thème : travail
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lundi 17 octobre 2016 à 16h

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Erreur de date

Il y avait une erreur de date dans l'annonce initiale que nous avons reproduit ici.
Il s'agissait du 17 septembre et non du 17 octobre.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/49404
Source : commentaire ci-dessous
Source : http://www.cinearchives.org/Agenda-Journees-e...


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Projection de « La Vie est à nous » et de « Les Métallos »

à la Maison des Métallos le 17 octobre 2016

Journées européennes du Patrimoine 2016

A l'occasion des journées européennes du Patrimoine 2016, dont le thème sera « Patrimoine et citoyenneté », venez assister gratuitement aux projections de "La Vie est à nous", et de "Les Métallos" le 17 octobre 2016 à 16h et 18h.

Des visites guidées vous permettront également de découvrir la Maison des Métallos, son histoire, son passage d'une manufacture d'instruments de musique à un haut lieu du syndicalisme avant d'être un établissement culturel avec son projet artistique et ses activités. Le comité Métallos propose une exposition sur le matrimoine : des portraits de femmes remarquables réalisés par des artistes contemporain(e)s.

Projections

Gratuit, réservation conseillée

Visites guidées

  • samedi et dimanche → 15h et 17h

gratuit, réservation conseillée

Exposition

  • samedi - 14h > 21h
  • dimanche - 14h > 19h

entrée libre

Plus d'informations sur le site de La Maison des Métallos

Source : http://www.cinearchives.org/Agenda-Journees-e...


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La vie est a nous

Jean RENOIR 1936

a France, à la veille des élections législatives, entre la menace du fascisme national et international, la politique de crise et de répression organisée au bénéfice des « 200 familles», et l'espoir incarné tant par l'action quotidienne des militants du parti communiste que par les propositions de ses dirigeants.
La crise économique est soulignée dès l'ouverture du film par une séquence opposant le discours d'un instituteur sur les richesses de la France, et la réalité sociale vécue par ses élèves.

Le film expose la menace fasciste avec des images du 6 février 1934, l'entraînement militaire des Croix de Feu, les menaces de guerre et de mort incarnées par Hitler et Mussolini, un défilé des partisans du Colonel de la Rocque. Il prend fin avec les manifestations du Front populaire (images du 14 juillet 1935) et expose la politique du Parti Communiste présenté comme un parti solidaire et chaleureux.

Trois saynètes fictionnelles, complétées par une partie documentaire illustrent l'action concrète des militants communistes :

  • Une cellule d'entreprise déclenche une grève contre les cadences infernales et le licenciement d'un vieux travailleur
  • Des militants communistes s'opposent à la saisie des biens d'un paysan
  • Un groupe de jeunes communistes (avec chorale) accueille et nourrit un jeune chômeur affamé et diplômé. Cette dernière séquence fictionnelle, la plus longue et la plus complexe, est sans doute destinée aux "classes moyennes" et à la petite bourgeoisie.

Une brève scène reconstituée montre un vendeur de L'Humanité, agressé par un petit groupe de fascistes, soutenu et défendu par la population d'un marché. Le film s'achève par les extraits de discours de dirigeants du P.C.F. à l'attention de catégories spécifiques de la population (les femmes, les jeunes, les paysans, les anciens combattants...), et par les plans d'une foule chantant l'Internationale à travers la campagne.

Note : Commandé à des fins de propagande par le parti communiste en février 1936, en vue des élections qui allaient porter au pouvoir le Front Populaire, La Vie est à nous est le résultat d'un travail collectif (cinéastes et politiques) sous la direction de Jean Renoir.
Interdit lors de sa sortie et durant toute la période du Front Populaire. Le film commença à être diffusé commercialement à partir de 1969. "Financé par collectes lors de meetings du Parti, le film coûta environ 70.000 F, soit le dixième d'un budget moyen de l'époque. N'ayant pas été présenté à la censure, il ne fut diffusé que dans les cellules et meetings communistes."

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Source : http://www.cinearchives.org/Catalogue-d-explo...


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Les Métallos

Jacques Lemare 1938

Présentation du syndicat des ouvriers de la métallurgie (C.G.T.) de la région parisienne, de ses actions, de ses activités, et de ses conquêtes sous le Front populaire.

La première partie du film expose de façon didactique le déroulement d'une grève, depuis la réunion syndicale au cours de laquelle les délégués rédigent les revendications, jusqu'à la victoire finale.
La réunion syndicale (reconstituée) est montrée comme le prolongement naturel de la journée de travail. On y parle librement, en respectant les tours de parole. Les revendications des ouvriers étant balayées par la direction, techniciens et ouvriers se mettent en grève et occupent l'usine. L'occupation de l'usine est montrée sous trois angles : politique avec les piquets de grève, les meetings et la lecture des journaux communistes ; festive avec l'organisation de matches de boxes, de courses cyclistes, de parties de cartes ; ordonnée enfin, puisque les ouvriers assurent eux-mêmes le fonctionnement d'usines où eau, gaz et électricité ont été coupés, et où ils prennent chaque jour un soin méticuleux de l'outil de travail.

Dans sa deuxième partie, ce film fédéral expose avec précision et fierté plusieurs conquêtes du "syndicalisme à bases multiples" de la fédération des Métaux : la Polyclinique des Métallos, rue des Bluets, centre de santé, mutuelle et caisse d'assurance sociale, sans oublier son centre médical pour enfants ; l'école de rééducation professionnelle du syndicat à destination des chômeurs ; le parc de loisirs de Baillet (Seine-et-oise) ; la maison de repos et la colonie de vacances de Vouzeron (Cher). On aperçoit également la Maison des Métallos, 94 rue d'Angoulême (aujourd'hui rue Jean-Pierre Timbaud), où s'organise la solidarité pour l'Espagne.
La question espagnole, soulevée dans plusieurs discours, se traduit dans les actes : envoi de vivres mais aussi adoption d'enfants espagnols par le syndicat, hébergés à la colonie de Vouzeron.

Produit par la puissante Fédération C.G.T. de la Métallurgie, Les Métallos est des trois films fédéraux de la C.G.T. du Front populaire le plus syndical et le plus "politique". Il présente de plus l'originalité de retranscrire des prises de paroles directes lors d'une grève des métallos parisiens.

Personnalités : Alfred Costes et Jean Pierre Timbaud
Lieux et monuments : Boulogne-Billancourt (usines Renault), Bois-Colombes (usine Hispano Suiza), La Courneuve (usines Rateau)
Paris : 11ème arrondissement. Polyclinique des Métallos - 9 rue des Bluets, Maison des Métallos - 94 rue Jean-Pierre Timbaud, alors rue d'Angoulême. château de Vouzeron (Cher), Parc de loisirs de Baillet (Seine-et-Oise).

Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives Françaises du Film, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, BNF, Forum des images

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Source : http://www.cinearchives.org/Catalogue-d-explo...