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samedi 30 janvier 2016 à 14h30

11 parties : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11

Attention, ceci est la manifestation du samedi 30 janvier

Pour le rassemblement du vendredi 5 février, suivre ce lien:
https://paris.demosphere.net/rv/44718


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Manifestation à Paris contre l'état d'urgence

Trajet / parcours : départ 14h30 de République en direction de Palais Royal
République > Rue Turbigo > Étienne Marcel > rue du Louvre > Palais -Royal

Rendez-vous particuliers:

  • 11h00 - rassemblement Creil, Antoine-Chanut/Gambetta, et départ pour Paris
  • 11h00 - rassemblement à Beauvais, fontaine, rue St-Pierre, et départ pour Paris
  • 13h30 - départ collectif de Saint Denis, devant la Mairie
  • 13h30 - rassemblement à Montreuil, puis départ collectif pour Paris
  • 13h30 - départ collectif - étudiants de Nanterre - rv à la cité U
  • 14h00 - rendez-vous Droits Devant - Métro Temple
  • 14h15 - rendez-vous - foyers de travailleurs - COPAF - 67 rue de Turbigo
  • 14h15 - rendez-vous RESF - Pl. République face à la rue du Fbg du Temple
  • Bientôt, d'autres rendez-vous d'organisations, ici sur Démosphère

Manifestation « Stop à l'état d'urgence ! »

Stop à la déchéance de nationalité !

  • Levée immédiate de l'état d'urgence et de l'état d'exception permanent ;
  • Abandon de la constitutionnalisation de l'état d'urgence et de la déchéance de nationalité ;
  • Arrêt de la répression et de la stigmatisation des manifestant-e-s et militant-e-s des mouvements sociaux, des migrant-e-s, des musulman-e-s ou supposé-e-s l'être, des quartiers populaires ;
  • Respect de la liberté de manifester, de se réunir et de s'exprimer.

Collectif Stop état d'urgence :

AC!, ACORT, ADTF, AMF, APEIS, ATMF, ATTAC, CCIF, CEDETIM, CFPE, CGT 75, CNT RP, Col. 3C, Col. des désobéissants, Col. des sans voix 18e, COPAF, CRLDHT, CSP 75, DAL, Droits devant, Ecologie sociale, FASTI, Femmes égalité, Filles et fils de la république (FFR), Fondation Copernic, FTCR, FUIQP, GISTI, HALEM, Initiative Décroissante pour le Climat, IPAM, MAFED, MCTF, MNCP, MRAP, REMCC, Rés. pour une Gauche Décoloniale, Syndicat de la Magistrature, SNES PJJ-FSU, Solidaire, Union Syndicale Solidaires, Solidaires étudiant-e-s, SUD Aérien, SUD PTT, Sortir du colonialisme, Survie, UJFP, UTIT ...

Avec le soutien de :
Alternative libertaire, CGA, Décroissance Idf, Ensemble, NPA, PCOF, PG ...

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/44383
Source : message reçu sur ensemble-faldi le 28 janvier 18h
Source : message reçu sur ensemble-faldi le 14 janvier 00h
Source : http://www.stopetatdurgence.org/2016/01/14/30...
Source : http://www.ac-chomage.org/spip.php?article218...
Source : http://www.stopetatdurgence.org/2016/01/21/to...
Source : http://www.alternativelibertaire.org/?Contre-...
Source : http://www.stopetatdurgence.org/2016/01/28/pa...


Manifestation

Refusons la déchéance de nationalité
et la constitutionnalisation de l'état d'urgence

Collectif « Nous ne céderons pas ! »

En réaction à l'horreur des attentats qui ont frappé notre société tout entière, l'état d'urgence a été décrété par le gouvernement, puis prolongé pour une durée de trois mois. Un projet de loi constitutionnelle prévoit l'inscription, dans la Constitution, non seulement de l'état d'urgence mais aussi de la déchéance de la nationalité pour les binationaux auteurs de « crimes constituant une atteinte grave à la vie de la nation ».

Sortons de l'état d'urgence

L'état d'urgence conduit à des décisions arbitraires, des dérives autoritaires. Depuis novembre 2015, plus de trois mille perquisitions sont intervenues. Tout comme les assignations à résidence, elles ont donné lieu à de nombreux dérapages, à un accroissement des discriminations à l'égard de populations déjà stigmatisées en raison de leur origine et/ou leur religion supposée ou réelle.

Toutes ces mesures, dont l'efficacité n'est pas démontrée, mettent à mal la séparation des pouvoirs : l'exécutif s'accapare le pouvoir législatif et relègue le pouvoir judiciaire hors de son rôle de gardien des libertés.

Inscrire l'état d'urgence dans la Constitution, c'est graver dans le marbre ce régime d'exception qui permet l'action des forces de sécurité sans contrôle du juge. C'est habituer les citoyen-ne-s à un état d'exception. Avec les moyens ainsi mis en place, il faut s'inquiéter des pouvoirs sans contrôle donnés à ceux qui peuvent arriver aux manettes de l'Etat...

Inscrire le retrait de la nationalité française aux binationaux condamnés pour crimes terroristes, c'est porter atteinte au principe même d'égalité des citoyens, inscrit à l'article 2 de la Constitution, fondement de la République. C'est instituer, dans la loi fondamentale de notre pays, deux catégories de Français, ceux qui le seraient et ceux qui le seraient moins, au motif que leurs parents ou grands-parents ne l'étaient pas. C'est, de fait, remettre en cause le principe d'une nationalité française ancrée dans le droit du sol.

C'est aussi mettre dans la Constitution une mesure dont personne ne croit à l'efficacité en termes de lutte contre le terrorisme, mais réclamée depuis longtemps par le Front national.

C'est banaliser la logique du rejet de l'autre. C'est s'exposer à ce que d'autres majorités politiques élargissent le champ des actes conduisant à la déchéance de nationalité.

N'acceptons pas la gouvernance de la peur : exigeons la sortie de l'état d'urgence !

Nous affirmons qu'il est nécessaire et possible que l'Etat protège les habitants face au terrorisme, sans remettre en cause les droits et les libertés. Nous refusons une société du contrôle généralisé, une société qui glisse de la présomption d'innocence au présumé potentiellement coupable. Ne donnons pas satisfaction aux terroristes qui cherchent justement à nous faire renoncer à notre vie démocratique.

L'état d'urgence contribue au renforcement des préjugés racistes, aux amalgames et aux pratiques discriminatoires.

Notre pays a été blessé, mais loin d'en soigner les plaies, l'état d'urgence risque de les exacerber en appauvrissant notre démocratie, en délégitimant notre liberté. C'est pourquoi, nous demandons la levée de l'état d'urgence et l'abandon de cette réforme constitutionnelle.

Nous appelons tous les habitants de notre pays à développer la citoyenneté et à agir pour construire une société solidaire.

Manifestation le samedi 30 janvier partout en France et à Paris, à 14h30, place de la République

A l'initiative de :

AC !, Trégor, AFD, Acda, Apel-Egalité, Altertour, Acort, ADTF, Femmes solidaires, AFPS, AMF, ARDLFM, ATMF, ATF, Aurdip, Attac, Cadac, CADTM, Cedetim, CGT Police Paris, CIPG, Cercle Condorcet, Clamart-Citoyenne, Collectif des 39, Nous sommes d'ici 37, BDS Saint-Etienne, UGFF-CGT, CCIF, CDLF, Féministes pour l'égalité, CJACP, Mémorial 98, Faucheurs volontaires, CNDF, Stop le contrôle au faciès, CDP, CRLDHT, islam et laïcité, Cnafal, CGT, CNL, Confédération paysanne, Canva, Coordination nationale Pas sans nous, CRI, Dal, Droit solidarité, Emancipation, Emmaüs France, Emmaüs, Espace franco-algérien, IFE-EFI, Farapej, CIRC, FIDH, Libre pensée, FTCR, Femmes égalité, FFR, Fondation Copernic, Halte OPGM07, Ipam, Jinov, Cimade, Genepi, Gisti, Mouvement de la paix, LDH, Ligue de l'Enseignement, Maison des potes, MTE, Minga, Man, Mrap, Négajoule!, OIP, Osez le féminisme !, Planning familial, PRCF, Powerfoule, RaidH, RESF, IDD, Ecole émancipée, Inprecor, Mouvements, Regard, Romeurope 94, Survie, Saf, SM, SMG, Le Gisti, SNJ, SNJ-CGT, SNPES-PJJ/FSU, Solidaires étudiant, UGFF-CGT, UJFP, Unef, Union rationaliste, USP, Union syndicale solidaires. [ ... liste incomplète, voir pièce jointe ...]

Source : liste RESF91, reçu le 18 janvier 18h
Source : http://www.stopetatdurgence.org/2016/01/14/30...
Source : http://www.nousnecederonspas.org/
Source : http://www.nousnecederonspas.org/nous-manifes...
Source : http://www.ldh-france.org/manifesterons-30-ja...
Source : liste de diffusion infozone, reçu le 14 janvier 14h
Source : http://www.ujfp.org/spip.php?article4643


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Etat d'urgence - Réforme de la loi pénale...

Manifestation le 30 janvier

Tract Solidaires

Etat d'urgence Reforme de la loi pénale

  • inefficace pour notre sécurité
  • dangereux pour la démocratie !

Face à l'angoisse compréhensible d'une majorité de la population suite aux monstrueux attentats de janvier et novembre 2015, l'essentiel des mesures gouvernementales n'apporte aucune réponse efficace. En revanche, ces mesures portent gravement atteinte aux libertés, à la séparation des pouvoirs, et introduit insidieusement un changement de régime politique avec une forme d'état d'urgence permanent, s'alignant ainsi sur la politique menée aux États Unis après le 11 septembre.

Cela au bout du compte revient à courber l'échine face au projet totalitaire de Daech, dont un des buts est bien de se saisir de la fragilité de nos sociétés, rongées par l'injustice sociale et le racisme, et de faire exploser le peu de liens sociaux qui résistent encore.

Les milliers de morts civils à cause des conflits armés entre puissances régionales et des interventions des puissances occidentales, sont aussi les causes du désastre. De même que nous nous battons pour une véritable démocratie sociale face aux diktats patronaux, nous contestons toute atteinte aux libertés face aux apprentis sorciers du sécuritaire.

Présentées au début comme des mesures applicables aux seuls actes terroristes, les mesures prises se sont vite avérées avoir une implication plus large et provoquer des dérives sécuritaires inacceptables, sans rapport avec la lutte anti terroriste, et donnant tout pouvoir au ministre de l'intérieur et aux préfets. Comment ne pas faire le lien aussi avec des mesures de répression démesurées à l'encontre de militants syndicaux à Air France ou à Goodyear ? La logique répressive ouvre des portes sans fin.

Non à l'état d'urgence permanent, ni dans la constitution, ni dans la loi pénale !

Depuis plusieurs années, les gouvernements successifs ont empilé les lois sécuritaires, dépossédé les contre pouvoirs judiciaires du nécessaire contrôle, en amont, du respect des libertés collectives et individuelles. Le nouveau contexte donne lieu à une surenchère sécuritaire à gauche comme à droite, permettant au FN d'en demander toujours plus dans sa logique politique nauséabonde de l'amalgame raciste et d'un état autoritaire.

L'état d'urgence (loi née en 1955 lors de la guerre d'Algérie et récemment modifiée), instrument très temporaire pour faire face à un danger grave et imminent, puis la prolongation de 3 mois voulue par le gouvernement et votée par le parlement, ont permis des centaines d'assignations à résidence. Or, beaucoup se sont avérées sans fondement, et se sont traduites pour certaines personnes par la perte de leur emploi, par des manifestations de rue pacifiques interdites, par des gardes à vue et des perquisitions de nuit arbitraires… La quadrature du net a révélé nombre de ces dérapages sur son site : https://wiki.laquadrature.net/index.php/État_urgence/Recensement. L'application des lois existantes, hors état d'urgence, aurait permis d'agir efficacement, et empêché les dérives constatées avec la garantie du contrôle du juge judiciaire.

Déchéance morale pour les défenseurs de la déchéance de nationalité !

La contitutionnalisation de l'état d'urgence, c'est inscrire dans la constitution la dérogation aux droits fondamentaux. Sous couvert de lutte anti terroriste, la proposition de déchoir les français-es nés-es binationaux coupables de « crime constituant une atteinte grave à la vie de la Nation » est contraire au principe constitutionnel (article 1) d'égalité devant la loi, indépendamment de son origine, sa race ou sa religion, et remet en cause le droit du sol opposé à la conception raciale du droit du sang pour bénéficier de la nationalité française. De plus, ce n'est pas cela qui dissuadera les terroristes d'agir, ni n'obligera les pays de leur autre nationalité à les accepter, sans parler de la possible conséquence de générer des apatrides contraire aux conventions internationales.

Loi pénale et arbitraire

Le projet de réforme de la procédure pénale vise à faire entrer dans la loi l'état d'urgence et contient de graves atteintes aux libertés. Il donnerait plus de pouvoirs aux policiers et aux préfets, et confierait aux procureurs des décisions relevant actuellement des juges indépendants (perquisitions de nuit, écoutes à distance et dans un vaste périmètre des portables, fouilles des véhicules et bagages sur
simple autorisation du préfet, mesure de retenue par la police de 4h sur simple comportement douteux et sans aucun contrôle du judiciaire…).

Plus de démocratie et de moyens pour les services publics

Personne ne nie l'importance de protéger la population d'attentats terroristes, mais nous sommes de plus en plus nombreux, juristes, syndicalistes, associatifs, citoyen-nes, à alerter sur la démagogie sécuritaire de certaines mesures inefficaces, inutiles, et remettant en cause nos libertés fondamentales.

Il faut donner tous les moyens humains et matériels aux services publics en charge de la protection des citoyen-nes. Il est urgent de changer radicalement de politique économique et sociale en faveur du plus grand nombre, de réaffirmer le droit du sol contre le droit du sang, de respecter la liberté d'expression et de manifestations, et d'en finir avec la logique guerrière au-delà des frontières.

Nous exigeons la levée immédiate de l'état d'urgence et refusons l'état d'exception permanent dans la constitution et dans la loi pénale. Nous nous battons pour les libertés publiques et l'égalité, contre tous les actes et politiques racistes, la répression et la stigmatisation des militant-es des mouvements sociaux, des migrant-es, des musulman-es ou supposé-es l'être, des quartiers populaires.

Toutes et tous dans la rue
Le samedi 30 janvier
Pour la défense de nos libertés et de la démocratie !

À Paris 14h30 République

Source : http://www.ussolidaires.fr/Etat-d-urgence-Ref...


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Non à l'état d'urgence ! Non à la déchéance de nationalité !

Union Générale des Fédérations de Fonctionnaires CGT

Manifestation le 30 janvier 2016

Suite aux attentats qui ont frappé violemment notre société, le gouvernement a décrété l'état d'urgence. Après l'avoir prolongé de 3 mois, il souhaite, aujourd'hui, entériner une loi, permettant l'inscription dans la constitution, de l'état d'urgence et de la déchéance de nationalité pour les « binationaux ».

L'UGFF-CGT, signataire des différents appels et pétition du collectif «Nous ne céderons pas», invite les agents de la Fonction publique de l'État à participer aux manifestations prévues le 30 janvier, dans les territoires et à

Paris à 14h30 à place de la République.

Les libertés syndicales, nous le savons, sont malmenées et particulièrement ces derniers temps.

Le patronat, l'État employeur et le gouvernement incitent bien trop souvent à la criminalisation de l'action syndicale.

Soumis à une justice de classe, de plus en plus de camarades sont condamnés et subissent un acharnement judiciaire sur de longues années.

L'état d'urgence, régime d'exception, conduit à des décisions arbitraires et à des dérives autoritaires.

Ces mesures d'exception ont un impact certain sur les libertés individuelles et collectives.

La multiplication des interdictions des manifestations de rue, des réquisitions et assignations à résidence de militant-es montre, à quel point, ce régime d'exception sert plus une volonté de maintien de l'ordre qu'une volonté de lutter efficacement contre le terrorisme.

En ce sens, l'état d'urgence accentue encore la répression syndicale et porte atteinte, entre autres, aux libertés d'actions et d'expressions syndicales.

Concernant la déchéance de nationalité, la CGT ne peut accepter cette infamie qui crée une sous-catégorie de citoyen-nes, qui stigmatise les binationaux, qui divise la population.

Pour la levée immédiate de l'Etat d'urgence, contre le projet de réforme constitutionnelle, manifestons toutes et tous ensemble le 30 janvier !

Le débat parlementaire débute le 5 février, nos voix doivent être entendues.

Union Générale des Fédérations de Fonctionnaires CGT

tel: 01 55 82 77 67

Source : http://cgtparis.fr/Nous-n-acceptons-pas-la


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Contre l'état policier et discriminatoire :

manifestations unitaires partout en France

Communiqué Attac France

Après les attaques contre la CGT (licenciements à Air France, condamnations des Goodyear), après les perquisitions et assignations à résidence qui ont touché des milliers de personnes totalement étrangères au terrorisme, des faucheurs de chaises sont maintenant menacés. Antoine Richard et Mathieu Laurentin, militants d'Attac Marseille, ont été gardés à vue toute la journée du 15 janvier, et vont être convoqués au tribunal correctionnel. Le gouvernement a déclaré la guerre au terrorisme mais c'est surtout aux libertés qu'il s'attaque.

Les associations et organisations syndicales regroupées autour de l'appel « Nous ne céderons pas ! » et ayant lancé la pétition « Pour nous, c'est définitivement non ! », contre la réforme constitutionnelle (à signer sur www.nousnecederonspas.org), appellent à manifester le samedi 30 janvier 2016 partout en France et à Paris, à 14 h 30, place de la République.
Elles expriment leur exigence de la levée de l'état d'urgence et leur refus de la réforme constitutionnelle, en particulier concernant la déchéance de nationalité.

Attac appelle ses adhérent·e·s et sympathisant·e·s à entrer dans l'action pour peser sur le débat et le vote de l'Assemblée nationale qui se tiendra la première semaine de février. Les comités locaux d'Attac peuvent se rapprocher des autres signataires de l'appel « Nous ne céderons pas », pour organiser des actions afin de faire pression sur leurs élus locaux (avec par exemple l'outil www.powerfoule.org/stop-decheance) et de préparer les manifestations unitaires du 30 janvier.

Un matériel pédagogique et mobilisateur destiné au grand public sera diffusé par les signataires de l'appel dans les jours qui viennent. (tract à télécharger)
La réforme constitutionnelle nécessite le vote du même texte par l'Assemblée, le Sénat puis le Congrès réunissant les deux assemblées. Il s'agit donc du début d'une bataille de longue haleine au cours de laquelle les citoyens doivent faire entendre leurs voix.

Il n'y aura pas de sécurité sans liberté, ni de paix sans justice !

Source : message reçu sur Prep.Coord.Nat le 20 janvier 08h


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Appel de « Droits devant !! »

Migrants d'hier et d'aujourd'hui en lutte pour l'égalité des droits

Concernés au premier chef par une amplification notoire de la répression et de la stigmatisation, des centaines de sans-papiers, migrants et leurs soutiens participeront demain à la manifestation contre l'état d'urgence aux côtés d'une centaine d'organisations.
Sachant que les sans-papiers sont les migrants d'hier et que les migrants d'aujourd'hui, pour beaucoup, seront les sans-papiers de demain,
Afin d'affirmer leur unité et contrecarrer les tentatives gouvernementales d'opposer les migrants politiques "acceptables" aux réfugiés économiques "indésirables", ils défileront derrière la banderole :

Migrants d'hier et d'aujourd'hui en lutte pour l'égalité des droits

Rendez-vous a 14h00 au Métro Temple (ligne 3)

Source : message reçu le 29 janvier 13h


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Appel du FALDI à la Manifestation

Pour:

  • La levée Immédiate de l'état d'urgence et de l'état d'exception permanent;
  • Abandon de la constitutionalisation de l'état d'urgence et de la déchéance de nationalité;
  • Arrêt de la répression et de la stigmatisation des manifestant-e-s et militant-e-s des mouvements sociaux,
  • des migrant-e-s, des musulman-e-s ou supposé-e-s l'être, des quartiers populaires;
  • Respect de la liberté de manifester, de se réunir et de s'exprimer.

Déclaration des associations membres du FALDI

La Republique ne se fera pas sans nous et encore moins contre nous !

Le projet gouvernemental de constitutionnalisation de l'état d'urgence et de la déchéance de la nationalité pour les binationaux proposé pour approbation par le Congrès du Parlement est en contradiction avec les valeurs et principes sur lesquels se fondent la république et, en particulier, tous les combats citoyens dans ce pays : liberté, égalité, fraternité.

Les attentats lâches et ignobles de janvier et novembre 2015, que nous condamnons sans réserves, ont traumatisé tous les Français comme les immigrés, car chacun avait compris que les auteurs comme les commanditaires de ces crimes odieux voulaient tout autant terroriser que porter un coup aux fondements du vivre ensemble en France. Un vivre ensemble déjà fortement malmené, notamment dans les quartiers populaires, par le chômage endémique, l'exclusion sociale, les discriminations et la relégation territoriale.

Il y a, bien sûr, celles et ceux qui se sont massivement mobilisés dans la rue et les places publiques pour dénoncer ces attentats. Il y a également celles et ceux, souvent anonymes, dans les quartiers populaires et les cités, jeunes et moins jeunes, qui, au quotidien, mènent un travail de terrain pour garder la tête haute et sauver ce qui peut l'être dans ces territoires lourdement marqués par la relégation. C'est sur tous ceux-là - acteurs de la société civile, démocrates, progressistes et, plus largement, républicains… - qu'il faut s'appuyer pour résister et contrecarrer les objectifs des terroristes.

Pourtant !

Non content d'affirmer haut et fort que la France « est en guerre » contre le terrorisme avec comme seule option des bombardements qui n'épargnent pas les populations en Syrie ou en Irak, au risque même de les pousser encore plus vers les mouvements terroristes alors que la bataille contre le terrorisme doit intégrer et s'appuyer principalement sur les peuples de la région qui sont les seuls susceptibles d'inverser le rapport de force sur le terrain. On ne gagne jamais une guerre sans l'approbation et la participation des peuples concernés !

Non content, également, de prolonger l'état d'urgence pour plusieurs mois et même d'en constitutionaliser le principe avec toutes les atteintes aux libertés, à la démocratie, que l'on sait et au mépris de l'Etat de droit.

Voilà que les plus hautes autorités de l'Etat n'ont rien trouvé de mieux à offrir au pays que de reprendre à leur compte les exigences de l'extrême-droite, et en arrivent à désigner une composante de la société, les musulmans et les Arabes en l'occurrence, pourtant citoyens français, comme une population potentiellement à risque, qu'il faut surveiller. Car le projet de constitutionnaliser la déchéance de la nationalité pour les binationaux, dont la portée n'est que symbolique, et l'efficacité concernant la lutte contre le terrorisme pour le moins nulle, n'a eu pour seul effet tangible que d'entretenir un dangereux amalgame : hier les immigrés, les Arabes, les musulmans, aujourd'hui les binationaux.

Que le projet soit ou non approuvé et voté par le Parlement, il ne faut pas se voiler la face : LE MAL EST DEJA FAIT !

Et il faudra du temps et des efforts considérables pour remonter la pente.

Même si le gouvernement de MM. Hollande et Valls prétend - sondages à l'appui - répondre à une attente « pressante » du peuple, il reste, à nos yeux, et traînera à coup sûr longtemps, cette image du pompier-pyromane. Car cette proposition, comme d'ailleurs l'ensemble du dispositif sécuritaire envisagé par le gouvernement, non seulement mettent à mal les libertés et l'Etat de droit, mais sont porteurs aussi de dangers dont on ne mesure pas encore les conséquences pour tous, Français ou immigrés. Surtout dans un contexte où les courants identitaires, nationalistes et d'extrême-droite, en France comme en Europe, se font de plus en plus agressifs. Et les récents évènements d'Ajaccio, de même que les multiples manifestations xénophobes, ne sont pas pour nous rassurer. Nous avons encore en mémoire les manifestations anti-arabes, les ratonnades et les assassinats des années 1970.

La sécurité de tous et les libertés sont bien évidemment mises à mal par les terroristes et les attentats. Et l'Etat est tout à fait dans son rôle lorsqu'il met en œuvre tous les moyens que lui accorde le droit pour lutter contre les auteurs de ces attentats : poursuivre et démanteler les réseaux qui les soutiennent et tout faire pour prévenir de nouveaux attentats. Mais nous refusons que les migrants, les réfugiés, les musulmans, les Arabes ou les binationaux servent de boucs émissaires à des fins politiciennes.

N'oublions pas que les libertés, la sécurité et plus largement la démocratie sont mises à mal par les résultats des dernières élections régionales, tant par l'abstention massive que par les résultats de l'extrême-droite.

Et justement la bataille contre le terrorisme comme la bataille pour la citoyenneté et la démocratie passent par la redynamisation et la remobilisation des citoyens, notamment dans les quartiers populaires trop longtemps délaissés et ignorés. Le droit de vote des immigrés, l'une des promesses oubliées du candidat Hollande, participe de cette redynamisation citoyenne et démocratique.

Or les mesures sécuritaires envisagées par le gouvernement (constitutionnalisation de l'état d'urgence et de la déchéance de la nationalité) sont à mille lieux de favoriser cette redynamisation citoyenne : la république mérite mieux !

La gauche au pouvoir va-t-elle, une fois encore, pour des raisons politiciennes et électoralistes, jeter aux oubliettes ses valeurs fondamentales et continuer à tourner le dos aux quartiers et aux couches populaires ?

Et pourtant, n'en déplaise à certains, la république ne se fera pas sans nous - et encore moins contre nous !

Les premiers signataires:

  • Association Démocratique des Tunisiens en France - ADTF
  • Association des Familles des Prisonniers et Disparus Sahraouis - AFAPREDESA
  • Association des Tunisiens en France - ATF
  • Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l' Homme en Tunisie - CRLDHT
  • Fédération des Tunisiens Citoyens des Deux Rives - FTCR
  • Immigration Démocratie Développement - IDD
  • Le Manifeste des Libertés
  • Union des Travailleurs Immigrés Tunisiens - UTIT

Source : message reçu sur ensemble-faldi le 15 janvier 11h


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Cortège pour la défense de la ZAD de Notre Dame des Landes

L'état d'urgence n'a pas tarder à dévoiler ses objectifs réels : des moyens inédits pour combattre les mouvements sociaux, la « délinquance», les « incivilités » et en général tout ce qui sort des rangs de "l'unité nationale".

Dans ce climat d'arbitraire policier, le gouvernement en profite pour relancer l'offensive à Notre-Dame-des-Landes et imposer son projet mégalomane.

Prenons les devants ! Apportons un soutien déterminé au mouvement anti-aéroport, pour continuer à faire vivre l'espoir politique de la Zad de Nddl.

RDV à 14H30 à REPUBLIQUE (au niveau de la Rue du FAUBOURG DU TEMPLE). Ramenez masques, peinture, banderoles, etc.

Invitez vos amis !

Source : https://www.facebook.com/events/1717027031986...
Source : message reçu le 27 janvier 16h


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Pink bloc - Cortège Queer et Féministe

Manif contre l'état d'urgence

Appel à participation et à la création de Pink blocs pour la manifestation du 30 janvier

Nous, féministes et LGBTIQ, appelons à la tenue de pink blocs ouverts à tou.te.s lors des manifestations contre l'état d'urgence, la guerre et le racisme.

Nos mobilisations sont étouffées comme les autres. Mais pour nous comme pour d'autres populations, pour nous femmes et LGBTIQ, l'accès à la rue, à la visibilité, à la parole publique, représente une lutte en soi.

Nous combattons les mesures sécuritaires et répressives avec et au sein de l'ensemble du mouvement social.

Nous refusons de servir de caution aux politiques racistes, impérialistes, islamophobes et xénophobes.

Nous n'oublions pas que nos droits sont toujours attaqués et repoussés, et qu'alors que l'argent coule à flots pour la police et l'armée, la santé subit des coupes drastiques.

Notre colère et notre solidarité sont nos forces. Nos pink blocs en seront le signe visible et l'espace collectif.

#PINKBLOC30JANVIER

Un tract sera téléchargeable très rapidement.
Pour la manifestation parisienne, un atelier de préparation aura lieu à la Mutinerie, le lundi 25 à 18h

Source : https://www.facebook.com/events/1647666415486
Source : message reçu le 19 janvier 07h


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Non à l'état d'urgence et aux mesures sécuritaires !

Ne laissons pas un régime autoritaire s'installer !

Coordination des Groupes Anarchistes

La Coordination des Groupes Anarchistes appelle à se mobiliser contre l'état d'urgence, son inscription dans la Constitution, et la nouvelle loi antiterroriste qui sera présentée début février en conseil des ministres. Nous appelons à renforcer les initiatives qui s'opposent à ces mesures liberticides, et à faire de la journée nationale du 30 janvier 2016 une réussite pour permettre à la contestation de s'étendre et créer un rapport de force suffisant pour faire reculer l'État.

Vers un régime autoritaire : la démocrature1

Suite aux attentats de novembre, les réponses du gouvernement se sont portées sur le terrain sécuritaire. Le plan Vigipirate renforcé banalise la présence massive de militaires et de la police dans la rue ; les contrôles aux frontières sont rétablis ; l'état d'urgence permet entre autres toute assignation à résidence, perquisition, interdiction de manifestations ou réunions publiques2, sur décision ministérielle ou préfectorale, sans contrôle d'un juge. L'inscription dans la Constitution de l'état d'urgence vise à solidifier son régime juridique et empêcher tout recours possible auprès du Conseil constitutionnel. Quant à la nouvelle loi antiterroriste, son but est d'étendre considérablement les pouvoirs donnés à la police et au parquet hors état d'urgence3. En pérennisant ainsi des mesures qui relevaient de l'exception, la suppression de droits communément admis dans les démocraties représentatives vient s'inscrire dans la loi : séparation des pouvoirs de police, judiciaires et législatifs, droit de réunion et de manifester. Depuis plusieurs années, à coups de lois et mesures sécuritaires, le vernis démocratique se fissure, mais cette séquence semble porter un coup fatal à ce qu'il reste de nos libertés collectives ; l'État est pour nous par essence au service des dominants, mais on assiste à un changement de nature du régime, au passage vers un État autoritaire et policier.

Des outils pour museler toute contestation sociale

Sous couvert d'état d'urgence, la manifestation contre la COP 21 du 29 novembre a été interdite et réprimée par la force. Plusieurs centaines d'arrestations et 317 gardes-à-vue ont eu lieu ce jour-là, et des assignations à résidence « préventives » de militant-e-s avaient eu lieu en amont de l'événement. Les interdictions visant les mobilisations sur la voie publique se sont multipliées, alors que dans le même temps ont été autorisés les rencontres sportives et des événements commerciaux tels que les marchés de Noël. Facile donc de comprendre que ces mesures n'ont rien à voir avec le terrorisme mais permettent à l'État de museler toute contestation sociale. Alors que la dégradation de nos conditions de vie et de travail empire, que le gouvernement s'apprête à démanteler ce qu'il reste du code du travail, ces mesures sécuritaires donnent le socle légal à l 'État pour réprimer toute velléité de résistance. L'ensemble des travailleur-seuse-s doit se sentir concerné par ces atteintes à nos libertés. Le gouvernement en a appelé à la responsabilité des syndicats pour aider à l'édification de « l'unité nationale » face aux ennemis intérieurs et extérieurs à combattre, pour mieux taire les inégalités sociales et d'éventuelles contestations.

Racisme d'État et climat xénophobe

Dans le cadre de l'État de l'urgence, on a assisté à plusieurs bouclages de quartiers populaires, à des centaines d'assignations à résidence et des milliers de perquisitions chez des personnes de confession musulmane. Début janvier, on comptait ainsi 3021 perquisitions, dont 4 ont débouché au final sur des procédures administratives anti-terroristes. Ces mesures ont touché de nombreuses personnes qui n'ont rien à voir avec le terrorisme. Elles viennent renforcer les amalgames envers l'ensemble des musulman-e-s, plus généralement des personnes racisées et des quartiers populaires.

La proposition d'étendre la déchéance de la nationalité et de l'inscrire dans la Constitution relève du racisme d'état et vient nourrir le mythe que les ennemis intérieurs de la « nation » sont les personnes immigrées ou issues de l'immigration. Elle officialise en effet une catégorie de sous-citoyen-ne-s, toutes les personnes ayant une double nationalité, qui encourront une double peine en plus de leur condamnation, celle de perdre la nationalité française et tous les droits qui vont avec. D'inégalités de fait, on passe aux inégalités de droit ; une brèche est ouverte, et une simple modification de la loi pourra venir changer les raisons justifiant la déchéance de nationalité. Déjà, le parti Les Républicains et le FN jouent la surenchère pour étendre la liste de ces conditions. Cette mesure raciste doit être combattue avec force mais elle ne doit pas emmener ses opposant-e-s à oublier de dénoncer l'ensemble de l'état d'urgence. Ce racisme d'État alimente la xénophobie qui se répand et se banalise, en témoignent les scores toujours plus élevés du Front National, notamment aux dernières élections régionales. Mais aussi les violences récurrentes de groupes fascistes contre des camps de migrant-e-s comme à Calais, ou encore dernièrement, le saccage de la mosquée en Corse et les manifestations xénophobes qui ont suivi, porteuses de tous les amalgames entre agresseurs, terroristes, et personnes immigrées. Ces actes racistes ont bénéficié d'une nette complaisance gouvernementale.

On perd nos libertés, mais on n'aura pas la sécurité

La multiplication des mesures sécuritaires ne peut empêcher des attaques terroristes qui frappent aveuglément, perpétrées par des personnes prêtes à mourir. Comme le montrent les derniers attentats, l'arsenal des lois sécuritaires ne garantit pas de sécurité, mais vient restreindre nos libertés, souvent insidieusement mais durablement. Pire, le climat actuel entretient et alimente les replis identitaires, nationaux et religieux. La désignation d'ennemis (intérieurs et extérieurs) crée des bouc-émissaires, détournant la population de la violence sociale, violence du capitalisme et de l'État. L'amplification de la politique guerrière et impérialiste de l'État français a été une réponse aux attentats de novembre. Les États occidentaux portent une responsabilité face à l'essor et l'émergence des mouvances fascistes religieux au Moyen-Orient ; la voie suivie par l'État français et ses allié-e-s n'est pas une solution mais alimente au contraire le problème.

Résistons !

Nous devons lutter dans les semaines qui viennent contre l'état d'urgence et la nouvelle loi antiterroriste, véritables atteintes à nos libertés. Mais au-delà nous devons nous opposer à la politique guerrière et impérialiste de l'État français, à la montée du racisme, corollaires de cet état d'urgence, ainsi qu'à l'ensemble des lois sécuritaires et liberticides. Nous devons affirmer notre solidarité internationale qui passe par l'accueil des migrant‑e‑s et le soutien aux forces progressistes au Moyen-Orient, en particulier au processus révolutionnaire au Rojava. Notre lutte contre tous les replis identitaires doit passer par une offensive idéologique, dans le but de déconstruire tous les discours racistes, fascistes, religieux, nationalistes, ainsi que par les luttes contre les inégalités sociales. Face aux violences fascistes, capitalistes, nationalistes, nous devons construire et affirmer une solidarité de classe.

Janvier 2015, la Coordination des Groupes Anarchistes

Source : http://bellaciao.org/fr/spip.php?article14885...


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Bloc anarchiste - Manifestation contre l'Etat d'urgence

L'État s'embarrasse de moins en moins de faux-semblants quant à ses prétentions démocratiques. Avec l'instauration de l'État d'urgence c'est sa nature réelle qui transparaît sous le verni démocratique. Les hypocrites des partis de gauche font semblant de croire qu'il s'agit d'un dévoiement des lois de la République, pourtant nous ne sommes pas dupes. L'État, c'est l'arbitraire érigé en système, peu importe sa nature bourgeoise, de gauche ou fasciste. L'État est l'outil d'asservissement d'une classe par une autre. Il est l'ennemi du mouvement social, comme l'illustre les peines de prison ferme prononcées à l'encontre des syndicalistes de Goodyear.

Comme à son habitude, cet État frappe avant tout celles et ceux qu'il considère comme déviant de la norme ou n'appartenant pas à sa majorité blanche et sa « culture chrétienne». Grâce l'Etat d'urgence, il ne fait plus dans la dentelle et peut désormais opérer ouvertement son travail de harcèlement, d'humiliation et de violence. Et c'est avant tout les Musulmanes et Musulmans, ou assigné.e.s à cette identité, qu'il frappe. Ce sont elles et eux, peu importe leurs idées, qui subissent en premier lieu les « bavures », les perquisitions abusives, la violence crue de l'État contre cette minorité désignée à la vindicte populaire suite aux attentats. Les portes défoncées au cri du « pas d'amalgame ! » et les assignations à résidence en fonction des longueurs de barbe ne trompent personne. Les agressions racistes d'Ajaccio et les attaques répétées contre les lieux de culte ou commerces « musulmans » par des membre de l'extrême-droite montre qu'ils ont bien saisi le message de la part de l'État. Ils font le même travail, l'hypocrisie et la légalité en moins.

Dans ce climat puant, la déchéance de nationalité n'est que la cerise sur le gâteau de la répression. C'est un appel à peine dissimulé à l'extrême-droite et aux réflexes racistes et sécuritaires contre lesquels la gauche est visiblement loin d'être immunisée. Nous n'oublierons pas les votes du Front de gauche, unanimes dans le soutien à l'État d'urgence. Ces crapules tentent maintenant de participer aux manifestations contre la situation qu'ils ont contribué à créer. La récupération bat son plein, mais encore une fois, pas de surprise. Qu'elles et ils soient d'Ensemble, du PG ou du PCF, nous connaissons assez leurs pratiques. D'ailleurs, ils n'ont commencé à broncher qu'au moment de la COP21 et de la répression contre certain.e.s militant.e.s de gauche présenté.e.s comme de sympathiques "écolos". Avec cette gauche, il vaut mieux être blanc et non-violent pour espérer obtenir un peu de soutien. Leur présence dans nos manifestations est une insulte, ne les laissons pas récupérer notre colère !
Dans cette période de violence de classe assumée, nous avons une pensée pour Amine Bentounsi et ses proches, qui savent bien ce qu'il y à attendre de la justice de ce pays et de ses chiens de garde. Le maintien de l'ordre, aussi républicain soit-il, tue et mutile depuis toujours dans les quartiers prolétariens, en particulier les minorités racisées, en toute impunité.

Alors, que crève leur simulacre d'union nationale, nous ne tomberons pas dans le panneau. Nous ne serons jamais du côté des flics, de l'État et des partis politiques.

Construisons un mouvement autonome de classe pour détruire l'État et le capitalisme !

Regard Noir - FA

Source : http://www.regardnoir.org/events/event/manife
Source : message reçu le 27 janvier 01h