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mardi 10 mai 2016 à 10h

Atelier « Pratiques utopiques consacré à Nuit Debout »

L'atelier « Pratiques Utopiques » est organisé par des enseignants, doctorants et chercheurs associés au Sophiapol.

La prochaine séance de l'atelier "Pratiques utopiques" sera consacrée au mouvement "Nuit Debout". Elle aura lieu le mardi 10 mai de 10h00 à 13h00 à l'Université Paris Ouest.

Séance « Nuit debout » : 6 interventions courtes d'une dizaine de minutes seront suivies d'un débat avec le public.

Intervenants :

  • Alexis Cukier (organisateur de la Commission Europe,),
  • Davide Gallo Lassere (participant à la Commission Internationale),
  • Irma Herra (mouvement du 15M/participante à Nuit debout)
  • , Morgane Merteuil (participante à la Commission féministe),
  • Kevin Poperl (organisateur de la Commission Economie politique),
  • ainsi qu'un membre de la Commission Grève générale (sous réserve)

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/47249
Source : https://sophiapol.hypotheses.org/18893
Source : message reçu sur Prep.Coord.Nat le 3 mai 08h


Atelier « Pratiques utopiques »

L'atelier « Pratiques Utopiques » est organisé par des enseignants, doctorants et chercheurs associés au Sophiapol. Les séances de travail débutent en janvier 2016.

L'atelier cherche à analyser des pratiques économiques ou des objets qui se présentent comme des alternatives ou des utopies. Il s'agira d'étudier leurs effets de politisation (qu'elles se présentent elles-mêmes consciemment comme des pratiques politiques et militantes ou non). L'orientation philosophique générale qui sous-tend notre recherche veut montrer la pluralité de ces objets et de ces pratiques (elles ne sont pas homogènes et prédisposées à entrer en connexion les unes avec les autres, leur potentiel d'émancipation peut varier du tout au tout) et leur ambiguïté (il n'y a pas d'équivalence a priori entre le fait de se présenter comme une alternative ou une utopie et un contenu d'émancipation effectif). Il s'agit donc d'analyser aussi les échecs, limites, obstacles, effets pervers que rencontrent ces pratiques, leur détournement, leur instrumentalisation toujours possible, la reproduction des rapports de pouvoir qui peut se produire en leur sein.

Ce présupposé plutôt « déflationniste » à l'égard des pratiques alternatives implique de ne pas placer d'emblée la recherche sous un terme qui pourrait les subsumer (comme celui de « commun » par exemple), mais il est cependant essentiel de confronter des concepts (au pluriel) et des pratiques. Du point de vue méthodologique, les concepts doivent être présents explicitement, précisés et soumis à des « épreuves » ou à des « tests ». C'est ce qui permettra de mieux penser des conjonctions possibles entre pratiques.

Un tel présupposé est sans doute corrélé à l'idée que la transformation profonde du monde social ne viendra pas d'une seule idée-force ou d'un seul type de pratiques, mais de la conjonction à organiser entre des pratiques multiples et dispersées. A cet égard, on peut en particulier analyser la manière dont les pratiques alternatives « décloisonnent » les secteurs et sous-secteurs dans lesquels elles sont insérées (par exemple en faisant de l'art une dimension de leur répertoire).

Cette année, l'atelier abordera les thématiques suivantes :

  • Nouvelles technologies, économie collaborative, propriété
  • Monnaie, échange, circulation
  • Consommation
  • Travail, coopératives
  • Écologie
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Source : https://sophiapol.hypotheses.org/18893