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dimanche 23 novembre 2014 à 12h

4e festival du film documentaire politique et social dans le 93

Samedi 22 novembre de 12h à 20h et dimanche 23 novembre de 12h à 19h.

Un festival à prix libre

Festival : en programmant pendant deux jours une série de films documentaires, nous voulons proposer un moment fort, permettant de créer une véritable dynamique de réflexion.

Documentaire : en revendiquant un point de vue clairement affirmé, le documentaire permet de faire apparaître une réalité qui, d'habitude, nous est cachée. Il favorise une démarche critique et l'émergence d'une conscience politique plus engagée.

Politique et social : à l'heure où les tenants du pouvoir nous imposent une pensée unique associée à une fausse bipolarisation politique, nous voulons partager nos interrogations, confronter nos dissidences. Indépendance politique et autonomie de pensée sont, aujourd'hui, une exigence sociale

Le documentaire social se distingue du documentaire tout court et des actualités de la semaine par le point de vue que défend nettement son auteur. Ce documentaire social exige que l'on prenne position car il met les points sur les i. S'il n'engage pas un artiste, il engage au moins un homme. Ceci vaut bien cela. (...) Ce documentaire social devra nous dessiller les yeux.


Samedi 22 novembre - Bourse du Travail - Salle Marcel Paul

Oubliés ? , 1re guerre et guerre d'Espagne

12h : Adieu la vie, adieu l'amour, de Michel Brunet et Dominique Henninquin, France, 2012, 52 minutes.
Entre 1914 et 1918, 620 poilus sont exécutés par l'armée française.

13h : 20 000 moujiks sans importance, de Patrick
Legall, France, 1999, 60 minutes.

Ce film retrace, à travers les témoignages posthumes de deux soldats, l'odyssée de ces 20 000 soldats russes qui furent "prêtés" aux Alliés en échange d'armement.

14h30 : La guerre d'Espagne, Espagne, 1936, 15 mn.
Documentaire de propagande anarchiste pendant la guerre d'Espagne.

15h : De la retirada à la reconquista, de E. Navarro et
A. de Chantérac, France, 2008, 52 minutes.

Les témoignages de onze républicains espagnols, anciens de la guerre d'Espagne et héros de la Résistance. Ils racontent leur combat très jeunes pour la République espagnole, la défaite, l'exil, l'engagement dans la Résistance et les espoirs déçus de la Libération.

16h : Débat avec Emile Navarro.

Voies des religions aujourd'hui

17h : Iranien !, de Merhan Tamadon, 2014, 105 mn.

Iranien athée, le réalisateur Mehran Tamadon a réussi à convaincre quatre mollahs, partisans de la République Islamique d'Iran, de venir habiter et discuter avec lui pendant deux jours. Dans ce huis clos, les débats se mêlent à la vie quotidienne pour faire émerger sans cesse cette question : comment vivre ensemble lorsque l'appréhension du monde des uns et des autres est si opposée ?

18h15 : Prophète(s), de Damien Mottier, France 2007, 46 minutes.

Placide est un jeune homme né en Côte d'Ivoire. Il a 26 ans, étudie l'économie à Cergy Pontoise, mais n'aspire qu'à une chose : évangéliser la France.

19h : Débat avec Damien Mottier et Jean-Manuel Traimond.


Samedi 22 novembre - Bourse du Travail - Salle Louise Michel

Lutter en l'an 2000

14h : Dérives, Collectif, Québec, 2012, 73 minutes.

Contribution à la mémoire collective... De 1990 à 2010, le mouvement étudiant québécois a fait l'objet de plus de 1.000 arrestations... En 2012, en 6 mois seulement, ce chiffre a été multiplié par 3.

15h15 : Délivrez-nous des libéraux, Collectif, Québec, 2012, 4 minutes.
Montage autour de la chanson du groupe de rap québécois Loco Locass.

15h30 : 3 points de vue... sur le mouvement étudiant, de Olivier D. Asselin, Québec, 2012, 23 minutes.

  • Pierre-Olivier Parent, militant. Charpentier-menuisier : La grève et les travailleurs de la construction. (5'24")
  • Sylvain Rocheleau, chercheur en communication : La couverture médiatique de la grève. (10'25")
  • Serge Lalonde, ancien membre et militant du syndicat de la fonction publique canadienne : La grève et le mouvement syndical. (7'03")

16h : Ne vivons plus comme des esclaves, de Yannis Youlountas, France, 2013, 90 minutes.
Venu des catacombes grecques de l'Europe, un murmure traverse le continent dévasté : « Ne vivons plus comme des esclaves » (prononcer « Na mi zisoumé san douli » en grec). Sur les murs des villes et sur les rochers des campagnes, sur les panneaux publicitaires vides ou détournés, dans les journaux alternatifs et sur les radios rebelles, dans les lieux d'occupation et d'autogestion qui se multiplient, tel est le slogan que la résistance grecque diffuse, jour après jour, et nous invite à reprendre en chœur sur les mélodies de ce film à ses côtés. Un grand bol d'air frais, d'enthousiasme et d'utopies en marche, venu de la mer Égée.

17h30 : Démocratie, année zéro, une histoire de la révolution tunisienne, de Christophe Cotteret, Belgique, 2012, 98 minutes.
Une plongée dans les trois années de lutte tunisienne qui ont ouvert la voie à la première démocratie arabe. Un film indispensable pour comprendre les enjeux de la Tunisie aujourd'hui.

19h30 : Fin.


Dimanche 23 novembre - Bourse du Travail - Salle Marcel Paul

Réalités ouvrières

12h : La reprise du travail aux usines Wonder, de Jacques Willemont, France, 1968, 10 minutes.
Dans la matinée le 9 juin 1968 à l'entrée de l'usine Wonder une jeune femme refuse de rentrer. Elle crie : « Je ne rentrerai pas, non je ne rentrerai pas », « Je ne veux plus refoutre les pieds dans cette taule dégueulasse ».

12h30 : Disparaissez les ouvriers, de Christine Thépenier et Jean-François Priester, France, 2012, 78 mn.
L'histoire séculaire du mouvement ouvrier, qui existe bel en bien encore, est-elle autre chose que cela ? L'aliénation des corps, l'humiliation des hommes, la violence physique et symbolique exercée à leur encontre.

France inégale

14h : La France en face, de Jean-Robert Viallet, France, 2013, 87 minutes.

60 % de la population vit dans cette France dont on ne parle jamais, à l'écart de la mondialisation. Par rapport à Paris ou Montpellier, c'est le jour et la nuit. Les 25 grandes métropoles françaises rassemblent, elles, 40 % de la population. Ici vivent la plupart des cadres, des techniciens spécialisés et l'essentiel des immigrés. Deux France pour un même pays ! Plus qu'un gouffre, c'est une fracture qui explique l'hypertension que nous ressentons.

15h30 : Se battre, de Andréa Santana et Jean-Pierre Duret, France, 2014, 90 minutes.

Aujourd'hui, pour plus de 13 millions de Français, la vie se joue chaque mois à 50 euros près. Derrière ces statistiques, se livrent au quotidien des combats singuliers menés par des hommes et des femmes qui ont la rage de s'en sortir et les mots pour le dire. À leurs côtés, des bénévoles se donnent sans compter pour faire exister un monde plus solidaire.

17h : Débat avec :

  • Chistine Thépenier, co-réalisatrice de Disparaissez les ouvriers,
  • Bertrand Rothé auteur de De l'abandon au mépris : Comment le PS a tourné le dos à la classe ouvrière,

Dimanche 23 novembre - Bourse du Travail - Salle Louise Michel

Féminisme - Éducation - Prison

12h : Quelques féministes américaines, de Luce Guilbeault, Nicole Brossard, Margaret Wescott, Québec, 1978, 55 minutes.

Les expériences, les sentiments et les théories de quelques féministes américaines : Rita Mae Brown, Margo Jefferson, Kate Millett, Lila Karp, Ti-Grace Atkinson, Betty Friedman. Les interviews sont faites par Luce Guilbeault.

13h : Film en attente de programmation.

14h : Sur les toits, de Nicolas Drolc, France, 2014, 95 minutes.

Que s'est-il passé dans les prisons françaises entre septembre 1971 et la fin d'année 1972 ?

Pour la première fois les prisonniers déclenchent des révoltes collectives, prennent le contrôle de leurs prisons, occupent les toits et communiquent leurs revendications en s'adressant à la foule.

15h30 : Débat avec Nicolas Drolc.

16h30 : Bonaventure, un cas d'école, de Michel Granier, France, 2000/2001, 46 minutes.

Bonaventure est un établissement scolaire expérimental d'inspiration libertaire et autogestionnaire, fondé en 1993 par un groupe de parents mais aussi de militants-es libertaires et/ou de l'Éducation Nouvelle.

Pendant huit ans, Bonaventure accueillera des enfants de 3 à 10 ans.

17h30 : Sur les chemin de l'école de la non violence, de Gabriel Gonnet, France 2013, 52 minutes.

L'enseignante et les enfants apprennent à exprimer leurs émotions, à clarifier les besoins qui y sont liés, à formuler des demandes et à s'écouter mutuellement. Peu à peu, une relation plus vraie et plus vivante se construit et permet de trouver un bien-être dans le groupe et dans la classe…

18h30 : Débat avec Jean-Marc Raynaud, initiateur de l'école Bonaventure et Gabriel Gonnet, réalisateur de Sur les chemins de l'école de la non violence.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/35894
Source : http://www.dionyversite.org/
Source : message reçu le 29 octobre 01h