thème :
Réagir (0)EnvoyeriCalPartager

dimanche 7 mai 2017 à 17h30

Rémouleur

Discussion sur la démocratie

avec Léon de Mattis

On aimerait penser qu'un système qui réduit nos perspectives au match Le Pen-Macron porte en lui-même sa propre condamnation comme la nuée porte l'orage. Mais puisque les choses ne sont pas aussi simples, nous proposons en ce jour de foire électorale de discuter de démocratie en compagnie de Léon de Mattis (auteur de "Mort à la démocratie").

Ce pourrait être l'occasion, en particulier, de nous pencher sur les alternatives partielles et tronquées à la politique institutionnelle qui fleurissent au sein de la gauche radicale : démocratie directe, nuit debout, nouvelle constituante… Car la critique de la démocratie ne vise pas à proposer un « meilleur » mode d'organisation que celui qui est prôné par l'idéologie démocrate, mais à montrer que, contrairement à ce que cette idéologie veut nous faire croire, il n'y a pas de modèle à suivre, mais plutôt une civilisation à abattre, celle du capital.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/54943
Source : http://www.infokiosques.net/spip.php?article1...


« Mort à la démocratie »

de Léon de Mattis

- essai politique -

« Dans son essai, Léon de Mattis va au-delà du faux débat qui se résumé à un « élections pièges à cons ». C'est le principe même de la démocratie qui est ici attaqué. »
CQFD (avril 2007)

« Le livre noir à couverture violette de la démocratie capitalo-parlementariste en forme de critique sensible et théorique de ses fondements, de ses échecs, voire de son impossibilité pratique. (…) Le lecteur jugera sur pièce, mais dans la critique volontairement "externe" au système qu'il propose, l'ouvrage de Léon de Mattis pose problème. Et n'est-ce pas le propre des bons livres que de poser problème et de résister à l'évidence de la doxa ? »
Fnac.com (mars 2007)

Texte de 4e de couverture :

L'auteur, autrefois candidat d'un grand parti à une élection, aura tiré de cette expérience les leçons qui s'imposent : il ne prendra plus jamais part à aucun scrutin, de quelque nature qu'il soit.
Dans ce bref essai, il nous explique pourquoi.

« Mort à la démocratie » : ce slogan, tagué sur les murs de l'École des hautes études en sciences sociales de Paris (EHESS) durant le mouvement contre le CPE, a été pris par la majorité des médias comme la preuve de la folie irresponsable de ceux qui occupaient les lieux. C'était toucher là à un tabou. La démocratie, comme le capitalisme d'ailleurs, est devenue l'horizon indépassable de notre époque. Tout discours qui tendrait à la remettre en cause est disqualifié d'avance : on ne veut tout simplement même plus l'entendre.
La démocratie, pourtant, a surtout fait jusqu'à présent la preuve de son échec. Le monde qu'elle domine est toujours un monde de soumission, de privations et de pauvreté. Le droit de vote est censé assumer à lui seul l'expression de la volonté populaire : mais croit-on encore que quoi que ce soit puisse changer grâce à des élections ?
Léon de Mattis

Source : http://www.laltiplano.fr/ouvrages/mortalademo...