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lundi 16 novembre 2015 à 10h30

La préfecture a interdit les manifestations.
Nous ne savons pas si les organisateurs maintiennent l'appel, ou si la manifestation est annulée.

2 parties : 1 2

La violence sociale de la direction - Acte III

5 militants de la CGT énergie Paris à nouveau devant le tribunal pour la 3 ème fois consécutive,

Manifestation 10h30 à République en Direction de Châtelet

Pour la 3 ème fois consécutive, nos 5 Camarades du Syndicat CGT Energie Paris se retrouvent devant la 31 ème Chambre Correctionnelle du Tribunal de Paris

Leur crime : Avoir refusé la violence de la politique patronale de la direction d'ERDF Paris envers une jeune mère de famille célibataire, handicapée, témoin d'un accident de travail. En effet afin de ne pas subir les conséquences financières de cet accident de travail (fait passible pourtant d'une condamnation pénale), la direction voulait le dissimuler et avait licencié le témoin.

  • Pour avoir demandé à la direction le respect de la loi, une jeune agent a été licenciée.
  • Pour avoir défendu le droit au travail de cette jeune agent et demandé le respect de la loi, nos camarades risquent d'être condamnés pour ... atteinte à la liberté de travail !!

A AIR France, pour avoir refusé le licenciement brutal de 2900 salariés, ce sont 6 salariés qui seront traînés le 2 décembre devant le Tribunal Correctionnel de Bobigny. 2900 salariés c'est en fait plus de 10000 personnes touchées par la misère psychologique et économique : conjoint(e)s, enfants, toute la famille de ces salariés que l'on oublie un peu vite...

Une étude révèle que chaque année le chômage tue en France 14 000 personnes (soit presque deux fois plus que les accidents de la route)

Cette violence patronale est intolérable ! Nous devons la faire cesser d'autant qu'aujourd'hui, Ce sont des centaines de militants syndicaux qui subissent cette répression.

Le 16 novembre , contre les violences patronales du directeur d'ERDF Paris comme le 2 décembre avec les militants d'AIR France, nous serons aux côtés de ceux qui refusent cette violence sociale !

Le 16 novembre 2015
Manifestation 10h30 à République en Direction de Châtelet

Stop à la violence sociale du patronat, bras armé de la finance!!

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/42738
Source : http://cgtparis.fr/Le-16-novembre-stop-a-la-v...


Libertés syndicales : soutien aux 5 d'Énergies Paris

lundi 16 novembre 2015

Rassemblement à 11h Place du Chatelet

Pour avoir en février 2008 avec 200 agents, raccompagné Nacima à son poste de travail alors qu'elle avait été licenciée arbitrairement, 4 militants responsables du Syndicat CGT Energie Paris,

  • Catherine FLECHARD Secrétaire du Syndicat,
  • Cédric LIECHTI Secrétaire Général du Syndicat,
  • Patrice PERICHOU ex Secrétaire du Syndicat aujourd'hui en inactivité,
  • Gérard DEL MASCHIO Membre de la Fédération Mines Energie aujourd'hui en inactivité.

sont renvoyés devant le Tribunal Correctionnel de Paris pour entrave à la liberté de travail ce qui est réprimé par les Articles 431-1 et 431-2 du Code Pénal prévoyant jusqu'à 3 ans de prison et 45000 euros d'amende...

un comble pour ces 4 militants d'être trainés devant un tribunal pour entrave à la liberté du travail alors qu'ils défendaient avec 200 agents le droit au travail de Nacima, mère célibataire jetée sur le pavé de la rue avec un enfant en bas âge !!

Un 5 ème militant lui, est renvoyé devant ce même Tribunal, accusé de divulgation frauduleuse de l'image d'une personne (une partie de l'action avait été filmée et mise en ligne).

Ce renvoi devant le Tribunal est basé sur des témoignages d'encadrants qui pourtant vont bien souvent à l'encontre du rapport de l'huissier présent à la demande de la direction pendant tout le mouvement...

Ces témoignages peu fiables et qui ont valu à leurs auteurs un déroulement de carrière confortable, ont par ailleurs entraîné un non-lieu pour 3 de nos Camarades,

Marc TREMENT, Christian POURRE et Gérard HAMON, accusés quant à eux d'avoir coupé la fourniture d'électricité de l'immeuble sans preuve crédible (et pour cause...) comme le reconnaissent le Procureur de Paris et le Juge d'Instruction.

Ces 3 premiers non-lieux sont un encouragement pour les 5 syndicalistes qui n'ont rien à se reprocher, sinon le fait d'avoir voulu défendre le Service Public Nationalisé de l'Energie et le droit et le respect de la personne humaine bafouée par sa hiérarchie

Les directions se doivent de se retirer en tant que partie civile dans cette affaire, pour peu qu'elles aient un soupçon d'éthique sociale et d'honnêteté intellectuelle...

Source : http://www.cgt94.fr/spip.php?breve1581