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lundi 30 novembre 2015 à 19h

Débat « Nucléaire et climat - Luttes antinucléaires »

Avec la participation de Sezin Topçu, Marie-Christine Gamberini

et de collectifs de lutte :

  • Collectif contre l'ordre atomique,
  • habitant[e]s en lutte contre le projet CIGEO à Bure,
  • collectif Stop aux Castors [à confirmer],
  • Assemblée parisienne anti-COP,
  • Décroissance Ile-de-France,
  • Initiatives Décroissantes pour le Climat.

Changements climatiques: le nucléaire n'est pas la solution !

L'énergie nucléaire est bel et bien productrice de gaz à effet de serre, quoi qu'en disent ses promoteurs. L'extraction de l'uranium, l'industrie sidérurgique indispensable à la construction des centrales, les innombrables transports de matériaux radioactifs, la gestion des déchets, tout cela génère des gaz à effet de serre. Au total, le nucléaire c'est entre 30 et 60 g de CO2 par kilowatt produit - moins que le charbon et le gaz, certes, mais plus que l'éolien et l'énergie hydraulique. D'ailleurs, malgré ses 75 % d'électricité d'origine nucléaire, la France reste une grosse émettrice de gaz à effet de serre.

L'énergie nucléaire est une source de graves dangers, oublient de dire ses promoteurs. Lesquels sont pourtant obligés de reconnaître qu'une catastrophe nucléaire en France est loin d'être improbable - et qu'elle ferait (immédiatement, elle) d'énormes dégâts, à l'image de Tchernobyl et de Fukushima. Sans parler de la radioactivité à laquelle elle soumet quotidiennement les travailleurs chargés de l'entretien des centrales et qu'elle disperse dans l'environnement en « faibles doses » qui n'ont rien d'inoffensif.

Les centrales nucléaires sont vulnérables au changement climatique, ce que ne disent pas non plus les nucléocrates. La sécheresse, en effet, les prive des énormes volumes d'eau dont elles ont besoin pour être refroidies. Et les tempêtes et les inondations accroissent les risques d'accident, comme au Blayais en 1999.

Le modèle de l'industrie nucléaire est à l'opposé de ce qu'exigent de véritables solutions au réchauffement climatique. Son hypercentralisation et son fonctionnement en continu s'opposent à la mise en œuvre d'une production d'énergie décentralisée, située au plus près des utilisateurs et répondant au plus juste à leurs besoins. La logique capitaliste qui en France a présidé au choix d'investir des sommes énormes dans cette industrie, et la logique du secret que lui imposent ses liens congénitaux avec le nucléaire militaire, sont en outre incompatibles avec la sobriété énergétique et une production d'énergie pensée et organisée à la base.

Pas de solution aux problèmes climatiques sans arrêt du nucléaire !

Avec la participation de Sezin Topçu, Marie-Christine Gamberini et de collectifs de lutte : Collectif contre l'ordre atomique, habitant[e]s en lutte contre le projet CIGEO à Bure, collectif Stop aux Castors [à confirmer], Assemblée parisienne anti-COP, Décroissance Ile-de-France, Initiatives Décroissantes pour le Climat.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/43106
Source : message reçu le 10 novembre 10h
Source : message reçu le 25 novembre 12h