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mercredi 18 mai 2016 (heure non définie)

Grève à confirmer.
Lieu et heure d'une éventuelle manifestation à préciser.

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A partir du 18 Mai,

les travailleurs du rail seront en grève reconductible !

Pour une règlementation du travail dans le ferroviaire sur la base de la règlementation du travail actuel de l'entreprise historique. Pour obtenir le retrait de la loi travail, et la création d'un statut social de haut niveau.

Les patrons imposent une CCN sans amélioration d'un décret socle à minima

La fédération SUD-Rail a tiré les conséquences de la position patronale qui ne veut plus négocier une convention collective de haut niveau dans le ferroviaire, et a annoncé mettre un terme aux négociations sur la CCN (Convention collective nationale)

Avec son union Solidaires, SUD-Rail fait le même constat au niveau interprofes- sionnel ou le gouvernement refuse également d'écouter le corps social en passant en force, à travers le 49.3, le projet de loi travail.

CCN ferroviaire, Loi Travail : les patrons ont signifié la fin des négociations, sur la base d'un décret socle, et d'un code du travail au ras des pâquerettes, sans réelle avancée...

C'est le 49.3 pour tout le monde !

Maintenant, c'est bien en imposant un rapport de force rapide et fort que nous pourrons gagner un décret et une convention collective à hauteur du RH0077 de la SNCF. Plus le temps passe, plus les patrons avancent pour imposer le moins-disant social.

Le temps de la réflexion est passé, celui de la négociation a été volé par les patrons, il est maintenant temps de passer à l'action !

L'unité d'action sur le terrain, le lance- ment rapide d'un mouvement puissant, organisé en Assemblées Générales avec l'ensemble des cheminots et la conver- gence des luttes avec les autres salariés de ce pays: voilà des ingrédients pour gagner et refuser le dumping social !

Dans le secteur ferroviaire, ce sont les conditions de travail pour l'avenir de chacun d'entre nous qui se jouent aujourd'hui. Pour SUD-Rail, ce sont aux salarié(e)s de décider de leur avenir, dans les assemblées générales ils doivent mandater les négociateurs et prendre le contrôle. Une grève reconductible unitaire est annoncée dans le transport routier. De nombreux appels intersyndicaux dans les départements appellent à construire la grève générale dans les entreprises. Il est certain que c'est maintenant que nous pourrons gagner nos deux combats : celui dans le rail et au niveau interprofessionnel.

A partir du 18 mai, dans l'unité d'action avec tous les travailleurs du rail, bloquons tout et on va gagner !

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/47239
Source : http://www.ussolidaires.fr/A-partir-du-18-Mai...


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Le 18 en grève reconductible !

Appel de SUD-Rail

...

Lors de la dernière interfédérale, la fédération SUD-Rail a proposé à l'ensemble des organisations syndicales de déposer un préavis de grève reconductible. C'est le moment de faire démarrer le seul mouvement qui nous permettra de maintenir et d'améliorer nos conditions de travail. La fédération CGT s'est dite prête dès le 4 Mai à signer un appel dans ce sens, faute d'avancées substantielles des négociations sur la base des revendications communes. De son côté, l'UNSA a indiqué qu'elle s'inscrirait dans l'état sur ce préavis de grève.

A la base, dans l'unité, préparons ce mouvement en organisant des tournées, permanences syndicales communes, la programmation d'assemblées générales dans tous les sites ferroviaires à compter du 18, la participation aux initiatives interprofessionnelles locales...

L'union Solidaires propose à l'intersyndicale CGT, FO, FSU, fédérations étudiantes...de lancer un mot d'ordre de grève générale en lien avec l'action des cheminot-e-s le 18 mai.

Alors, maintenant on y va et on organise cette grève reconductible unitaire pour gagner !

Source : http://www.ussolidaires.fr/Le-10-mai-a-la-man...
Source : https://paris.demosphere.net/rv/47036


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Le 18 mai et après,

la grève et la rue contre la loi « travail ».

Dans tous les secteurs, toutes et tous dans l'action

Le mouvement social qui a débuté le 9 mars s'est depuis amplifié et marque les esprits avec plusieurs journées de grèves et de manifestations, des actions symboliques, de nombreux blocages de cibles économiques sans compter la dynamique des Nuits Debout en lien avec la mobilisation. Pour combattre l'action directe des travailleurs et des travailleuses, le gouvernement, le patronat tentent de restreindre le débat aux seuls parlementaires ; nous ne tomberons pas dans ce piège de la démobilisation collective qui serait un aveu d'échec alors que la lutte continue et doit s'amplifier.

Ce mouvement social est aussi marqué par une très forte répression, délibérément mise en œuvre par le gouvernement pour tenter d'affaiblir notre mobilisation : gazages massifs des cortèges syndicaux, arrestations et condamnations de militant.e.s allant jusqu'à des peines de prison ferme, brutalités policières extrêmement graves… La violence est bel et bien celle de ce gouvernement et de ses forces de l'ordre au service des patrons.

« On bloque tout ! », l'appel des syndicalistes contre la loi « travail » rassemble aujourd'hui plus de 1400 signataires dont 100 structures syndicales CGT, CNT, CNT-SO, FO, FSU, SUD-Solidaires… Nous continuons de dire que « la seule manière de gagner et de faire plier le gouvernement, c'est de bloquer l'économie » et que pour cela « il faut confirmer l'ancrage de la grève, préparer sa généralisation et sa reconduction partout où c'est possible dans les jours et semaines qui viennent ! »

Le mois de mai doit être celui durant lequel le mouvement social prendra toute son ampleur : pour cela nous ferons tout pour que la grève des cheminot.e.s à partir du 18 mai soit aussi celle de la convergence des luttes, à travers une grande journée de grève interprofessionnelle. D'autant que dans la même période, une grève reconductible unitaire est aussi annoncée dans le transport routier.

Parce que ce n'est pas à l'Élysée, ni à Matignon, ni au Palais-Bourbon qu'on obtiendra satisfaction : organisons-nous collectivement et de façon unitaire, faisons grève et reconduisons la, développons les actions de blocage économique et soyons toutes et tous dans la rue le 18 mai pour le retrait total de la loi « travail » !

Nous invitons les syndicalistes et les structures syndicales signataires de l'appel « On bloque tout ! », et bien au-delà toutes et tous celles et ceux qui s'y reconnaissent, à s'emparer de ces propositions, à les porter dans les intersyndicales locales et les assemblées générales, pour faire de la journée du 18 mai une démonstration de force permettant de reconduire la grève.

Le collectif d'animation de l'appel « On bloque tout ! » le 4 mai 2016

Source : http://onbloquetout.org/?p=499


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Intervention de l'Union Syndicale Solidaires le 3 mai

Meeting unitaire du 3 mai Place des Invalides à Paris

  • 12 mai : manifestation unitaire
  • 17 mai : doit être une date de convergence et d'unité, de grève et de manifestations massives.
  • 18 mai : doit être lui le point de départ d'un mouvement reconductible jusqu'au retrait de ce projet de loi

Les deux dernières manifestations des 28 avril et du 1er mai ont été marqué par le franchissement d'une nouvelle étape de la répression gouvernementale contre les syndicalistes. Depuis le début de ce mouvement social les méthodes d'utilisation des forces de l'ordre, avec une présence massive, directement au contact des manifestants, casqués, avec leur bouclier, exacerbe les tensions sociales déjà fortes dans le contexte de grave crise de notre pays. Ainsi le 28 avril dernier, par exemple, ceux sont deux camarades de la CGT et de Solidaires qui ont été interpellé après une action de blocage classique et pacifique de l'entrée du port de marchandises de Gennevilliers. Le même jour, et il ne s'agit que de quelques exemples, un jeune manifestant perdait un œil à Rennes, à Paris le carré de tête du cortège parisien était disloqué par des tirs de gaz lacrymogènes au pont d'Austerlitz et à Marseille c'est par des tir tendus que le cortège de Solidaires était accueilli, conduisant un de nos militant à l'hôpital.

Après s'être abattue essentiellement sur les lycéen-ne-s et les étudiant-e-s, la répression policière dans le cadre du mouvement contre la Loi Travail s'étend aujourd'hui aux syndicalistes. Elle vient confirmer la tendance à la criminalisation de l'action syndicale déjà illustrée, entre autres, par les cas Goodyear, La poste ou Air France. Il s'agit pour le pouvoir d'empêcher le développement d'un syndicalisme de luttes ainsi que de tenter de fragiliser le massif soutien au mouvement de la population.

On assiste au total à une accentuation des moyens de répression contre le mouvement social et syndical à un niveau jamais atteint ces dernières années : mise à sac d'un local syndical à Lille, tirs tendus de flashball contre les militants, garde à vue de près de 50 lycéens dans le 92, inculpation de syndicalistes dans le 93, garde à vue de nombreux syndicalistes partout en France, la liste est longue… sans compter les violences policières qui s'exercent contre les opposants à la loi Travail, ou contre les jeunes mobilisés dans le cadre des « Nuits debout » qui ont atteint leur paroxysme le 1er mai.

Solidaires condamne fermement l'ensemble de ces mesures qui visent à bâillonner le mouvement syndical et avec lui l'ensemble du mouvement social. Non, les syndicalistes et les jeunes ne sont pas des criminels : ils ne font que s'opposer par des voies démocratiques aux mesures de régression sociale que le gouvernement veut imposer par la force.

Nous exigeons de manière solennelle l'abandon des poursuites judiciaires engagées envers l'ensemble des syndicalistes et des jeunes mis en cause dans le cadre des mobilisations contre la loi Travail. Nous exigeons aussi la mise en place d'une commission d'enquête indépendante qui d'une part recense les nombreux manifestants blessés curieusement occulté et d'autre part examine les méthodes utilisées par le gouvernement pour le maintien de l'ordre.

Nous en sommes aujourd'hui à plus d'un mois et demi de lutte depuis la première manifestation le 9 mars et la pétition qui avaient lancé le mouvement contre la loi travail.

L'examen de ce texte commence aujourd'hui à l'assemblée nationale. Le rapport de forces que nous avons créé depuis le début du mois de mars a obligé le gouvernement à quelques reculs par rapport au projet initialement concocté avec le MEDEF. Mais celui-ci reste totalement inacceptable. En apportant quelques aménagements, en répondant ici ou là à des revendications catégorielles, le gouvernement a joué et continue à jouer la division : entre organisations syndicales dans un premier temps, entre mouvements de jeunesse et syndicats ensuite. Si cela a suffi à satisfaire CFDT, UNSA ou CGC, pour l'essentiel les manœuvres de division ont échoué : des collectifs de base CFDT ou UNSA sont toujours dans la lutte, d'autres syndicats (CNT-SO, CNT, LAB,…) aussi, et le front commun entre CGT/FO/Solidaires/FSU et mouvements de jeunesse demeure. Il est là aujourd'hui et continue à réclamer le retrait du projet de loi El Khomri.

Ce projet de loi remet gravement en cause un grand nombre de droits. Allant jusqu'à anticiper certaines demandes du Medef, le projet va très loin. C'est une remise en cause de fond des droits des travailleuses et travailleurs.

Il est global et s'attache à des remises en cause nombreuses qui font système autour de plusieurs points centraux :

  • Faciliter les licenciements collectifs ou individuels, soi-disant pour embaucher plus facilement
  • Remettre en cause les 35h par le biais des accords d'entreprise
  • Remettre en cause la hiérarchie des normes dans la négociation collective, c'est à dire s'affranchir des contraintes liées à la loi.
  • Remettre en cause la médecine du travail en réduisant notamment les obligations de visite médicale
  • Simplifier le code du travail en remettant en cause l'histoire des droits des salarié-es pour en faire un code des droits humains au travail.

Pour les travailleuses et travailleurs l'adoption de ce texte cela serait continuer à perdre sa vie à la gagner. Ce n'est pas possible !

Seule maigre contrepartie la mise en place d'un Compte Personnel d'Activité qui ressemble au mieux à une coquille vide mais qui risque surtout de poursuivre dans la dangereuse voie de l'individualisation des droits.

Alors oui pour Solidaires rien n'a changé, c'est toujours le retrait pur et simple de ce projet de loi que nous exigeons et, aussitôt après, l'ouverture de négociations pour obtenir :

  • des créations d'emplois utiles socialement et écologiquement.
  • un nouveau statut donnant des droits aux salarié-es dans ou hors de l'emploi.
  • La réduction du temps de travail à 32 h
  • Un nouveau code du travail et une réelle démocratie à l'intérieur des entreprises

Pour cela nous avons des atouts, plus encore que nous ne l'imaginons.

La grande force de notre mouvement c'est sa diversité et les formes variées qu'il a aujourd'hui. Cette variété des formes de protestation et d'engagement a permis de monter en puissance au fil des semaines :

  • La pétition au départ du mouvement a donné un écho massif à notre revendication de retrait et a montré les dangers de cette loi.
  • Une intersyndicale qui continue à donner des perspectives communes de manifestation et de grève et qui doit poursuivre dans ce sens, le 12 mai et après.
  • Les jeunes qui ont, avec d'autres, appelé à la manifestation du 9 mars et ont donné le top des initiatives de rue. Les coordinations nationales étudiantes et lycéenne qui depuis propose des journées de manifestation qui sont des relais avec les dates proposées par l'intersyndicale.
  • Les Nuits debout qui ont permis dans de nombreuses villes de construire des lieux de rencontres, de débats, d'échange, d'exercice démocratique et de construction de la convergence de luttes.

La lutte pour les droits au travail est le premier acte d'un mouvement social qui dépasse le cadre strict des entreprises.

Maintenant la question est : comment gagner ?

Aujourd'hui pour aller plus loin, pour gagner le retrait, Solidaires propose de travailler en mobilisant tous nos points d'appui :

  • Assurer avec l'intersyndicale, la coordination étudiante et toutes les autres forces mobilisées aujourd'hui le succès des journées de grève et de manifestations comme celle d'aujourd'hui mais surtout donner rapidement des perspectives. C'est le cas du 12 mai, mais cela ne suffira pas, il faudra aller plus loin, plus fort, plus vite.
  • Cela veut dire en particulier multiplier dans les entreprises et les services les appels communs, unitaires à la grève, aux débrayages et manifestations.
  • Cela veut dire aussi dans les espaces que constituent les Nuits debout discuter concrètement des convergences de luttes, pour que les échanges aient lieu aussi sur les lieux de travail, devant les entreprises. Cela a commencé à Paris notamment dans les discussions des commissions convergence et grève générale et avec les syndicalistes de l'appel On bloque tout, par les interventions à Renault, à st Lazare ou avec les intermittents. C'est aussi la présence des CNT, de la CGT et de Solidaires à la nuit de bout du jeudi 28 avril à Paris.
  • La convergence, c'est aussi continuer à montrer à chacun et chacune les effets néfastes de la loi, comment elle va toucher les jeunes, comment elle va toucher les femmes aussi et surtout, victimes de licenciements parce que plus touchées par des politiques discriminatoires, et plus contraintes par les régimes horaires dérogatoires, montrer comment la fonction publique elle aussi est concernée.
  • Discuter et travailler dans le plus grand nombre possible d'entreprises et secteurs d'un mouvement de grève assez fort et assez long, reconductible si nécessaire ! Cela l'est sans aucun doute aujourd'hui pour permettre le retrait de la loi. Ce n'est pas facile car les syndicats et les salarié-es ont été marqué-es par des défaites ces dernières années sur les retraites en particulier. Ce n'est pas facile car il y a une méfiance envers les organisations syndicales, mais celles-ci sont diverses et n'ont pas toutes les mêmes stratégies. Mais, justement ces expériences doivent nous permettre de lever les obstacles.

Depuis plusieurs jours il y a un débat dans les Ag, dans les syndicats, dans les nuits debout sur la meilleure stratégie à adopter. En face, le gouvernement a une stratégie claire, nous diviser. Donner satisfaction à quelques-uns pour empêcher l'unité, la convergence.

Aujourd'hui, un nouveau climat social s'est installé. Le bateau libéral gite, tangue, roule sur la houle de nos rangs serrés, de nos vagues qui se lancent, effritent, arrachent pierre après pierre des murs d'austérité. Nous avons quelques jours derrière nous et encore devant nous pour écrire un nouveau morceau d'histoire du mouvement social. Sans frénésie, avec calme, détermination, sans crainte car nous avons déjà gagné. Oui, nous avons gagné car autour de nous la confiance revient dans notre capacité collective à modifier l'ordre des choses. Inexorablement, les yeux s'entrouvent après ces années d'obscurité, l'espoir renait. Enfin. Mais n'oublions pas quels adversaires sont devant nous qui se permettront tous les coups, y compris les pires. Ils pensent que nous ne sommes rien, soyons tout !

Alors oui pour Solidaires il est temps de proposer une date et que le mouvement social s'en empare, oui, construisons une grève massive, reconductible, l'opposition à la loi travail est toujours largement majoritaire dans la population. Le 17 mai doit être une date de convergence et d'unité, de grève et de manifestations massives. Le 18 mai doit être lui le point de départ d'un mouvement reconductible jusqu'au retrait de ce projet de loi.

Alors, dans la rue aujourd'hui, demain et après, debout et en lutte, le jour comme la nuit…jusqu'au retrait !

Source : http://www.questionsdeclasses.org/?Contre-la-...
Source : http://www.sudeducation94.org/En-mai-greve-ce...


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Retrait de la loi travail

Le bras de fer continue

SUD PTT

Depuis plus de deux mois, le gouvernement a entamé un bras de fer avec les organisations syndicales et étudiantes mobilisées contre la loi Travail n En l'état, ce projet demeure toujours aussi néfaste pour les salarié-es n C'est le moment d'am- plifier la mobilisation pour obtenir le retrait de cette loi scélérate !

Depuis le 3 mai, les député-es ont entamé un débat qui devrait durer jusqu'au 17 mai. Un débat avec plus de 5000 amendements pour soi-disant améliorer le texte. Sud le répète : ce texte n'est ni amendable ni négociable. Nous le disons tout net aux député-es, le seul moyen de respecter les travailleurs qui rejettent à plus de 75 % ce texte, c'est de ne pas le voter.

Un gouvernement abois aux

Le gouvernement manie, depuis le début, d'un côté le bâton en voulant faire passer le texte en force par le 49.3 et de l'autre la carotte, en lâchant du lest (aux étudiant-es, aux instituteur-trices, etc.), pour diviser ceux et celles qui s'investissent dans le mouvement : c'est la preuve qu'il se sent menacé par le mouvement et qu'il est maintenant minoritaire dans son propre camp.

Ce n'est pas le moment de lâcher, renforçons le mouvement

Dans la rue encore plus nombreux-ses

Ne restons pas à l'écart du mouvement.

Les journées d'action qui se succè- dent depuis le 9 mars, même mas- sives, n'ont pas permis de gagner sur le retrait de la loi Travail. Si l'on veut gagner, il faut maintenant passer à une étape supérieure.

Dans tous les secteurs professionnels, il faut maintenant travailler à la préparation d'une grève reconductible.

A partir du 18 mai, les cheminots seront appelés à la grève reconductible à l'appel de SUD-Rail en espérant que d'autres forces syndicales s'y mettent aussi. Dans le secteur des transports, les syndicats CGT et FO appellent les routiers à entrer en lutte le soir du 16 mai.

Dans tous nos établissements, dans nos services, c'est cette perspective qu'il faut avoir en tête : se préparer à partir en grève massive ! Certes, une grève reconductible ne se décrète pas mais ça se discute et ça se prépare. Et ça s'organise… nous avons l'occasion de mettre pa r terre ce projet de Loi et mettre fin à des années de reculs sociaux et d'austérité !

Hollande, Valls
La Loi Travail et vos réformes
On n'en veut pas.

Une loi toujours néfaste

Pour ceux et celles qui en doutaient le projet présenté aux parlementaires est loin d'être favorable aux salarié-es. Avec l'aval de la CFDT cette loi c'est encore : allongement et flexibilité de la durée du travail, les licenciements facilités , restrictions des congés. Le président essaie de nous vendre une loi soi-disant équilibrée, elle est à 100 % pour les patrons. Le retrait de ce projet qui ne satisfait que les patrons et les libéraux, PS compris, est la seule solution

Face aux violences policières, solidarité

Depuis le début du mouvement les forces de police n'ont eu de cesse de multiplier les provocations envers les manifestant-es.

Elle frappe notre jeunesse en voulant museler leur contestation. Il s'agit de nous faire peur et de nous dire "Ne venez pas manifester". Résultat plusieurs manifestant-es blessé-es parfois gravement. Et face à cela les policier-es s'étonnent de notre colère quand on voit nos jeunes attaqués violement.

Nous appelons toutes et tous à venir manifester et ne pas céder à l'intimidation. SUD protégera son cortège face aux violences .

Source : http://www.sudptt.org/spip.php?article102572