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samedi 27 février 2016 à 14h

2 parties : 1 2

Rassemblement politique, artistique et festif

Collectif « Ni guerres, ni état de guerre »

Le collectif "Ni guerres, ni état de guerre", nouvellement créé, regroupe diverses organisations, collectifs, syndicats, associations et personnes. Samedi 27 février, le collectif fera sa première intervention publique. Des collectifs locaux sont en train de voir le jour dans les facs, dans les quartiers, en province afin d'interpeller la population sur les répercussions tragiques que cette profusion de guerres menées en notre nom (sans que nous l'ayons voulu) par l'état français au Mali, en Centrafrique, en Libye, en Irak, en Syrie,en Afghanistan... ont et auront sur la sécurité du peuple de France. Les bombes qui explosent et tuent là bas sont autant de bombes à retardement qui exploseront et tueront ici.

Première mobilisation
samedi 27 février de 14 h 00 a 18 h 00
Place de la rotonde à Stalingrad - Paris 19ème -

Nombreuses interventions politiques, musicales, chantées, picturales et théâtrales

Les guerres menées par la France comme par les autres puissances impérialistes sont des guerres de pillage et d'ingérence pour le contrôle des ressources qui sèment le désastre , tuent des civils et font des dizaines de milliers de morts, des millions de blessés et de déplacés.

Elles créent la misère la bas et entretiennent un climat de peur et de militarisation ici. Ces guerres s'ajoutent aux autres moyens utilisés contre les peuples ( dette, occupations, accaparement des terres …) pour renforcer partout la domination coloniale et néocoloniale (Françafrique, Moyen Orient, Palestine, colonies françaises…)

Parce que nous nous opposons à ces guerres déclarées en notre nom

Parce que nous soutenons

  • le combat contre les discriminations et tous les racismes, et notamment le racisme antimusulman,
  • la lutte des réfugiés, migrants et sans papiers

Parce que nous nous opposons aux mesures d'exception, aux violences policières et au contrôle généralisé des populations qui ciblent en priorité les personnes musulmanes ou supposées telles, les quartiers populaires et les mouvements sociaux.

Nous nous mobilisons ce samedi 27 février pour :

  • exiger l'arrêt immédiat des interventions militaires françaises, le retrait des bases militaires, la fin des traités et alliances (OTAN…) ;
  • dénoncer le marché des ventes d'armes qui irrigue entre autres les pires dictatures ;
  • combattre la militarisation de la société, le quadrillage des territoires et des esprits par le complexe militaro-sécuritaire ;
  • soutenir le droit à l'autodétermination des peuples en apportant notre solidarité aux forces de résistance et d'émancipation.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/45215
Source : http://collectifantiguerre.org/spip.php?artic...
Source : message reçu le 25 février 15h


Rassemblement politique, artistique et festif

Collectif « Ni guerres ni état de guerre »

De 14h00 a 18h00, prises de paroles, musique, théâtre, poésie,...

La France était en guerre bien avant les attentats du 13 novembre, lesquels ont largement servi de prétexte à intensifier ces engagements militaires. Les guerres de pillage pour le contrôle des ressources n'ont pas manqué depuis le début des années 2000, en Irak, en Afghanistan, en Libye, au Mali, en Centrafrique. Ces conflits doivent être désignés par leur nom : ce sont des guerres d'ingérence impérialiste. La France n'a aucun « rôle positif » dans ces interventions, malgré ses prétentions puisées à l'ancien répertoire colonial.

Les interventions militaires que mène l'État français sont très largement invisibles dans les médias. Le peu qui en est dit impose un consentement au nom d'une logique sécuritaire, avec ou sans habillage humanitaire ; le discours belliciste entend anesthésier et tétaniser la population. Pourtant, comment ne pas rappeler les désastres que sèment ces guerres, les millions de morts, de blessés et de déplacés, la misère, le désespoir jetant les populations sur les routes, tandis que s'enrichissent les profiteurs de guerre, les multinationales vendeuses d'armes - la France tenant en la matière le quatrième rang mondial. Ce sont aussi des dépenses colossales, qui détournent l'argent public de dépenses sociales, culturelles et écologiques vitales. De surcroît, l'État qui mène ces guerres, en pompier pyromane, nous entraîne dans une spirale infernale ayant pour effet de renforcer la haine qui débouchera sur d'autres attentats. Les « Rafale » tuent des civils aussi innocents que ceux du Bataclan. Ces bombardements sont des bombes à retardement.

La guerre devient désormais un moyen de gouverner - et de gouverner par la peur. L'état de guerre proclamé justifie la privation croissante des libertés et des mesures directement inspirées de l'extrême droite comme la déchéance de nationalité. Cette situation, d'une extrême gravité, passe pourtant pour une évidence dans le discours politique dominant, comme s'il s'agissait de banaliser la guerre et de nous habituer à cet état martial et sécuritaire. Car l'état d'urgence vise à museler les colères et les luttes : cette guerre est aussi une guerre sociale.

Nous nous opposons aux guerres d'ingérence et de spoliation - donc à tous les impérialismes. Mais nous sommes en France et c'est donc en France que nous pouvons nous battre en priorité contre « notre » propre impérialisme. Nous pouvons le faire concrètement, sans abstraction ni proclamation : parce que les questions géopolitiques qui se jouent parfois à des milliers de kilomètres ont des résonnances fortes, ici, dans nos quartiers. C'est pour cela que la lutte de notre collectif passe par

  • le combat contre tous les racismes, et notamment le racisme antimusulman,
  • contre les inégalités et les discriminations,
  • le soutien aux migrants et aux sans-papiers,
  • l'opposition aux mesures d'exception et au contrôle généralisé des populations qui ciblent en priorité les personnes musulmanes ou supposées telles, les quartiers populaires et les mouvements sociaux.

Il nous faut donc nous organiser, riposter par une résistance à la hauteur de ce que nous subissons, à la hauteur des guerres qui se font contre les populations, contre nous et en notre nom. C'est pourquoi nous avons décidé de lancer un Collectif contre la guerre, qui

  • exige l'arrêt immédiat des interventions militaires françaises, le retrait des bases militaires, la fin des traités et alliances (OTAN…);
  • dénonce le marché des ventes d'armes qui irrigue entre autres les pires dictatures ;
  • combat la militarisation de la société, le quadrillage des territoires et des esprits par le complexe militaro-sécuritaire ;
  • soutient le droit à l'autodétermination des peuples, apporte sa solidarité aux forces de résistance et d'émancipation.

Rassemblement samedi 27 février

Le Collectif organise un rassemblement politique, artistique et festif samedi 27 février de 14H à 18H à Paris rotonde Stalingrad (métro Stalingrad)

avec des contributions politiques, poétiques, chantées, musicales et picturales.

Parmi les artistes présents :

Magou Samb, Antoine Anani, Sahel Ménilmontant, Georges Guta, Michel Randria, Zyriab, Ameth Sissoko, Amara ainsi que de nombreuses troupes de clowns, fanfares, des poètes et gens de théâtre.

Collectif « Ni guerres ni état de guerre »

Nous voulons élargir ce Collectif, nationalement et localement, à toutes les organisations et toutes les personnes qui se retrouvent dans ce combat.

Pour tout contact : antiexguerre16@gmail.cexom

Source : message reçu le 19 février 19h