thème : éducation
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dimanche 18 mai 2008 à 13h30

8 parties : 1 2 3 4 5 6 7 8

manifestation nationale pour la défense du Service Public d’Éducation

pour la manifestation sur l'éducation du samedi 24 mai voir ici


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Manifestation nationale - 18 mai

à l'appel de l'ensemble de l'éducation nationale, de la maternelle au lycée
appels de la FSU, SNUIPP, SNES, FCPE ....

trajet / parcours : 13h30, place de l'Opéra

départ à 13h30 de la place de l'Opéra pour aller place de la Bastille par les Grands Boulevards

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/5359
Source : communiqués ci-dessous
Source : message reçu des organisateurs le 8 mai


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Que se passe t-il dans l'Education nationale ?

Pourquoi des grèves et des manifestations dans les écoles, les collèges et les lycées depuis plusieurs semaines ?

90 0000 SUPPRESSIONS DE POSTES : EST-CE « SANS CONSEQUENCE » COMME LE PRETEND XAVIER DARCOS, MINISTRE DE L'EDUCATION ?

OUI VOUS AVEZ BIEN LU! 11 200 DES CETTE ANNEE, PUIS 20000 PAR AN PENDANT 4 ANS!

Cela se traduira dès la rentrée 2008 par :

  • l'augmentation du nombre d'élèves par classe malgré la légère baisse des effectifs dans le 2° degré qui sert souvent de prétexte à X. Darcos,
  • la réduction du nombre d'options offertes aux élèves la diminution des demi-groupes et des heures de soutien aux élèves en difficulté,
  • l'impossibilité de redoubler par manque de places,
  • la baisse du nombre des personnels de surveillance, d'administration et d'entretien,
  • la diminution de milliers de postes aux concours de recrutement de l'Education Nationale pour les étudiants pour les années à venir et, comble de cynisme, le recrutement de personnels précaires,
  • l'augmentation du nombre d'heures supplémentaires : Le ministre prétend en effet qu'une partie de ces suppressions serait compensée par des heures supplémentaires.

LES HEURES SUPPLEMENTAIRES : SOLUTION OU DANGER POUR LA QUALITE DE L'EDUCATION ?

POSONS-NOUS LA QUESTION CAR, CONTRAIREMENT A CE QUE DARCOS AFFIRME DANS LES MEDIAS, LA GRANDE MAJORITE DES PROFESSEURS REFUSE CES MILLIERS D'HEURES SUPPLEMENTAIRES ; POURQUOI ?

  • On veut leur imposer un allongement de leur temps de travail, estimé déjà à ce jour par le Ministère à plus de 40 h par semaine ( cours, préparations, corrections, réunions..) alors qu'une heure supplémentaire de cours = 3 h de travail… Faudra-t-il que les professeurs travaillent plus de 50h par semaine pour compenser ainsi les dizaines de milliers de suppressions de postes des années à venir ?
  • Cela signifie forcément une dégradation de la qualité de l'enseignement (plus de classes à gérer, moins de temps pour donner autant de devoirs dans l'année, suivre les élèves, recevoir les parents, etc.) et parfois effectuer son service sur plusieurs établissements !

TOUTE LA POLITIQUE DE DARCOS CONSISTE A FAIRE DES ECONOMIES SUR LE DOS DES ELEVES

LE GOUVERNEMENT VEUT REDUIRE NETTEMENT LE NOMBRE D'HEURES DE COURS DES ELEVES...

  • C'est l'orientation donnée par Nicolas Sarkozy … en cohérence avec les suppressions de postes. Cela pénalisera d'abord les jeunes des milieux populaires qui n'ont d'autres recours que l'école pour leur formation.
  • C'est déjà le cas avec la fin du BEP et la réforme du Bac pro en 3 ans au lieu de 4 : les élèves auront une année en moins pour parvenir au Bac pro dont le niveau ne change pas…avec le risque de voir augmenter le nombre d'abandons en cours de scolarité si important déjà dans cette voie professionnelle.
  • Dans les filières générales, cela augure de la mise en place d'un baccalauréat unique et la suppression d'options.

... ET METTRE EN CONCURRENCE DES ETABLISSEMENTS AU DETRIMENT DES MILIEUX POPULAIRES

  • Chaque établissement pourra définir ses horaires mais aussi les contenus des enseignements qui seront modulables en fonction du public qu'il aura : « le socle commun des connaissances », véritable SMIC culturel, pour tous et éventuellement des « compléments et approfondissements »…
  • la suppression de la carte scolaire va permettre cette concurrence entre établissements au risque d'en « ghettoïser » certains. Pour les familles qui en ont les moyens, les évaluations publiques des établissements et des écoles permettront de choisir sur le « marché scolaire », mais pour la grande majorité, il faudra se contenter d'établissements délaissés.
  • la généralisation la bivalence (deux disciplines enseignées par un même professeur) prioritairement dans les établissements ZEP. On mesure combien le risque est grand d'aller vers un enseignement au rabais pour les enfants des milieux populaires.
  • Dans la même veine, M. Darcos prétend qu'il n'y a pas de moyens pour le public (accessible à tous), mais entend financer davantage d'écoles privées dans les banlieues.

Cette destruction programmée du service public d'Éducation dévoile un véritable renoncement à la démocratisation du système scolaire, qui va nécessairement renforcer les inégalités sociales et territoriales au détriment des enfants des milieux populaires.

C'EST POURQUOI NOUS DEVONS TOUT FAIRE, PROFESSEURS, PERSONNELS, PARENTS ET ELEVES, POUR FAIRE ECHEC A CES PROJETS DEVASTATEURS !

document au format PDF:

Source : liste AG-IdF, reçu le 8 mai 13:15


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Education : la FSU appelle à une manifestation nationale le 18 mai

Paris (AP) La Fédération syndicale unitaire (FSU, première fédération d'enseignants) appelle à une manifestation nationale à Paris le 18 mai prochain pour exiger le rétablissement des postes supprimés à la rentrée de septembre 2008 et dénoncer le manque de moyens, a annoncé son secrétaire général Gérard Aschieri lundi soir à l'issue d'une entrevue avec le ministre de l'Education nationale Xavier Darcos.

« Le ministre affiche une volonté de dialogue, mais moi j'attends des gestes qui concrétisent cette volonté. Pour le moment, je ne les ai pas », a déclaré M. Aschieri à l'issue d'une heure d'entretien avec le ministre.

« On n'a rien sur les suppressions de postes. M. Darcos dit qu'il n'a pas de marge de manoeuvre et qu'il y a une loi des finances. Il n'y a rien qui soit satisfaisant non plus sur les lycées professionnels », a-t-il ajouté, alors qu'une partie des syndicats exigent aussi le retrait de la réforme du bac professionnel.

Soulignant selon lui la « nécessité d'un rapport de force », M. Aschieri a annoncé que « les actions en cours sont toujours d'actualité ».

Alors que les lycéens appellent à de nouvelles manifestations à Paris et à Bordeaux mardi et que 18 organisations du secteur éducatif appellent à des journées de mobilisation les 15 et 24 mai, le secrétaire général de la FSU ajoute à ce calendrier « une manifestation nationale à Paris le 18 mai ».

Source : http://www.alternativelibertaire.org/spip.php...


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snep FSU

Manifestation nationale à Paris, le dimanche 18 mai

Une souscription est lancée pour aider à l'organisation.

Extrait du texte action du CDFN FSU des 25 et 26 mars 2008 :
En soutenant les grèves en cours, en assurant leur élargissement, en travaillant à un plan d'action, avec campagne d'opinion par l'élaboration d'une adresse aux parents d'élèves et à l'opinion publique montrant les cohérences des politiques ministérielles, il s'agit maintenant d'amplifier la riposte pour contester la rentrée telle que veut nous l'imposer le gouvernement et dénoncer sa politique éducative régressive et de renoncement, exiger des mesures d'urgence (collectif budgétaire, rétablissement des postes supprimés, des places aux concours) et l'ouverture de négociations pour la revalorisation de nos métiers, la réduction du temps et de la charge de travail, la défense de nos statuts et de nos missions et pour un système éducatif démocratique assurant la réussite de tous les jeunes. Sur ces bases, la FSU fera tout pour associer les autres organisations syndicales de personnels, les organisations de parents, de lycéens et d'étudiants, les mouvements et associations pédagogiques. Le service Public est un enjeu d'avenir pour les jeunes, la société tout entière.
Elle appelle à participer massivement à la manifestation nationale du 18 mai.

Source : http://www.snepfsu.net/index.php


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Manifestation Nationale le 18 mai

À force de multiplier les réformes et de vouloir les mettre en oeuvre sans essayer d'en prévoir les conséquences, le ministre de l'Education nationale soulève colère et indignation en pleine carte scolaire. Une manifestation nationale pour l'éducation est annoncée le 18 mai.

Les projets de programmes ont suscité une levée de bouclier sans précédent. 19 organisations syndicales et mouvements pédagogiques les ont condamnés fermement et demandent maintenant à Xavier Darcos de suspendre leur application. Les volte-face sur les demi-journées banalisées ne montrent pas, c'est peu de le dire, une volonté affirmée de l'administration de prendre en compte l'avis des enseignants, premiers concernés .

La mise en place des stages de remise en niveau pour les élèves de cours moyen durant les prochaines vacances scolaires se heurte au scepticisme sur leur efficacité .

Au-delà des tâches demandées aux équipes, ce ne sont pas des heures supplémentaires que les enseignants réclament, mais des augmentations de salaires et le rattrapage de la perte de pouvoir d'achat de ces dernières années. L'augmentation de la valeur du point d'indice pour 2008 reste encore une fois très inférieure à l'inflation prévue. Cette question, générale en Europe, sera au coeur de la manifestation de Ljubljana le 5 avril .

Le décret instaurant la nouvelle semaine scolaire, avec la suppression des heures du samedi matin, vient d'être présenté au CSE. La plus grande partie de la communauté éducative a voté contre, expliquant que ce dispositif n'est pas à même de combattre efficacement la difficulté scolaire. S'appuyant sur un texte insuffisamment cadré, les inspections académiques ou départementales vont élaborer les schémas de mise en place : le SNUipp interviendra pour que les décisions des conseils des maîtres soient respectées.

Après les élections municipales, les premières décisions de carte scolaire sont connues. De l'insuffisance des créations de postes au regard du nombre d'élèves supplémentaires découlent les conséquences automatiques et malheureusement habituelles depuis quelques années : baisse générale de la scolarisation des 2 ans, augmentation des moyennes d'élèves à tous niveaux, problèmes de remplacements, impossibilité de remplacer les personnels en formation continue…

Dans la Fonction publique, les personnels précaires se multiplient, et dans les écoles, auxiliaires de vie scolaire et emplois de vie scolaire conjuguent temps partiels, rémunérations minimales, manque de formation…

Pour le SNUipp, les missions de service public doivent être assurées par des emplois statutaires.

Concernant les retraites, le premier ministre vient d'annoncer le passage à 41 annuités de cotisation en 2012 et a fait clairement le choix de la baisse des pensions.

Pour la FSU, il est encore possible de revenir sur les réformes de 1993 et 2003, en empruntant d'autres orientations. Les manifestations du 29 mars ont montré dans toute la France la volonté des salariés du public comme du privé de ne pas voir encore leurs retraites amputées.

L'école publique, ses élèves et ses personnels, méritent d'autres choix. Il n'est pas possible que continuent à être imposées des réformes qui prennent à rebours l'avis et l'intérêt des personnels. Des modifications des programmes aux stages pendant les vacances, des opérations de carte scolaire à la suppression du samedi matin, des salaires aux retraites, les raisons ne manquent pas de protester avec vigueur.

Le SNUipp, avec la FSU, appelle à une grande manifestation nationale le dimanche 18 mai à Paris.

Source : http://www.snuipp.fr/spip.php?article5449


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communiqué du SNES 18/04

Rencontre avec xavier darcos

le ministre campe sur ses positions : Le secrétariat général du SNES a rencontré aujourd'hui le ministre de l'éducation nationale. Dans le contexte d'un mouvement social qui ne faiblit pas et d'une forte contestation des conditions de rentrée 2008, le SNES entendait obtenir des réponses sur 3 sujets majeurs : la rentrée 2008 et la préparation du budget 2009, la revalorisation du métier d'enseignant et enfin la réforme annoncée du lycée.

Le ministre a répété son absence de marge de manœuvre pour la rentrée 2008, se réfugiant derrière le vote du budget par le Parlement. C'est donc une fin de non-recevoir à toute demande de remise en cause des 12 000 suppressions d'emplois dans l'EN à la rentrée 2008.

Le ministre s'est refusé à livrer la moindre information sur la préparation du budget 2009 qui, s'il devait se plier à la logique du non-remplacement d'un fonctionnaire partant à la retraite sur 2, conduirait à la suppression d'au moins 17 000 emplois dans l'EN à la rentrée 2009. En ce qui concerne la revalorisation du métier d'enseignant, malgré notre insistance, aucune annonce concrète, aucun calendrier ne nous a été communiqué.

Le ministre semble plus préoccupé par une réforme du lycée dont il ne définit pas les contours et qu'il veut lier à l'évolution des conditions d'exercice du métier. Le SNES ne peut accepter que soit traité de façon différente la revalorisation des enseignants en fonction de leur niveau d'exercice. Il réaffirme qu'il n'acceptera pas qu'une réflexion sur l'avenir du lycée soit encadrée par la réduction du nombre d'emplois dans la Fonction Publique.

Il rappelle au ministre les exigences des personnels et des élèves actuellement dans l'action et la nécessité de donner les signes que la communauté éducative attend.

Devant l'absence de réponses positives du ministre, le SNES appelle à la poursuite des actions dans les zones A et B qui reprennent dans les prochains jours (des premiers rendez-vous de grève sont déjà décidés le 28 avril en Guadeloupe, le 29 avril dans les académies de Grenoble et Montpellier par exemple).

Le SNES proposera dans le cadre intersyndical et en lien avec les organisations lycéennes des actions nationales dès la semaine de rentrée de la zone C.

Il appelle à la réussite de la manifestation nationale du 18 mai.


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Dimanche 18 mai : manif nationale à Paris (appel FSU)

FCPE (région d'Achères) propose une manifestation nationale le dimanche 18 mai à Paris.

Source : http://mag-2008.blogspot.com/