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jeudi 9 février 2017 à 10h

2 parties : 1 2

Action collective

Pour en finir avec le délit de solidarité

Prises de paroles de solidaires poursuivis, d'organisations signataires du manifeste des délinquants solidaires et d'autres personnalités.

Personnes annoncées :

  • Thierry Kuhn (président d'Emmaüs France)
  • Aubépine et Houssam, poursuivis en 2016 pour « organisation de manifestation illicite », finalement relaxés, et Mohammed, exilé vivant à Paris
  • Léopold Jacquens, poursuivi pour avoir signé, en 2011, des attestations de logement au bénéfice d'une personne dont la demande de titre de séjour était en cours d'examen, relaxé par la Cour d'appel de Caen en novembre 2016
  • Denis Lambert, accusé d'aide au séjour irrégulier pour avoir hébergé une famille arménienne entre janvier 2014 et juillet 2015 ; il leur aurait « en contrepartie » fait exécuter des tâches ménagères, ce que nie totalement l'intéressé, relaxé en 2015
  • François Loret, condamné avec Christian par le TGI de Meaux le 12 juin 2015 pour « violence à agent dépositaire de l'autorité publique » après avoir été pris dans une bousculade lors de la mise à l'abri de familles expulsées d'un bidonville en plein hiver à Noisiel (77)
  • Jean-Luc Munro, poursuivi pour « violences à agent dépositaire de l'autorité publique avec arme par destination », l'arme étant le vélo avec lequel il se rendait dans un bidonville pour observer la destruction illégale de caravanes par la police
  • Hubert Jourdan (à confirmer), de l'association Habitat et citoyenneté, qui accueille migrants et réfugiés à Nice
  • Ibtissam, éducatrice dans un foyer pour mineurs isolés étrangers (MIE), mise à pied pour avoir dénoncé les conditions d'accueil dans cette structure où un jeune s'est suicidé
  • Laëtitia Fontaine, poursuivie pour « violence à agent » en novembre 2015 alors qu'elle observait pacifiquement une manifestation anti-migrants à Calais, finalement relaxée en 2017
  • Rob Lawrie, condamné le 14 janvier 2016 par le TGI de Boulogne-sur-Mer à 1 000 euros d'amende pour avoir tenté de permettre à une enfant de 4 ans de rejoindre sa famille au Royaume-Uni
  • Georges Gumpel, enfant caché pendant la seconde Guerre mondiale

Appel

Procès d'habitants de la vallée de la Roya « coupables » d'être venus en aide à des réfugié⋅e⋅s, avec la menace de lourdes sanctions. Mesures d'intimidation, poursuites - et parfois condamnations - de personnes ayant agi en soutien de migrant⋅e⋅s ou de Roms, à Calais, à Paris, à Norrent-Fontes, à Boulogne, à Loos, à Perpignan, à St-Etienne, à Meaux... On assiste depuis plusieurs mois à la recrudescence de cas où la solidarité est tenue pour un délit.

Il est clair que les autorités entendent faire plier les citoyennes et les citoyens qui n'adhèrent pas aux politiques de non accueil et de mise à l'écart des migrants, et qu'elles n'hésitent pas pour cela à les assimiler à ceux qui profitent de la vulnérabilité des exilé⋅e⋅s et les exploitent, passeurs et trafiquants en tout genre.

100 organisations associatives ou syndicales, nationales ou locales, publient un manifeste par lequel elles entendent dénoncer ces procédés. Dans les semaines qui viennent, elles mettront en œuvre toutes sortes d'actions afin que soient préservés le droit de regard, le droit de critique, le droit de s'opposer à des politiques qu'on désapprouve, le droit de se conduire autrement qu'en agent de politiques de fermeture : le droit d'agir en toute humanité.

Manifeste : La solidarité, plus que jamais un délit ?

Bien sûr, la solidarité n'a jamais été inscrite dans aucun code comme un délit.

Cependant, des militants associatifs qui ne font que venir en aide à des personnes en situation de très grande précarité, victimes de décisions dangereuses, violentes, voire inhumaines, se retrouvent aujourd'hui face à la justice.

Avec l'instauration de l'état d'urgence, et dans le contexte baptisé « crise migratoire », on assiste à une recrudescence de poursuites visant à empêcher l'expression de la solidarité envers migrants, réfugiés, Roms, sans-papiers... Au-delà, c'est le soutien à l'ensemble des personnes étrangères qui tend à devenir suspect, l'expression de la contestation des politiques menées qui est assimilée à de la rébellion et au trouble à l'ordre public.

La loi permet en effet de poursuivre les personnes qui viennent en aide aux « sans-papiers »1, mais toutes sortes d'autres chefs d'accusation servent désormais à entraver toute action citoyenne qui s'oppose aux politiques mises en œuvre. L'ensemble de ces intimidations, poursuites, condamnations parfois, visent donc bien en fait ce qui constitue de nouvelles formes du « délit de solidarité ».

Dès 2009, les associations de défense des droits de l'Homme et de soutien aux étrangers avaient dénoncé le fait que le délit d'« aide à l'entrée, à la circulation et au séjour des étrangers en situation irrégulière », introduit à l'origine pour lutter contre ceux qui font commerce du trafic et de l'exploitation des étrangers, ait permis au fil du temps de sanctionner les « aidants » d'étrangers sans papiers, même agissant dans un but non lucratif. Si les peines prévues ne sont pas toujours appliquées, une telle réglementation a bien sûr un effet dissuasif sur celles et ceux qui refusent de se soumettre à des politiques hostiles aux étrangers.

La mobilisation associative, à l'époque, a abouti à plusieurs réformes successives, dont celle du 31 décembre 2012 qui a été présentée comme la « suppression » du délit de solidarité. Il n'en est rien ; la nouvelle rédaction des textes se contente de préciser et augmenter les cas d'exemption de poursuites. Outre l'aide apportée à des parents, est autorisée l'aide qui aura seulement visé à « assurer des conditions de vie dignes et décentes à l'étranger » ou à « préserver la dignité ou l'intégrité physique de celui-ci ». Malgré tout, des personnes ayant manifesté leur solidarité avec des étrangers sans titre de séjour continuent d'être inquiétées - convocations à la police ou à la gendarmerie, gardes à vue, perquisitions, écoutes téléphoniques - voire poursuivies et parfois punies d'amende et emprisonnement.

Dans le même temps, des poursuites ont commencé d'être menées sur la base de textes sans rapport avec l'immigration.

  • Les délits d'outrage, d'injure et de diffamation, de rébellion ou violences à agent de la force publique sont utilisés pour défendre l'administration et la police contre celles et ceux qui critiquent leurs pratiques ;
  • Le délit d'« entrave à la circulation d'un aéronef », qui figure dans le code de l'aviation civile, permet de réprimer les passagers qui, voyant des personnes ligotées et bâillonnées dans un avion, protestent contre la violence des expulsions ;
  • La réglementation qui sanctionne l'emploi d'un travailleur étranger sans autorisation de travail a servi à inquiéter des personnes qui, hébergeant des étrangers en situation irrégulière, acceptent que leurs hôtes les aident à effectuer des tâches domestiques.

Aujourd'hui, les motifs des poursuites se diversifient toujours plus. Tandis que les poursuites pour aide à l'entrée et au séjour ont repris de plus belle, de nouveaux chefs d'accusation sont utilisés pour condamner les actions solidaires :

  • La réglementation en matière d'urbanisme a été invoquée à Norrent-Fontes (Pas-de-Calais) pour demander la destruction d'abris pour migrants ;
  • Des textes sur l'hygiène ou la sécurité applicables à des locaux ont servi à empêcher des hébergements solidaires à St-Etienne ;
  • L'absence de ceinture de sécurité et d'un siège pour une fillette à bord d'un camion a permis la condamnation d'un aidant à Calais ;
  • L'intrusion dans des zones particulières, interdites pour cause d'état d'urgence, a été utilisée, à Calais également, pour sanctionner le regard citoyen ;
  • Le délit de faux et usage de faux est utilisé pour intimider des personnes qui ont voulu attester de la présence depuis plus de 48h de personnes dans un squat à Clichy ;
  • etc...

Et, de plus en plus, le simple fait d'avoir voulu être témoin d'opérations de police, d'expulsions de bidonvilles, de rafles, peut conduire à une arrestation, sous couvert de rébellion ou de violences à agent.

Ces procédés d'intimidation doivent cesser. Nous affirmons la légitimité du droit de regard des citoyens et des citoyennes sur les pratiques de l'administration, de la justice ou de la police. Nous voulons que soient encouragé·e·s celles et ceux qui se montrent solidaires des personnes en situation de précarité sans se soucier de savoir si elles sont ou non en situation régulière quant au séjour. Nous refusons que les populations visées par des politiques ou des pratiques xénophobes soient privées de soutien. C'est l'avenir du principe même de solidarité qui est en jeu.

Rejoindre le collectif et participer à ses actions : voir encadré après les signatures

Premières organisations signataires :

Associations nationales

  • Acat (Association chrétienne contre la torture et la peine de mort)
  • ACIAH (Accessibilité, communication, information, accompagnement du handicap)
  • Acort (Assemblée citoyenne des originaires de Turquie)
  • Act Up-Paris
  • ADDE (Avocats pour la défense des droits des étrangers)
  • ADMIE (Association pour la Défense des Mineurs Isolés Etrangers)
  • AFVS (Association des familles victimes du saturnisme)
  • AMF (Association des Marocains en France)
  • Amoureux au ban public (Les)
  • Anafé (Association nationale d'assistance aux frontières pour les étrangers)
  • ATMF (Association des travailleurs maghrébins de France)
  • Attac France
  • Bibliothèque vivante
  • CADTM France (Comité pour l'abolition des dettes illégitimes)
  • Catred (Collectif des accidentés du travail, handicapés et retraités pour l'égalité des droits)
  • CCFD-Terre solidaire
  • Cedetim/Ipam (Centre d'études et d'initiatives de solidarité internationale)
  • Ceras (Centre de recherche et d'action sociales)
  • Christianisme social
  • Cnafal (Conseil national des associations familiales laïques)
  • Collectif National Droits de l'Homme Romeurope
  • Collectif Ni Guerres Ni État de Guerre
  • Comede (Comité pour la santé des exilés)
  • Comegas (Collectif des médecins généralistes pour l'accès aux soins)
  • Convivances
  • Copaf (Collectif pour l'avenir des foyers)
  • Culture et Liberté
  • Dom'Asile
  • Elena-France (Avocats du droit d'asile)
  • Emmaüs France
  • Emmaüs International
  • Ensemble
  • Fasti (Fédération des associations de solidarité avec tou-te-s les immigré-e-s)
  • FCPE (Fédération des Conseils de parents d'élèves des écoles publiques)
  • Fédération Entraide Protestante
  • Fnars (Fédération des acteurs de la solidarité)
  • Fondation Abbé Pierre
  • Fondation Frantz Fanon
  • FTCR (Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives)
  • France Amérique Latine (FAL)
  • Français langue d'accueil
  • Genepi
  • Gisti (Groupe d'information et de soutien des immigré-e-s)
  • Jesuit Refugee Service (JRS) France
  • La Cimade
  • LDH (Ligue des droits de l'Homme)
  • Médecins du Monde France
  • Migrations santé
  • Mrap (Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples)
  • Peuple et Culture
  • RESF (Réseau Éducation Sans Frontières)
  • Réseau Foi & Justice Afrique Europe, antenne de France
  • Résister Aujourd'hui
  • Revivre (association de soutien aux demandeurs d'asile, réfugiés syriens et prisonniers politiques en Syrie)
  • Secours Catholique
  • SOS Racisme
  • UJFP (Union juive française pour la paix)
  • Utopia 56

Associations locales

Auvergne-Rhône-Alpes

ADA (Accueil demandeurs d'asile) - Rhône-Alpes
Apardap (Association de parrainage républicain des demandeurs d'asile et de protection) - Isère
Asda 01 (Association de solidarité avec les demandeurs d'asile de l'Ain)
Asti - Bassin d'Annonay
Asti de Romans (Drôme)
Attac - comité local Rhône
CCFD-Terre solidaire de l'Ardèche
Collectif du Mouton Pirate (Allier)
Comité de parrainage de familles demandeurs d'asile du canton de Firminy (42)
ISM Corum
Pastorale des Migrants 38
RESF 03 (Allier)
RESF Saint-Etienne (42 - Loire)
RESF 38 (Isère)
RESF 43 (Haute-Loire)
RESF 63 (Puy-de-Dôme)
Roms Action (Grenoble)
RUSF 38 (Isère)
Transport People and Care

Bourgogne-Franche-Comté

CDAFAL (Conseil départemental des associations familiales laïques) - 70 Haute-Saône
CDDLE (Collectif de défense des droits et libertés des étrangers) Besançon, Doubs
Collectif Creusot-Autun des Droits de l'Homme
Comité d'entraide aux réfugiés - Lure (Haute-Saône)
Groupe Proudhon de la Fédération anarchiste de Besançon (25)
L'Autodidacte (Librairie associative)
Les Amis du CADA (Digoin, Saône-et-Loire)
RESF 25 (Doubs)
RSM 89 (Réseau de Soutien aux Migrants de l'Yonne)
RUSF de Côte d'Or 21
Sol Mi Re (Collectif Solidarité Migrants Réfugiés) - Franche-Comté
Welcome-Franois-Serre

Bretagne

Collectif de soutien aux migrants de Roscoff
Collectif de soutien aux « sans papiers » du Trégor Goélo (22)
Collectif « On est du pays de Rennes et on agit »
Solidarité Accueil Migrants (SAM) à Allaire (Morbihan)

Centre-Val-de-Loire

Association Emmaüs Cent pour Un (Tours)
La Cimade - groupe local de Blois
Collectif 28 pour la régularisation des sans-papiers

Grand-Est

AADA (association d'accueil des demandeurs d'asile)
ARDAH, Accueil des Réfugiés et Demandeurs d'Asile à Haguenau
Association ZAI (Metz)
Mouvement comprendre et s'engager
Casam (Collectif d'aide aux demandeurs d'asile en Moselle)
COMADA (comité meusien d'aide aux demandeurs d'asile )

Hauts-de-France

ACC Minorités visibles (Dunkerque)
Adra Dunkerque
Arras Solidarité réfugiés
Association Culture et Horizon de Douai
Association William Penn d'aide aux personnes roms (Haubourdin et Loos)
Attac Artois
Auberge des Migrants (L')
Autrement Dire (Aisne)
Bibliothèque Vivante (Calais)
Care4Calais
Collectif amiénois des sans papiers
Collectif solidarité Roms Lille Métropole
Collectif de soutien à Jean Luc Munro
Droit de Vérité, devoir de justice (Amiens)
Équipe de soutien juridique de Dunkerque
Flandres Terre solidaire
Fleurbaix Solidarité Réfugiés
intercollectifs Roms 59/62
Fraternité Migrants Bassin Minier 62
La Cabane juridique / Legal Shelter
La Cimade Régionale Nord Picardie
La Fraternité (Bruay-la-Buissière)
Le Réveil Voyageur
Mrap Dunkerque
Planning familial Pas-de-Calais
RAIL (Réseau d'accueil d'immigrés à Lille)
Roms 5962.fr
Salam Nord/Pas-de-Calais
Solidarité sans papiers (Creil)
Terre d'errance
Terre d'errance Flandres littoral
TRAAM (Tissage Réseau Armentiérois Accueil Migrants)
Wise (Walking in the streets'essence)

Île-de-France

ABC'éditions (Ah Bienvenus Clandestins), maison d'édition associative, Paris
Actes et Cités
AMELIOR (biffinEs, travailleurs excluEs)
ASEFRR (Association Solidarité Essonne Familles Roumaines et Rroms)
Aset 93 (Association d'aide à la scolarisation des enfants Tsiganes)
Assemblée citoyenne du 14ème
Association Encrages (Paris)
Association KÂLÎ
Asti 93
Autremonde
BAAM (Bureau d'accueil et d'accompagnement des migrants)
CCFD -Terre solidaire 93
CCFD-Terre solidaire 95
Centre Primo Levi
Cercle de résistance (Paris), collectif « Nous soutenons les migrants sans papiers »
Cercle de silence de Cergy-Pontoise
Cercle Louis Guilloux, Paris
CIVCR (Collectif Ivryen de Vigilance Contre le Racisme et pour l'aide aux sans papiers)
Collectif de Vigilance Paris12 pour les droits des étrangers -RESF
Collectif « Migrants : changeons notre regard ! » - Antony (92)
Collectif Romeurope du Val Maubuée
Collectif de soutien de l'EHESS aux sans papiers et aux migrant-es
Collectif de soutien aux familles Roms de St Denis ( 93)
Collectif de soutien 5è-13è aux migrants d'Austerlitz
Coordination des intermittents et précaires CIP - Île de France
CSF (Confédération Syndicale des Familles), Dammarie-les-Lys - 77
Ecodrom 93
Groupe accueil et solidarité (GAS)
Hors la Rue
Inter-Collectif Parisien de Soutien aux Migrant-es
Intermedes Robinson
Kolone (Association pour l'enseignement du français aux nouveaux arrivants)
La Chapelle debout
LDH, section EHESS
Observatoire Citoyen du CRA de Palaiseau
Paris d'exil
Pride de Nuit
RESF Clichy-Montfermeil
RESF 93
Romeurope 94
Sang Pour Sans (Champigny, 94)
Solidarité Migrants Oise
Solidarité migrants Wilson
Turbulences Marne-La-Vallée

Normandie

AHSETI (ASTI du Havre)
Collectif Saint-Lois d'aide aux migrants (Saint-Lô)
Collectif de soutien aux migrants du Havre (CSMLH)
Itinérance Dieppe
Itinérance Cherbourg
Itinérance Sud Manche
RESF 27
RESF du Havre

Nouvelle-Aquitaine

Association Baobab d'aide aux migrants (Angoulême)
Association des Sans Papiers de la Haute-Vienne
Asti - Bordeaux
CCFD-Terre Solidaire - Pau (Béarn)
Collectif Chabatz d'entrar (Haute Vienne)
La Cimade - groupe de Bayonne
La Cimade - groupe local Eymoutiers (87)
La Cimade - groupe de Pau
MAS (montagne accueil solidarité) Eymoutiers (Haute-Vienne)
Peuple et culture - Corrèze
Solidarité migrants/Etorkinekin

Occitanie

Association ABC'éditions Ah Bienvenus Clandestins ! (Gourdon 46)
Association nationale des Pieds noirs progressistes - comité régional Occitanie
Association écoles Tiers Mondes (Cahors)
Attac Toulouse
Cercle des Voisins du CRA de Cornebarrieu (Haute-Garonne)
La Cimade - groupe d'Alès
La Cimade - groupe de Figeac (Lot)
La Cimade - groupe des Pyrénées-Orientales
Citoyens en Pays Portes de Gascogne (Samatan, Gers)
Collectif chômeurs et précaires de Sète (34)
Collectif des réfugiés de Rodez
Égalité Toulouse Mirail (Toulouse)
Ensemble 34 (Hérault)
Grisélidis (Toulouse)
LDH - Ariège
LDH - section Gaillac-Tarn
LDH Tarbes Bagnères (65)
Liridona (Lozère)
Mom O'Chaud (hébergements solidaires pour familles à Rodez et environs)
Mrap Albi (Tarn)
Planning familial 48 (Lozère)
RESF 09 (Ariège)
RESF 34 (Hérault)
RESF 48 (Lozère)
RESF 65 (Hautes-Pyrénées)
RESF 81 (Tarn)
Solidarité Migrants Graulhet (81)

PACA

Association pour la démocratie à Nice
Association Vallées solidaires (06)
Beaux repères (Avignon)
Collectif Agir à Aix-en-Provence pour l'accueil des migrants en pays d'Aix
Collectif Réfugiés de Comtat (Vaucluse)
Comité régional LDH PACA
Coviam (Comité de vigilance des Alpes Maritimes)
CRIAAR (Collectif de réflexion, initiatives et actions anti-racistes) de Velaux (13)
Didac'ressources
Ensemble 04 (Alpes-de-Haute-Provence)
Habitat et citoyenneté (Nice)
La Cimade - groupe de Gap (05)
La Cimade - groupe Var (83)
Marseille en état d'urgence sociale
Médecins du Monde - PACA
Mrap Vaucluse
RESF 06 (Alpes-Maritimes)
RESF 83 (Var)
Roya citoyenne (La)
RUSF 13
Secours catholique 06 (Alpes maritimes)
Solidaires en Montagne de la Haute vallée du Var
Tous migrants (Briançon, Hautes-Alpes)

Pays-de-la-Loire

AMiSuV (Accompagnement de Migrant-e-s dans le Sud-Vendée)
CDAFAL de la Loire
GASPROM -Asti de Nantes
DAL (Droit au logement) - 44
Journal La Mée - Châteaubriand (44)
Mrap-région nazairienne

Organisations syndicales

Unions nationales

Émancipation tendance intersyndicale
FERC CGT (Fédération de l'Éducation, de la Recherche et de la Culture)
FSU (Fédération Syndicale Unitaire)
Info'Com-CGT
SAF (Syndicat des avocats de France)
SGLCE-CGT (Syndicat Général du Livre et de la Communication Écrite CGT)
SNUipp-FSU (Syndicat national unitaire des instituteurs et professeurs des écoles et PEGC)
SNPES-PJJ-FSU (Syndicat National des Personnels de L'Éducation et du Social)
Solidaires Étudiant-e-s
SUD Collectivités territoriales
SUD Éducation
SUD Logement social
SUD Santé Sociaux
Syndicat de la Magistrature
Syndicat National Unitaire des Assistantes Sociales de la Fonction Publique
Union syndicale Solidaires

Union départementales et locales

CGT-ADDSEA (Doubs)
FSU 59/62
Solidaires 09 (Ariège)
Solidaires 30 (Gard)
Solidaires 46 (Lot)
Sud Educ 46 (Lot)
Solidaires79 (Deux-Sèvres)
Section GGT Culture Cité Nationale du syndicat National des Musées et des Domaines
SUD Industrie Francilien
Union départementale Solidaires Pas-de-Calais
Union départementale syndicale Solidaires 21
Union départementale SUD Éducation Alsace

Réseaux internationaux

EuroMed Droits
Forum civique européen

Avec le soutien des organisations politiques :

Organisations nationales

Alternatives et Autogestion (A&A)
Alternative Libertaire
EELV (Europe Écologie Les Verts)
NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste)
OCL (Organisation communiste libertaire)
PCF - Parti communiste français

Organisations locales

EELV Creuse
EELV Corrèze
EELV Haute-Vienne
EELV Limousin
Fédération de l'Yonne du Parti Communiste Français
NPA 87 (Limousin)

Différents moyens de participer à la mobilisation du collectif

Apporter la signature d'une organisation (association, syndicat, collectif), pour rejoindre le collectif (à partir du 13 janvier)

Participer à la journée d'action le jeudi 9 février 2017

  • Rassemblements, prises de parole, formation de chaînes humaines pour proclamer que nous sommes tous « délinquants » et solidaire des étrangers...
  • À Paris, un rassemblement sera organisé à 10 heures - le lieu, le type d'action et les intervenants seront précisés ultérieurement.

Être tenu⋅e au courant de l'activité du collectif

Contribuer à la mobilisation, diffuser de l'info, des textes et photos d'actions de protestation

  • #DélinquantsSolidaires
  • en ciblant les messages (par ex. @Place_Beauvau ou @justice_gouv...) "Si la solidarité avec les étrangers est un délit, alors je suis un⋅e délinquant⋅e"

S'informer des cas de poursuites passés et en cours

Faire connaître au collectif des cas relevant, directement ou indirectement, du délit de solidarité

  • Écrire à <contexact-deliext-de-solexidarite@exgisti.orexg>
  • Attention : Il faut que l'intéressé⋅e soit d'accord pour que son cas soit mis en ligne, même anonymisé (de fait l'anonymat n'empêche pas de savoir de qui il s'agit…) ou bien que l'affaire ait déjà été médiatisée.
  • Les faits essentiels doivent être présentés (circonstances, garde à vue, comparution, décisions...) et avérés. Joindre si possible tout document officiel.

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Lien : https://paris.demosphere.net/rv/52383
Source : message reçu le 3 février 14h
Source : message reçu le 12 janvier 11h
Source : message reçu sur UJFP IdF le 23 janvier 00h
Source : https://www.facebook.com/events/1184684848316...
Source : http://www.mrap.fr/spip.php?article145


Si la solidarité avec les étrangers est un délit,

alors nous sommes tous délinquants !

Le Collectif délinquants solidaires, qui regroupe près de 350 associations, dont la Ligue des droits de l'Homme, appelle à des rassemblements partout en France, les 8, 9 et 10 février.

On assiste depuis plusieurs mois à la recrudescence de cas où la solidarité est considérée comme un délit. Procès de personnes venues en aide à des personnes étrangères, menaces de lourdes sanctions, mesures d'intimidation, poursuites, condamnations à Calais, à Paris, à Norrent-Fontes, à Boulogne, à Loos, à Nice, à Perpignan, à St-Etienne, à Meaux…

Face à l'inertie de l'État, les mouvements citoyens prennent de l'ampleur, mais la répression de la solidarité s'accentue.

Plus de 350 organisations associatives ou syndicales, nationales ou locales, ont signé [ le ] manifeste publié le 12 janvier 2017.

Rassemblement pour en finir avec le délit de solidarité.

Retrouvons nous avec nos drapeaux !

À Paris, le 9 février à 10h, place de la République

Source : http://site.ldh-france.org/paris18/3178-2/