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samedi 19 mars 2016 à 14h

2 parties : 1 2

Manifestation et concert contre les violences policières

Non à la légalisation du permis de tuer
Face à l'état policier, légitime défiance

  • 14h - manifestation - Départ de Gare du nord, en direction de Ménilmontant
  • 19h - concert - Parole Errante

Le samedi 19 mars, à l'occasion de la journée internationale contre les violences policières, les familles et les collectifs mobilisés appellent à se rassembler pour rompre le silence et obtenir vérité et justice sur les crimes policiers.

Non-lieux, absences d'enquêtes indépendantes et impartiales, procédures interminables et relaxes des policiers incriminés constituent la norme. Le permis de tuer existe déjà et le déni de justice systématique rencontré par les familles est insupportable.

Depuis la mise en place de l'état d'urgence, deux non-lieux ont déjà été prononcés dans les affaires d'Amadou Koumé (mort par étranglement le 6 mars 2015 dans un fourgon de police à Paris 10ème), et d'Hocine Bouras (mort d'une balle dans la tête alors qu'il était menotté dans un fourgon de police le 26 août 2015 à Colmar). Après 6 ans de procédures judiciaires, la Cour de Cassation vient aussi de prononcer un non-lieu définitif dans l'affaire Ali Ziri (mort suite à son interpellation le 11 juin 2009 à Argenteuil).

Police partout, justice nulle part. Le 15 janvier 2016, Damien Saboudjian, le policier qui a tué d'une balle dans le dos Amine Bentounsi est relaxé. Dans la continuité de sa politique répressive, ce verdict appuie la volonté du gouvernement de légaliser le permis de tuer pour les policiers. À défaut de créer la présomption de légitime défense, historiquement réclamée par l'extrême-droite et les syndicats de police, le projet de loi dit de simplification de la procédure pénale introduit l'« état de nécessité », qui autorise un policier à tirer sur une personne présumée dangereuse même s'il n'est pas directement menacé. Ce projet renforce les pouvoirs de police au détriment de la justice, et pendant l'État d'urgence le port d'arme en dehors du service est même autorisé pour les policiers.

Le terme « bavure » pour désigner les crimes policiers, alimente l'idée que ceux-ci ne seraient qu'accidentels, exceptionnels. Ils sont au contraire le résultat des politiques racistes et sécuritaires menées par les gouvernements successifs. Le constat est clair: impunité pour les policiers et augmentation des violences policières et carcérales. La condamnation des salariés de Goodyear et la criminalisation de l'ensemble des mouvements sociaux montre que toute forme de résistance sera durement réprimée. L'augmentation des assignations à résidence, des peines pour outrage et rébellion et des perquisitions ou encore la menace de déchéance de la nationalité indiquent clairement le tournant répressif dans lequel le pouvoir engage la société. Plus que jamais notre mobilisation est nécessaire pour lutter contre le permis de contrôler, d'humilier, de mutiler et de tuer.

De Ayotzinapa à Ferguson en passant par Paris, un même combat est mené. Nous luttons contre les violences policières qui sont l'expression d'une logique d'état. Elles ciblent en priorité des catégories marginalisées par le pouvoir, parce que considérées comme inférieures et dérangeantes : les habitant.e.s des quartiers pauvres, les jeunes, les précaires, et les personnes issues des différentes migrations.

Non à toutes les formes de violences policières : non aux expulsions et mises à la rue, non à la chasse aux migrant.e.s, non aux humiliations quotidiennes des contrôles aux faciès, non à la répression des luttes...

Ne nous laissons pas gouverner par la peur
Face à l'état policier, légitime défiance
Ici et ailleurs, hier et demain, la solidarité est notre arme,

organisons-nous et résistons ensemble le 19 mars

Départ de la manifestation à 14h gare du nord
Les familles et collectifs contre les violences policières réunis à Montreuil le 17 février 2016

La manifestation sera suivie d'un concert de soutien à la lutte contre les violences policières
Plus d'informations sur le concert ici

Contact / pétition :

contact: 19maexrs.legitexime.defiexance@gmaexil.com

Pour signer la pétition: Une urgence : dire #NonAuPermisDeTuer ! c'est ici

image attachment

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/45222
Source : message reçu sur résistons rezo le 20 février 14h
Source : message reçu le 20 février 14h


Manifestation contre les violences policières

APPEL

Journée internationale contre les violences policières
Non à la légalisation du permis de tuer

Le samedi 19 mars, à l'occasion de la journée internationale contre les violences policières, les familles et les collectifs mobilisés appellent à se rassembler pour rompre le silence et obtenir vérité et justice sur les crimes policiers.

Non-lieux, absences d'enquêtes indépendantes et impartiales, procédures interminables et relaxes des policiers incriminés constituent la norme. Le permis de tuer existe déjà et le déni de justice systématique rencontré par les familles est insupportable.

Depuis la mise en place de l'état d'urgence, deux non-lieux ont déjà été prononcés dans les affaires d'Amadou Koumé (mort par étranglement le 6 mars 2015 dans un fourgon de police à Paris 10ème), et d'Hocine Bouras (mort d'une balle dans la tête alors qu'il était menotté dans un fourgon de police le 26 août 2015 à Colmar). Après 6 ans de procédures judiciaires, la Cour de Cassation vient aussi de prononcer un non-lieu définitif dans l'affaire Ali Ziri (mort suite à son interpellation le 11 juin 2009 à Argenteuil).
Police partout, justice nulle part.

Le 15 janvier 2016, Damien Saboundjian, le policier qui a tué d'une balle dans le dos Amine Bentounsi est relaxé. Dans la continuité de sa politique répressive, ce verdict appuie la volonté du gouvernement de légaliser le permis de tuer pour les policiers. A défaut de créer la présomption de légitime défense, historiquement réclamée par l'extrême-droite et les syndicats de police, le projet de loi dit de simplification de la procédure pénale introduit l'« état de nécessité », qui autorise un policier à tirer sur une personne présumée dangereuse même s'il n'est pas directement menacé. Ce projet renforce les pouvoirs de police au détriment de la justice, et pendant l'Etat d'urgence le port d'arme en dehors du service est même autorisé pour les policiers.

Le terme « bavure » pour désigner les crimes policiers, alimente l'idée que ceux-ci ne seraient qu'accidentels, exceptionnels. Ils sont au contraire le résultat des politiques racistes et sécuritaires menées par les gouvernements successifs. Le constat est clair: impunité pour les policiers et augmentation des violences policières et carcérales. La condamnation des salariés de Goodyear et la criminalisation de l'ensemble des mouvements sociaux montre que toute forme de résistance sera durement réprimée. L'augmentation des assignations à résidence, des peines pour outrage et rébellion et des perquisitions ou encore la menace de déchéance de la nationalité indiquent clairement le tournant répressif dans lequel le pouvoir engage la société. Plus que jamais notre mobilisation est nécessaire pour lutter contre le permis de contrôler, d'humilier, de mutiler et de tuer.

D'Ayotzinapa à Ferguson en passant par Paris, un même combat est mené. Nous luttons contre les violences policières qui sont l'expression d'une logique d'état. Elles ciblent en priorité des catégories marginalisées par le pouvoir, parce que considérées comme inférieures et dérangeantes : les habitant.e.s des quartiers pauvres, les jeunes, les précaires, et les personnes issues des différentes migrations.

Non à toutes les formes de violences policières : non aux expulsions et mises à la rue, non à la chasse aux migrant.e.s, non aux humiliations quotidiennes des contrôles aux faciès, non à la répression des luttes.

Ne nous laissons pas gouverner par la peur
Face a l'etat policier, legitime defiance
Ici et ailleurs, hier et demain, la solidarite est notre arme organisons-nous et resistons ensemble le 19 mars

  • Manifestation 14h00 gare du nord
  • Concert de soutien 19h00 la Parole Errante

Les familles et collectifs contre les violences policières réunis à Montreuil le 17 février 2016

19maexrs.legitexime.defiexance@gmaexil.com -
http://atouteslesvictimes.samizdat.net
https://www.change.org/p/une-urgence-dire-nonaupermisdetuer .

Source : message reçu sur résistons rezo le 6 mars 19h


Invitation à participer à la manifestation du 19 mars

contre les violences policières

Le 19 mars, dans la foulée de la journée internationale contre les violences policières, manifestons ensemble à Paris !

Vous, dont un frère, un fils, un proche est mort entre les mains de la police, tabassé, pourchassé, étranglé ou tué d'une balle dans le dos,

Vous, qui vous battez, souvent depuis des années, pour la vérité et qui affrontez une justice qui acquitte les assassins, classe les dossiers, vous humilie et vous enfonce encore davantage dans la douleur,

Vous qui, parce que pauvre, désignéE comme noirE, arabe ou musulmanE, habitantE des quartiers populaires, subissez les harcèlements policiers quotidiens, les contrôles au faciès et êtes trainéEs ensuite en justice pour « outrage et rébellion »,

Vous, ouvrierE ou syndicaliste de Goodyear, Air France, PSA ou ArcelorMittal, qui vous battez pour votre emploi contre le patronat et la classe politique qui les soutient et subissez en retour la répression féroce de la police et de la justice.

Vous, paysanNE, écologiste ou occupantE des ZAD de Notre-Dame-des-Landes, de Sivens ou de Roybon, qui vous dressez pour défendre la Terre et récoltez tirs de flashball, coups de matraque et lancers de grenades,

Vous, sans-papiers, migrantEs, réfugiéEs, que ce monde de guerres et de barbarie économique déracine, jette à la mer, vous qui subissez les rafles et qui vous battez depuis des années pour obtenir le droit de vivre ici. Vous qui les soutenez, qui vous battez à leurs côtés,

Vous, qui vous élevez contre les assignations à résidence, contre le déferlement de perquisitions, les procès iniques, la surveillance généralisée et l'avalanche de lois répressives et racistes que l'état d'urgence renforce considérablement,

Vous, qui vous reconnaissez dans tous ces combats et qui ressentez la nécessité de marcher côte-à-côte pour un projet de société égalitaire et juste.

Vous, qui avez conscience que nous sommes tous concerné-es et que notre capacité de résistance repose sur le renforcement de notre solidarité.

Les familles et collectifs qui luttent contre les violences d'Etat, réunis à Montreuil le 17 février 2016, vous appellent à manifester ensemble le 19 mars à 14h, au départ de la Gare du Nord (Paris). Nous défilerons jusqu'à la place Montgallet, en cortège commun, afin que notre message soit mis en valeur :
Non à la légalisation du permis de tuer !
Face à l'Etat policier, légitime défiance !

19maexrs.legitexime.defiexance@gmaexil.com

https://19marslegitimedefiance.wordpress.com/

Source : message reçu sur résistons rezo le 6 mars 19h