° Ecole Militaire à l'appel du collectif unitaire (possible départ en action de mobilisation) ;
  • 14h Rassemblement interprofessionnel (CGT)
  • et convergence vers 17H avec la manifestation partie de 14h de Palais royale appelée par les organisations d'intermittent-es du spectacle.

Ensuite :

Jeudi 13 mars Face au Medef dés 13h : la dernière (?) séance. Et si le patronat-uni obtenait la signature d'organisations syndicales, le gouvernement aurait quelques semaines pour accepter ou refuser d'agréer ce texte amputant les droits des chômeurs et précaires.

Mercredi 26 février à 18h Réunion ouverte Comprendre pour le combattre le projet d'accord version patronat uni. Bourse du travail Salle Ferrer 3, rue du château d'eau M° République.

Un emploi c'est un droit ! Un revenu c'est un du !!!

Agir ensemble contre le Chômage !

Source : http://www.ac-chomage.org/spip.php?article209...


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Rassemblement

Assurance chômage UNEDIC 2014-2017

Ni régression, ni statu quo, mais des droits nouveaux !

Le chômage ne se réduit pas à un chiffre ni à une courbe : c'est la situation que vivent au quotidien de plus en plus de femmes et d'hommes, de familles. Les profits et les dividendes explosent mais le gouvernement et le patronat attaquent notre système de protection sociale. Cette dégradation se répercute sur l'emploi (salaires, conditions de travail), entraînant une généralisation de la précarité, une forte dégradation des conditions de vies pour une masse croissante de chômeur-euses et précaires.

La situation est exceptionnelle : presque 6 millions de chômeur-euses, DOM-TOM compris, toutes catégories confondues. Pourtant, moins d'un-e chômeur-euse sur deux inscrit-e à Pôle Emploi touche une indemnisation alors que l'UNEDIC prévoit 63 200 chômeur-euses de plus pour 2014 ! Cette situation n'est plus tenable !

Nous, organisations de chômeur-euses, précaires, intermittent-es et syndicats, exigeons de nouveaux droits pour tous. Pas de modifications à la marge, mais une refonte totale du système d'indemnisation, seule à même de répondre à l'urgence sociale !

Nous refusons tout retour à la dégressivité et tout recul des droits des chômeur-euses !
Permettre un revenu suffisant à tou-te-s est possible grâce à une autre répartition des richesses !

Cette réforme nécessite uniquement un peu de courage politique. Pour cela nous revendiquons :

  • Un système d'indemnisation du chômage juste et équitable pour toutes et tous
  • Un revenu personnel de remplacement décent pour toutes et tous, au minimum à hauteur de 80% du SMIC brut (allocations chômage et minima sociaux)
  • L'ouverture du droit à l'indemnisation dès le 1er jour travaillé
  • Les chômeur-euses et précaires ne sont pas des fraudeur-euses : arrêt immédiat des radiations-sanctions, des indus et des contrôles abusifs !
  • Le respect du droit à l'information des usagers par toutes les administrations
  • L'arrêt des formations bidons! Plus de moyens pour des formations librement choisies
  • Un Pôle Emploi à visage humain : plus de moyens, plus d'effectifs, plus d'informations pour un vrai service public de l'emploi. Stop à la sous-traitance et à la politique du chiffre !
  • Le rétablissement du fonds social pour les chômeur-euses
  • Augmentation des cotisations patronales et taxation substantielle de tout recours abusif aux contrats courts et précaires
  • L'élargissement du financement de l'UNEDIC en taxant tous les revenus du capital
  • Consulter les associations de chômeur-euses et précaires partout où leur sort se décide

À l'appel des organisations de chômeur-euses, précaires et intermittent-es : AC !, APEIS, MNCP, CIP-IdF, Recours Radiations et des syndicats Solidaires Sud Emploi, Sud Culture Solidaires, FSU/SNU Pôle Emploi.

Nous appelons à des actions unitaires, notamment à chaque jour des réunions de négociations : mardi 28 janvier, jeudis 13 et 27 février, 13 mars

Pour connaître les rendez-vous locaux et autres journées de mobilisations : rendez vous sur les sites des organisations signataires. N'hésitez pas à nous contacter !

Source : message reçu le 24 janvier 12h


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Privés d'Emploi, Intérimaires, Intermittents, Salariés :

Appel CGT - Privés d'Emploi de Paris

le 27 février rassemblement à 13h00 Tous devant le MEDEF 55 Avenue Bosquet 75007 PARIS

Privés d'emploi, intérimaires, intermittents, toutes les raisons de se mobiliser le 27 février.

Pour les chômeurs, les intérimaires et les intermittents du spectacle, les propositions mises sur la table par le Medef lors de la troisième réunion de négociation sur les règles d'indemnisation du chômage sont inacceptables.

Trois organisations de la CGT, préparent la mobilisation pour le 27 février, à l'occasion de la quatrième séance de négociation. "Nous appelons à la mobilisation le 27 février pour peser sur ces négociations, car la proposition du Medef de revisiter la valeur de l'indemnisation des privés d'emploi en cas de baisse du taux de chômage est proprement inacceptable".

Aujourd'hui, on a un patronat qui propose encore et toujours plus de misère et de pauvreté à travers l'indemnisation du chômage. Pour les chômeurs, c'est la double peine. Nous ne sommes pas responsables du déficit de l'assurance chômage. En revanche ce sont les politiques patronales d'emploi et notamment la précarité qui assèchent les caisses. Nous ne pouvons pas accepter de nouveaux reculs sur l'indemnisation alors que par exemple un chômeur qui touche l'Aide au Retour à l'Emploi sur 24 mois ou 36 mois s'il a plus de 50 ans perçoit en moyenne 700 à 800 euros. Comment voulez vous vivre avec ça ?"

C'est au patronat de payer la note des licenciements et de la précarité, pas aux chômeurs et précaires.

Syndicat CGT des Privés d'Emploi de PARIS, 85 rue Charlot 75003 PARIS cgtpexe.paris@exlaposte.exnet -Tél : 01 44 78 53 31

Source : http://www.cgtparis.fr/spip.php?article1675


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Négociation UNEDIC :

l'Union Syndicale de l'Intérim CGT appelle à la grève

Dans le cadre de la négociation UNEDIC en cours, le patronat tente une nouvelle fois de supprimer les droits sociaux des salariés, et plus particulièrement de ceux les plus précaires, puisque concernant les intérimaires et les intermittents, le MEDEF ne demande rien de moins que la suppression des annexes 4, 8 et 10 qui régissent les conditions d'indemnisation de ces salariés lors des périodes de chômage.

La suppression de l'annexe 4 entraînerait une baisse de 20% de l'indemnisation des intérimaires, une surenchère à la précarisation, à l'hyper-flexibilité et à la super-mobilité !

L'Union Syndicale de l'Intérim CGT appelle donc tous les salarié-e-s intérimaires, et au-delà tous les salarié-e-s de la branche, à la riposte contre cette attaque inique.

C'est contre la précarité organisée qu'il faut lutter, et arrêter de stigmatiser des millions de salarié-e-s comme étant coupables voire même privilégiés.

Quand on ne travaille pas nous sommes victimes, pas profiteurs !

La prochaine séance de négociation se tiendra le 27 février. C'est dès maintenant que le rapport de forces doit s'établir.

Dans ce cadre, l'Union Syndicale de l'Intérim CGT appelle les salariés du Travail Temporaire, en mission, au chômage ou en retraite, les salariés en CDI et CDD des agences et des sièges, à se mobiliser partout, et à une journée de grève et de manifestations le 27 février.

Contre la casse des droits sociaux des intérimaires, pour la taxation des contrats courts, l'annexe 4 n'est pas négociable !

www.usi.cgt.fr

Source : http://bellaciao.org/fr/spip.php?article13999...


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Pour tous les sans travail un revenu c'est un dû !

Syndicat CGT des privés d'emploi et Précaires de Paris

Les licenciements n'en finissent plus et sont toujours plus massifs. Le coût de la vie ne fait qu'augmenter. La perspective d'un retour à un vrai travail s'éloigne pour nombre d'entre nous. Mois après mois, chômeurs, précaires, nous sommes poussés par la crise à la misère.

Non seulement nous payons pour une situation dont nous ne sommes pas responsables, mais ceux qui en sont à l'origine, détruisent méthodiquement tout ce qui nous permettrait d'y faire face. Cela suffit ! En ce moment se négocie la convention d'assurance chômage dans un contexte de crise et le carcan de l'Accord National Interprofessionnel paraphé par la CFDT, la CGC, la CFTC et le patronat et largement contesté par la CGT. Revient dans cette négociation les droits dits « rechargeables ». Les droits rechargeables pour les chômeurs devront être financés à moyen constant par le budget de l'Unedic, c'est-à-dire qu'on va devoir indemnisé plus de chômeurs avec la somme actuelle. Proposer des droits rechargeables à moyen constant avec un chômage qui atteint des records historiques c'est réduire ou « le taux d'indemnisation » ou « la durée » alors qu'il serait urgent d'imposer au patronat l'augmentation des cotisations sociales pour pouvoir augmenter le montant de l'indemnisation qui est aujourd'hui à 57,4% du salaire brut. Il est impossible d'ouvrir des droits rechargeables à moyen constant sans baisser le salaire journalier de référence ou la durée d'indemnisation….ou les deux ! L'indemnisation déjà largement attaquée en 2010, durant la dernière convention Unedic, a jeté un million de chômeurs en fin de droit, en réduisant la durée d'indemnisation en nous basculants vers l'ASS ou le RSA ou vers rien du tout pour certains. 5 MILLIONS de Chômeurs Privés d'Emploi 1 Chômeur sur 2 NON Indemnisé Nous n'accepterons plus que les travailleurs privés d'emplois soient pointés du doigt et stigmatisés par un gouvernement discrédité ! Nous refusons d'être poussés à la rue faute de pouvoir continuer à payer nos loyers ; de ne pouvoir accéder à une alimentation saine. Nous ne laisserons pas faire le patronat et le gouvernement qui par soumission au MEDEF va encore exclure un plus grand nombre de chômeurs de l'indemnisation. L'avenir social de l'UNEDIC et son financement : cela nous concerne tous ! Mobilisons-nous !

Rassemblement à 12h00, le 27 février devant le MEDEF 55 avenue Bosquet 75007 PARIS - Métro école militaire

Source : http://www.cgtparis.fr/spip.php?article1672


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Assurance chômage 2014-2017 - Négociations UNEDIC

Pour les droits des chômeur-ses et précaires :
un revenu personnel et décent et la continuité des droits sociaux !

Leurs crises nous coûtent toujours plus cher !

L'échec de la Convention assurance chômage 2011-2013, de ceux qui l'ont conclue puis agréé, est net :

  • Seulement 40% des chômeurs officiels sont indemnisés par l'assurance chômage pour des durées manifestement trop courtes puisque 41% des arrêts d'indemnisation sont motivés par une fin de droit et non par une reprise d'emploi (31%), même précaire. Alors bien sûr, Resto du cœur et foyers Abbé Pierre connaissant des records en 2013.
  • Plutôt que de relever les cotisations notamment patronales ou de proposer un financement alternatif, les organisations signataires ont préféré emprunter à la finance internationale. La précarité de l'emploi et des revenus s'étend : 40 % des chômeurs indemnisés sont en activité réduite c'est-à-dire cumulent pour vivre un petit salaire direct et un mince revenu de remplacement. Trois quarts des jeunes indemnisés le sont suite à une fin de CDD ou de mission d'intérim.

Assurance-chômage, ASS, RSA...

Les stratagèmes des employeurs pour ne pas faire face à leurs responsabilités ont déjà conduits à l'éclatement du dispositif avec la création de deux misérables minima sociaux sous condition de ressources, inaccessibles aux jeunes de moins de 25 ans et à beaucoup d'autres : l'ASS (477 €/mois et 400 000 allocataires) et le RSA (483 €/mois et 870 000 allocataires).
Chaque mois, 2,2 millions de personnes perçoivent des allocations chômage d'au plus 1020 € pour la moitié d'entre elles. Un quart des chômeurs serait sans aucun revenu personnel.

Nous voulons :

  • Un seul système d'indemnisation et l'égalité des droits (par le haut !) !
  • L'indemnisation de toutes les formes de chômage et de précarité par la garantie d'un revenu personnel et inconditionnel, en aucun cas inférieur au SMIC mensuel !
  • La continuité des droits sociaux - santé, retraite, formation.. -
    que l'on soit avec ou sans emploi, discontinu ou pas !
  • Droit à une information loyale notamment dans les cas de trop-perçu !
  • Le libre choix de son emploi et de sa formation :
    Arrêt des contrôles et des sanctions contre les chômeurs et précaires !
  • Réduction du temps de travail jusqu'à disparition du chômage de masse !
  • Présence des chômeurs et précaires partout où se décide leur sort !

Rendez-vous :

Un emploi c'est un droit ! Un revenu c'est un dû !!!

Agir ensemble contre le Chômage !

www.ac-chomage.org

Source : http://www.ac-chomage.org/spip.php?article207...