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mercredi 13 juin 2007 à 18h

rencontre de tous les personnels en CAE et contrats d’avenir - STE/CNT


[93] Emplois Vie Scolaire : quel avenir ?


Rencontre de tous les personnels en CAE et contrats d’avenir - mercredi 13 juin à St-Denis
Décembre 2005, De Robien entendait « gagner la bataille pour l’emploi ». Pour cela, le gouvernement a crée 45 000 « Emplois Vie Scolaire » pour soi-disant « mettre le pied à l’étrier à des adultes en difficulté d’insertion professionnelle » tout en répondant aux « attentes légitimes de la communauté éducative ».

Alors après un an et demi de bons et loyaux services, quels sont les résultats pour les personnels recrutés et les écoles ?

Pour les EVS eux-mêmes, le compte n’y est pas !

En terme de salaire, le contrat est en temps partiel imposé (20h ou 26 h par semaine) donc la rémunération est partielle aussi ! 591 € net par mois pour un EVS recruté en Contrat d’Accompagnement dans l’Emploi (CAE), 768 € net par mois pour un Contrat d’Avenir (CA) ! Travailler en restant sous le seuil de pauvreté, c’est possible ! Grâce au plan Borloo pour la Cohésion Sociale ! C’est d’autant plus scandaleux que l’article R322-16 du code du travail, définissant les modalités des Contrats d’Accompagnement dans l’Emploi, fixe une durée de travail hebdomadaire minimale de 20 heures et maximale de 35 heures ! Ce que demandent les collègues, c’est d’abord un salaire complet, c’est possible, il faut l’obtenir !

Pour ce qui est de la formation, elle est « obligatoire (car elle est) la garantie d’un retour durable à l’emploi », selon les textes officiels définissant le Contrat d’Avenir. Pourtant très souvent cette « formation » se résume à cocher les cases « formation interne » et « adaptation au poste » ! Pour les CAE, la formation est « recommandée mais pas obligatoire ». Il n’y a, de fait, aucune volonté d’accorder une vraie formation aux personnels en CAE et en Contrat d’Avenir. Alors, quel « avenir » justement et quel retour « durable » à l’emploi si aucune qualification professionnelle nouvelle n’est reconnue à la personne embauchée ? Les collègues doivent contacter le syndicat pour faire respecter le droit d’accéder à une qualification, y compris pendant le temps de travail.

Au niveau du contrat , les CAE sont recrutés pour une durée de 6 mois à 2 ans. Le Contrat d’Avenir était prévue initialement pour 2 ans renouvelables 1 an (donc en tout, possibilité d’une embauche sur 3ans). Mais un accord-cadre entre l’Education Nationale et l’ANPE permet de conclure des contrats de 10 mois. Après le 30 juin, c’est donc l’incertitude la plus totale ! Dans un cas comme dans l’autre, ce sont des Contrats de droit privé à durée déterminée. Les « créateurs » des EVS n’ont prévu aucun débouché à l’issue du contrat ! Donc après l’effort d’intégration dans une équipe et d’investissement avec les élèves, le remerciement : la porte !

Mais ce n’est pas une fatalité ! En résistant, on peut gagner !

Et les CAE-agents d’entretien et d’accueil des collèges ont eu raison de se mobiliser avec le Syndicat puisque le Conseil Général du 93 va en titulariser près d’un sur deux à la rentrée 2007. Seule l’action déterminée du STE/CNT 93 a permis ces titularisations de personnels précaires. Il faut désormais se battre pour obtenir des droits pour les EVS tout en ne perdant pas de vue la revendication de titularisation de tous les collègues qui le désirent.

Pour lutter, il faut s’organiser !

Le STE/CNT 93 propose une RENCONTRE DE TOUS LES PERSONNELS EN CAE ET CONTRATS D’AVENIR
MERCREDI 13 JUIN à 18 h
Bourse du travail de Saint-Denis 11 rue Génin, M° St-Denis/Porte de Paris

STE/CNT 93
Document
Tract_EVS_juin_2007.doc


Source : http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_arti...