thème : travail
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samedi 29 mars 2008 à 14h30

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Manifestation pour les retraites

trajet / parcours : départ de Nation en direction de  Bastille 

Source : http://www.solidaires-paris.org/spip.php?page...


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Journée nationale de mobilisation sur les retraites

DANS LA RUE pour nos retraites le SAMEDI 29 MARS !

Le gouvernement veut continuer à s’attaquer à nos retraites.

Un bilan désastreux

Les "réformes" ont débuté en 1993 avec les mesures Balladur contre les salariés du privé. Elle se sont poursuivies par les accords de 1996 sur les retraites complémentaires, en 2003 contre les fonctionnaires et en 2007 contre les salariés des régimes spéciaux. Toutes ces mesures ont un point commun : faire baisser, le taux de remplacement, c’est-à-dire le niveau des pensions par rapport aux salaires.

Depuis 1994, pour les salariés du secteur privé, ces mesures entraînent, selon le Conseil de l’emploi, des revenus et de la cohésion sociale (CERC), une baisse du pouvoir d’achat de la retraite du régime général de 0,3 % par an et 0,6 % par an de la retraite complémentaire, celui de la retraite des fonctionnaires baissant de 0,5 % par an. Ces baisses devraient se poursuivre dans le futur et le décrochage par rapport aux salaires s’accentuer. Alors que la pension moyenne représente aujourd’hui 72 % du salaire moyen, elle ne sera plus, selon le Conseil d’orientation des retraites (COR) que de 65 % en 2020 et de 59 % en 2050.

Ces mesures, qui touchent tous les salariés, ont frappé en premier lieu les personnes aux carrières heurtées.

Les femmes, qui ont déjà des pensions en moyenne inférieures de 40% aux hommes, sont particulièrement touchées par l’allongement de la durée de cotisation et par les effets très pénalisants de la décote. A ce jour, seulement 39% des femmes retraitées ont pu valider 37,5 ans contre 85 % des hommes.

Sont touchés d’une manière générale les chômeurs, précaires, petits boulots, temps partiels, et les jeunes générations qui débutent plus tard dans la vie active. Programmation de la régression sociale Le gouvernement ne compte pas s’arrêter en si bonne voie. Il prévoit d’augmenter encore la durée de cotisation dès le premier semestre 2008.

Celle-ci ne cesserait d’ailleurs jamais de croître puisqu’il est prévu que les deux tiers des gains d’espérance de vie à 60 ans soient transformés en allongement de la durée de cotisation. Le Medef a d’ailleurs annoncé la couleur puisqu’il veut porter celle-ci à 45 ans. Il s’agirait d’une rupture historique. Pour la première fois, l’augmentation de la durée de la vie ne profiterait pas aux salariés qui seraient obligé de travailler plus longtemps.

Imposer des solutions alternatives

Contrairement à ce que le gouvernement et le Medef essaient de nous faire croire, il est possible de financer nos retraites. Pour maintenir le niveau des pensions par rapport aux salaires, il faudrait, selon le rapport de 2001 du COR, une augmentation de 15 points du taux de cotisation à l’horizon 2040, soit 0,37 point par an. Il est difficile de croire qu’une telle augmentation des cotisations patronales, qui pourrait être eff e ctuée par une légère baisse des dividendes versés aux actionnaires, pourrait mettre toute l’économie à terre.

De plus, comme le note le rapport de janvier 2007 du COR, qui s’appuie sur les dernières projections de l’INSEE, les perspectives démographiques se sont notablement améliorées depuis les précédentes estimations. Les besoins de financement en seront donc diminués d’autant. On le voit, le catastrophisme n’est pas de rigueur. Il l’est d’autant moins que les profits des entreprises explosent et avec eux les dividendes versés aux actionnaires.

Se mobiliser dans la durée !

Si nous voulons éviter la régression sociale et imposer des solutions alternatives, il faut aujourd’hui obliger le gouvernement à revoir sa copie. Il faut créer les rapports de forces nécessaires et faire preuve de la plus grande détermination.

Le 29 mars auront lieu dans toute la France des manifestations unitaires pour nos retraites. Ces manifestations doivent être un succès. Mais il ne faudra pas en rester là. Elles doivent être le point de départ d’un processus de mobilisation qui permette de faire reculer le gouvernement. Il est de la responsabilité des org a n isations syndicales de le proposer aux salariés.

Source : http://www.solidaires.org/article18446.html


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Non à la retraite par capitalisation !!! - Une analyse d'ATTAC

Les réformes des retraites : un résultat catastrophique

  • 1993 : réforme Balladur, contre les salariés du privé.
  • 1996 : accords sur les retraites complémentaires.
  • 2003 : réforme Fillon, contre les fonctionnaires et les salariés du privé.
  • 2007 : alignement des régimes spéciaux.

Toutes ces réformes ont un point commun : faire baisser chaque année le niveau des retraites. La diminution est déjà de plus de 20 %, notamment à cause du calcul de la retraite sur la base des 25 meilleures années pour les salariés du privé et de l’indexation sur les prix et non plus sur les salaires.

Nous assistons progressivement au retour de la pauvreté chez les personnes âgées. Les femmes sont les plus touchées, parce qu’elles sont particulièrement victimes de carrières incomplètes, interrompues au moment des maternités et de l'éducation des enfants.

Et le gouvernement annonce qu'il veut continuer !

Les marchés financiers veulent absorber la protection sociale

Pour les gouvernements auteurs de ces réformes, l'objectif est double : moins rémunérer les retraités et ouvrir aux marchés financiers le domaine de la retraite, qui relève encore pour l'essentiel de la protection collective. Mais, faute de revenus suffisants issus de cette dernière, se développe aujourd'hui la retraite par capitalisation :

  • mis en place par la réforme Fillon de 2003, les Plans d'épargne retraite collectifs (PERCO), abondés par les entreprises, et, pour celles et ceux qui le peuvent individuellement, les Plans d’épargne retraite populaires (PERP) ;
  • les assurances-vie ou l'encouragement aux investissements immobiliers.

Ces réformes s’inscrivent dans un mouvement d’ensemble de démantèlement des systèmes de protection sociale collectifs, aussi bien celui de l’assurance maladie que celui des retraites par répartition. Pour le capitalisme néolibéral, l’objectif est de restreindre la part de la richesse qui est socialisée par le biais de l’État, des collectivités locales et de la sécurité sociale, et d’ouvrir ainsi de nouveaux champs à l’accumulation du capital.

Or, la finance, à la recherche du profit maximal, s’oppose aux augmentations de salaires, au droit du travail et aux droits sociaux. Sur les marchés financiers, lorsqu’une crise se déclenche, les retraites par capitalisation ne sont pas à l’abri d’un effondrement aux conséquences tragiques pour des millions de retraités.

Les retraites : un choix de société

Selon les nouvelles projections du Conseil d'orientation des retraites (COR), le déficit devrait se situer à 1% du PIB en 2020 (1,5% si l’âge de départ à la retraite n’augmentait pas) puis à 1,7% en 2050. On peut vérifier dès aujourd’hui que des prélèvements d’un tel ordre de grandeur sont réalisables. Les exonérations de cotisations sociales consenties aux entreprises représentent déjà à elles seules 1% du PIB (en 2005). Les dividendes distribués par les sociétés ont littéralement explosé depuis les années 1990. Revenir sur les exonérations de cotisations (qui sont des cadeaux au patronat et une incitation à pratiquer des bas salaires) et ponctionner une (petite) partie des dividendes généreusement accordés permettraient de faire face sans trop de difficultés aux déficits annoncés. Le problème du financement des retraites n’est pas un problème économique ou financier, mais un problème politique.

Ce que veulent encore le gouvernement et le Medef

Le gouvernement et le MEDEF ont fait leur choix. Tout d’abord, l’allongement de la durée des cotisations (dans l’immédiat à 41 ans, demain 42…, 45 ans), et puis le recul de l’âge donnant droit au départ à la retraite (le MEDEF demande 61 puis 62 ans ; 65 ans est dans les cartons). Nombreux sont les salariés expulsés du marché du travail avant l’âge de la retraite, qui verront leur retraite encore diminuée et subiront ainsi une double peine. Et ceux qui atteindront l’âge de la retraite en exerçant une activité salariée auront rarement cotisé 41 ans ou plus, et ils seront victimes du « travailler plus longtemps, pour gagner moins ». Pendant ce temps, les discussions sur la prise en compte de la pénibilité piétinent et les quelques avantages et bonifications dont bénéficient encore les femmes sont remis en cause.

Mais, pour les salariés disposant des plus hauts revenus, il y aura la retraite par capitalisation, la participation au grand casino. Sur fond d’exonérations fiscales et sociales, ce qui affaiblira en retour la sécurité sociale et le budget de l’État.

Nos propositions

  • Maintien de l’âge du départ à la retraite à 60 ans, et retour aux 37,5 annuités de cotisation pour avoir une retraite à taux plein. Un départ plus précoce est possible pour les salariés ayant effectué des travaux pénibles ou pour ceux qui ont les annuités requises parce qu’ils ont commencé tôt à travailler.
  • Indexation des pensions sur les salaires et non pas sur les prix, afin d’assurer la parité d’évolution de revenu entre actifs et retraités. Cette indexation doit non seulement concerner les retraites déjà liquidées mais aussi les salaires portés au compte pour le calcul du salaire de référence qui permet de fixer le montant de la retraite. Elle sera d’autant plus juste que les salaires évolueront eux-mêmes au moins au rythme de la richesse produite.
  • Garantie d’un taux de remplacement moyen de 75% du salaire. Ce taux pourrait être modulé de façon à respecter une certaine équité. Ainsi, il pourrait varier de 100% du salaire net pour les salaires de référence égaux au SMIC à 60% pour les très hauts salaires.
  • Pas de pension inférieure au SMIC : tout retraité doit pouvoir bénéficier d’un revenu décent pour vivre.

Comment financer ces propositions ?

Un rééquilibrage de la part de la masse salariale dans la valeur ajoutée est parfaitement envisageable, sachant qu’en 25 ans cette part a diminué d’environ 8 points de PIB. En outre, parmi les profits des entreprises, la part redistribuée aux actionnaires a fortement augmenté, au détriment de la part réinvestie dans l’entreprise. Au fur et à mesure de l’augmentation des besoins de financement, l’augmentation de la part patronale des cotisations sociales est possible, soit grâce à une augmentation du taux de cotisation sur l’assiette actuelle, soit grâce à un élargissement de l’assiette. Il s’agit donc, pour assurer la pérennité du financement des retraites, de faire cotiser davantage les profits, notamment les profits distribués aux actionnaires, et d’en finir avec la baisse relative de la masse salariale par rapport à eux. Ce nécessaire rééquilibrage pourrait être favorisé, amplifié, dès lors qu’il se mettrait en œuvre de façon articulée au niveau de l’Union européenne.

Source : http://blogbernardgensane.blogs.nouvelobs.com...
Source : liste réseau des bahuts, reçu le 21 mar


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Journée nationale de mobilisation sur les retraites

29 mars 2008

UNION SYNDICALE SOLIDAIRES

Pour l’avenir de nos retraites, toutes et tous la rue le samedi 29 mars

Depuis 1993, toutes les « réformes » des retraites ont abouti à un même résultat : dégrader le niveau des pensions. Depuis 1994, pour les salariés du secteur privé, ces mesures ont entraîné, selon le Conseil de l’emploi, des revenus et de la cohésion sociale (CERC), une baisse du pouvoir d’achat de la retraite du régime général de 0,3 % par an et 0,6 % par an de la retraite complémentaire. Sont particulièrement touchés les femmes, les chômeurs, précaires, petits boulots, temps partiels.

Si rien n’est fait, ces baisses devraient se poursuivre dans l’avenir et se développerait ainsi une nouvelle pauvreté des retraités. Non content de ne pas prendre la mesure du problème, le gouvernement veut encore l’aggraver.

Il a déjà annoncé un nouvel allongement de la durée de cotisation pour tous les salariés dont on sait parfaitement qu’il aboutira à une nouvelle dégradation du niveau des pensions. En effet, les jeunes rentrent de plus en plus tard sur le marché du travail et les entreprises continuent de se débarrasser de leurs salariés avant même l’âge de départ légal à la retraite. Il sera donc de plus en plus difficile de faire le nombre d’annuités nécessaires pour avoir une retraite à taux plein.

Pourtant aucun nouvel allongement de la durée de cotisation ne peut se justifier. Le rapport du Conseil d’orientation des retraites (COR) de novembre 2007, indique que le besoin de financement supplémentaire des retraites, avec la réglementation actuelle, ne serait que de 1 point de PIB en 2020, c’est-à-dire moins que la marge d’erreur des projections économiques sur la période !

Une vision catastrophique est d’autant moins fondée qu’un rééquilibrage du partage de la valeur ajoutée, la richesse créée dans les entreprises, est tout à fait envisageable. Il n’est pas acceptable de considérer comme pérenne la baisse de 10 points de la part des salaires ayant eu lieu ces dernières années, alors que, dans le même temps, la productivité du travail a continué de croître fortement (plus de 50 % en 20 ans). Un tel rééquilibrage de la part des salaires, qu’une augmentation des cotisations patronales peut amorcer, aurait d’ailleurs des effets neutres sur la compétitivité des entreprises s’il était compensé par une baisse des dividendes versés aux actionnaires.

Salariés du privé, du public, des régimes spéciaux, nous sommes tous concernés par ce nouveau projet du gouvernement. C’est tous ensemble qu’il s’agit de se mobiliser pour le faire échouer et obtenir une véritable réforme qui garantisse l’avenir de nos retraites et le maintien du niveau des pensions par rapport aux salaires. Le samedi 29 mars auront lieu dans toute la France des manifestations unitaires. Pour l’Union syndicale Solidaires, cette journée doit être un premier moment d’une mobilisation unitaire prolongée pour faire céder le gouvernement. Face aux projets du gouvernement, l’unité et la détermination des salariés seront décisives.

document au format PDF:

Source : http://www.solidaires.org/rubrique4.html?mois...


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CGT Fonction publique

Pour la retraite par répartition, pour nos salaires, toutes et tous dans l’action !

Les négociations sur l’avenir de notre système de retraite s’ouvrent courant mars. Le gouvernement, appuyé par le Medef, a d’ores et déjà annoncé sa volonté de passer la durée de cotisation de 40 à 41 annuités pour une retraite à taux plein. Il prépare d’autres mesures régressives, notamment sur les carrières longues. En continuant sur la lancée des précédentes réformes, les projets gouvernementaux produiront les mêmes effets que ceux observés ces dernières années, notamment l’abaissement du niveau des pensions.

A l’issue de la négociation du 18 février dernier, en faisant le choix de ne pas garantir le pouvoir d’achat des fonctionnaires et agents publics, le gouvernement a non seulement aggravé leur situation du point de vue salarial, mais il conduit aussi à la baisse des ressources consacrées à la protection sociale et notamment au financement des retraites.

Salariés du public et du privé sont aujourd’hui confrontés à une même attaque de la part du gouvernement et du patronat. C’est ensemble qu’ils doivent se mobiliser pour un financement des retraites garanti par l’augmentation des salaires et un accroissement de la contribution des entreprises.

La question salariale et l’enjeu des retraites sont intimement liés. La CGT Fonction publique appelle donc les fonctionnaires et agents publics à se mobiliser massivement, partout dans les territoires, dans le cadre de la journée d’action interprofessionnelle du samedi 29 mars 2008 pour exiger de véritables augmentations de salaire et un droit effectif à la retraite à 60 ans à taux plein.

Source : http://www.alternativelibertaire.org/spip.php...


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Manifestation pour les retraites le samedi 29 mars

La CGT appelle à des manifestations interprofessionnelles pour la défense des retraites le samedi 29 mars prochain "dans la perspective du rendez-vous de réforme 2008", a-t-on appris vendredi auprès de la confédération syndicale.

La défense de la Sécurité sociale sera également à l'ordre du jour de cette journée de mobilisation. La CGT indique avoir pris contact avec les autres confédérations syndicales pour leur proposer de se joindre à cette initiative "dans un cadre unitaire".

Le 6 février dernier, à la sortie de la conférence sur la protection sociale à l'Elysée, le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault avait déclaré que son syndicat comptait organiser des manifestations "le samedi fin mars début avril" pour la défense des retraites, alors que Nicolas Sarkozy souhaite l'adoption d'un projet de loi sur ce sujet cet été et un autre sur la santé au plus tard à la rentrée.

Source : http://cdvirgin.over-blog.com/article-1672465...
Source : http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/socia...


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29 mars : Tous ensemble pour l’avenir des retraites

Source: Confédération CGT

(JPEG) De mars à mai s’ouvre une nouvelle phase de discussions avec le gouvernement sur l’avenir de notre système de retraite. La CGT estime que la meilleure façon d’aborder de telles échéances est d’exprimerdès à présent les revendications de tous, actifs et retraités.
Elle propose donc d’organiser le 29 mars des manifestations dans tous les départements pour que les salariés se fassent entendre.
-  Le tract de la CGT 

document au format PDF:

Source : http://www.cgt-banque-assurance.fr/article.ph...

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/5011