thème : travail
Réagir (0)EnvoyeriCalPartager

jeudi 17 mars 2016 à 9h

3 parties : 1 2 3

États généraux pour la santé des travailleuses et travailleurs

Le collectif pour la santé des travailleuses et travailleurs a préparé un projet de programme pour les États généraux des 16 et 17 mars 2016. Vous le trouverez ci-dessous. Nous l'avons élaboré en prenant en compte vos propositions, suggestions et contributions en tentant de permettre à toutes et tous d'y trouver sa place. C'était un exercice difficile tant vous êtes nombreuses et nombreux à faire des propositions. Comme nous le disions, ces journées n'auront de sens que si celles et ceux qui y participent s'en emparent. C'est pourquoi le collectif continue à vous demander de nous adresser vos propositions de contribution (récit d'une lutte ou d'une expérience, exposition d'un problème…) sur les différents ateliers que nous avons proposé. Chacun des ateliers devra permettre de confronter des analyses, des contributions, d'avoir des échanges, d'élaborer et de construire ensemble des pistes d'actions, de revendications, de construire des outils de terrain pour agir ensemble. Ils restent encore quelques places, continuez à vous inscrire.

S'inscrire aux États Généraux


Mercredi 16 mars

10H -10H45 - plénière d'ouverture

  • Allocution d'accueil de représentants du Collectif pour la santé des travailleuses et travailleurs
  • Introduction des États généraux par Thomas COUTROT
  • Présentation du programme des 2 jours

11H - 12H30 - ateliers

  • ATELIER CHSCT, IRP ET ÉQUIPES SYNDICALES
    • Qu'est ce qui empêche et qu'est ce qui favorise l'action du CHSCT ?
  • ATELIER ORGANISATION DU TRAVAIL ET MANAGEMENT
    • Quelles résistances face au lean management ?
  • ATELIER ACCIDENTS DU TRAVAIL ET MALADIES PROFESSIONNELLES
    • Comment rendre visibles les risques physiques, leur lien avec l'organisation du travail et leurs conséquences ?
  • ATELIER DISCRIMINATIONS ET SANTÉ
    • Qu'en est-il aujourd'hui de la santé au travail des travailleur-se-s en situation de handicap ?
  • ATELIER PRÉCARITÉ ET CHÔMAGE
    • La santé des travailleur-se-s précaires (intérimaires, saisonniers, CDD, temps partiel, etc.) est-elle protégée ?

12H30 -14H - pause déjeuner

14H - 14H30 - plénière

  • Intervention du Syndicat des Avocats de France, L'offensive sur le code du travail et les autres contre-pouvoirs

14H45 - 16H45 - ateliers

  • ATELIER CHSCT, IRP ET ÉQUIPES SYNDICALES
    • Quelle action collective face aux risque dits « psychosociaux » ?
  • ATELIER ORGANISATION DU TRAVAIL ET MANAGEMENT
    • Quelles résistances face aux organisations du travail mises en place dans le secteur public ?
  • ATELIER ACCIDENTS DU TRAVAIL ET MALADIES PROFESSIONNELLES
    • Comment rendre visibles les risques chimiques, leur lien avec l'organisation du travail et leurs conséquences ?
  • ATELIER DISCRIMINATIONS ET SANTÉ
    • A-t-on progressé ou reculé dans la lutte contre les discriminations de genre au travail ?
  • ATELIER PRÉCARITÉ ET CHÔMAGE
    • La santé des travailleur-se-s sous-traitant-e-s est-elle protégée ?

17H - 19H30 - conférence gesticulée

« L236-9 Coulisses de l'entreprise », de et par Selma REGGUI

Une prise de parole pour dire le pouvoir sournois des mots, la toute-puissance des chiffres, les rapports de force, les droits acquis, ceux menacés. Pour dire les pièges de l'open space, de l'autonomie, de la polyvalence, du stress, des risques prétendument psychosociaux. Pour dire le travail, ses transformations, dire le métier, son démantèlement. Pour dire la condition ouvrière, salariale, humaine. Dire les contradictions, les solitudes, les souffrances tues. Mais aussi les résistances, les rugissements, les victoires, quand le travail arrache du sens, et que le collectif dit non. Dire l'urgence, la lutte, et l'espoir.


Jeudi 17 mars 2016

9H - 9H30 - plénière

  • Intervention de Danièle LINHART, Management et nouvelles organisations du travail

9H45 - 11H45 - ateliers

  • ATELIER CHSCT, IRP ET ÉQUIPES SYNDICALES
    • Quelles pertinence et possibilités de l'action en justice du CHSCT ?
  • ATELIER ORGANISATION DU TRAVAIL ET MANAGEMENT
    • Quelles résistances face aux organisations du travail mises en place dans les activités de service (médico-social, commerce, banque, etc.) ?
  • ATELIER ACCIDENTS DU TRAVAIL ET MALADIES PROFESSIONNELLES
    • Comment rendre visible le lien entre organisation du travail et atteintes à la santé psychique ?
  • ATELIER DISCRIMINATIONS ET SANTÉ
    • Comment garder sa santé dans l'engagement syndical ?
  • ATELIER PRÉCARITÉ ET CHÔMAGE
    • Qu'en est-il de la santé des chômeur-se-s ?

12H - 12H30 - plénière

  • Intervention du Giscop 93, La mise en visibilité des maladies d'origine professionnelle

12H30 -14H - pause déjeuner

14H - 15H15 - ateliers de mise en pratique

  • ATELIER CHSCT, IRP ET ÉQUIPES SYNDICALES
    • Comment rendre efficace l'action du CHSCT ?
  • ATELIER ORGANISATION DU TRAVAIL ET MANAGEMENT
    • Comment passer d'une souffrance ou d'une résistance individuelle à l'action collective ?
  • ATELIER ACCIDENTS DU TRAVAIL ET MALADIES PROFESSIONNELLES
    • Comment mieux faire reconnaître les accidents du travail et les maladies professionnelles ?
  • ATELIER DISCRIMINATIONS ET SANTÉ
    • Comment lutter efficacement contre les discriminations ?
  • ATELIER PRÉCARITÉ ET CHÔMAGE
    • Comment agir collectivement pour la protection de la santé des travailleur-se-s précaires et des chômeur-se-s ?

15H30 - 16H - plénière de clôture

  • Bilan des États généraux et perspectives

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/44085
Source : http://neplusperdresaviealagagner.org/program...


1 2 3

États généraux de la santé des travailleuses et travailleurs

Pour ne plus perdre sa vie à la gagner !

  • 16 mars de 10h à 19h
  • 17 mars de 09h à 16h

Nous sommes confronté-e-s à des organisations du travail de plus en plus violentes et à des employeurs qui nient ou banalisent les dégâts humains engendrés, quand ils ne les mettent pas dans la balance du chantage à l'emploi. Combien de nouvelles victimes des produits toxiques inhalés au travail ? Combien d'apprentis, d'intérimaires ou de salarié-e-s sous-traitant-e-s soumi-se-s à des travaux dangereux, dans l'indifférence du donneur d'ordres ? Combien de pathologies générées par des travaux de nuit injustifiés ? Jusqu'où iront l'accélération des rythmes et la réduction des marges de manœuvre des travailleur-se-s, et qui peut espérer échapper aux troubles musculo-squelettiques, aux atteintes à la santé mentale qui en découlent ? Où s'arrêtera le mépris des directions pour la réalité de notre travail, de son sens, et de ses conditions de réalisation ?

L'année 2015 est marquée par l'accélération des attaques contre les droits des travailleur-se-s sur le champ de la santé au travail avec l'adoption notamment de la loi Rebsamen. Cette remise en cause des Comité d'Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT) intervient après d'autres réformes visant à affaiblir le pouvoir d'intervention de la médecine du travail et de l'inspection du travail. Plus récemment encore, c'est l'annonce par le gouvernement, à la suite du rapport Combrexelle, d'un projet de loi visant à la refonte complète du code du travail.

L'objectif est manifestement, sous couvert de pseudo négociation, de réduire les obligations des employeurs notamment sur le champ de la santé et de la sécurité.

Qui en parle, qui dénonce, qui alerte ? Certainement pas les médias dominants. Quant au gouvernement, son principal objectif semble être de faire taire les acteurs qui ont pour mission de préserver la santé des travailleur-se-s. Pendant que des campagnes de santé publique nous incitent à bouger, manger des légumes ou arrêter de fumer, l'État contribue à rendre invisibles les dégâts de l'exploitation salariale. Tout est fait pour que la santé au travail ne soit pas ce qu'elle est : une question politique.

Pourtant, sur le terrain, les batailles continuent. Travailleur-se-s, militant-e-s syndica-les-ux, élu-e-s du CHSCT, médecins et inspecteur-rice-s du travail, avocat(e)s, intervenant(e)s auprès des CHSCT et bien d'autres, nous luttons, au quotidien, pour tenter d'empêcher la casse, améliorer les conditions et gagner de nouveaux droits. Nous avons besoin d'unir nos forces, de partager nos connaissances, nos pratiques, nos luttes et nos victoires.

Il est donc temps de mieux organiser notre résistance et de reprendre l'offensive sur nos revendications. C'est l'objectif des États généraux de la santé des travailleuses et travailleurs. Afin que nous ne perdions plus notre vie à la gagner !

Les États généraux de la santé des travailleuses et travailleurs…

Qu'est-ce que c'est, et à quoi ça sert ?

Ce sont deux journées :

  • Ouvertes à tou-te-s, travailleur-se-s du privé et du public, équipes militantes, chercheu-ses-rs, professionnel-le-s de la santé au travail, juristes, etc…
  • Pour partager nos connaissances, nos pratiques et nos savoir-faire de lutte, pour échanger et trouver les ressources qui nous manquent dans nos batailles quotidiennes, pour renforcer nos réseaux, trouver plus d'allié-e-s, pour partager nos victoires, parce qu'il y en a, et pour sortir de cet isolement qui empêche qu'elles soient plus nombreuses et plus fortes.
  • Pour élaborer des revendications communes, pour bâtir des campagnes en faveur de la santé des travailleur-se-s, pour construire dans la durée des mobilisations.

Qui les organise ?

Le Collectif pour la santé des travailleuses et travailleurs, qui est issu de l'appel « Pour ne pas perdre sa vie à la gagner » lancé en janvier 2015. Le Collectif regroupe à ce jour des organisations syndicales interprofessionnelles de la CGT, de Solidaires, des syndicats professionnels de médecins du travail, d'avocats, de magistrats, d'inspecteur-rice-s du travail, des associations et des individus, chercheur-se-s et professionnel-le-s de la santé au travail. Ce collectif est ouvert aux organisations et individus qui souhaitent le rejoindre.

Qui va s'y exprimer, et sur quel sujet ?

En plus des séances plénières consacrées notamment aux sur les enjeux et menaces actuelles pesant gravement sur la santé au travail, les États généraux seront organisés en ateliers, afin de pouvoir travailler collectivement sur différents sujets. Il s'agit de partir de situations réelles de travail, de faire l'inventaire des initiatives, ressources et dispositifs existants pour y répondre, et d'en construire de nouveaux.
De nombreux thèmes sont possibles: risques chimiques ; travail de nuit ; sous-traitance, intérim et responsabilité du donneur d'ordres ; reconnaissance des accidents du travail et des maladies professionnelles ; nouvelles organisations du travail ; action du CHSCT ; santé au travail dans les PME ; etc.

Appel à contribution

Ces journées n'auront de sens que si celles et ceux qui y participent s'en emparent.
C'est pourquoi le collectif lance un appel à contribution. Nous attendons vos suggestions, ainsi que vos propositions de contribution (récit d'une lutte ou d'une expérience, exposition d'un problème…).
Nous comptons sur vous pour faire circuler cette invitation à vos collègues de travail, organisations syndicales.
Nous vous espérons nombreuses et nombreux à répondre à cet appel à contribution, et encore plus nombreuses et nombreux à venir à ces deux journées d'États généraux.

Pour joindre le Collectif pour la santé des travailleuses et travailleurs :
rendez-vous à la rubrique du site « nous rejoindre » ou écrivez-nous à contact(at)neplusperdresaviealagagner.org

Ou et quand ?

Les 16 et 17 mars 2016 à Paris
Bourse du travail - 3 rue du Château d'eau 75010 - Métro République
1ère journée de 10h à 19h
2ème journée de 09h à 16h

Les deux jours des Etats Généraux peuvent s'inscrire dans la formation syndicale, à voir avec son syndicat.

Inscriptions : contexact@neplexusperdreexsaviealaexgagner.oexrg

Source : http://neplusperdresaviealagagner.org/invitat...
Source : liste AG-IdF, reçu le 8 mars 02h


1 2 3

États généraux de la santé des travailleuses et travailleurs

Le Collectif pour la santé des travailleuses et travailleurs organise à Paris, à la bourse du travail, les 16 et 17 mars 2016 les États généraux de la santé des travailleuse et travailleurs.

Ce collectif est issu de l'appel « Pour ne pas perdre sa vie à la gagner » lancé en janvier 2015 et regroupe à ce jour des organisations syndicales interprofessionnelles de la CGT, de Solidaires, des syndicats professionnels de médecins du travail, d'avocats, de magistrats, d'inspecteur-rices du travail, des associations et des individus, chercheur-se-s et professionnel-le-s de la santé au travail.

Ces journées n'auront de sens que si celles et ceux qui y participent s'en emparent. C'est pourquoi le collectif lance un appel à contribution. Nous attendons vos suggestions, ainsi que vos propositions de contribution (récit d'une lutte ou d'une expérience, exposition d'un problème…). Nous comptons sur vous pour faire circuler cette invitation à vos collègues de travail, organisations syndicales. Nous vous espérons nombreuses et nombreux à répondre à cet appel à contribution, et encore
plus nombreuses et nombreux à venir à ces deux journées d'États généraux.

Pour s'inscrire aux États généraux de la santé des travailleuses et travailleurs et pour joindre le Collectif pour la santé des travailleuses et travailleurs rendez vous sur notre site : neplusperdresaviealagagner.org


Nous sommes confronté-e-s à des organisations du travail de plus en plus violentes et à des employeurs qui nient ou banalisent les dégâts humains engendrés, quand ils ne les mettent pas dans la balance du chantage à l'emploi. Combien de nouvelles victimes des produits toxiques inhalés au travail ? Combien d'apprentis, d'intérimaires ou de salarié-e-s sous-traitant-e-s soumi-se-s à des travaux dangereux, dans l'indifférence du donneur d'ordres ? Combien de pathologies générées par des travaux de nuit injustifiés ? Jusqu'où iront l'accélération des rythmes et la réduction des marges de manœuvre des travailleur-se-s, et qui peut espérer échapper aux troubles musculo-squelettiques, aux atteintes à la santé mentale qui en découlent ? Où s'arrêtera le mépris des directions pour la réalité de notre travail, de son sens, et de ses conditions de réalisation ?

L'année 2015 est marquée par l'accélération des attaques contre les droits des travailleur-se-s sur le champ de la santé au travail avec l'adoption notamment de la loi Rebsamen. Cette remise en cause des Comité d'Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT) intervient après d'autres réformes visant à affaiblir le pouvoir d'intervention de la médecine du travail et de l'inspection du travail. Plus récemment encore, c'est l'annonce par le gouvernement, à la suite du rapport Combrexelle, d'un projet de loi visant à la refonte complète du code du travail.

L'objectif est manifestement, sous couvert de pseudo négociation, de réduire les obligations des employeurs notamment sur le champ de la santé et de la sécurité.

Qui en parle, qui dénonce, qui alerte ? Certainement pas les médias dominants. Quant au gouvernement, son principal objectif semble être de faire taire les acteurs qui ont pour mission de préserver la santé des travailleur-se-s. Pendant que des campagnes de santé publique nous incitent à bouger, manger des légumes ou arrêter de fumer, l'État contribue à rendre invisibles les dégâts de l'exploitation salariale. Tout est fait pour que la santé au travail ne soit pas ce qu'elle est : une question politique.

Pourtant, sur le terrain, les batailles continuent. Travailleur-se-s, militant-e-s syndica-les-ux, élu-e-s du CHSCT, médecins et inspecteur-rice-s du travail, avocat(e)s, intervenant(e)s auprès des CHSCT et bien d'autres, nous luttons, au quotidien, pour tenter d'empêcher la casse, améliorer les conditions et gagner de nouveaux droits. Nous avons besoin d'unir nos forces, de partager nos connaissances, nos pratiques, nos luttes et nos victoires.

Source : http://www.ussolidaires.fr/Lancement-des-Etat...
Source : http://neplusperdresaviealagagner.org/invitat...