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samedi 10 mai 2014 à 16h30

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Les samedis de papiers

Place de la Sorbonne, tous les samedis de 16h30 à 18h

Les lycéens sans papiers, ex-mineurs isolés ou vivant dans leur famille, se rassembleront à partir du 3 mai place de la Sorbonne tous les samedis de 16h30 à 18h, pour exiger leur régularisation. Ils seront soutenus par leurs camarades, leurs enseignants, des parents d'élèves, des syndicalistes enseignants et lycéens.

En présence de personnalités artistiques, littéraires, scientifiques, associatives, syndicales et politiques. S'inscrire sur le calendrier joint

L'initiative se conclura par les Assises régionales du lycéen-ne sans papiers le vendredi 27 juin au Conseil régional d'Ile de France.

Voilà des années, --de trop nombreuses années !-- que, chacun à votre façon, vous apportez votre soutien aux actions menées aux côtés de RESF dans les lycées, les collèges et les écoles, dans les villes et les villages, en réalité dans de larges pans de la société, pour que des garçons et des filles, tout juste majeurs le plus souvent, des enfants et leurs parents gagnent enfin le droit de vivre à visage découvert là où ils l'ont choisi ou bien là où les aléas de leurs vies, parfois chaotiques, les ont conduits.

Ce qui a été fait au long de ces dix années est loin d'être négligeable : des dizaines de milliers de régularisations arrachées (22 018 régularisations de parents d'enfants scolarisés en 2006 au titre de la circulaire imposée à Sarkozy en juin 2006), probablement des milliers d'expulsions empêchées. Au total, le cours de dizaines de milliers d'existences bouleversé, et dans le bon sens.

L'opinion publique régulièrement interrogée considérait à une très large majorité que les parents d'enfants scolarisés, les jeunes scolarisés, les travailleurs sans papiers devaient être régularisés tant il est évident pour chacun que le copain de ses enfants, son amoureux ou son amoureuse, le cuisinier du restaurant où il dîne, et l'auxiliaire de vie qui prend en charge les parents âgés, etc, ont toute leur place ici.

Mais dix années de sarkozysme, une crise sociale et économique grave, ont fait passer d'autres préoccupations au premier plan. La question de l'immigration, la place des étrangers en France agitée en épouvantail par la droite et l'extrême droite à des fins démagogiques et électoralistes, reste traitée par François Hollande et son gouvernement avec les mêmes procédures et la même perspective que celles de son prédécesseur. Cette continuité aboutit à installer dans l'opinion l'idée qu'il n'est qu'une politique possible en matière d'immigration, celle voulue par Sarkozy.

En novembre 2012, Manuel Valls prenait une circulaire dite de régularisation[1]. Même si cela reste très difficile, long et douloureux, ce texte ouvre tout de même une perspective aux familles. 9477 parents d'enfants scolarisés régularisés en 2013. Par contre, seuls 2106 travailleurs ont été régularisés, la quasi-totalité d'entre eux se trouvant dans l'impossibilité de produire les documents exigés par les préfectures en dépit de leurs années de présence et de travail.

Pareil pour les lycéens : 327 régularisés seulement. Plus de 90% d'entre eux n'entrent pas dans les critères proposés. De fait, depuis la parution de ce texte, il est devenu encore plus difficile que sous Sarkozy d'imposer la régularisation des élèves. La circulaire Valls fournit en effet une base légale aux refus des préfets. Jusqu'alors, ne disposant d'aucun texte traitant spécifiquement des jeunes scolarisés, les préfets cédaient sous la pression. Maintenant, ils "appliquent les textes" et refusent tout titre de séjour, comme l'exige Valls. Ni expulsés, ni régularisés, les lycéens sans papiers sont maintenus dans une précarité extrême, empêchés de choisir leur formation, de faire des projets. Dès qu'ils quittent le système scolaire, ils se retrouvent privés de soutien, toujours sans papiers et deviennent des proies faciles pour une expulsion discrète

Aujourd'hui comme hier la situation des élèves sans papiers ne peut pas être admise. Puisque, sur instruction ministérielle, les préfets leur refusent le droit de vivre, les textes, les lois doivent changer.

Nous appelons toutes celles et tous ceux qui ont soutenu les jeunes majeurs sans papiers par le passé, toutes celles et tous ceux qui estiment que le sort fait à ces filles et ces garçons est inadmissible, à appuyer la campagne pour la régularisation des élèves sans papiers, ceux qui vivent dans leur famille comme ceux qui, anciens mineurs isolés, sont en plus, souvent abandonnés à la rue.

La crise ne peut pas tout justifier. L'actualité, y compris récente, fournit suffisamment d'exemples de gaspillages ou de luxe indécent pour qu'il soit légitime d'exiger que tous les jeunes scolarisés dans ce pays aient des conditions de vie décentes et un titre de séjour, garantie de leur avenir.

Invitation

aux personnalités artistiques, littéraires, scientifiques, politiques à participer aux rassemblements des lycéens sans papiers, mineurs et majeurs isolés ou avec leur famille

place de la Sorbonne tous les samedis de 16h30 à 18h.

Ils seront soutenus par leurs camarades, leurs enseignants, des parents d'élèves, des syndicalistes enseignants et lycéens.

[1] Voir notre appréciation sur Médiapart : http://blogs.mediapart.fr/blog/resf/180414/circulaire-valls-pas-de-quoi-etre-fiers

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/33188
Source : message reçu sur la liste RESF-75 le 27 avril 18h


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Samedi de papiers

Communiqué du RESF - 4 mai 2014

Samedi 3 mai, place de la Sorbonne -une date et un lieu annonciateurs ?- s'est tenu à l'appel des syndicats lycéens UNL et FIDL et du RESF le premier des Samedis de papiers, rassemblements de lycéens sans papiers pour exiger leur régularisation. Rien, strictement rien, ne distinguerait ces élèves de leurs camarades si des lois injustes prises par la droite pour séduire l'extrême-droite et appliquée par la gauche pour ne pas déplaire à la droite, ne les condamnaient à vivre quotidiennement dans la peur de l'expulsion et l'angoisse d'un avenir bouché.

Encore heureux que le sort de ces garçons et de ces filles ne laisse pas leurs camarades indifférents !

Accompagnés de copains, d'enseignants, certains sont venus de loin : trois élèves de 1ère ES du lycée Vincent d'Indy à Privas (Ardèche) accompagnaient leur copain de classe, Gor, jeune arménien, qui vient de recevoir un avis d'expulsion ainsi que ses parents, déboutés de l'asile. Ils ont exprimé leur révolte et se sont fait l'écho de la mobilisation qu'ils ont lancée à Privas, pour ne pas laisser faire. Mahamadou, ancien mineur isolé et lycéen sans papier a témoigné pour tous ses camarades lycéens sans papiers.

Les Samedis de papiers en sont à leurs débuts. La présence ce 3 mai et les prises de parole des présidents de la FIDL et de l'UNL, Juliette Chilowicz et Corentin Durand sont le gage de l'engagement des jeunes. Ils n'ont pas l'intention de lâcher. Pas plus que les syndicats enseignants, FSU, CGT-Educ'Action et Sud-Education, et la FCPE, représentés dès ce 3 mai, et dont les responsables participeront à l'un ou l'autre des prochains samedis. Ont également exprimé leur soutien et leur engagement Pierre Tartakowsky, le président de la LDH, Mireille Mendes France, experte ONU.

Parmi les présents : Dominique Guibert, secrétaire général de la LDH, des élus de Paris, Tatiana Poudiot, adjointe au maire du 19e, Dante Bassino, adjoint au maire du 10e, Patrice Leclerc, maire de Gennevilliers et Jean-François Péllissier, conseiller régional.

Enfin, une déambulation des participants autour des bassins de la place de la Sorbonne a conclu l'événement. Certaines pancartes brandies par les participants rappelaient que quelques unes des personnalités aujourd'hui unanimement honorées -Marie Curie, Serge Gainsbourg, Guillaume Apollinaire, par exemple - étaient nées étrangères, ont parfois été sans papiers, mais ont apporté leur talent au pays qu'ils ont choisi. D'autres panonceaux présentaient la situation de jeunes, aujourd'hui sans papiers, mais dont personne ne doute que, dans quelques décennies, ils entreront, eux aussi, dans l'Histoire !

Les samedis sans papiers à venir verront, entre autres, la présence de Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU, d'Alfred Spira, professeur de santé publique et de la cinéaste Mona Achache devant la Sorbonne le 10 mai, d'Hervé Bazire, secrétaire général de la FERC-CGT, de Mireille Fanon Mendès-France et d'Etienne Balibar le 17 mai.

Rendez-vous le 10 mai puis le 17 et le 24 et ainsi de suite. Jusqu'à ce que le gouvernement prenne enfin les dispositions législatives qui mettent un terme à des situations que les élus socialistes et Manuel Valls lui même trouvaient inacceptables... quand ils étaient dans l'opposition !

Les lycéens sans papiers, ex-mineurs isolés ou vivant dans leur famille, se rassembleront aussi le 10 mai

Place de la Sorbonne comme tous les samedis de 16h30 à 18h,

pour exiger leur régularisation. Ils sont soutenus par leurs camarades, leurs enseignants, la FCPE, des syndicalistes enseignants (CGT-Educ, FSU, Sud-Educ) et lycéens (FIDL, UNL).

En présence de personnalités artistiques, littéraires, scientifiques, associatives, syndicales et politiques.

L'initiative se conclura par les Assises régionales du lycéen-ne sans papiers le vendredi 27 juin au Conseil régional d'Ile de France.

Source : http://www.sudeducation.org/PREMIER-SAMEDI-DE...


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Samedis de papiers

Pour la régularisation des lycéens sans papiers : il y a urgence !
Ils grandissent ici, font leurs études ici, et veulent poursuivre leur éducation ici.

Avec eux, leurs camarades de classe, leurs enseignants, les parents d'élèves, nous serons à leurs côtés pour refuser la chaise vide dans la salle de cours, sinistre apprentissage de l'indifférence et de la xénophobie.

Avec eux, leurs camarades de classe, leurs enseignants, nous défendrons la solidarité et leurs droits à l'éducation.

Avec eux et les syndicats lycéens de la FIDL et de l'UNL nous réclamerons leur régularisation.

Avec eux , la FCPE, et tous ceux qui les soutiendront, nous remettrons dans le débat public, la question des dispositions légales pour leur régularisation et la question de l'accueil des jeunes isolés.

Avec eux , RESF et tous les citoyens solidaires, nous dénoncerons l'abandon public fait aux lycéens à la rue, qui vont à l'école le matin la peur au ventre en survivant comme ils peuvent dans une précarité effrayante.

Quel enseignement se dispense face à de telles situations ?
Quelle éducation se propose à l'épreuve d'une telle disparité et injustice au sein d'une classe ?
Cela doit cesser.

Les Droits des enfants sont aussi les Droits des enfants étrangers.

Il est urgent d'agir.

Soyons nombreux, à leurs côtés, personnalités et anonymes, sans relâche, pour le rassemblement des samedis de papiers.

A partir du samedi 3 mai,

Place de la Sorbonne de 16H à 18H

Source : message reçu le 30 avril 23h


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Rassemblement de solidarité avec les sans papiers

les samedi place de la Sorbonne à Paris

RESF(Réseau Education Sans Frontières) Ile de France organise avec les syndicats lycéens FIDL et UNL une série de rassemblements le samedi Place de la Sorbonne à Paris (métro Luxembourg, St-Michel, Odéon).

L'objectif de cette initiative est de redonner une visibilité aux lycéens sans papiers, qui sont les grands oubliés de la circulaire du 28 novembre 2012, et qui risquent d'être fragilisés par la nouvelle circulaire de mars 2014.

L'idée est de se donner des rendez-vous hebdomadaires les samedis de 16h30 à 18h. Le premier rendez-vous est fixé au samedi 3 mai.

Le principe est d'accompagner les élèves sans-papiers, avec un maximum de monde : élèves, parents, professeurs, militants, personnalités, etc.

Venez nombreux.

Source : http://sudeducation92.ouvaton.org/spip.php?ar...