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samedi 9 avril 2016 à 14h

12 parties : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Attention: ceci est la manifestation du 9 avril

Pour la manifestation du 28 avril, suivre ce lien:
https://paris.demosphere.net/rv/46473


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Manifestation contre la « Loi travail - El Khomri »

Les organisations syndcales CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL et FIDL appellent à la réussite d'une nouvelle grande journée d'action de grèves et de manifestations le 9 avril.

Trajet/parcours : rv 14h République, manifestation en direction de Nation
République > Bastille > Av. Daumesnil > Bd Diderot > Nation

Ordre des cortèges : UNEF - UNL - FIDL - Solidaires - FSU - FO - CGT

Rendez-vous particuliers:

  • 9h30 - Départ en car du parking de l'usine Goodyear Amiens
  • 12h30 - Rv du cortège Lutte Ouvrière - Métro Chemin Vert
  • 13h00 -Rv lycéens, étudiants, salariés du 92: St-Lazare, sortie Cour de Rome
  • Occupation de la Place de la République « Nuit Debout »
  • Stand des Désobéissants, Place de la République (lieu exact à préciser)
  • Rendez-vous de la CNT : devant le Cirque d'Hiver
  • Point fixe du NPA au Métro Saint Sebastien Froissart
  • Bientôt, les rendez-vous d'organisations, ici sur Démosphère

République > Bastille > Av. Daumesnil > Nation.


Appel intersyndical IdF

Pour le retrait, amplifions la mobilisation le 9 avril

CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL et la FIDL

Les organisations d'Île-de-France CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES, UNEF, UNL et la FIDL réunies en intersyndicale, se félicitent de l'amplification des mobilisations contre le projet de loi « travail » avec le succès du 31 mars.

Face à l'intransigeance du gouvernement qui ne veut pas entendre le refus de son projet de loi rétrograde, les organisations appellent à une nouvelle journée de mobilisations le samedi 9 avril 2016 avec une manifestation unitaire à 14h de la place de la République vers la place de la Nation.

Comme pour les 17 et 24 mars dernier, elles soutiennent toutes les initiatives décidées par les organisations de jeunesse dont celle du 5 avril prochain.

Elles invitent les salariés avec leurs organisations syndicales à se réunir sur leur lieu de travail pour débattre des suites à donner pour obtenir le retrait du projet de loi et obtenir de nouveaux droits.

Montreuil, le 1 er avril 2016

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/46327
Source : message reçu le 4 avril 11h
Source : communiqué ci-dessous
Source : http://www.cgt95.fr/?p=1141
Source : http://www.ussolidaires.fr/Appel-intersyndica...
Source : http://www.cgt95.fr/?p=1145


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Communiqué commun

CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL et FIDL

La puissante journée de grève et manifestations rassemblant plus d'un million de personnes dans 260 villes a démontré la détermination sans faille des étudiant-es, lycéen-nes, salarié-es, privé-es d'emploi et retraité-es à obtenir Ie retrait du projet de loi travail et à conquérir de nouveaux droits sociaux.

Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL et FIDL réaffirment que dans un contexte de hausse du chômage, d'explosion de la précarité et de la pauvreté, ce texte va organiser une régression généralisée des droits, créer un dumping social entre les entreprises d'un même territoire et d'une même branche et aggraver les inégalités entre les salarié-es.

Contrairement à ce qu'affirme le gouvernement, ce projet de loi travail ne créerait en aucun cas les emplois pérennes nécessaires à la relance et à l'investissement.

Le gouvernement doit entendre les milliers d'étudiant-es, de lycéen-nes, de salarié-es, de privé-es d'emploi et de retraité-es mobilisés massivement aujourd'hui dans la rue et dans les entreprises avec de nombreux appels à la grève. II doit entendre tous les citoyen-nes qui s'expriment, 70% de la population estime en effet, qu'il faut retirer le texte, qu'il n'est pas amendable, sa philosophie globale restant inchangée.

Les organisations syndicales signataires affirment une nouvelle fois que les pouvoirs publics doivent garantir le droit à manifester, à se réunir, à s'organiser, tout en assurant la sécurité des manifestant-es.

Elles confirment leur disponibilité pour rencontrer le gouvernement et faire des propositions de droits nouveaux en termes d'emploi, de salaires et pensions, de temps de travail, de protection sociale, de garanties collectives, de conditions de travail, de formation et de droits et libertés syndicales. Des propositions porteuses de progrès social et correspondant à la réalité du travail d'aujourd'hui et de demain.

D'ores et déjà, de nouvelles journées de mobilisation avec grèves et manifestations sont prévues et ce dès le 5 avril à l'initiative des organisations de jeunesse.
Les salarié-es se mobiliseront sous diverses formes, notamment avec l'interpellation des parlementaires.

Le 9 avril, elles appellent à la réussite d'une nouvelle grande journée d'action de grèves et de manifestations.

Si le gouvernement ne répond pas, les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL resteront déterminées à poursuivre et amplifier la mobilisation pour obtenir le retrait du projet de loi travail et à conquérir de nouveaux droits sociaux y compris par les manifestations et la grève interprofessionnelle. Elles décident de se revoir le 6 avril.

Montreuil, le 31 mars 2016

Source : http://www.sudptt.org/spip.php?article102517
Source : http://www.communcommune.com/2016/04/immense-...


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Retrait de la loi «travail»

Samedi 9 avril Amplifions la mobilisation !

CGT IdF

Malgré quelques modifications apportées, à la marge, par le gouvernement le sens de cette loi régressive est maintenu. Il est inadmissible que des accords d'entreprises prévalent sur les lois de République : c'est ce que prévoit la loi «travail». En effet, si cette loi passe la négociation d'entreprise deviendrait prioritaire sur la loi et la convention collective. Le principe d'égalité entre les citoyens serait remis en cause.

La loi «travail», répond aux exigences des grands patrons du Medef de baisser le coût du travail, d'assouplir les critères du licenciement économique, d'étendre « les accords pour travailler plus et gagner moins » au prétexte de préserver l'emploi et la compétitivité avec une hausse du temps de travail et baisse de la rémunération.

La négociation collective serait dévoyée et les syndicats contournés, grâce au référendum d'entreprise et à la possibilité de mandater un salarié pour négocier un accord en l'absence de représentant syndical. Ce serait un affaiblissement de la démocratie sociale en laissant les salariés sous la pression de l'employeur.

L'essence même de ce projet de loi est d'augmenter le lien de subordination du salarié vis-à-vis de l'employeur et renforcer le chantage à l'emploi sur les salariés et leurs représentants au prétexte de la crise économique et de ses conséquences.

Comme toutes les lois précédentes, la loi du travail ne créera pas d'emplois. Ce sera au contraire plus de précarité et plus de flexibilité.

La CGT réaffirme avec force que l'augmentation immédiate des salaires et la réduction du temps de travail sont des solutions pour retrouver la croissance et sortir de la crise.

Nous avons besoin d'un code du travail protecteur avec des droits nouveaux pour une réelle sécurisation des parcours professionnels. Il est nécessaire de fortifier le code du travail pour lutter contre l'explosion de la précarité et la dégradation de la vie au travail. La flexibilité, il n'y en a que trop : 8 salariés sur 10 sont recrutés sur des CDD, pour une période de plus en plus courte. Il ne s'agit pas de réduire le Code à une sorte de déclaration de principes ou de droits fondamentaux.

Il faut donner des nouveaux droits aux salariés !

Le droit au travail est un droit constitutionnel. Le garantir nécessite non pas d'abaisser les garanties collectives, mais d'élargir le droit du travail aux enjeux d'aujourd'hui : l'hyper-précarisation du salariat, l'Ubérisation de l'économie, les salariés détachés, l'auto-entreprenariat, le portage salarial forcé, etc.

Une réforme du droit du travail, digne de ce nom, devrait plutôt viser digne de ce nom, devrait plutôt viser à améliorer les conditions de vie, d'études, de travail des jeunes et des salariés.

A la veille de l'examen du projet de loi à l'assemblée

Nationale, les organisations signataires interpellent les parlementaires de la majorité. Elles demandent le retrait du projet de loi en démontrant la nocivité d'un texte qui comporte de nombreuses régressions pour le droit du travail et les salariés.

Ne laissons pas le Medef dicter les lois de la République !

Manifestation unitaire

A l'appel des organisation franciliennes
CGT - FO - FSU - Solidaires - UNEF - UNL - FIDL

Samedi 9 avril: 14h00 République - Nation

Source : http://www.cgt94.fr/spip.php?article1460


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Appel de la coordination étudiante d'Île-de-France

Nous, étudiant-e-s mobilisé-e-s contre la loi travail, réuni-e-s en coordination régionale Ile-de-France, représentant 14 universités et établissements d'enseignement supérieur, réaffirmons notre détermination à lutter jusqu'au bout contre les lois de précarité.

Après la grande réussite de la journée de grève générale du 31 mars, le mouvement a pris de l'ampleur. La mobilisation se structure au travers de ses Assemblées Générales et coordinations. Malgré les tentatives de Valls de diviser le mouvement en invitant certaines organisations syndicales, nous n'accepterons pas qu'on négocie en notre nom.

Alors que 72 % des 18-35 ans sont opposés à ce projet de loi et que 60 % d'entre eux soutiennent la mobilisation, le gouvernement tente d'étouffer le mouvement et de le diviser en en réprimant. Après l'invasion par 250 CRS d'un amphithéâtre à Tolbiac, le tabassage d'un lycéen de Bergson, le gouvernement continue sa politique d'intimidation. Aujourd'hui, lors des manifestations lycéennes et étudiantes, les forces de l'ordre ont procédé à l'interpellation illégitime de 130 étudiant-e-s et lycén-ne-s. Un rassemblement a permis la libération d'une grande partie de ces interpellés, nous exigeons la relaxe des autres et la levée de toutes poursuites à leur encontre.

La lutte contre la précarisation générale de nos conditions de vie ne concerne pas que les étudiant-e-s : cette politique de moulinage de nos acquis sociaux touche aussi les cheminots avec le décret-socle, les hospitaliers avec le plan Hirsch, les intermittents du spectacle avec la réforme de leur lettre cadre... Autant de secteurs visés par un patronat qui veut toujours faire plus de profits pour mieux les cacher au Panama ou ailleurs. Nous appelons tous les secteurs concernés par les réformes de précarisation à s'unir dès maintenant par la grève et dans la rue. Seule la convergence des luttes fera plier ce gouvernement.

Ce jeudi 7, nous organiserons une action festive et offensive contre la précarité aux côtés des intermittents. Dans les prochains jours, nous préparerons activement la manifestation interpro du 9 avril. Nous multiplierons les initiatives sur chacune de nos universités et appelons les étudiant-e-s à tisser des liens avec les travailleur-se-s et à se regrouper dans des assemblées interpro. Nous devons faire du 9 avril un succès pour intensifier notre mobilisation et nous prévoyons d'ores et déjà de nous retrouver le 12 et 14 avril.

Nous sommes debout nuit et jour pour construire la grève générale. Rien ne nous fera reculer.

Source : http://www.revolutionpermanente.fr/Appel-de-l...


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Journées de grèves et de manifestations

Retrait de la loi « travail »

CGT

Qui peut croire qu'en facilitant les licenciements, on va créer des emplois ?

Qui peut croire qu'en faisant travailler plus longtemps ceux qui travaillent déjà, on va réduire le chômage ?

Malgré 1,2 million de manifestant-e-s le 31 mars 2016, le Premier ministre ne veut pas retirer un projet qui prévoit notamment :

  • Des accords d'entreprise qui pourront prévoir des droits inférieurs à la loi ou aux conven- tions collectives de branche
  • La possibilité de procéder à des licenciements économiques même quand l'entreprise se porte bien
  • Un temps de travail quotidien maximal porté de 10 à 12 h par accord d'entreprise
  • La baisse de la majoration des heures complé- mentaires (de 25 à 10%) pour les temps partiels

Mais alors , si ce n'est pas dans l'intérêt des salariés et des chômeurs, c'est dans l'intérêt de qui ?

Ce n'est pas un hasard si cette loi reprend les revendications du Medef.

Lorsqu'en France, on nous ressasse tous les jours, sous toutes les formes, que le coût du travail est « trop élevé », quels sont ceux qui rappellent que Bernard Arnault, patron du groupe LVMH, a gagné 10 000 € par minute en 2015 ?

Qui pointe du doigt le coût exorbitant du capital ?

Des milliards d'euros de dividendes ont été versés à des actionnaires qui en demandent toujours plus et que le Gouvernement a décidé de servir. Les bénéfices énormes du CAC 40 nous sont présentés comme un bien pour la société. Pourtant, ces bénéfices augmentent quand les entreprises licencient, quand nos salaires sont bloqués, quand nos cadences de travail augmentent...

Aujourd'hui, ce dont nous avons besoin, c'est d'un code du travail plus protecteur, allégé des nombreuses exceptions à la règle qui l'affaiblissent et l'alourdissent.

La contestation du projet de loi El Khomri a pris très vite une ampleur inédite. Des centaines de milliers de personnes ont déjà signé une pétition, ont fait grève et ont manifesté pour son retrait.

Ne laissons pas le Medef dicter les lois de la République !

Manifestation unitaire à l'appel des organisations franciliennes CGT - FO - FSU - Solidaires - UNEF - UNL - FIDL

Samedi 9 avril 14 h République

Source : http://cgtparis.fr/Mardi-5-avril-2016-manifes...


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Debout et en luttes, le jour comme la nuit… jusqu'au retrait

Union syndicale Solidaires

L'Union syndicale Solidaires, partie prenante de l'intersyndicale contre la loi travail, appelle à participer massivement ce samedi 9 avril aux manifestations qui se dérouleront dans plus de 200 villes.

Elle appelle à rejoindre ensuite les nombreuses initiatives #Nuit debout qui se tiendront dans les villes le samedi soir et le dimanche. Toutes ces initiatives renforcent le mouvement social en train de naître.

Par cette présence massive, il s'agit de montrer une nouvelle fois notre opposition à la loi travail et notre exigence de son retrait total et de porter ensemble d'autres propositions, pour le progrès social.

Pendant ce temps, dans les salons, les amendements discutés à l'initiative du gouvernement en ce moment montrent de manière contradictoire d'un côté une tentative d'essayer de calmer le jeu du côté des opposant-es par quelques broutilles et d'un autre côté de donner satisfaction au patronat sur ce qui constitue le coeur du projet, puisque de nouveaux assouplissements des licenciements seraient rendus possible pour les petites et moyennes entreprises.

Les manifestations de ce week-end seront donc un nouvel enracinement de nos actions qui se poursuivront et s'amplifieront dans les jours et semaines qui viennent jusqu'à la victoire.

Source : http://www.ussolidaires.fr/Debout-et-en-lutte...


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La grève

Interprofessionnelle pour le retrait du projet de loi « Travaille ! »

Tract Solidaires SUD Emploi

Manifestations 31 mars : nous étions deux fois plus que le 9 !
+ d'un million de manifestant-es dans 260 villes + de 4 300 grévistes à Pôle Emploi à l'appel de Sud, Cgt, Fo, Snu/Fsu

Jeudi : Le mouvement s'enracine et s'étend à travers tout le pays.

avec des manifestations d'une ampleur historique mais surtout des « prolongations » par des occupations de rue, de places, de lieux symboliques pour discuter et décider de la façon d'installer le mouvement dans la durée, de l'élargir en allant chercher toutes celles et ceux qui n'étaient pas encore présent-es.

L'idée fait son chemin de décliner un peu partout les appels http://onbloquetout.org/ ! ou « Nuit debout » ...

Vendredi : Manuel Valls annonce une seconde reculade !!

Il tente une manœuvre grossière : proposer aux seules organisations de jeunesse de les rencontrer pour réécrire certaines parties du texte ! Mais il refuse toujours d'accéder à la seule revendication acceptable du retrait du texte !!

Mardi 5 et Samedi 9 avril : manifestations unitaires / grève !

Mardi 5 avril

Comme les fois précédentes, lycéen-nes, étudiant-es , appellent à de nouvelles manifestations et à la grève dans les lycées, les facs. Le rôle du mouvement syndical est d'appuyer ces initiatives ; la place des travailleurs et des travailleuses est aux côtés de la jeunesse, y compris par la grève (préavis et appels déposés couvrant tous les arrêts de travail public- privé)

A l'ordre du jour, des actions de blocage : plus vite nous frapperons fort et bloquerons l'économie et les profits des patrons et actionnaires, plus vite nous gagnerons !

Samedi 9 avril

Grandes manifestations partout pour permettre au plus grand nombre de participer.

L'unité des organisations syndicales, des étudiants et lycéens qui exigent le retrait du projet de loi Travail et revendiquent de nouveaux droits sociaux, est cruciale ; d'autant que d'autres forces associatives et politiques soutiennent aussi le mouvement.

Loi Travail / Négociations Assurance Chômage : Même combat !

Rappelons qu'avec la Loi Travail ça serait beaucoup plus de temps de travail pour celles et ceux qui ont un emploi (jusqu'à 12h par jour, 60 h par semaine) et donc toujours moins pour les autres...! ça serait aussi des licenciements grandement facilités ; donc en toute logique une augmentation mécanique du chômage.

On aurait pu penser que dans cette logique, avec le fameux « modèle » danois de la flexisécurité, les partenaires sociaux négociant les règles de l'assurance chômage renforceraient les droits et la sécurité des chômeurs !!

C'est tout le contraire ! Sans surprise aucune, on retrouve dans les salons du Medef où se déroulent ces négociations sous haute tension, les mêmes alliances contre nature entre un patronat arrogant - sûr du soutien du gouvernement et des organisations syndicales prêtes à tous les renoncements. Ils poursuivent les mêmes objectifs à savoir s'attaquer aux seuls précaires, intermittents et chômeurs en baissant leurs droits de façon drastique. Ainsi, le 1er avril, sans rire, patronat et syndicats félons ont signé un premier « cadrage financier »

visant à imposer 185 millions d'économies sur leurs allocations aux seuls intermittents !! et en demandant à l'Etat d'allonger 80 millions de compensation !

Loi Travail, Convention Assurance Chômage : Les patron-ne-s font le casse du siècle

Toutes et tous en grève ! Jusqu'au retrait de la Loi Travail !

Fédération Solidaires SUD EMPLOI 06 68 20 64 62
syndexicat.sud@pole-emexploi.fr
http://www.sudemploi.org

Source : http://www.ussolidaires.fr/Appel-des-5-et-9-a...


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Le 5, le 9 avril à la DGFiP aussi,

le combat contre toutes les régressions sociales continue ! |

Le 31 mars à l'appel des organisations syndicales Solidaires Finances Publiques, CGT Finances Publiques et FO DGFiP, les agents de la DGFiP se sont engagés dans l'action contre le projet de loi gouvernemental sur le travail dit « El Khomri ».

Les organisations syndicales signataires de l'appel à la grève et à la mobilisation du 31 mars réaffirment que dans un contexte de hausse du chômage, d'explosion de la précarité et de la pauvreté, ce texte va organiser une régression généralisée des droits, va favoriser le dumping social entre les entreprises d'un même territoire et d'une même branche et va aggraver les inégalités entre les salarié-es.

Le gouvernement doit entendre les milliers d'étudiant-es, de lycéen-nes, de salarié-es, de privé-es d'emploi et de retraité-es mobilisés massivement depuis près d'un mois dans la rue et dans les entreprises, avec de nombreux appels à la grève.

Contrairement à ce qu'il affirme, ce projet de loi travail ne créerait en aucun cas les conditions d'investissement nécessaires à la relance et donc à la création d'emplois pérennes

Malgré quelques ajustements à la marge, la philosophie globale de ce texte demeure inchangée, à tel point que 70% des personnes interrogées réclament son retrait

Ce projet aura sans aucun doute des conséquences négatives sur l'avenir des agent-e-s de la DGFiP, plus largement sur celui des fonctionnaires. La logique et l'idéologie qui sous-tendent le texte défendu par la ministre du Travail se retrouve dans les projets actuels du RIFSEEP ou du PPCR, comme au travers de la volonté de ce gouvernement et de la DGFiP d'introduire encore plus de précarité.

Dès lors, ce projet de loi doit être résolument combattu pour obtenir son retrait. Ainsi, les organisations Solidaires, CGT, FO appellent les agents de la DGFiP à participer à toutes les initiatives de mobilisations et d'expressions lancées par les organisations de jeunesse, soutenues par les syndicats de salarié-e-s et de retraité-e-s, et ce dès le 5 avril.

Elles affirment par ailleurs une nouvelle fois que les pouvoirs publics doivent garantir le droit à manifester, à se réunir, à s'organiser, tout en assurant la sécurité des manifestants

Le 9 avril, elles appellent également les agent-e-s de la DGFIP à participer nombreux à la réussite d'une nouvelle grande journée d'action de grèves et de manifestations.

Source : http://www.financespubliques.cgt.fr/content/l...


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Grève contre la loi «travail»

pour le progrès social

SUD éducation Paris

Qu'est-ce que contient le projet de loi ?

Ce projet de loi conduit à l'inversion de la hiérarchie des normes. Cette expression peut sembler totalement incompréhensible (sauf pour les juristes) mais c'est bien le cœur du projet de loi : aujourd'hui, dans le droit du travail, il y a le code du travail, qui est plus important qu'un accord de branche (par exemple la branche de la métallurgie), qui est lui-même plus important qu'un accord d'entreprise (par exemple chez Renault). C'est donc le code du travail qui s'applique partout et les accords de branche ou d'entreprise ne peuvent s'appliquer que s'ils sont plus favorables aux salarié-es. C'est ce qu'on appelle la hiérarchie des normes.

Avec le projet de loi « travail », cette hiérarchie des normes sera inversée : un accord d'entreprise pourra s'appliquer même s'il est moins favorable que le code du travail. Concrètement, cette mesure est désastreuse car dans toutes les entreprises où il n'y a pas de syndicat combatif, les salarié-es seront à la merci des patrons et pourront subir des accords scandaleux. Une entreprise pourra par exemple moins payer les heures supplémentaires que ce que prévoit un accord de branche.

Comme le dit lui-même le gouvernement, « grâce » à ce projet de loi, « les entreprises pourront mieux adapter l'organisation du travail aux variations d'activité ou à des projets. » En clair, cela signifie que les entreprises pourront augmenter le temps de travail des salarié-es sans leur demander leur avis. Le gouvernement veut nous faire croire que l'objectif est de réduire le chômage mais les patrons n'auront aucun intérêt à embaucher alors qu'ils pourront simplement faire bosser davantage les salarié-es.

Pourquoi se battre aussi dans l'éducation nationale ?

La réforme du code du travail ne va pas toucher tout de suite les fonctionnaires et les contractuel-les de droit public mais il y a bien des personnels de l'éducation nationale qui sont sous contrat de droit privé.

Les AVS et tou-tes les autres précaires recruté-es en CUI seront par exemple directement concerné-es.

Un regard sur les précédentes «réformes» suffit par ailleurs à comprendre que toutes les attaques contre les salarié-es du privé finissent par retomber sur les employé-es du secteur public. Prenons l'exemple des retraites : en 1993, Balladur attaque les retraites du privé puis, en 1995, Alain Juppé essaie d'étendre cette "réforme" au service public et recule sous la pression de longues grèves. C'est finalement Fillon qui l'imposera au secteur public en 2003.

Voilà comment on attaque les droits des salarié-es : on attaque d'abord le privé puis on attaque le public en prétextant qu'il est privilégié. Le projet de loi «travail» opère de la même manière : on attaque le CDI et le droit du travail privé. Une fois la loi passée, on pourra attaquer le statut des fonctionnaires, qui seront une fois de plus considéré-es comme privilégié-es par rapport aux autres...

Après des décennies de régressions sociales, nous devons non seulement stopper les attaques contre nos droits mais aussi nous battre pour le progrès, pour une autre société.

C'est donc maintenant que nous devons nous mobiliser pour protéger les droits des salarié-es partout !

Source : http://sudeducation75.org/spip.php?article796


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Manifestation le 9 avril

Mobilisations du 5 avril en recul ? Le gouvernement veut se rassurer !

Union régionale parisienne des syndicats CNT

Les manifestations de ce 5 avril ont une fois de plus réuni énormément de monde. Il paraît que nous aurions été moins nombreux que lors des journées de mobilisation des 17, 24 ou 31 mars. Décryptage des faits.

En effet, le jeudi 31 mars, plus d'un million de personnes étaient dans la rue, sous la pluie battante, pour dénoncer la loi travail et pluslargement les politiques libérales.

Le gouvernement aimerait faire oublier la mobilisation massive en marche depuis le 9 mars en faisant une comptabilité malhonnête.

On ne peut pas comparer d'un côté la journée du 31 mars, pour laquelle les centrales syndicales avaient lancé un appel clair et interprofessionnel à la grève, et de l'autre celle du 5 avril, impulsée par la coordination nationale étudiante et les lycéens, pour laquelle les syndicats de salariés appelaient seulement à soutenir la mobilisation. Il n'y a que dans l'Éducation nationale qu'un appel à la grève était lancé. En outre, le gouvernement oublie de préciser que sept académies sur douze sont en vacances actuellement, tout en occultant le fait que la police a été régulièrement envoyée dans plusieurs lycées et facultés pour casser les assemblées générales.

Répéter en boucle que la mobilisation marque le pas est la méthode Coué d'un gouvernement et d'un pouvoir financier qui refusent de voir l'opposition massive à la politique menée. À l'image des initiatives Nuit debout, qui s'élargissent dans plusieurs villes et rassemblent des milliers de personnes, sans oublier les premières réunions très largement suivies des intermittents du spectacle, contre la remise en cause de l'assurance chômage.

La seule réponse concrète que l'État est capable de donner, c'est une tentative de répression, qui ne fait qu'accroître notre détermination. État d'urgence, loi liberticide de procédure pénale dite Urvoas, cadeaux fiscaux au patronat, destruction progressive des services publics, chasse aux migrants... et maintenant destruction du code du travail : la coupe est pleine !

Nous avons le droit de nous organiser, de manifester et nous ne comptons pas nous en priver.

La mobilisation ne faiblit pas ! Et elle va se poursuivre samedi 9 avril et au-delà, jusqu'au retrait de la loi travail. Nous ne lâcherons rien !

La CNT appelle à manifester ce samedi 9 avril, devant le Cirque d'hiver (métro Filles-du-Calvaire ou Oberkampf).

Source : message reçu le 8 avril 07h
Source : message reçu le 4 avril 21h


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Loi travail : faire reculer le gouvernement !

Lutte Ouvrière

La journée de mobilisation du 31 mars a été une réussite. Les manifestations organisées dans 260 villes ont compté deux fois plus de participants que le 9 mars, même à Paris où les manifestants ont marché sous une pluie battante.

Avec les cortèges dynamiques des lycéens et des étudiants, les manifestations ont été marquées par la présence des salariés du privé, de l'automobile, de la chimie, du transport aérien… Il y avait aussi des salariés de petites entreprises, de la sous-traitance, des intérimaires, quand bien même il est plus difficile pour eux de faire grève.

Étaient aussi présents les cheminots, les employés de collectivités locales, les enseignants et les personnels hospitaliers, bien conscients du fait que, si la législation du travail recule pour le privé, elle reculera pour eux aussi.

Malgré l'opération d'enfumage du gouvernement, malgré la complicité de certaines confédérations syndicales et malgré la pression, voire les brutalités policières exercées sur de jeunes manifestants, la mobilisation a grandi. C'est la preuve que le monde du travail comme la jeunesse ne supportent plus les mensonges de ceux qui se relaient au pouvoir. C'est la preuve d'un ras-le-bol général.

Cela fait des années que le gouvernement, le PS, la droite et le Medef expliquent en chœur qu'il faut aider le patronat, favoriser la compétitivité et les profits. Ce serait LA solution pour relancer les embauches.

Eh bien, faisons le bilan de cette politique. Tous les salariés, qu'ils soient en CDI, en CDD ou en intérim, subissent plus de flexibilité. Partout, les cadences se sont intensifiées. Les marges du patronat ont augmenté parce qu'il y a eu, partout, des suppressions d'emplois, parce que les travailleurs sont moins bien payés, parce qu'ils ont moins de droits à la retraite.

Où est l'inversion de la courbe du chômage ? À quoi ont servi les 41 milliards versés au patronat au nom du pacte de responsabilité ? À augmenter les dividendes des grands actionnaires. À octroyer des salaires exorbitants aux PDG, comme on l'a vu avec Tavares, le PDG de Peugeot, qui a doublé ses émoluments sur l'année, pour se verser la bagatelle de 14 500 euros par jour !

Et c'est ce genre de personnage qui explique aux travailleurs qu'il faut faciliter les licenciements pour que les patrons n'aient plus peur d'embaucher ! C'est ce genre de personnage qui demande aux travailleurs d'être taillables et corvéables à merci ! Et ce sont les mensonges de ces gens-là que le gouvernement n'a de cesse de relayer.

Il y en a assez ! Les tours de magie consistant à transformer des reculs en avancées pour les travailleurs ne trompent plus personne.

On peut dire à l'avance ce qu'il adviendra si on laisse le Parlement à son ronron. Surenchère propatronale oblige, la droite fera pression pour une loi encore plus antiouvrière.

Le gouvernement agitera le compte personnel d'activité, une coquille vide, pour faire diversion. Quant aux frondeurs socialistes, ils gesticuleront mais, le moment venu, ils s'aligneront, comme ils l'ont toujours fait.

Au final, il restera l'essentiel des attaques : la facilitation des licenciements et la possibilité pour l'employeur de faire sauter les quelques contraintes que le Code du travail lui imposaient, notamment en termes de durée du travail ou de paiement des heures supplémentaires.

Alors, il ne faut pas laisser l'avenir de cette loi aux mains des parlementaires. Les travailleurs qui étaient présents dans les manifestations du 31 mars ont mesuré la détermination et senti leur force collective. Il leur revient de maintenir la flamme entre deux mobilisations et de donner envie à ceux qui hésitent encore à se lancer.

La journée du 5 avril et les diverses initiatives, comme celle de l'occupation nocturne de la place de la République à Paris, contribuent à renforcer le climat de contestation. Et les manifestations du samedi 9 avril permettront d'entraîner de nouveaux participants dans cette lutte. Il faut que cela soit un succès, et cela peut en être un.

Des centaines de milliers de salariés expriment leur colère. Ils ne sont pas dupes des petites concessions qui ne servent qu'à faire passer la pilule. Ils ne veulent plus accepter de recul et se mobilisent pour imposer le retrait intégral de la loi.

Tous ceux qui partagent cette même opposition et qui sont restés, pour l'instant, en dehors de la mobilisation doivent y joindre leur voix.

Nous sommes engagés dans un bras de fer. Chaque nouveau gréviste, chaque nouveau manifestant pèsera. Seule notre force collective peut arrêter le gouvernement Hollande-Gattaz. Et cette force, nous l'avons.

Source : http://www.lutte-ouvriere-journal.org/2016/04...