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jeudi 17 novembre 2016 à 14h

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Manifestation et grève

pour une carte élargie des lycées de l'Éducation prioritaire !

Manifestation régionale, départ 14h, angle rue St Guillaume/rue de Grenelle en direction de l'Assemblée Nationale

La refondation de l'Education Prioritaire a montré toutes ses insuffisances : dans le 1 er degré et dans les collèges, elle est loin des attentes des collègues. Après avoir refusé de traiter de la situation des lycées en Education Prioritaire lors de la refonte de la carte en 2014, après avoir entretenu le flou sur l'avenir des lycées concernés, ces derniers mois la Ministre a acté la sortie des lycées de l'Education Prioritaire. Cette décision est inacceptable.

Elle traduit un renoncement à faire réussir tous les élèves, notamment ceux des catégories sociales les plus défavorisées, au-delà du collège. Or, les inégalités économiques, sociales et scolaires ne s'arrêtent pas au collège.

Cette sortie des lycées de l'Education Prioritaire va aggraver les inégalités existantes entre les établissements et les élèves, va dégrader les conditions d'enseignement et de travail des élèves et des personnels. Dans un contexte de crise économique et sociale qui perdure, nous réaffirmons que l'école doit être un des instruments privilégiés de lutte contre les inégalités.

Depuis plusieurs mois des établissements d'Ile de France se mobilisent pour obtenir le classement de leur lycée dans une nouvelle carte élargie de l'Education Prioritaire. Ces journées de grève et d'actions, le 29 septembre puis le 11 octobre, ont connu un succès grandissant et ont montré la détermination des personnels. Nos organisations syndicales (SNES-FSU, SNEP-FSU, SNUEP-FSU, CGT Educ, SNFOLC-FO, SNETAA-FO, Sud Educ des académies de Versailles et Créteil, ainsi que le SNES-FSU et le SNETAA-Fo Paris) soutiennent ces mobilisations.

Il a urgence à ce que le Ministère entendent les personnels mobilisés et ouvre, sans attendre, dans les prochaines semaines le dossier des lycées en Education Prioritaire.

Nos organisations revendiquent

  • la construction d'une carte élargie des lycées de l'Education Prioritaire, définie à partir de critères transparents, comprenant des lycées généraux, technologiques et professionnels, sur la base des besoins du terrain
  • La diminution du nombre d'élèves par classe
  • Une dotation spécifique pour les lycées appartenant à cette carte afin de mettre en place des dédoublements en volume conséquent, de développer des projets diversifiés permettant la réussite des élèves.
  • Le maintien des avantages spécifiques (primes, bonifications) et leur élargissement à tous les personnels
  • Des équipes pluri-professionnelles renforcées : infirmières, assistantes sociales, personnels de vie scolaire, personnels de MLDS etc...
  • Nos organisations syndicales appellent à amplifier la mobilisation de ces derniers mois. Elles appellent
  • à faire grève massivement le jeudi 17 novembre et à rejoindre la manifestation parisienne (départ 14h de l'angle de la Rue St Guillaume/rue de Grenelle vers l'Assemblée Nationale)
  • à interpeller les élus
  • à associer les parents d'élèves à notre mobilisation
  • à discuter, dans des AG d'établissements, d'ici le 17/11 et le 17/11, de la grève, des suites du mouvement et de ses formes (nouvelle journée de grève, reconduction de la grève etc)

A l'occasion de son audition devant la commission des Finances et de l'Education le 2 novembre, la Ministre de l'Education Nationale a déclaré : "Les personnels des lycées (des ex ZEP) ont raison. Il faudra faire cette réforme des lycées d'éducation prioritaire". Nos organisations demandent donc à la Ministre de recevoir, le jeudi 17/11 une délégation, composée de représentants syndicaux et de représentants d'établissements en lutte, pour qu'elle leur communique les modalités pratiques de son acceptation de leurs revendications.

Tous en greve le 17 novembre !

Manifestation régionale, départ 14h, angle rue St Guillaume/rue de Grenelle en direction de l'Assemblée Nationale

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/50599
Source : http://www.tpamz.levillage.org/spip.php?artic...


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Manifestation et grève

Les lycées doivent rester en Éducation Prioritaire !

Manifestation région parisienne :
rendez-vous à 14h à l'angle de la rue de Grenelle et de la rue St-Guillaume
Puis départ manifestation en direction de l'Assemblée Nationale

Le Ministère a décidé de donner moins aux lycéens qui ont déjà le moins

Le communiqué de presse du Ministère du 30 septembre évoque une "clause de sauvegarde" pour les personnels des lycées. Trois enseignements :
Le Ministère acte officiellement la fin de l'Éducation Prioritaire pour tous les lycées. En effet ce dispositif de sauvegarde, créé lors de la réforme de l'Éducation Prioritaire de 2014, a pour objectif d'accompagner les personnels des établissements qui en sortent.

Répondre par la seule prolongation d'une prime est une injure faite aux enseignants mobilisés. Nous nous battons pour des conditions de travail et d'enseignement favorables à la réussite de nos élèves. Et de ce côté, aucune réponse n'a été apportée à ce jour.

Le Ministère est fébrile. Cette tentative improvisée de déminage consiste à proroger pour 2 ans les diverses bonifications et indemnités. Or, cette prolongation ne concerne que les collègues arrivés avant 2015... créant de fait 2 catégories d'enseignants dans nos lycées !

Mardi 11 octobre : un mouvement qui s'amplifie

Le sujet est désormais national

Le mardi 11 octobre, nous étions à nouveau en grève et dans la rue. Cette deuxième journée de mobilisation commune des lycées en Éducation Prioritaire (ex-ZEP, Politique de la ville, APV, ECLAIR, Zone violence, Zone sensible, Ambition Réussite, DERS, Plan Espoir Banlieues…) ou qui devraient légitimement en relever a été marquée par une amplification du mouvement :

davantage d'établissements en grève et présents en manifestation ;
davantage d'académies concernées : le mouvement de grève s'est étendu à l'ensemble de la banlieue parisienne (notamment sur l'académie de Créteil, dans le 93 et le 94) et il n'est plus cantonné à l'Île-de-France puisque plusieurs lycées de Marseille (13) et de Dreux (28) sont entrés dans la danse.
davantage d'enseignants en grève (avec des taux de grévistes de 80% dans certains établissements) et présents à la manifestation parisienne.

Notre mouvement a fait couler de l'encre dans la presse nationale (Une de l'Humanité, tribune à paraître sur notre réponse au rapport du CNESCO dans Le Monde....) et régionale (plusieurs articles dans l'Echo Républicain, Le Parisien, la Marseillaise, plusieurs reportages sur France 3 Région...).
Enfin, les soutiens syndicaux se multiplient.

Si Najat Valaud-Belkacem pensait pouvoir tuer l'Éducation Prioritaire en lycée sans avoir à communiquer, c'est bien raté ! Le mouvement est désormais national et la presse s'en fait l'écho régulièrement.

La prolongation d'une indemnité pour deux ans n'est pas une réponse acceptable

Notre Collectif persiste à considérer qu'un simple prolongement temporaire de deux ans d'une indemnité pour les enseignants de l'Éducation Prioritaire ne peut en aucun cas être une réponse satisfaisante à des inquiétudes portant sur le statut des lycées et les moyens qui leur sont attribués pour permettre la réussite des élèves.

C'est pourquoi les établissements membres du Collectif « Touche pas ma ZEP ! », toujours plus nombreux (64 lycées mobilisés de 10 académies à avoir signé notre appel), continuent à réclamer la publication d'une carte élargie de l'Éducation Prioritaire en lycée et dotant ces établissements d'un label contraignant en termes d'effectifs limités d'élèves par classe, de moyens pérennes alloués (dédoublements, vie scolaire…) et de compensations spécifiques pour les personnels (droits à la mutation, indemnités...) permettant d'assurer la stabilité des équipes.

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Source : http://www.tpamz.levillage.org/spip.php?artic...
Source : http://sudeducation92.ouvaton.org/spip.php?ar...
Source : http://www.sudeducation93.org/Education-Prior...


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Écoles, collèges, lycées,

en grève pour une carte élargie de l'éducation prioritaire

Le 17 novembre, écoles, collèges, lycées, toutes et tous en grève pour une carte élargie de l'éducation prioritaire et un label commun garantissant, de la maternelle au bac, des moyens pérennes pour nos élèves et des équipes stables

Depuis plusieurs semaines, nous, enseignant-e-s de lycées relevant de l'Education Prioritaire ou qui devraient en relever, sommes mobilisés au sein du collectif « Touche pas ma ZEP » afin de protester contre la sortie du dispositif d'Education Prioritaire de l'ensemble des lycées de France.

Qu'elle se situe dans les quartiers populaires, mal reliés par les transports, ou dans les zones rurales parfois désertées par les services publics de proximité, l'école reste un pôle nécessaire de socialisation, d'échanges et d'écoute, pour les enfants comme pour leurs parents. Dans ces zones plus qu'ailleurs, sans doute, son rôle est essentiel, et elle ne peut le jouer qu'avec des moyens adaptés aux difficultés auxquelles elle fait face.

Or, nous le savons, obtenir ces moyens - et les conserver -, afin de mettre en place et pérenniser des dispositifs particuliers, relatifs au classement en Education Prioritaire (effectifs limités, dédoublements plus importants, suivi individualisé des élèves au plus près de leurs besoins), est une bataille constante et épuisante.

Dans les collèges et les écoles, vous avez connu il y a deux ans déjà cette « refondation » de l'Education Prioritaire et pu en voir les conséquences ; dans bien des communes, les établissements anciennement classés RRS (Réseau de Réussite Scolaire) et qui sont sortis de l'Education Prioritaire périclitent, tandis que ceux qui sont restés dans le dispositif savent que désormais, l'augmentation de leurs effectifs sera inéluctable puisque, par exemple, le seuil de 25 élèves par classe en moyenne dans les écoles primaires sera désormais la norme - en-dessous de ce seuil, il n'y aura plus aucune ouverture de classe. Enfin les collègues qui sont entrés dans le dispositif REP , censé leur accorder plus de moyens et d'attention, sont nombreux à dénoncer la poudre aux yeux de ce nouveau label, qui ne peut faire sens que lorsque les équipes déjà en place se connaissent depuis longtemps et travaillent à l'aune d'une certaine cohérence pédagogique.

Ainsi, non seulement cette refondation est peu satisfaisante pour ceux qui la subissent, mais elle laisse en outre de côté, de façon bien incohérente, les lycées, qui sont pourtant le prolongement de nombreuses écoles et de nombreux collèges REP ou REP , comme si les élèves que vous avez accueillis et accompagnés durant leurs 14 ou 15 premières années ne méritaient plus que l'on s'y intéresse !

C'est pourquoi le 11 octobre dernier, après une première journée de mobilisation le 29 septembre, nous nous sommes mis à nouveau en grève ; nous nous sommes retrouvés à plus de 500 devant le ministère de l'Education nationale, à Paris, pendant que d'autres rassemblements avaient aussi lieu à Dreux ou Marseille avec une revendication simple : un label unique d'Education Prioritaire, contraignant en termes de moyens et ce, de la maternelle à l'université.

Nous serons de nouveau en grève le jeudi 17 novembre.
Depuis la réforme de l'Education Prioritaire, il y a deux ans, nous nous sommes déjà tous battus, mais de façon ponctuelle, localisée, individuelle, le calendrier et les difficultés n'étant pas les mêmes pour tous.
Notre force aujourd'hui, c'est d'avoir réussi à nous unir et adopter une position commune, pour le bien de tous nos élèves et de tous nos établissements, parce que nous défendons l'Ecole publique, et particulièrement l'Education Prioritaire.

C'est pourquoi, nous, enseignant-e-s de lycée, mobilisés contre la casse programmée de l'Education Prioritaire, nous adressons à vous, collègues des collèges et des écoles, pour faire du jeudi 17 novembre une journée de grève commune, pour gagner, ensemble, la réintégration des collèges et écoles sortis du dispositif, une carte élargie de l'Education Prioritaire et surtout son extension à un dispositif unique d'Education Prioritaire de la maternelle au bac avec des garanties pérennes en termes de moyens pour assurer la réussite des élèves (effectifs limités, dédoublements, vie scolaire....) et de compensations spécifiques pour les personnels (indemnités, droits à la mutation...) permettant d'assure la stabilité des équipes.

Source : http://sudeducation92.ouvaton.org/spip.php?ar...


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Lycées et LP Tou-te-s en grève le 17 novembre

Pour gagner un statut d'éducation prioritaire !

Cgt Educ'Action Ile-de-France

Manifestation région parisienne
à 14h en direction de l'Assemblée Nationale
La CGT Educ'action dépose un préavis national et appelle les personnels à la grève

Mardi 11 octobre, une nouvelle fois, de nombreux lycées de la Région Parisienne se sont mobilisés sur la question de l'éducation prioritaire. 600 personnels en grève (le double du rassemblement du 29 septembre) ont manifesté en direction du ministère.

En effet, les lycées sont restés à l'écart de la « grande réforme de l'Education prioritaire » de novembre 2014. Malgré de nombreuses demandes d'éclaircissement, le ministère avait toujours entretenu le flou sur leur situation. Un courrier de la Ministre, daté du 27 avril 2016, semblait apporter une clarification : « la refonte de l'éducation prioritaire est axée sur la scolarité obligatoire, c'est à dire l'école et le collège. » Cela confirmait la sortie des lycées de l'éducation prioritaire.
Ce n'est pas acceptable, les difficultés ne s'arrêtent pas à la sortie du collège ! Bien au contraire, les lycées professionnels concentrent souvent la difficulté sociale et scolaire.

Il faut la création d'un statut clair de lycée en éducation prioritaire, seule garantie sur le long terme !
Il est donc urgent que des discussions sur la construction d'une nouvelle carte commencent, sur la base d'un périmètre élargi, en partant des besoins du terrain. Nous demandons que ces lycées bénéficient d'une dotation supplémentaire pour réduire les effectifs par classe et mettre en place des projets éducatifs, d'un renforcement des équipes de vie scolaire, de santé et de service social.
Nous exigeons pour tous les personnels une valorisation de leur investissement dans ces établissements difficiles à travers le maintien de la prime et une bonification pour les mutations, afin de stabiliser les personnels.

Les lycées ont toute leur place dans l'Education Prioritaire !

17 novembre
Manifestation région parisienne
à 14h en direction de l'Assemblée Nationale
La CGT Educ'action dépose un préavis national et appelle les personnels à la grève.

Source : http://cgteduc75.ouvaton.org/spip.php?article...


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La rentrée dans la voie professionnelle ? Explosive !

SUD Éducation

Cette rentrée 2016 était celle d'une grande nouveauté : les élèves de la voie professionnelle allaient être accueilli-e-s comme il se doit grâce à une circulaire modestement intitulée : « réussir dans la voie professionnelle ». Elle se contentait en fait de réinventer l'eau chaude en listant ce qui se fait déjà localement pour donner l'injonction de le mettre en place partout.

Alors réussie cette rentrée ?

Alors qu'une dizaine d'incidents graves ont eu lieu dans des établissements d'enseignement professionnel de plusieurs départements et que des collègues ont été hospitalisé-e-s comme à Saint-Denis ou à Calais, la seule réaction du gouvernement vient de Manuel Valls qui affiche des postures de fermeté. Mais la question qui se pose n'est pas celle d'un manque de répression ou de sévérité. C'est celle de l'abandon de certains territoires, privés de services publics dignes de ce nom.

Les lycées professionnels sont les établissements qui comptabilisent la majorité des incidents graves. On y comptait 25 incidents graves pour 1000 élèves l'an passé (contre 12,4 en collège et 5,3 en lycée d'enseignement général et technologique). Mais surtout, ce chiffre est en très forte augmentation (13 en 2008-2009) [1]

Comment ne pas y voir de corrélation avec l'abandon des lycées de la voie professionnelle ? Oubliés des créations de postes, oubliés des dispositifs d'éducation prioritaire comme si les difficultés disparaissaient après le collège. Alors que les élèves de la voie professionnelle proviennent pour beaucoup de collèges REP ou REP , il n'existe pas de carte des lycées en éducation prioritaire.

Les faits récents mis en avant médiatiquement car spectaculaires ne sont que la partie visible d'un quotidien qui s'est dégradé depuis la réforme du Bac pro et les suppressions massives de postes.

Plutôt que de parades médiatiques et d'effet d'annonce pour des caméras de vidéo-surveillance, des portiques ou des vigiles (comme le demande un syndicat de proviseur-e-s), les lycées professionnels et leurs élèves ont surtout besoin :

d'avoir des enseignant-e-s formé-e-s devant chaque classe ce qui passe par le recrutement de titulaires à hauteur des besoins et la titularisation des personnels précaires d'une carte de l'éducation prioritaire en lycée incluant les lycées professionnels du recrutement de personnels de vie scolaire, CPE et AED en nombre suffisant de la diminution du temps de service des enseignant-e-s pour permettre la concertation des équipes et un meilleur suivi des élèves.

SUD éducation appelle à la mobilisation et à la grève le 17 novembre pour l'éducation prioritaire !

[1] Chiffres du MEN DEEP 2016 - Les incidents graves déclarés par les collèges et lycées public

Source : http://www.questionsdeclasses.org/?La-rentree...


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L'Education encore et toujours Prioritaire !

Depuis la rentrée scolaire, des lycées sont mobilisés contre leur sortie du dispositif d'Education Prioritaire. A l'intiative, le lycée Joliot-Curie de Nanterre, qui s'est mis en grève majoritaire dès la rentrée de septembre. La mobilisation s'est très vite étendue à d'autres lycées du 92, puis à d'autres départements d'Ile de de France et enfin en province. Une journée de grève et de manifestation a rassemblé 300 personnes le jeudi 29 novembre. Devant l'ampleur de la mobilisation, le Minsitère s'est senti obligé de recevoir les enseignant-e-s moblilisé-e-s, ce qu'il n'avait pas fait avant. Seulement, aucune réponse n'a été apportée, la ministre faisant mine d'ignorer la situation : « mais pourquoi donc êtes vous encore mobilisés alors que j'ai réglé tous les problèmes de l'Education Prioritaire ? ». La qualité de la mobilisation inter-syndicale (SUD, CGT, FSU, FCPE) n'a d'égal que l'ampleur du mépris de classe affichée par la Ministre. C'est pourquoi une nouvelle journée de mobilisation a eu lieu le mardi 11 octobre rassemblant 500 personnes. Parallèlement, la mobilisation s'est accrue dans les lycées : 80% de grévistes à Mantes, 70% à Gennevilliers, 60% à Joliot-Curie (Nanterre)... et de nouveaux établissements sont entrés dans la grève, notamment à Marseille, dans le 93 et à Dreux (académie Orléans-Tours).

Pour rappel, la sortie de l'Education Prioritaire signifie la baisse des moyens des lycées actuellement classés avec la fin des limitations d'effectifs, du travail en petits groupes, de temps pour faire des projets, ces moyens étant déjà largement insuffisants. Mais c'est aussi la fin des bonifications pour les points de mutation pour le prochain mouvement inter-académique, à savoir celui de 2017, et la remise en cause annoncée de l'indemnité.

Les revendications portent sur la mise en place d'un statut et d'une carte élargie de l'Education Prioritaire pour les lycées avec la garantie d'effectifs limités, de moyens supplémentaires et de compensations spécifiques pour l'ensemble des personnels, assurant ainsi la stabilité des équipes.

L'appel « Touche pas à ma ZEP ! » a déjà été signé par de nombreux établissements. Il est consultable sur http://www.tpamz.levillage.org et est toujours ouvert aux signatures.

Une nouvelle journée de mobilisation est prévue le 17 novembre. Pour nous, la puissance de la mobilisation a déjà contribué à faire bouger le Ministère (les collègues sont reçus car ils se mobilisent dans la durée). Des assemblées générales regroupant des personnel-le-s des lycées en lutte se tiennent régulièrement pour coordonner la mobilisation. Il ne tient qu'à nous, enseignant-e-s, syndiqué-e-s ou non, en Education Prioritaire ou non, d'amplifier la mobilisation pour que les lycéen-ne-s puissent étudier dans des conditions dignes.

SUD Education 92 réaffirme son soutien à la mobilisation contre la sortie des lycées de l'Education Prioritaire et appelle les collègues à se réunir pour discuter des perspectives de grève et de mobilisation du 17 novembre.

Source : http://sudeducation92.ouvaton.org/spip.php?ar...


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Éducation prioritaire : ça marche pas?

Mais a-t-on vraiment essayé?

SUD éducation 94

L'éducation prioritaire subit ces derniers temps des attaques de toutes parts. Il y a quelques mois, la ministre de l'éducation nationale annonçait la sortie des lycées (y compris les lycées professionnels) de tout dispositif dès 2017. Le 26 septembre, le CNESCO (Conseil national d'évaluation du système sco- laire) publiait un rapport mettant en avant l'accroissement des inégalités scolaires et l'inefficacité des politiques d'éducation prioritaire dans ce domaine. Beaucoup se sont empressés de pointer du doigt l'éducation prio- ritaire comme une machine à produire de l'inégalité ? Mais avant de juger l'efficacité de l'éducation prioritaire, peut être faudrait-il se demander quelle est la réalité de sa mise en oeuvre ...

La baisse des effectifs : ça marche !

Sur ce point, le rapport du CNESCO est clair : les moyens nécessaires ne sont pas là. En effet, la mesure phare du dispo- sitif, la baisse des effectifs d'élèves dans les classes n'est pas appliquée. En 2015, du CP à la 3ème, l'effectif moyen dans les classes d'éducation prioritaire était de 21,2 élèves, soit seulement 1,9 élèves de moins que dans les établissements hors éducation prioritaire. Certains diront que la réduction de la taille des classes n'est pas en soi un gage de réussite.

Les recherches menées par le CNESCO (2014) sont pourtant claires : « seule une réduction importante de la taille des clas- ses dès le primaire permet l'amélioration significative des résultats scolaires des élèves socialement défavorisés ».

De quelle stigmatisation parle-t-on ?

Mais selon le dernier rapport du CNESCO, l'échec des politiques d'éducation prioritaire serait également du à certains « effets pervers » de ces politiques, notamment la stigmatisation supposée des établissements classés REP. Nous fera- t-on croire qu'un collège implanté au milieu d'une cité populaire serait moins stigmatisé parce qu'il ne serait pas classé

REP ? Non, il le serait encore plus parce qu'il aurait encore moins de moyens. La stigmatisation qu'il faut dénoncer c'est d'abord celle dont sont victimes les quartiers populaires. Pour contrer cette stigmatisation, il faudrait une vraie politi- que d'urbanisation qui donne envie d'habiter ces quartiers, une vraie politique de l'emploi qui donne du travail aux habi- tants de ces quartiers, et surtout de vraies politiques publiques visant à réduire les inégalités sociales dont les inégalités scolaires ne sont que le reflet.

Contre la sortie programmée des lycées de l'éducation prioritaire

En attendant que de telles politiques voient le jour, une vraie politique d'éducation prioritaire avec des moyens à la hau- teur des besoins reste pour nous une nécessité. C'est pourquoi SUD éducation 94 soutient la lutte contre la sortie pro- grammée des lycées de l'éducation prioritaire. Entamée début septembre 2016 par la constitution de la coordination « Touche pas à ma ZEP », cette mobilisation a débouché sur deux journées de grève (le 29 septembre et le 11 octobre), et continue de s'étendre dans toute l'Ile de France et au delà. Face aux attaques de tout bord que subie l'éducation priori- taire, il est plus que temps de faire entendre une autre voix !

Les revendications de SUD éducation 94 pour l'éducation prioritaire :

  • Moins d'élèves par classe (16 élèves dans l'éducation prioritaire)
  • Une baisse du temps de travail (minoration d'1/9 du temps de service pour tous les personnels de l'éducation prioritaire)
  • Un classement transparent et objectif des établissements sur critère social
  • Un encadrement renforcé des élèves (en CPE, AED, personnels médicaux- sociaux, RASED, maître-sup)
  • Des mesures de stabilisation des équipes (titularisation de tous les précai- res, aide au logement, financement des études pour permettre à des jeunes de l'académie d'accéder aux métiers de l'enseignement)

Tous en grève jeudi 17 novembre
Pour une carte élargie et un véritable statut des lycées relevant de l'éducation prioritaire

Source : http://www.sudeducation94.org/Touche-pas-a-ma...


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Plus que d'indignation à géométrie variable,

les personnels du 93 ont besoin de moyens !

Communiqué de presse de SUD Education 93

Jeudi 13 octobre, le proviseur et la proviseur adjointe du lycée l'ENNA de Saint-Denis ont été violemment agressés par un élève de seconde. La ministre de l'éducation nationale s'est aussitôt indignée dans un communiqué comme elle l'avait fait la veille pour des inscriptions sur les murs d'une université parisienne.

Pas un mot par contre lorsqu'un AED du lycée Suger de Saint-Denis a du être hospitalisé, roué de coup à l'entrée du lycée. Pas un mot pour le lycée Hélène Boucher de Tremblay, pour le lycée Olympe de Gouge de Noisy-le-Sec ou pour le collège Eric Tabarly à Pavillons-sous-Bois qui ont connu des incidents graves.
Surtout, pas de réponses satisfaisantes aux personnels du lycée Suger qui ont mené une grève de 14 jours pour obtenir des moyens d'encadrement supplémentaires. Si ce n'est des retraits sur salaires indiscriminés touchant tous les personnels et sur toute la période !

Les élèves de Seine-Saint-Denis ont droit à l'éducation comme ailleurs en France. Plus que de communiqués d'indignation, les personnels ont besoin qu'on leur donne les moyens de travailler dans des conditions correctes pour qu'enfin l'école cesse d'aggraver les inégalités.

Sud éducation 93 revendique un plan d'urgence pour l'éducation dans le 93 et appelle à se mobiliser le 17 novembre pour l'éducation prioritaire !

Source : http://www.sudeducation93.org/Plus-que-d-indi...


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Tous en Zones d'éducation prioritaire

CNT

Le collectif "Touche pas à ma Zep" appelle à la grève jeudi 17 novembre. Manif à Paris : 14h, angle rue de Grenelle / St Guillaume. Métro rue du Bac ou St Germain-des-Prés.

Depuis plusieurs semaines, des lycées sont en lutte afin d'obtenir une redéfinition de la carte de l'éducation prioritaire les prenant mieux en considération.

Au lendemain de leur première journée de grève, le 30 septembre, la ministre annonçait le maintien pour deux ans de l'indemnité spécifique aux enseignants de ces établissements, confirmant la crainte d'une sortie de l'éducation prioritaire. La seule prolongation de la prime aux enseignant-e-s ne peut suffire alors même que des moyens supplémentaires sont nécessaires pour permettre aux élèves de bénéficier d'un cadre d'enseignements ambitieux. En conséquence, un nouvel appel à la grève a été lancé par le collectif "Touche pas à ma ZEP" pour le jeudi 17 novembre.

La fédération CNT des travailleuses et travailleurs de l'éducation soutient ce mouvement et les demandes des collègues en lutte.

CNT-FTE

Le communiqué de la CNT éduc 93.

Depuis plusieurs semaines, des lycées sont en lutte afin d'obtenir une redéfinition de la carte de l'éducation prioritaire les prenant mieux en considération. En effet, en mettant fin au dispositif de sauvegarde décidé en 2014 suite à la réforme de l'éducation prioritaire, le Ministère met tout simplement fin à ce dispositif pour les lycées. La seule prolongation de la prime aux enseignant-e-s ne peut suffire alors même que nous réclamons des moyens supplémentaires pour permettre à nos élèves de bénéficier d'un cadre d'enseignement à la hauteur de nos ambitions. En conséquence, un nouvel appel à la grève a été lancé par le collectif "Touche pas à ma ZEP" pour le jeudi 17 novembre.

La CNT Education 93 soutient ce mouvement et les demandes des collègues en lutte.

Pour autant, notre département nécessite un élargissement de cette mobilisation afin que nous soyons toutes et tous à la hauteur des enjeux, un véritable plan d'urgence comme nous le réclamons depuis plusieurs années. Nous ne demandons pas seulement un classement en éducation prioritaire car, si celle-ci constitue une première reconnaissance de nos besoins, elle reste largement insuffisante.

Le constat est édifiant :

  • recrutement insuffisant malgré les annonces du ministère et en tous cas ne répondant pas à la hausse des effectifs ;
  • recours de plus en plus important à des contrats précaires ;
  • personnel en sous-effectif en vie scolaire ; diminution du nombre d'agent-e-s…

C'est pourquoi, nous appelons à construire la mobilisation intersyndicale la plus large possible afin d'obtenir rapidement un véritable plan d'urgence en Seine-Saint-Denis.

Source : http://www.cnt-f.org/fte/?Tous-en-Zones-d-edu...