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mardi 17 mai 2016 à 14h

12 parties : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Attention, ceci est la manifestation du 17 mai

Pour la manifestation du jeudi 19 mai, suivre ce lien:
https://paris.demosphere.net/rv/47554


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Manifestation à Paris contre la « Loi travail - El Khomri »

Trajet / parcours : départ 14 heures Place de l'École Militaire (près du MEDEF),
Manifestation en direction de Denfert Rochereau
École Militaire > bd des Invalides > bd du Montparnasse > bd Raspail > Denfert

Rendez-vous particuliers:

  • 7h30 : diffusion de tracts intersyndicaux au RER Val-de-Fontenay
  • 9h30 - Rassemblement Nettoiement ville de Paris / Loi travail
  • 10h00 : Assemblée générale interprofessionnelle à Aubervilliers
  • 10h30 : Assemblée générale interprofessionnelle à Saint Denis
  • 11h30 : Départ collectif du parking du Casino de Nemours - CGT
  • 13h00 : Rv travailleurs sociaux - LCL, Bd Bosquets / pl de l'Ecole Militaire
  • 14h00 : Rv cortège « féministe et offensif » à la sortie du M° École Militaire
  • Bientôt, d'autres rendez-vous d'organisations, ici sur Démosphère


Projet de Loi travail :

amplifier la mobilisation face au déni de démocratie !

Communiqué CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL Île-de-France

Les salarié-es, les jeunes, les privé-es emploi, les retraité-es sont mobilisés depuis plus de 2 mois pour le retrait du projet de loi travail et l'obtention de nouveaux droits. L'opinion publique reste massivement opposée à ce texte et encore plus opposée à l'utilisation du 49.3 mais, le gouvernement a décidé de passer en force et d'imposer son projet de loi ! Il n'y a pas eu de dialogue social en amont, il n'y aura pas de débat parlementaire en aval ! C'est inacceptable!

Les mobilisations ont contraint le gouvernement à revoir à la marge sa copie, le cœur rétrograde de son projet demeure : instaurer un code du travail par entreprise à l'opposé de la "hiérarchie des normes", élément protecteur et égalitaire. C'est scandaleux de la part d'un gouvernement qui n'a pas été élu sur un tel programme! C'est ce que nous voulions rappeler au président de l'Assemblée Nationale qui devait nous recevoir en audience. Avec le 49.3 cette rencontre n'a plus aucun sens et nous ne nous y rendrons pas ! Même avec l'utilisation du 49.3, la procédure parlementaire se poursuit, la mobilisation est plus que jamais indispensable ! En 2006, le CPE avait été adopté par le 49.3 et face à l'immense mobilisation le gouvernement De Villepin avait été contraint de retirer son projet

Pour nos organisations, cette situation renforce la nécessité d'amplifier les mobilisations déjà engagées dans un climat de tension dont le premier ministre porte l'entière responsabilité ! Les pouvoirs publics doivent garantir le droit de manifester dans la sécurité.

Plusieurs secteurs professionnels continuent de développer des actions, des grèves (cheminots, routiers, énergie, chimie, construction, aéroport de Paris, etc.), qui sont autant d'éléments d'appui et de dynamiques dans la poursuite et l'élargissement du rapport de force.

A partir de tous ces éléments, les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires d'Île-de-France et les organisations de jeunesse, UNEF, UNL et FIDL d'Île-de-France invitent leurs structures à organiser des assemblées générales avec les salarié-es, les étudiant-e-s, les jeunes pour débattre des modalités d'actions, de la grève et de sa reconduction.

Elles appellent leurs organisations à construire deux nouvelles journées de grèves et manifestations :

  • Le mardi 17 mai avec une manifestation à 14 heures Place Ecole Militaire (proximité du MEDEF) vers Matignon
  • Le jeudi 19 mai avec une manifestation à 14 heures de la place de la Nation à la Place d'Italie.

Une nouvelle réunion des organisations syndicales régionales se tiendra le 20 mai pour décider de nouvelles mobilisations. Elles n'excluent aucune possibilité y compris celle d'une manifestation nationale.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/47374
Source : message reçu le 13 mai 16h


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Une nouvelle dynamique de mobilisation :

offensifs et déterminés pour gagner

CGT

A l'appel de l'intersyndicale, ce 12 mai, une multiplicité d'initiatives a eu lieu sur tout le territoire : manifestations, rassemblements, grèves, interpellation des parlementaires, occupations de permanences, blocage de centres économiques, distributions de tracts et de matériels dans les entreprises appelant au renforcement de la mobilisation.

Le coup de force du gouvernement, en utilisant le 49-3, ne fait que renforcer la colère et la détermination des jeunes et des salariés.

D'ailleurs, l'opinion publique reste à plus de 70 % opposée au projet de loi et condamne dans les mêmes proportions l'utilisation du 49-3.

Véritable signe de faiblesse du gouvernement, celui-ci a été contraint d'utiliser ce déni de démocratie faute de majorité dans son propre camp.

Le projet demeure inacceptable et inamendable. La mobilisation doit se renforcer et grandir pour gagner le retrait et l'ouverture d'une réelle concertation avec les organisations syndicales afin d'obtenir un code du travail du 21ème Siècle.

L'intersyndicale réunie le 10 mai à d'ores et déjà appelé à deux nouvelles journées de grèves et de manifestations les 17 et 19 mai prochains.

Des secteurs professionnels ont déposé des préavis de grève, parfois reconductibles, dès le 16 mai au soir : transport routier, Aéroport de Paris, Cheminots, Marins, Ports et Docks, … D'autres travaillent à de fortes mobilisations, y compris par la grève : commerce, énergie, services publics, chimie ...

Ce 12 mai a relancé une réelle dynamique de mobilisation qui doit s'amplifier dans les jours à venir.

Source : http://ulcgt20.org/spip.php?article1657


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Face au 49.3, le jour, la nuit, debout et en lutte !

Communiqué Solidaires

Des millions de manifestant-es, de grévistes, de pétitionnaires, des occupations et des blocages, des nuits debout dans 200 villes en France, un projet de loi travail massivement rejeté dans la population. Et le gouvernement, après la Loi Macron, refait le coup du 49.3, comme avait voulu le faire Myriam El Khomri à
la présentation de la première version du texte.

Le texte est toujours inacceptable, s'il est adopté :

  • il facilitera les licenciements,
  • par la primauté de l'accord d'entreprise (inversion de la hiérarchie des normes), il enlèvera la protection de la loi pour les salarié-es les plus exposé-es,
  • il permettra de faire travailler plus en gagnant moins par la baisse du salaire horaire.

Le gouvernement a distribué quelques mesures qui ne changent rien à ce qui constitue le coeur du projet et qui aura des effets durables.
Des réformes du même type produisent aujourd'hui dans plusieurs pays européens des effets similaires : baisse des salaires, moins de salarié-es protégé-es par des conventions collectives…

Nous ne voulons pas de la loi travail et exigeons toujours le retrait de ce projet. Nous voulons un débat démocratique sur le travail comme tous ceux et celles qui en discutent depuis maintenant des semaines dans les entreprises, les services publics et sur les places.

Le 49.3 est un acte anti-démocratique qui fera une fois de plus le jeu des forces autoritaires et d'extrême droite dans notre pays. Plus que jamais, face à ce coup de force, organiser la riposte, en bloquant l'économie, par la grève, massive et reconductible, est une nécessité. Pour cela, le 17 mai peut être une date de convergence.

Dès aujourd'hui, nous appelons à rejoindre massivement les appels à manifester devant l'Assemblée nationale pour Paris et sur les places en France (nuit debout, pétition Loi travail, non merci !…) et les manifestations du jeudi 12 mai, dont celle qui partira à Paris de la Place Denfert Rochereau à 14h.

Source : http://www.ussolidaires.fr/Face-au-49-3-le-jo...


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Appel de la 6ème Coordination Nationale Étudiante

Nous, étudiant-e-s mandaté-e-s de 15 universités mobilisées, réaffirmons notre détermination à lutter jusqu'au retrait total de la loi travail, sans négociation ni condition. Pour les députés, le débat a commencé depuis le 3 mai à l'Assemblée. Il continue, et continuera, pour nous dans la rue et sur les universités tant que nous ne serons pas assuré-e-s de la satisfaction des revendications votées et portées depuis 2 mois par les étudiants. Nous l'affirmons dès maintenant, ni le résultat du vote, ni l'utilisation autoritaire du 49.3, ne nous arrêtera. Nous rejoindrons tous les secteurs en lutte le 12 mai et le 17 mai, journées nationales de grève et de manifestation appelées par l'intersyndicale.

Malgré les vacances, les partiels et l'approche de l'été, malgré les tentatives de division du mouvement, les comités de mobilisation dans de nombreux établissements, partout en France, se maintiennent. Ils s'attachent à tisser des liens avec les lycéen-ne-s, salarié-e-s et privé-e-s d'emploi en lutte contre les lois visant leur précarisation (loi travail, décret socle, plan Hirsch, attaques sur l'assurance chômage...). Le 10 mai, journée de mobilisation nationale des cheminots, nous partirons avec eux de toutes les gares de France pour manifester ensemble à Paris. Nous militerons avec eux dans la perspective d'une grève reconductible dès le 18 mai. Face à notre détermination, le gouvernement a choisi de répondre par la violence policière dans de nombreuses villes de France, faisant des centaines de blessés notamment lors de la journée de mobilisation du 28 avril et lors des défilés du 1er mai. Le but de cette répression d'une ampleur sans précédent est clair : briser le mouvement. Le gouvernement cherche à provoquer la peur et, par une propagande médiatique, à dépolitiser le mouvement en présentant les centaine de milliers de manifestant-e-s opposé-e-s à sa politique comme des gens violents et « sans cerveau ». Nous le rappelons : les vrais casseurs sont dans l'hémicycle et derrière les boucliers. Après des semaines d'abus policiers, après que des familles aient été gazées le premier mai, qu'un étudiant ait perdu un œil suite à un tir de flashball, les syndicats de police nous provoquent en dénonçant un « haine anti-flic » et détournant l'origine de la violence. Nous y répondons en lançant un appel à une journée de mobilisation partout en France contre la répression le 18 mai. Nous soutiendrons toutes les initiatives locales allant dans ce sens jusqu'à cette date. La mobilisation continue !

Source : message reçu sur Prep.Coord.Nat le 9 mai 13h
Source : http://www.revolutionpermanente.fr/Appel-de-l...


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Appel des syndicats du 94, aux salaries du département :

pour reconduire la grève jusqu'au retrait dès le 17 mai !

CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF

Contre le coup de force de Hollande-Valls, pour le retrait du projet de loi Travail, grève à partir du mardi 17 mai !

La décision gouvernementale d'utiliser l'article 49.3 pour adopter, sans vote parlementaire, la scélérate loi Travail est un coup de force scandaleux.

Bien plus que la marque d'autorité d'un pouvoir serein, il faut y voir bien davantage le signe de faiblesse d'un pouvoir fébrile et acculé de toutes parts, qui se lance dans une fuite en avant irresponsable. Après deux mois de manifestations et de grèves depuis le 9 mars, nos arguments ont porté et ont convaincu, malgré le matraquage médiatique : 71% des Français sont opposés à la loi Travail, 80% sont opposés à l'usage du 49.3, plus d'une quarantaine de députés manquent pour trouver une majorité capable de voter ce projet de loi. Loin de prendre acte de cette opposition multiforme et majoritaire pour retirer son texte, le gouvernement use d'un article qu'il avait pourtant annoncé ne pas souhaiter réutiliser une seconde fois avec la loi Macron et que Hollande décriait tant dans l'opposition, au moment du CPE en 2006.

Quel mépris pour le peuple, les jeunes, les salariés, les syndicats et la représentation nationale !

Souvenons-nous que l'adoption du CPE en 2006 via le 49.3 ne nous avait pas empêchés de gagner le retrait final du texte par la lutte, alors que le décret d'application était paru !

Souvenons-nous aussi que cette casse du code du travail n'est que le prélude à la casse du statut des fonctionnaires comme s'y prépare le gouvernement, ce que confirme Macron le Lamentable dans ses déclarations récentes.

Gagner le retrait de la loi Travail, c'est donc se prémunir aussi d'une offensive rapide et à court terme contre les statuts de la fonction publique.

Chacun comprend que tous les salariés sont concernés : ceux du public, comme ceux du privé. C'est la grève interprofessionnelle de tous dans l'unité qui est plus que jamais à l'ordre du jour.

Pour nos organisations syndicales les choses sont claires : le projet de loi travail n'est ni amendable ni négociable. Le retrait du projet El Khomri est le préalable sine qua non à l'ouverture de négociations sur la base des revendications des salariés pour améliorer et conforter le code du travail en le rendant plus contraignant pour les patrons et plus protecteur pour les travailleurs. Car les organisations syndicales qui exigent le retrait immédiat et complet ont des exigences pour renforcer le code du travail, qui sont toutes crédibles et réalisables car ce n'est pas l'argent qui manque pour les financer. En effet, la France est la championne d'Europe de la rétribution des dividendes aux actionnaires : 30% au second trimestre en 2014 en France, contre 4% en Allemagne !

Face à la provocation du 49.3, la colère sociale s'est exprimée dès le soir de l'annonce gouvernementale avec des milliers de personnes sorties spontanément en quelques heures dans toutes les villes de France et notamment devant l'Assemblée à Paris. Les dates de grandes grèves et manifestations sont posées les 12, 17 et 19 mai en lien avec la réunion intersyndicale nationale consécutive qui s'est réunie avec beaucoup de réactivité. Des mouvements reconductibles dans le secteur des raffineries et de la chimie, des cheminots, chez les transporteurs routiers, dans l'énergie se précisent pour la semaine prochaine.

Les organisations syndicales et les organisations de jeunesse du Val-de-Marne estiment que face à cette provocation intolérable d'un gouvernement prêt à toutes les bassesses pour servir les intérêts de classe du Medef, la grève pour le retrait pur et simple du projet de loi scélérat dès le mardi 17 mai est indispensable. Elles proposent d'organiser des AG partout dans les entreprises situées sur le territoire départemental, pour reconduire la grève jusqu'au retrait dès le 17 mai.

Ce n'est qu'ainsi que nous pourrons gagner et contraindre ce gouvernement à renoncer à une politique de régression sociale.

Source : http://www.cgt94.fr/spip.php?article1487


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Loi travail, réforme du collège

CGT Éduc'Action, SNEP-FSU, SNES-FSU, Sud Éducation - Île-de-France

Face aux passages en force, une seule réponse possible : poursuivre et amplifier les mobilisations, faire converger les luttes

Halte au mépris, aux coups de force et à la répression !

Dans le domaine éducatif comme dans le domaine social, le Gouvernement multiplie les coups de force pour imposer des choix qui vont à l'encontre des aspirations et des intérêts de l'ensemble de la société et du respect de la démocratie.

La réussite des mobilisations à l'appel de l'intersyndicale 2nd degré contre la réforme du collège et de l'interpro contre la loi travail manifeste l'exigence d'une autre politique économique, sociale et éducative. Les seules réponses du Gouvernement, l'autoritarisme (promulgation du décret de la réforme du collège le jour de la grève majoritaire du 19 mai, utilisation du 49.3 pour imposer la loi travail) et les remises en cause du droit de manifester (répression et violences policières que nous dénonçons et condamnons) n'atteignent pas leur but : au lieu de susciter la peur et la résignation, elles n'ont fait que renforcer le rejet des choix régressifs du Gouvernement et ont contribué à le fragiliser et l'isoler. Nous dénonçons par ailleurs la violence utilisée notamment contre les jeunes par le gouvernement qui tente de réprimer le mouvement social pour faire passer en force sa loi.

Loi travail, elle nous concerne tous !

Les organisations syndicales d'Île-de-France (CGT Éduc'Action, SNEP-FSU, SNES-FSU, Sud Éducation) réclament plus que jamais le retrait du projet de loi Travail . Des « accords d'entreprise » pourront fixer des regles moins favorables que la loi nationale... Le droit du travail defini par chaque entreprise, c'est tous les pouvoirs donnes au patron et la precarite et l'insecurite pour les salaries.Qui peut penser que les propos de Macron en novembre 2015, denoncant le statut de la fonction publique et la garantie de l'emploi à vie pour les fonctionnaires, ne participent pas du même projet de remise en cause de garanties collectives ?

Réforme du collège 2016, les élèves et nos métiers valent mieux que ça !

La reforme du college, en renvoyant au local, fait la part belle aux hierarchies interme e diaires et institutionnalise encore davantage les inegalites entre les etablissements scolaires,au detriment des eleves. Elle n'aidera pas les élèves à mieux réussir, risquant même de mettre les plus fragiles encore plus en difficulté. Elle constitue pour les personnels un alourdissement de la charge de travail et introduit une complexité inutile dans l'organisation des enseignements.

Face à l'ampleur des reculs organisés par ce Gouvernement et au déni de démocratie, en recherchant la convergences des luttes, il faut poursuivre et amplifier le rapport de force.

C'est pourquoi, nos organisations syndicales appellent tous les personnels :

  • à s'engager dans les journées de grève et de manifestation pour exiger le retrait de la loi travail les 12, 17 et 19 mai, aux côtés des jeunes et de l'ensemble des salariés ;
  • à se réunir en Assemblée générale pour débattre et décider des ripostes communes à apporter à une politique éducative, budgétaire, économique et sociale qui va à l'encontre des intérêts de la jeunesse, de la profession et de l'ensemble de la population y compris la reconduction de la grève ;
  • à participer aux actions locales éducation prévues dans la région notamment le 18 mai : non remplacements dans le 93, question de l'éducation prioritaire pour les lycées de l'académie de Versailles ;
  • à participer aux initiatives les 19 et 20 mai pour faire le vrai bilan de la refondation et exiger une autre politique éducative et budgétaire (occupation de places, rassemblement, débat, happening…).

Source : message reçu le 13 mai 07h


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Face au passage en force du 49.3

Dès le 17, construisons la grève reconductible interprofessionnelle

Communiqué de la fédération SUD éducation du 11 mai 2016

Éducation - Loi travail : pour gagner c'est maintenant ou jamais !

Depuis deux mois de mobilisation, la lutte contre la loi travail ne faiblit pas. Des centaines de milliers de personnes participent aux nombreuses initiatives unitaires : grèves, manifestations, débuts de blocages, Nuits Debout dans toute la France...

Le rapport de force que nous avons créé a obligé le gouvernement à quelques reculs marginaux par à rapport au projet initial, concocté avec le MEDEF, mais ce texte reste totalement inacceptable.

L'opposition majoritaire des salarié-es contre cette loi qui détruit nos droits reste intacte. Pour autant, le gouvernement refuse d'entendre les revendications et multiplie les provocations et les répressions pour passer en force avec l'utilisation annoncée le 10 mai de l'article 49-3 à l'Assemblée nationale !

L'intersyndicale nationale (CGT, Solidaires, FO, FSU, UNL, UNEF) appelle à la grève le 17 et le 19 mai. Un mouvement social fort et continu peut faire reculer le gouvernement et le dissuader de publier des décrets d'application comme pour le CPE.

Les régressions sociales ne se négocient pas !

Cette loi facilite les licenciements, remet en cause les 35 h, la médecine du travail, et casse le code du travail. Fondamentalement, elle permettrait au patronat de s'affranchir des contraintes de la loi au profit d'accords d'entreprises, dans un processus « d'inversion de la hiérarchie des normes ».

C'est ce qui fait de ce projet global une régression sans précédent des droits des travailleurs et des travailleuses. Il n'y a pas d'amendements possibles. Pas de négociation de la casse de nos droits !

Dans l'éducation, la même logique.

Dans l'éducation, l'autonomie des établissements et la territorialisation de l'école participent de la même logique. Le manque de remplaçant-e-s est plus que jamais d'actualité, l'éducation spécialisée est attaquée, le ministère s'entête dans sa réforme du collège. Les pressions hiérarchiques et les injonctions dans l'urgence sont monnaie courante…

Ce ne sont pas les quelques primes à visées électoralistes qui tromperont les personnels sur la réalité de leurs conditions de travail dégradées depuis de nombreuses années.

N'en doutons pas, si cette loi passait, la prochaine étape serait la remise en cause du statut de la fonction publique qui nous promet une flexibilisation et une précarisation de nos métiers sans précédent .

La répression ne fera pas taire le mouvement.

Les violences policières inacceptables n'arrêteront pas le mouvement. La présence de plus en plus massive des forces de l'ordre et leur gestion des manifestations contribuent très largement à générer un climat de tension et de violence.

Cette stratégie qui vise à dissuader de manifester en tentant de décrédibiliser le mouvement social via les médias dominants, ne doit pas nous intimider. Les salarié-es, et les jeunes, restent massivement opposé-es au projet de loi : montrons-le ensemble dans la rue !

Toutes et tous ensemble jusqu'au retrait !

Il faut poursuivre la pression pour faire plier le gouvernement. Toutes les formes de protestations permettront d'amplifier le mouvement : assemblées générales et collectifs interprofessionnels pour s'organiser. Nuits Debout nombreuses dans tout le pays pour débattre et échanger. Actions de blocage pour paralyser l'économie….

SUD éducation soutient, participe et appelle à multiplier et amplifier toutes ces initiatives.

Pour une grève massive et sa reconduction interprofessionnelle !

Pour l'Union syndicale Solidaires et SUD éducation, il faut mettre toutes nos forces dans la lutte contre cette loi.

Le 17 mai et le 19 mai pour l'intersyndicale nationale , le 18 mai à la SNCF, doivent être le départ d'une grève interprofessionnelle reconductible massive jusqu'au retrait. C'est la position portée par Solidaires dans l'intersyndicale nationale.

Montrons dès le 17 que notre détermination est intacte !

C'est maintenant qu'il faut étendre la grève et la reconduire.

Multiplions les blocages de l'économie comme le 28 avril au Havre et Gennevilliers.

C'est le sens de l'appel « On bloque tout ! » signé par 100 structures syndicales et des centaines de militant-es CGT, FO, FSU, SUD-Solidaires...

Pour SUD éducation, c'est aux forces sociales en lutte d'imposer le retrait de cette loi.

Faire reculer le gouvernement sur cette loi c'est aussi imposer un rapport de force pour gagner sur nos revendications dans l'éducation !

On bloque tout ! Toutes et tous en grève dès le 17 mai !
Construisons la grève reconductible !

Fédération SUD Education

Source : http://www.questionsdeclasses.org/?Face-au-pa...


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La semaine prochaine sera décisive :

En grève dès mardi 17 mai, et après !

Intersyndicale premier degré 94 - SUD, CGT, FSU, FO

Depuis plus de deux mois, le projet de loi Travail est massivement rejeté. Pourtant le gouvernement persiste et impose en force son projet de loi : le 49.3 est un déni de démocratie, les violences policières dont sont victimes les jeunes et les manifestants sont inacceptables.

Afin de se donner un outil pour gagner, construire la grève reconductible est un enjeu fondamental. Elle doit se gagner en multipliant partout les appels à la grève et aux manifestations :

C'est pourquoi l'intersyndicale départementale premier degré 94 SUD, CGT, FSU, FO
appelle :

  • à la grève mardi 17 mai
  • à la tenue d'AG de villes mardi 17 d'une AG départementale mercredi 18 à 13h pour mettre en oeuvre la reconduction de la grève
  • à la grève reconductible mercredi 18, jeudi 19, vendredi 20... jusqu'au retrait !

Les mardi 17 et le jeudi 19 mai seront également des dates de mobilisation et de grève nationale
Pour ces mêmes jours, des grèves reconductibles se préparent dans le ferroviaire, chez les routiers, dans la chimie, la construction, l'énergie, aux aéroports de Paris, etc.

Unissons nos forces pour une grève massive le 17 mai et les jours qui suivent !

Source : http://sudeducation92.ouvaton.org/spip.php?ar...
Source : http://www.sudeducation94.org/La-semaine-proc...


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Intervention de l'Union Syndicale Solidaires le 3 mai

Meeting unitaire du 3 mai Place des Invalides à Paris

  • 12 mai : manifestation unitaire
  • 17 mai : doit être une date de convergence et d'unité, de grève et de manifestations massives.
  • 18 mai : doit être lui le point de départ d'un mouvement reconductible jusqu'au retrait de ce projet de loi

Les deux dernières manifestations des 28 avril et du 1er mai ont été marqué par le franchissement d'une nouvelle étape de la répression gouvernementale contre les syndicalistes. Depuis le début de ce mouvement social les méthodes d'utilisation des forces de l'ordre, avec une présence massive, directement au contact des manifestants, casqués, avec leur bouclier, exacerbe les tensions sociales déjà fortes dans le contexte de grave crise de notre pays. Ainsi le 28 avril dernier, par exemple, ceux sont deux camarades de la CGT et de Solidaires qui ont été interpellé après une action de blocage classique et pacifique de l'entrée du port de marchandises de Gennevilliers. Le même jour, et il ne s'agit que de quelques exemples, un jeune manifestant perdait un œil à Rennes, à Paris le carré de tête du cortège parisien était disloqué par des tirs de gaz lacrymogènes au pont d'Austerlitz et à Marseille c'est par des tir tendus que le cortège de Solidaires était accueilli, conduisant un de nos militant à l'hôpital.

Après s'être abattue essentiellement sur les lycéen-ne-s et les étudiant-e-s, la répression policière dans le cadre du mouvement contre la Loi Travail s'étend aujourd'hui aux syndicalistes. Elle vient confirmer la tendance à la criminalisation de l'action syndicale déjà illustrée, entre autres, par les cas Goodyear, La poste ou Air France. Il s'agit pour le pouvoir d'empêcher le développement d'un syndicalisme de luttes ainsi que de tenter de fragiliser le massif soutien au mouvement de la population.

On assiste au total à une accentuation des moyens de répression contre le mouvement social et syndical à un niveau jamais atteint ces dernières années : mise à sac d'un local syndical à Lille, tirs tendus de flashball contre les militants, garde à vue de près de 50 lycéens dans le 92, inculpation de syndicalistes dans le 93, garde à vue de nombreux syndicalistes partout en France, la liste est longue… sans compter les violences policières qui s'exercent contre les opposants à la loi Travail, ou contre les jeunes mobilisés dans le cadre des « Nuits debout » qui ont atteint leur paroxysme le 1er mai.

Solidaires condamne fermement l'ensemble de ces mesures qui visent à bâillonner le mouvement syndical et avec lui l'ensemble du mouvement social. Non, les syndicalistes et les jeunes ne sont pas des criminels : ils ne font que s'opposer par des voies démocratiques aux mesures de régression sociale que le gouvernement veut imposer par la force.

Nous exigeons de manière solennelle l'abandon des poursuites judiciaires engagées envers l'ensemble des syndicalistes et des jeunes mis en cause dans le cadre des mobilisations contre la loi Travail. Nous exigeons aussi la mise en place d'une commission d'enquête indépendante qui d'une part recense les nombreux manifestants blessés curieusement occulté et d'autre part examine les méthodes utilisées par le gouvernement pour le maintien de l'ordre.

Nous en sommes aujourd'hui à plus d'un mois et demi de lutte depuis la première manifestation le 9 mars et la pétition qui avaient lancé le mouvement contre la loi travail.

L'examen de ce texte commence aujourd'hui à l'assemblée nationale. Le rapport de forces que nous avons créé depuis le début du mois de mars a obligé le gouvernement à quelques reculs par rapport au projet initialement concocté avec le MEDEF. Mais celui-ci reste totalement inacceptable. En apportant quelques aménagements, en répondant ici ou là à des revendications catégorielles, le gouvernement a joué et continue à jouer la division : entre organisations syndicales dans un premier temps, entre mouvements de jeunesse et syndicats ensuite. Si cela a suffi à satisfaire CFDT, UNSA ou CGC, pour l'essentiel les manœuvres de division ont échoué : des collectifs de base CFDT ou UNSA sont toujours dans la lutte, d'autres syndicats (CNT-SO, CNT, LAB,…) aussi, et le front commun entre CGT/FO/Solidaires/FSU et mouvements de jeunesse demeure. Il est là aujourd'hui et continue à réclamer le retrait du projet de loi El Khomri.

Ce projet de loi remet gravement en cause un grand nombre de droits. Allant jusqu'à anticiper certaines demandes du Medef, le projet va très loin. C'est une remise en cause de fond des droits des travailleuses et travailleurs.

Il est global et s'attache à des remises en cause nombreuses qui font système autour de plusieurs points centraux :

  • Faciliter les licenciements collectifs ou individuels, soi-disant pour embaucher plus facilement
  • Remettre en cause les 35h par le biais des accords d'entreprise
  • Remettre en cause la hiérarchie des normes dans la négociation collective, c'est à dire s'affranchir des contraintes liées à la loi.
  • Remettre en cause la médecine du travail en réduisant notamment les obligations de visite médicale
  • Simplifier le code du travail en remettant en cause l'histoire des droits des salarié-es pour en faire un code des droits humains au travail.

Pour les travailleuses et travailleurs l'adoption de ce texte cela serait continuer à perdre sa vie à la gagner. Ce n'est pas possible !

Seule maigre contrepartie la mise en place d'un Compte Personnel d'Activité qui ressemble au mieux à une coquille vide mais qui risque surtout de poursuivre dans la dangereuse voie de l'individualisation des droits.

Alors oui pour Solidaires rien n'a changé, c'est toujours le retrait pur et simple de ce projet de loi que nous exigeons et, aussitôt après, l'ouverture de négociations pour obtenir :

  • des créations d'emplois utiles socialement et écologiquement.
  • un nouveau statut donnant des droits aux salarié-es dans ou hors de l'emploi.
  • La réduction du temps de travail à 32 h
  • Un nouveau code du travail et une réelle démocratie à l'intérieur des entreprises

Pour cela nous avons des atouts, plus encore que nous ne l'imaginons.

La grande force de notre mouvement c'est sa diversité et les formes variées qu'il a aujourd'hui. Cette variété des formes de protestation et d'engagement a permis de monter en puissance au fil des semaines :

  • La pétition au départ du mouvement a donné un écho massif à notre revendication de retrait et a montré les dangers de cette loi.
  • Une intersyndicale qui continue à donner des perspectives communes de manifestation et de grève et qui doit poursuivre dans ce sens, le 12 mai et après.
  • Les jeunes qui ont, avec d'autres, appelé à la manifestation du 9 mars et ont donné le top des initiatives de rue. Les coordinations nationales étudiantes et lycéenne qui depuis propose des journées de manifestation qui sont des relais avec les dates proposées par l'intersyndicale.
  • Les Nuits debout qui ont permis dans de nombreuses villes de construire des lieux de rencontres, de débats, d'échange, d'exercice démocratique et de construction de la convergence de luttes.

La lutte pour les droits au travail est le premier acte d'un mouvement social qui dépasse le cadre strict des entreprises.

Maintenant la question est : comment gagner ?

Aujourd'hui pour aller plus loin, pour gagner le retrait, Solidaires propose de travailler en mobilisant tous nos points d'appui :

  • Assurer avec l'intersyndicale, la coordination étudiante et toutes les autres forces mobilisées aujourd'hui le succès des journées de grève et de manifestations comme celle d'aujourd'hui mais surtout donner rapidement des perspectives. C'est le cas du 12 mai, mais cela ne suffira pas, il faudra aller plus loin, plus fort, plus vite.
  • Cela veut dire en particulier multiplier dans les entreprises et les services les appels communs, unitaires à la grève, aux débrayages et manifestations.
  • Cela veut dire aussi dans les espaces que constituent les Nuits debout discuter concrètement des convergences de luttes, pour que les échanges aient lieu aussi sur les lieux de travail, devant les entreprises. Cela a commencé à Paris notamment dans les discussions des commissions convergence et grève générale et avec les syndicalistes de l'appel On bloque tout, par les interventions à Renault, à st Lazare ou avec les intermittents. C'est aussi la présence des CNT, de la CGT et de Solidaires à la nuit de bout du jeudi 28 avril à Paris.
  • La convergence, c'est aussi continuer à montrer à chacun et chacune les effets néfastes de la loi, comment elle va toucher les jeunes, comment elle va toucher les femmes aussi et surtout, victimes de licenciements parce que plus touchées par des politiques discriminatoires, et plus contraintes par les régimes horaires dérogatoires, montrer comment la fonction publique elle aussi est concernée.
  • Discuter et travailler dans le plus grand nombre possible d'entreprises et secteurs d'un mouvement de grève assez fort et assez long, reconductible si nécessaire ! Cela l'est sans aucun doute aujourd'hui pour permettre le retrait de la loi. Ce n'est pas facile car les syndicats et les salarié-es ont été marqué-es par des défaites ces dernières années sur les retraites en particulier. Ce n'est pas facile car il y a une méfiance envers les organisations syndicales, mais celles-ci sont diverses et n'ont pas toutes les mêmes stratégies. Mais, justement ces expériences doivent nous permettre de lever les obstacles.

Depuis plusieurs jours il y a un débat dans les Ag, dans les syndicats, dans les nuits debout sur la meilleure stratégie à adopter. En face, le gouvernement a une stratégie claire, nous diviser. Donner satisfaction à quelques-uns pour empêcher l'unité, la convergence.

Aujourd'hui, un nouveau climat social s'est installé. Le bateau libéral gite, tangue, roule sur la houle de nos rangs serrés, de nos vagues qui se lancent, effritent, arrachent pierre après pierre des murs d'austérité. Nous avons quelques jours derrière nous et encore devant nous pour écrire un nouveau morceau d'histoire du mouvement social. Sans frénésie, avec calme, détermination, sans crainte car nous avons déjà gagné. Oui, nous avons gagné car autour de nous la confiance revient dans notre capacité collective à modifier l'ordre des choses. Inexorablement, les yeux s'entrouvent après ces années d'obscurité, l'espoir renait. Enfin. Mais n'oublions pas quels adversaires sont devant nous qui se permettront tous les coups, y compris les pires. Ils pensent que nous ne sommes rien, soyons tout !

Alors oui pour Solidaires il est temps de proposer une date et que le mouvement social s'en empare, oui, construisons une grève massive, reconductible, l'opposition à la loi travail est toujours largement majoritaire dans la population. Le 17 mai doit être une date de convergence et d'unité, de grève et de manifestations massives. Le 18 mai doit être lui le point de départ d'un mouvement reconductible jusqu'au retrait de ce projet de loi.

Alors, dans la rue aujourd'hui, demain et après, debout et en lutte, le jour comme la nuit…jusqu'au retrait !

Source : http://www.questionsdeclasses.org/?Contre-la-...
Source : http://www.sudeducation94.org/En-mai-greve-ce...


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En grève reconductible à partir du 17 mai !

Pour gagner, c'est maintenant

SUD éducation

Passons à l'action ! Toutes et tous en grève à partir du 17 mai !
SUD éducation appelle à participer massivement aux AG qui se tiendront pour décider de la reconduction de la grève ainsi qu'aux actions de blocage et aux « Nuits debout » ! Quelle que soit l'issue des débats parlementaires, c'est aux forces sociales d'imposer le retrait de cette loi. Ni amendable, ni négociable, retrait du projet de loi travail !

Contre la loi travail : où en est-on ?

Depuis deux mois de mobilisation, la lutte contre la loi travail ne faiblit pas. Malgré quelques retouches dans le projet qui ont suffi à rallier la CFDT, l'Unsa et la CGC à la cause du gouvernement, les lycéen-ne-s, les étudiant-e-s et les salarié-e-s sont descendu-e-s massivement dans les rues lors des nombreuses journées de grève et de manifestations qui se sont succédé depuis le 9 mars. Dans le même temps, les actions de blocage et les « Nuits debout » se multiplient et participent à amplifier la lutte contre cette loi antisociale.

Après la manifestation du 9 avril et celles qui ont suivi, voyant qu'il ne suffisait pas de taper sur les lycéen-ne-s et les étudiant-es pour les faire taire, le gouvernement a multiplié les promesses pour essayer de démobiliser la jeunesse scolarisée. De la revalorisation des bourses à la mise en place d'une garantie locative pour les précaires de moins de 30 ans en passant par l'augmentation de la rémunération des apprenti-es, les mesures annoncées prouvent que le gouvernement est prêt à tout pour éviter que le mouvement de contestation ne prenne trop d'ampleur.

Ces promesses n'ont de toute manière pas suffi à faire bouger les lignes et c'est pourquoi le gouvernement accélère et tente le passage en force à l'Assemblée nationale grâce l'article 49-3 de la Constitution. À nous aussi d'accélérer le mouvement pour faire plier le gouvernement.

Le 10 mai, les cheminot-es étaient dans la rue contre la casse de leur statut et contre la loi travail. Après la journée de mobilisation du 12 mai, les transports routiers seront en grève dès le 16 mai. Le 18, les cheminot-es entreront en grève reconductible. De nombreuses structures syndicales locales ou professionnelles appellent à se joindre au mouvement pour relever d'un cran le niveau de rapport de force.

Pour SUD éducation Paris et pour l'Union syndicale Solidaires dans son ensemble, le 17 mai doit être le point de départ d'une grève interprofessionnelle reconductible massive jusqu'au retrait.

Que contient le projet de loi ?

Ce projet de loi conduit à l'inversion de la hiérarchie des normes. Cette expression peut sembler totalement incompréhensible (sauf pour les juristes) mais c'est bien le cœur du projet de loi : aujourd'hui, dans le droit du travail, il y a le code du travail, qui est plus important qu'un accord de branche (par exemple la branche de la métallurgie), qui est lui-même plus important qu'un accord d'entreprise (par exemple chez Renault). C'est donc le code du travail qui s'applique partout et les accords de branche ou d'entreprise ne peuvent s'appliquer que s'ils sont plus favorables aux salarié-es. C'est ce qu'on appelle la hiérarchie des normes.

Avec le projet de loi « travail », cette hiérarchie des normes sera inversée : un accord d'entreprise pourra s'appliquer même s'il est moins favorable que le code du travail. Concrètement, cette mesure est désastreuse car dans toutes les entreprises où il n'y a pas de syndicat combatif, les salarié-es seront à la merci des patrons et pourront subir des accords scandaleux. Une entreprise pourra par exemple moins payer les heures supplémentaires que ce que prévoit un accord de branche.

Comme le dit lui-même le gouvernement, « grâce » à ce projet de loi, « les entreprises pourront mieux adapter l'organisation du travail aux variations d'activité ou à des projets. » En clair, cela signifie que les entreprises pourront augmenter le temps de travail des salarié-es sans leur demander leur avis. Le gouvernement veut nous faire croire que l'objectif est de réduire le chômage mais les patrons n'auront aucun intérêt à embaucher alors qu'ils pourront simplement faire bosser davantage les salarié-es.

Pourquoi se battre aussi dans l'éducation nationale ?

La réforme du code du travail ne va pas toucher tout de suite les fonctionnaires et les contractuel-les de droit public mais il y a bien des personnels de l'éducation nationale qui sont sous contrat de droit privé. Les AVS et tou-tes les précaires recruté-e-s en CUI seront par exemple directement concerné-e-s.

Un regard sur les précédentes « réformes » suffit par ailleurs à comprendre que toutes les attaques contre les salarié-e-s du privé finissent par retomber sur les employé-e-s du secteur public.

Prenons l'exemple des retraites : en 1993, Edouard Balladur attaque les retraites du privé puis, en 1995, Alain Juppé essaie d'étendre cette "réforme" au service public et recule sous la pression de longues grèves. C'est finalement François Fillon qui l'imposera au secteur public en 2003.
Voilà comment on attaque les droits des salarié-es  : on attaque d'abord le privé puis on attaque le public en prétextant qu'il est privilégié. Le projet de loi « travail » opère de la même manière : on attaque le CDI et le droit du travail privé. Une fois la loi passée, on pourra attaquer le statut des fonctionnaires, qui seront une fois de plus considéré-es comme privilégié-es par rapport aux autres...

Après des décennies de régressions sociales, nous devons non seulement stopper les attaques contre nos droits mais aussi nous battre pour le progrès, pour une autre société.

C'est donc maintenant que nous devons nous mobiliser pour protéger les droits des salarié-es partout !

De blocages en occupations, contre la loi travail et la précarité !

Liste non-exhaustive d'actions de blocage ou d'occupation en Île-de-France.

  • Lundi 18 avril : le McDonald's de la place de la république a été bloqué pendant deux heures par une trentaine de personnes. Mercredi 20 avril : à l'appel des intermittent-es du spectacle, de précaires et d'étudiant-es, les restaurants McDonald's, Quick et Subway de la gare du Nord ont été bloqués pendant plusieurs heures. 200 personnes étaient présentes à cette action de blocage économique. Le jour précédent, les salarié-e-s de McDonald's étaient en grève pour obtenir des améliorations de leurs conditions de travail.
  • Jeudi 21 avril : durant deux heures, le dépôt de bus RATP de Saint-Denis a été bloqué par des étudiant-es de l'université Paris 8 et des habitant-es et travailleurs/euses de Saint-Denis.
  • Vendredi 22 avril : blocage du gala de Sciences Po, auquel participait Emmanuel Macron.
  • Dimanche 24 avril : le théâtre de l'Odéon est occupé par des intermittent-e-s et précaires, pour peser sur les négociations de l'assurance chômage et contre la loi travail. L'occupation a duré jusqu'au jeudi 28 avril. Dans le même temps, la Comédie française est elle aussi occupée, ainsi que plusieurs théâtres dans d'autres villes.
  • Jeudi 28 avril : blocage du port de Gennevilliers par 200 personnes à l'appel de l'AG Interprofessionnelle de Saint-Denis. Suite à cette action, deux personnes ont été arrêtées et placées en garde-à-vue. Elles sont sous contrôle judiciaire en attente de leur procès qui aura lieu le 6 octobre. La même matinée, les ports de Brest et du Havre ont également été bloqués !
  • Vendredi 6 mai : les McDonald's de Gare de l'Est, Bonne Nouvelle, Grands Boulevards ont été bloqués puis celui d'Opéra a été occupé. Depuis plus d'un mois, des salarié-e-s des McDonald's se mettent en grève contre les bas salaires et demandent une augmentation pour tou-tes à 13€/heure. Le soir, la Cinémathèque française est occupée par des précaires en lutte contre les conditions de travail exécrables imposées par l'agence City One qui y gère les services d'accueil. L'occupation a été expulsée par la police dans la nuit. Témoignages de salarié-e-s sur : http://locf.tumblr.com/
  • Samedi 7 mai : vacataires et titulaires étaient en grève à la BNF. Ils/elles dénoncent la précarité qui n'a que trop duré (salaires inférieurs au seuil de pauvreté, quotités horaires trop faibles, droits méprisés, etc.) et demandent le passage en CDI de tou-te-s et un plan de titularisation général. Leur mobilisation ne fait que commencer et s'inscrit dans la lutte plus générale contre la loi travail. Prochaine journée de grève le 14 mai. https://sudculturebnf.wordpress.com/

Face à la répression, ne pas rester isolé-e

Pour faire taire la contestation, dans cette période de grèves et d'actions contre la loi travail, le gouvernement déploie sa machine répressive : arrestations, gardes-à-vue, comparutions immédiates, procès se multiplient et touchent tout le monde.

Parce qu'il ne faut pas rester isolé-e, le groupe de défense collective (DEFCOL) apporte une aide matérielle et des conseils juridiques aux manifestant-e-s interpellé-e-s en région parisienne.

Un numéro de téléphone portable (07 53 82 19 10) et un e-mail (defcexol@riseuexp.net) sont mis à disposition des manifestant-e-s arrêté-e-s, témoins ou victimes de violences policières. Une permanence continue est mise en place les jours de manifs et de mobilisation.

Comment gagner ? Par la grève générale et reconductible !

Pour gagner, il n'y a pas 36 solutions. La seule façon de faire plier le gouvernement, c'est d'utiliser l'arme essentielle de toutes celles et tous ceux qui travaillent : la grève. Mais les journées isolées ne suffisent plus et nous devons maintenant passer à l'étape suivante : la grève générale et reconductible. Ce n'est pas en papotant avec le gouvernement qu'on obtiendra ce qu'on veut et il faut amplifier le rapport de force en réussissant des grèves massives dans tous les secteurs, en organisant des AG pour la reconduction sur nos lieux de travail ou dans nos quartiers.

Pour gagner, il va falloir en effet que tout le monde s'y mette  : il n'est pas question de mener une grève par procuration en faisant tout reposer sur la jeunesse ou sur tel ou tel secteur professionnel.

Les attaques contre le code du travail nous concernent toutes et tous car n'importe quelle régression pour des salarié-e-s finit par se répercuter sur l'ensemble des travailleurs et travailleuses, y compris les fonctionnaires.

Cheminot-e-s, chômeurs-euses, postier-es, intermittent-e-s précaires, ouvrier-e-s, enseignant-e-s, nous avons les mêmes intérêts car nous appartenons à la même classe.

C'est toutes et tous ensemble qu'il faut lutter contre l'exploitation et contre la précarisation de la société.

Passons à l'action ! Toutes et tous en grève à partir du 17 mai !

SUD éducation appelle à participer massivement aux AG qui se tiendront pour décider de la reconduction de la grève ainsi qu'aux actions de blocage et aux « Nuits debout » !
Quelle que soit l'issue des débats parlementaires, c'est aux forces sociales d'imposer le retrait de cette loi.

Ni amendable, ni négociable, retrait du projet de loi travail !

À télécharger et à diffuser !

Source : http://sudeducation75.org/spip.php?article807


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Pour le retrait de la « loi travail » :

concrétiser la grève générale...

CNT

Depuis près de 3 mois, des millions de travailleur-euses, retraité-es, lycéen-nes, étudiant-es se mobilisent par différents moyens contre la loi EL KHOMRI.

Les journées de grèves interprofessionnelles des 31 mars et 28 avril, les blocages de lycées, les occupations d'universités ou de théâtres, les manifestations à répétitions tout comme les rassemblements durables du type « nuit debout » attestent du mécontentement et du rejet par une grande partie de la population de cette loi patronale ! Et que dire de ces sondages dont les gouvernants sont d'habitudes si friands et qui semblent soudainement ne plus les intéresser !

Pourtant, le gouvernement s'entête à imposer cette loi antisociale. Les dernières déclarations de Valls le 6 mai dernier évoquant le possible recours au 49-3 pour passer en force témoignent bien de l'arrogance, de l'autoritarisme et de la violence sociale de ce gouvernement. « Il ne faut jamais renoncer à un moyen constitutionnel » disait le premier ministre. Soit. Face à un tel chantage, la CNT ne renoncera donc pas à construire la grève interprofessionnelle et reconductible et cela malgré la répression sans précédent subie par l'ensemble des acteurs de la mobilisation.

Alors que les directions syndicales estiment que « la balle est dans le camp des députés » et appellent à interpeller ces derniers le 12 mai lors d'une journée d'action sans grève, nous rappelons que seule l'action directe des travailleur-euses fera reculer ce gouvernement. Le 12 mai, les syndicats de la CNT prendront donc leur responsabilité et organiseront des grèves et des manifestations, non pas pour interpeller les députés, mais bien pour amplifier le rapport de force. La balle n'est pas dans le camp des députés, mais bien dans le camp des travailleuses et des travailleurs !

Finalement, considérant que c'est bien avec une grève générale et reconductible que le mouvement social obtiendra le retrait de la loi travail, la CNT rejoint l'appel de Solidaires et de la CNE (Coordination nationale étudiante) : elle appelle tous les secteurs d'activité à arrêter le travail le 17 mai prochain et à s'organiser en assemblées générales pour reconduire la grève le 18 mai en faisant converger la lutte contre la loi travail avec celle des différents secteurs mobilisés : cheminot-es en grève contre le décret socle ferroviaire et le projet de convention collective du rail, intermittent-es mobilisé-es contre le projet de convention UNEDIC...

La CNT revendique :

le retrait de la loi travail et l'ensemble des lois patronales (loi Macron, pacte de responsabilité, CICE etc.) ;
le retrait du projet de convention UNEDIC précarisant encore un peu plus les travailleurs et travailleuses, notamment du spectacle et les intérimaires ;
UNITÉ SYNDICALE, POUR LA GRÈVE GÉNÉRALE !
La CNT

Source : message reçu le 8 mai 11h