thème : travail
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samedi 8 décembre 2007 à 14h30

2 parties : 1 2

Conférence-Débat sur  la notion de salaire socialisé et la question du financement des retraites et de la protection sociale en général 

Chèr(e) Ami(e), Chèr(e) Camarade

Au moment où le tandem Sarkozy/Fillon est engagé, sur injonction du MEDEF, dans une nouvelle étape de la mise en pièce du " modèle social français ", issu du programme du Conseil national de la Résistance,

A l’heure où le monde du travail riposte et recherche une plus grande efficacité,

L’Association des " rouges vifs Ile de France " vous invite à la Conférence-Débat qu’elle organise sur

La notion de salaire socialisé et la question du financement des retraites et de la protection sociale en général.

Nous réfléchirons et confronterons nos points de vue afin de créer les conditions d’un rassemblement plus large pour défendre et reconquérir le système de protection sociale et sanitaire capable de relever les défis posés à la société du 21 ème siècle.

Avec ce premier débat, notre ambition est de contribuer à la relance d’un travail idéologique le plus large possible, condition nécessaire pour des luttes plus convergentes et victorieuses et pour la conquête de droits politiques pour le monde du travail.

Sous la présidence de Simonne GOENVIC, conseillère du 2ème

Jean CALVARY
cheminot, syndicaliste à la Gare Montparnasse secrétaire de l’ Association "  Rouges Vifs Ile de France " introduira la Conférence

Bernard FRIOT
Professeur de sociologie à l’Université de Paris X Nanterre, Auteur de Puissances du salariat , de La cotisation sociale créera l’emploi
interviendra sur l’enjeu du salaire socialisé, sur le financement des retraites et sur des perspectives anticapitalistes autour de ces questions

SAMEDI 8 Décembre à 14h30
Salle des expositions de la Mairie du 2ème Arrondissement
8, rue de la Banque (Métro Bourse)


Source : http://rougesvifs.free.fr/archives/rv1207frio...
Source : http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_artic...


 

rouges vifs - Qui sommes-nous ?

NB : les liens de cette page vous permettront d’accéder directement, dans une nouvelle fenêtre, à nos principaux textes. Vous pouvez les retrouver tous, par ordre chronologique, dans la rubrique Archives.

Nous sommes des communistes. Nous inscrivons notre action dans l'histoire du mouvement ouvrier français depuis juin 1848 et la Commune, du communiste français et international depuis la Révolution russe de 1917 et le congrès de Tours. Cela ne signifie pas que nous jugions tout ce qui a été fait par ce mouvement comme positif. Mais cela fait partie de notre Histoire, et nous le prenons comme tel.

Communistes, nous jugeons nécessaire de lier indissolublement la lutte pour l'amélioration du sort des travailleurs, la revendication d'une véritable souveraineté populaire, qui suppose la souveraineté nationale, la solidarité internationale des travailleurs avec la perspective révolutionnaire de l'abolition de l'exploitation capitaliste.

Nous avons constaté la disparition progressive, avec une accélération brutale dans les années 1990, de toute expression de ce point de vue communiste dans notre pays. C'est pourquoi nous avons créé Rouges-Vifs.

Nous ne sommes pas une tendance du PCF. Beaucoup d'entre nous en ont été membres, certains le sont restés. Mais notre but n'est pas de mener des jeux d'appareils stériles pour entretenir l'espoir totalement vain d'un redressement révolutionnaire de ce parti.

Nous ne prétendons pas non plus être le véritable Parti communiste français miraculeusement ressuscité. La question de la renaissance d'une force politique révolutionnaire est une question sérieuse, qui doit être posée à long terme et ne sera pas résolue par ce genre d'autoproclamation.

Nous sommes des communistes qui, faute d'autre possibilité, se sont organisés en association, d'abord au niveau départemental, à Paris et dans le Val de Marne, désormais au niveau régional, en Ile de France, pour élaborer et exprimer dans la mesure de leurs moyens un point de vue communiste, révolutionnaire donc, sur la situation nationale et internationale, sur les luttes des travailleurs et leurs perspectives politiques, qu'ils ne trouvaient exprimé nulle part ailleurs.

Les deux associations départementales dont la fusion et l'élargissement ont donné Rouges-Vifs Ile de France au printemps 2006 ont été fondées durant l'hiver 2001/2002, au crépuscule de la révélatrice expérience dite de " gauche plurielle ".

Elles s'inscrivaient dans la continuité d'une démarche commencée avec l'Appel des 500, lancé début 1999 par des communistes de Paris, puis l'appel Nous assumons nos responsabilités, signé entre septembre 2000 et le printemps 2001 par près de 2000 communistes de toute la France.

À partir de ces deux textes, nous avons mené un certain nombre de luttes que le PCF ne menait pas, en particulier contre la guerre en Yougoslavie en 1999, puis en Afghanistan en 2001, pour le non au référendum sur le quinquennat en septembre 2000, pour la défense des services publics et contre les privatisations, contre le passage à la monnaie unique.

Nous en avons tiré toutes les conséquences en participant à un appel en septembre 2001 pour une candidature communiste à l'élection présidentielle, ce que celle de Robert Hue ne pouvait certes pas être, puis en choisissant de nous organiser en associations pour continuer à mener notre combat.

Rouges-Vifs s'est depuis exprimé à Paris et en Ile de France sur les lieux de travail et dans les quartiers où ses militants étaient présents, dans les mouvements sociaux et dans les manifestations.

Dans la campagne présidentielle de 2002, nous avons tenté d'exprimer les exigences du monde du travail plutôt que nous attarder sur le faux choix entre Chirac et Jospin, dont le programme commun reposait sur l'Euro et les décisions du sommet européen de Barcelone. Après le premier tour, si nous avons jugé nécessaire d'appeler à battre Le Pen le plus largement possible, il nous a semblé plus utile d'analyser les causes de cette situation et d'en tirer les conséquences, que de céder à la panique et aux joies de l'unité " républicaine ".

Quand les USA ont agressé l'Irak, nous avons essayé de diffuser un point de vue authentiquement anti-impérialiste, dans l'atmosphère de faux consensus créée par la position ambiguë du Président de la République et de ceux qui avaient joyeusement soutenu toutes les guerres impérialistes précédentes.

Dans les mouvements contre la liquidation des retraites en 2003 et la casse de la Sécurité sociale en 2004, nous avons défendu l'idée de salaire socialisé, acquis de la Libération, contre les ratiocinations sur les réformes nécessaires mais-pas-celle-là qui ont conduit ces luttes dans l'impasse.

Nous avons été à l'origine, en février 2005, de la rédaction et de la diffusion par des communistes de toute la France du quatre-pages Non à toute constitution européenne, qui posait clairement le problème de l'Europe comme arme du capitalisme pour détruire la souveraineté nationale, donc la souveraineté populaire, et plaçait notre non dans la continuité du refus par les communistes français de tous les traités précédents.

Notre collectif des premier et deuxième arrondissements de Paris a été aux côtés des salariés de la Samaritaine, victimes, tout de suite après la victoire du référendum, de la fermeture scandaleuse du magasin dans le cadre de la politique de la Mairie de Paris. Il a dénoncé le plan social scandaleux qu'on leur a imposé sous couleur de sécurité sociale professionnelle puis en a analysé les conséquences.

Nous avons été présents dans le mouvement contre le CPE, avec les étudiants et les travailleurs qui luttaient, en tentant d'éclairer les enjeux véritables de cette tentative d'extension de la précarité.

Le 24 juin 2006, nous avons organisé au stade du Loiret à Paris la première fête de Rouges-Vifs Ile-de-France, avec deux débats, le premier sur la situation internationale, le second les perspectives politiques en France.

À partir de ces débats, nous avons entrepris une réflexion associant l’ensemble de nos adhérents sur le contexte électoral de l’année 2007. Nous avons ainsi approfondi notre analyse du caractère antidémocratique de nos institutions, qui rendaient inéluctable la victoire de Sarkozy, le candidat du capital, celui de la politique que les Français avaient rejetée dans la rue et dans les urnes, sans qu’aucune véritable alternative soit proposée. C’est pourquoi Rouges-Vifs Ile de France a refusé de donner des consignes de vote, au premier comme au deuxième tour de l’élection présidentielle. Dans la déclaration que nous avons publiée le 8 mai, nous appelons à tirer les conséquences de cette situation pour chercher les voies d’une riposte efficace.

Si vous pensez, comme nous, que tout cela n'a pas été inutile, si, comme nous, vous vous dites que nous pourrions faire mieux en étant plus nombreux, pourquoi ne pas nous rejoindre ?

Mai 2007.
(L’ancienne version, de février 2003, de cette rubrique " Qui sommes-nous ? ", beaucoup moins développée)

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/4390



Source : http://rougesvifs.free.fr/quinouveau.htm