samedi 7 juin 2014 à 14h
Manifestation antifasciste - Un an après la mort de Clément
https://paris.demosphere.net/rv/33483
Un an après la mort de Clément, assassiné par des fascistes : plus que jamais, combattons l'extrême droite !
Le 5 juin 2013, Clément était tué par des militants d'extrême droite.
Son cas devenu emblématique n'est pourtant pas isolé. Nombreuses sont celles et ceux qui doivent affronter les oppressions.
Elles prennent des formes multiples (violences policières, expulsions, stigmatisations, islamophobie, lois racistes, remise en cause du droit à l'IVG…). Les récents scores électoraux du Front National ne sont pas là pour nous rassurer.
C'est pour cela que nous croyons que la mémoire de Clément n'appartient à personne, mais vit dans le combat de toutes celles et ceux qui s'opposent, à hauteur de leurs moyens, à ces oppressions.
Nous appelons donc à continuer la lutte, en mémoire de Clément et pour toutes les victimes du fascisme, des racismes, du sexisme, de l'homophobie, en participant à la manifestation qui se tiendra un an après sa mort le 7 juin 2014.
Signataires (au 30 mai) :
Act Up-Paris - Action Antifasciste Paris-Banlieue - Action Radicale Féministe - Alternative Libertaire - CADAC - CNDF - Collectif 8 mars pour touTEs - Collectif Antifasciste Paris 18 - Collectif Antifasciste Paris Banlieue - Collectif CIVG Tenon - Collectif d'habitants d'Arcueil contre le FN - Comité pour Clément - DAL - Debunkers des rumeurs/hoax d'extrême droite - Ensemble - Les Effronté-e-s - FASTI - Femmes en lutte 93 - ICAD - G.A.R.ç.E.S - Génération Palestine Paris - La Horde - Mémorial 98 - MILI - MJCF - NPA - OC-FR - OCML-VP - Parti de Gauche - Parti Pirate - Quartiers Libres - Réseau No Pasarán - RLF Banlieue Est - Union syndicale Solidaires - Solidaires Etudiant-e-s - Strass - UDB Yaouank Brest - UNSP - Vies volées - VISA
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/33483
Source : http://www.vp-partisan.org/article1271.html
Source : http://www.pourclement.org/2014/05/14/manifes
Source : https://www.facebook.com/events/506418789487733/?fref=ts
Source : message reçu le 16 mai 11h
Communiqué des organisations syndicales et de jeunesse
Les organisations CGT, FSU, Solidaires, la FIDL, l'UNL et l'UNEF, animées par des valeurs humanistes et de solidarité entre les peuples ont engagé unitairement un travail de lutte contre les idées d'extrême droite depuis plusieurs mois afin de faire reculer chaque jour les idées de haine, d'exclusion et de racisme, au travail et dans la société.
Il y a un an, un jeune militant syndicaliste, résolument engagé dans la lutte antiraciste était assassiné sous les coups de militants d'extrême droite en pleine rue, à Paris.
La CGT, FSU, Solidaires, la FIDL, l'UNL et l'UNEF appellent tous ceux et toutes celles qui se sont indignés par l'agression et le meurtre de Clément Méric il y a un an, à participer aux rassemblements et initiatives organisés partout sur le territoire à l'occasion de l'anniversaire de sa mort qui se dérouleront le 7 juin prochain partout en France.
CGT - FIDL - FSU - UNEF - UNL - Union syndicale Solidaires
Source : message reçu le 17 mai 4h
Pour l'égalité, contre l'extrême droite
Plus un pas en arrière !
Le 5 juin 2013, Clément Méric, 18 ans, militant antifasciste, mourrait sous les coups de l'extrême-droite. Ce crime terrible déclenchait une vive émotion partout en France et en Europe. Il rappelait le nécessaire combat que nous devons mener contre l'extrême-droite, violente dans ses idées et dans ses actes.
Le Front National, régulièrement appuyé par la droite institutionnelle et complaisamment relayé par certains médias bien disposés à servir de tremplin, ment sur son projet politique et distille ses idées d'exclusion et de haine. En pleine campagne européenne, son président d'honneur, Jean-Marie Le Pen, faisait comme à son habitude étalage de sa névrose raciste en dénonçant « le grand remplacement des français de souche par l'immigration ». Il déclarait le même jour que l'explosion démographique pourrait être réglée par « Monseigneur Ebola », du nom du terrible virus qui ravage aujourd'hui l'Afrique. Ces déclarations outrancières ne sont pas des dérapages. Elles résultent d'un calcul stratégique du FN qui vise à créer dans l'opinion la peur-fantasme de l'étranger et à contrebalancer auprès des électeurs historiques et de l'extrême- droite radicale, l'image « respectable » que
Marine Le Pen diffuse dans la société. Que les fascistes se rassurent, le FN n'a pas changé !
Alors que nous pouvons largement témoigner du climat de violence et d'exclusion, ceux qui se battent pour la répartition des richesses et pour plus d'égalité, sont régulièrement menacés voire agressés, avec des issues parfois fatales.
Ces actes ne sont ni marginaux ni accidentels :
l'extrême droite joue aujourd'hui comme hier, son rôle de garde fou des systèmes d'exploitation dit libéraux, des sociétés inégalitaires. Les premières mesures mises en place par les maires FN élus en mars, sont éloquentes : arrêtés anti-mendicité, baisse ou suppression de subventions aux associations, refus de commémoration de l'abolition de l'esclavage. Le FN, quand il s'agit d'agir, est du côté des puissants ; ses cibles sont les petits, les pauvres, les personnes isolées.
L'anti-racisme de circonstance n'a aucun effet! On ne peut séparer la lutte contre l'extrême-droite de la défense d'une société et d'une économie justes et égalitaires. L'extrême- droite se nourrit de la crise sociale et économique.
C'est à cet endroit que nous devons combattre.
Le Parti Socialiste et ses alliés, eux qui imposent ici et en Europe les programmes d'austérité, peuvent s'indigner: c'est un seau d'eau jeté sur l'incendie qu'ils alimentent! Combattre l'extrême-droite, c'est opposer une réponse politique ! Répartition des richesses contre austérité, égalité contre rejet. L'immigration n'est pas la cause de nos maux, c'est l'inégalité qui l'est ! Alors que l'extrême-droite avance partout en Europe, notre lutte est à un de ces moments charnières de l'histoire, que nous reconnaissons.
Une période où la tension économique et la désespérance sociale pourraient se résoudre dans le meilleur ou donner naissance au pire.
L'enclume de l'austérité du PS pèse chaque jour un peu plus sur nos vies: affirmons qu'une autre société est possible! Co mme en Amérique latine, comme en Grèce où Syriza est passé devant les établis, opposons notre lutte en portant haut nos idéaux de partage, d'égalité et de solidarité !
En haut ils ne peuvent plus ; en bas, on n'en peut plus. Maîtres de notre destin, nous affirmons notre combat. Le 7 juin, nous manifesterons pour dire notre volonté contre les forces réactionnaires et anti-sociales, contre les recycleurs de haine, pour une société d'égalité réelle.
LE SAMEDI 7 Juin TOUS DANS LA RUE !
- Place de la Bastille, 14h - https://w w w. facebook. com /events/506418789487733/
Manifestation à l'appel de:
Act Up Paris - Action Antifasciste Paris-Banlieue - Action Radicale féministe - Alternative Libertaire - Collectif Antifasciste Paris 18 - Collectif Antifasciste Paris-Banlieue - Collectif CIVG Tenon - Collectif d'habitants d'Arcueil contre le FN - Comité pour Clément - DAL - Debunkers des rumeurs/hoax d'extrême droite - Ensemble - Les Effronté-e-s - FASTI - Génération Palestine Paris - La Horde - Mémorial 98 - MILI - MJCF - NPA - Parti de Gauche - Parti Pirate - Quartiers Libres - RLF Banlieue Est - Union syndicale Solidaires - Solidaires Etudiant-e-s - Strass - UDB Yaouank Brest - VISA
Source : message reçu sur sortir du colonialisme le 3 juin 09h
Clément Méric :
"Une vie de luttes plutôt qu'une minute de silence "
Tract femmes en lutte du 93
Un an après la mort de Clément Méric : poursuivons ses combats !
Il y a un an, Clément, jeune étudiant, se faisait tuer dans la rue par des fascistes. Depuis, des collectifs rendent hommage à ses combats.
Un an après la mort de Clément Méric, les femmes en lutte du 93 seront à la manifestation en hommage à Clément et à ses engagements contre le fascisme, le racisme, le sexisme et le capitalisme !
Des manifestations hommage auront lieu dans beaucoup de ville en France et une manifestation défilera à Paris regroupant des militants antifascistes, des collectifs de sans-papiers, de familles de victimes de crimes policiers, de communistes, d'anarchistes et des groupes féministes et LGBT.
Femmes en lutte se joindra à ses initiatives et en profite pour :
- témoigner sa solidarité avec la famille et les amis de Clément qui, en plus de leur deuil, doivent faire face aux jugements des meurtriers et à la justice française qui fait tout pour dépolitiser ce procès. Non ce n'était pas une bagarre de rue mais un crime politique perpétré par des fascistes.
- saluer la détermination de ces camarades qui n'ont pas abandonné les combats de Clément et organisent un weekend d'hommage pour rappeler que la meilleure façon de rendre hommage à Clément et à toutes les victimes de la violence de cette société, et bien c'est de s'engager !
- dans un contexte où le Parti socialiste au pouvoir est responsable de la montée des idées réactionnaires qui profitent au FN et à ses alliés, plus que jamais, les forces antifascistes, révolutionnaires, associatives de quartiers doivent faire entendre leurs voies et désigner le PS comme les vrais coupables !
- les femmes exploitées, sans-papiers et des quartiers sont les premières touchées par cette montée des idées réactionnaires et doivent se saisir de ce weeekend pour réclamer leurs droits. Nous serons présentes pour rappeler que les fascistes et les réactionnaires, c'est ceux qui veulent que les femmes restent à la maison, nous retirer le droit à l'IVG, agressent les LGBT dans la rue ainsi que les femmes voilées. Ce sont ceux qui comme à Béziers s'attaquent aux populations précarisées pour leur interdire l'accès à la garderie.
Femmes exploitées, sans-papiers, des quartiers,notre émancipation, c'est notre combat !
Les fascistes, le gouvernement de Hollande et Valls et les réactionnaires sont nos ennemis !
Nous serons donc à la manifestation de samedi 7 juin à Paris, 14h, Bastille.
Organisations de jeunesses syndicales, associatives et politiques
Nous faisons face à une progression de l'extrême droite dans notre pays. Les résultats du FN aux européennes, la progression des actes haineux et racistes des groupuscules d'extrême-droite sont autant de périls auxquels nous devons faire face.
Jeudi 29 mai, plus de 30000 jeunes se sont mobilisés pour barrer la route à ces idées contraires aux valeurs d'égalité et de progrès que le FN représente. En descendant dans la rue, ils ont exprimé clairement leur refus de laisser le parti frontiste porter leur contestation et parler en leur nom, ils ont affirmé ne pas se reconnaître dans les idées du FN. Car ce parti, bien qu'ayant toiletté son image, n'a pas changé le fond de son programme politique.
Préférence nationale, fermeture des frontières, stigmatisation des étrangers, coupes dans les dépenses publiques, opposition à l'ouverture de droits pour les personnes LGBT, attaques contre les droits des femmes, nombres de points contraires aux valeurs que portent les jeunes aujourd'hui. Nous n'oublions pas non plus que ce parti entretien des liens étroits avec des groupuscules violents qui représentent un danger pour la cohésion sociale en prônant une démarche violente et agressive à l'encontre de leurs opposants.
Le Gouvernement porte une responsabilité dans les derniers résultats électoraux et dans la montée de l'extrême droite. Il maintient un cap politique austéritaire, se refusant à répondre aux aspirations sociales des jeunes qui attendent pourtant des réponses sur leurs conditions de vie, l'accès à l'éducation, à un véritable service public de l'orientation ainsi qu'à un travail émancipateur. Sur les questions de migrations le Gouvernement n'a pas fondamentalement rompu avec les politiques répressives menées par la droite au pouvoir.
Ce cap, contradictoire avec ses promesses de campagne en 2012 parmi lesquelles figurait la «priorité jeunesse», nourrit la défiance de la jeunesse vis à vis des pouvoirs politiques.
Contre l'extrême droite, les jeunes resteront mobilisés pour défendre leurs valeurs.
Ils imposeront leurs revendications en matière d'égalité des droits et d'investissement dans les services publics au Gouvernement, qui doit tenir ses engagements.
Les organisations de jeunesses syndicales, associatives et politiques appellent donc les jeunes à poursuivre la mobilisation :
- En se rassemblant mardi 3 juin à 18h Place de la Bastille et en rejoignant les initiatives organisées partout en France dans la semaine
- En rejoignant la manifestation organisée un an après la mort de Clément Meric le samedi 7 juin à 14h à Bastille
Source : message reçu le 5 juin 01h
Hommage à Clément : appel des Lesbian Of Color
Un an déjà, Clément Méric militant anti-fasciste a été assassiné par des nervis de l'extrême droite montrant un fois de plus et de manière sanglante leur véritable visage. Cet acte bel et bien politique n'est pas isolé. Ainsi les attaques contre les antifascistes, les femmes portant le voile, les lesbiennes, les Rroms, les Juifs, les étrangers ont continué. Encouragées par les partis qu'ils soient de gauche ou de droite, soc-dem-libéraux et néo-conservateurs qui n'ont de cesse de chercher les électeurs du Front National.
Un an après, les élections européennes ont montré l'implantation inquiétante de l'extrême droite en Europe avec un Front National à 25% en France, en Angleterre, l'UKIP fait 27,5%, en Autriche le FPO 19,7%, au Danemark le DF 26,6%, en Hongrie le Jobbik 14,68%, en Grèce l'Aube Dorée à 9%. On déplore la mondialisation du fascisme qui touche des pays comme l'Inde voyant Narendra Modi élu premier ministre de l'Inde. Modi est souvent comparé à un fasciste soft. Le BJP, son parti fait régner la terreur en menant une campagne de haine à l'encontre des musulmans.
Dans cette mondialisation du fascisme, tous ont en commun un ennemi : l'Autre. Et souvent l'autre: ce sont les femmes que ces fascistes, intégristes s'empressent d'oppresser ayant la ferme conviction que « la Femme » trouve son seul salut à la cuisine produisant les enfants à la chaine. Honorant la famille, la patrie et la religion. Les Provies européens se retrouvent autour de « Un de Nous », programme agressif et sexiste à l'encontre du droit à l'avortement, de la contraception et des droits génésiques en essayant de stopper les financements publics dont dépendent le droit à l'avortement et à la contraception.
Le pape François, à qui ont n'a rien demandé, est venu leur apporter son soutien en déclarant que les familles catholiques devraient faire des enfants plutôt que d'avoir des animaux domestiques. Ce sont là les vieilles rengaines: « croissez et multipliez; peuplez en abondance la terre. » Le corps et les désirs des femmes sont instrumentalisés, devenu le champs de bataille privilégiés des fascistes toujours coupables ces femmes qui n'obéissent aux lois patriarcales sont battues, assassinées, agressées, bâillonnées.
Face aux Fascistes, nous, Lesbiennes Of Color descendons dans la rue.
Ne plus avoir peur, Résister, lutter pour nos droits; pour que la peur change de camps; refusons leur stratégie de la terreur.
Le Groupe LOCs (Lesbiennes Of Color), appellent les femmes, les féministes, les lesbiennes, les sistas, les camarades de lutte, les voisines et les collègues à rejoindre la manifestation antifasciste samedi 7 juin 2014, à 13h45 devant le cinéma Le Majestic 4 Boulevard Richard Lenoir, métro Bastille.
Plus que jamais : Combattre le Front National
NPA
Le résultat des élections européennes du 25 mai est net et clair : c'est un très large désaveu du gouvernement Valls-Hollande, du gouvernement PS-MEDEF, qui en est ressorti.
Mais force est de constater que le vainqueur de ce scrutin est avant tout le Front National, seul véritable gagnant d'un scrutin auquel moins d'un électeur sur deux a participé.
Depuis le 25 mai, dans de nombreuses villes, la jeunesse marque son dégoût de l'extrême-droite. Des manifestations ont déjà eu lieu à Paris, Toulouse, Strasbourg…
La jeunesse a raison !
Même « civilisée », la politique du Front National et de ses satellites est nauséabonde.
- Le FN, c'est la haine des travailleurs et de leurs organisations - en premier lieu syndicales. Au-delà de la démagogie, son but est de livrer les salariés à l'arbitraire patronal, sans la moindre défense.
- Le FN, c'est aussi le racisme. Les plaisanteries douteuses du vieux pitre Le Pen sur l'ebola viennent une fois plus de le démontrer.
- Le FN c'est aussi l'oppression des femmes. Son « modèle », c'est celui d'une structure familiale interdisant aux femmes d'acquérir leur indépendance, comme le montre son rejet à peine voilé d'acquis tels que l'IVG.
- Le FN, c'est la haine des étrangers. Sa démagogie anti-Union Européenne ne peut tromper personne. S'il faut effectivement rompre avec l'UE, ce ne peut être pour construire un pays replié sur lui-même et suspicieux envers ceux qui ne sont pas français de souche. On sait où tout ceci a mené !
- Le FN, c'est la stigmatisation des homosexuels. On l'a vu en action derrière les diverses manifestations au fort contenu anti-homo qui ont eu lieu ces derniers mois !
Pour toutes ces raison - et tant d'autres ! - le NPA ne peut qu'être aux côtés des jeunes qui manifestent leur rejet de l'extrême-droite.
Le 7 juin aura lieu une journée de mobilisation contre l'extrême-droite, à un an de l'assasinat du jeune antifasciste Clément Méric. Le NPA appelle à donner à cette journée le retentissement le plus large, à marquer nettement que la jeunesse, les classes populaires rejettent le FN et sa politique.
Contre l'extrême-droite Manifestation le 7 juin 2014 - 14h, Bastille
Contre le gouvernement PS-MEDEF
Tout le monde le sait : le résultat du FN est le produit de la politique du gouvernement Valls-Hollande, gouvernement qui applique scrupuleusement les « recommandations » anti-sociales de l'Union européenne, du MEDEF.
Ce résultat est aussi le bilan de ceux qui, à gauche, refusent de rompre avec ce gouvernement. C'est d'autant plus dramatique qu'une nouvelle charge anti-sociale est à l'ordre du jour avec le « pacte de responsabilité ». Cette politique ne peut que renforcer les démagogues du FN.
Pour le NPA, le combat contre l'extrême-droite est inséparable de celui à mener contre le gouvernement PS-MEDEF, contre le capitalisme. Il réitère sa proposition d'organiser un front uni du mouvement ouvrier - partis, syndicats, associations… - contre Valls et Hollande, pour organiser la résistance à cette politique, en finir avec le dialogue social et interdire les nouvelles lois anti-ouvrières.
Un an après la mort de Clément Méric : Continuer le combat
Un an après la mort de Clément Méric, militant de l'Action antifasciste Paris-banlieue et du syndicat Solidaires, le combat contre l'extrême droite est plus que jamais d'actualité. Le week-end des 6 et 7 juin en est une étape à réussir.
Le 5 juin 2013, Clément Méric était mortellement frappé par des militants de Troisième voie, le groupuscule de Serge Ayoub, aujourd'hui dissous. La vague d'indignation suscitée est bien vite retombée. Le Premier ministre de l'époque parlait de « tailler en pièce les groupes d'extrême droite ».
Pourtant, force est de constater qu'un an après, ils continuent leurs activités au grand jour. Pire, dès le mois de juin de nouvelles agressions physiques étaient perpétrées. Plus récemment, un militant d'extrême droite a même tiré au fusil sur un concert de soutien aux sans-papiers à Clermont-Ferrand. Bien sûr, nous n'avons jamais eu aucune illusion. Nous avons toujours pensé que la lutte contre le fascisme ne pouvait pas être déléguée au gouvernement ou aux institutions.
Antifascisme par le bas
Au contraire, c'est au mouvement social de s'organiser pour combattre le fascisme : sur les lieux de travail, dans les têtes et dans la rue. L'initiative intersyndicale Solidaires-CGT-FSU du 29 janvier à la bourse du travail de Paris [1] va dans ce sens. Le fait que ces trois organisations aient appelé dans un texte commun à participer aux manifestations du 7 juin est positif.
En effet, le week-end des 6 et 7 juin sera marqué par deux temps forts :
- un festival de musique sur deux jours organisé par le Comité pour Clément, qui sera à la fois un hommage et un concert de soutien au comité ;
- une manifestation unitaire qui partira de la place de la Bastille à 14h le 7 juin.
La manifestation ne se veut pas un temps de commémoration. Elle se veut une initiative politique, un moment de lutte. Car le combat contre l'extrême droite est loin d'être gagné. Il ne pourra l'être que dans l'unité. À ce titre, il est d'ailleurs regrettable que sur les 80 organisations ayant appelé à la manifestation du 23 juin 2013 suite à la mort de Clément Méric dans une période d'emballement médiatique, beaucoup ne donnent pas signe de vie pour organiser celle du 7 juin 2014.
Mobiliser partout
Malgré tout, syndicats, partis politiques et collectifs organisateurs de la manifestation du 7 juin ont lancé la campagne de construction de l'initiative. Un an après, il est primordial de réussir cette manifestation ainsi que les initiatives locales qui se tiendront dans différentes villes. Elles seront l'occasion de rappeler la dimension politique de l'agression, de dénoncer les manipulations médiatiques ou les discours politiques qui renvoient dos à dos fascistes et antifascistes. Surtout, elles devront marquer le refus des idées réactionnaires qui progressent actuellement.