thème : travail
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jeudi 22 juin 2017 à 13h30

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Assemblée et manifestation des actifs et retraités des

Industries Électriques et Gazières

  • 9h30 : Assemblée générale - Agence Batignolles
  • 13h30 : Manifestation annulée

Manifestation annulée, AG maintenue

Attention: la manifestation initialement annoncée a été annulée, mais une assemblée générale de grève est tout de même prévue à 9h30, Batignoles.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/55903
Source : https://fr-fr.facebook.com/cgtenergieparis/


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A l'occasion de l'anniversaire du Statut des Industries Electriques et Gazières du 22 juin 1946, les organisations syndicales CGT, CFE- CGC, FO et UNSA appellent l'ensemble des salariés à dire haut et fort leur refus de l'insécurité juridique, de la mort programmée de leur contrat de travail par une « journée entreprises mortes ».

La bombe Macron : prête à exploser les IEG.

Suite à l'élection du banquier Macron, porté au pouvoir par à peine un quart des votants, voilà son plan de guerre soutenu par l'Union Européenne contre le monde du travail et qu'il s'apprête à faire passer par ordonnances dès cet été, pour une application possible à partir... du 20 septembre 2017 !

La loi El Khomri était une déclaration de guerre au monde du travail, le projet Macron est une bombe nucléaire pour nos droits sociaux !

Voilà ce que contient ce projet hautement radioactif pour les Agents des IEG :

  • Possibilité par accord d'entreprise de définir les critères de licenciement, c'est-à-dire pouvoir licencier n'importe quel agent dans n'importe quelle entreprise des IEG, sous n'importe quel prétexte, contrairement au Statut National des IEG, dans lequel la notion de licenciement n'existe pas, sauf pour fait disciplinaire.
  • Possibilité par accord d'entreprise de définir de nouveaux périmètres au licenciement économique.
    Grâce à Macron, demain une entreprise pourra licencier en France, même si au niveau mondial ses résultats sont excellents...
    Pour des groupes comme Engie ou EDF, vous comprenez alors les enjeux terribles que cela représente.
  • Possibilité de recours aux CDD suite à une négociation au niveau de l'entreprise qui définirait le ou les motifs du recours à ce type de contrat, leur durée et le nombre de leurs renouvellements.
    C'est donc la possibilité offerte aux employeurs de ne plus embaucher au Statut et de faire rentrer massivement dans les IEG des contrats précaires en lieu et place d'emplois statutaires et donc, de marginaliser le Statut National pour mieux le détruire.
  • Possibilité suite à des accords d'entreprise de modifier l'intégralité du contrat de travail des Agents.
    Aujourd'hui toute modification du contrat de travail découlant d'un accord d'entreprise doit être acceptée par le salarié, demain l'employeur pourra les imposer via un accord d'entreprise.
  • Possibilité pour l'employeur d'organiser à sa main et comme il le souhaite, un référendum d'entreprise, même si toutes les organisations syndicales rejettent un accord.
    La loi El Khomri donnait cette possibilité aux organisations syndicales minoritaires, Macron donne les pleins pouvoirs directement au patronat.

Et voilà ce que disait Jean-Bernard Levy, PDG d'EDF, il y a quelques Jours dans une interview:

« Au moment où le gouvernement engage plusieurs réformes pour moderniser le droit du travail et les régimes de retraite, la question de la modernisation du Statut en vigueur dans les Industries Electriques et Gazières se pose également »...
C'est pourquoi, il est primordial et vital pour notre avenir de salariés, d'envoyer un message très fort dès le mois de juin au gouvernement et aux employeurs, pour leur montrer la détermination des Electriciens et des Gaziers à se battre pour conserver notre Statut National et nos emplois !

Tous en grève

Le matin, nous organiserons une grande Assemblée Générale de tous les personnels parisiens, en grève à 9h30 au syndicat CGT Energie Paris , pour rejoindre l'après-midi la grande manifestation à Paris, 13h30 République

Source : http://cgtparis.fr/spip.php?article3101


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Défense du statut IEG : toutes et tous mobilisés le 22 juin !

CGT, CFE- CGC, FO et UNSA

Les employeurs prétendent vouloir conserver le statut IEG ? Faux !

Dans une note transmise aux fédérations syndicales, il est écrit « ... en préservant l'existence du socle réglementaire constitué aujourd'hui par le statut IEG... ». Qui dit aujourd'hui, ne dit pas demain. Il s'agit de la première étape : modifier le contenant sans modifier le contenu.

Selon la fable habituelle, c'est au nom des « transformations industrielles et économiques » que les employeurs de la branche des IEG souhaitent « s'inscrire dans le mouvement engagé de modernisation du droit du travail ». Vrai !

Dit autrement, face aux errements stratégiques des entreprises et besoin d'améliorer les remontées de cash, ce serait aux salariés de s'adapter et d'accepter des reculs des droits sociaux.

Les employeurs prétendent vouloir préserver les droits existants ? Faux !

La demande des employeurs fait disparaitre la protection issue de l'acte réglementaire (décret ou arrêté ministériel) nécessaire à la modification du Statut.
Exemple : dans un passé récent, les employeurs ont voulu réformer le Tarif Agent. Or, il fallait un décret de l'Etat pour modifier la PERS qui régit cet avantage. Et c'est l'Etat qui a sifflé la fin de la partie.

Dans une convention collective, les employeurs peuvent dénoncer unilatéralement cette disposition sans validation par l'Etat. Ce qui est vrai pour le Tarif Agent est également applicable pour d'autres sujets (droits familiaux, système de rémunération, activités sociales...). Leur demande ouvre également la voie à des dispositions moins favorables que le Statut dans les entreprises.

Un passage en convention collective n'impacterait pas les retraités ? Faux !

Dans une convention collective de droit commun, il en serait fini de la solidarité intergénérationnelle, des activités sociales gérées au niveau de la branche et ouvertes aux retraités. Ce serait la grande marche vers le chacun pour soi.

Les employeurs se donneraient du temps pour négocier avec les organisations syndicales la modification des règles d'articulation entre le Statut, les accords de Branche et d'entreprise ? Faux !

Certes, la note des employeurs cite un délai de 18 mois mais basé sur « une concertation ». Or, qui dit concertation ne dit pas négociation ni obligation de parvenir à un accord. Une concertation peut se mener en quelques minutes et ne relever que d'un simple affichage en termes de communication.

Après avoir annoncé leur refus de participer au séminaire social de la Branche IEG sur la transformation du dialogue social (auquel la CFDT et la CFTC avaient décidé d'assister), les organisations syndicales CGT, CFE- CGC, FO et UNSA ont décidé d'établir un rapport de force avec les employeurs pour la défense inconditionnelle du Statut IEG.

A l'occasion de l'anniversaire du Statut des IEG du 22 juin 1946, les organisations syndicales CGT, CFE- CGC, FO et UNSA appellent l'ensemble des salariés à dire haut et fort leur refus de l'insécurité juridique, de la mort programmée de leur contrat de travail par une « journée entreprises mortes ».

Source : http://www.fnme-cgt.fr/index.php/communiques/...


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Manifestation régionale des énergéticiens

Actifs, Retraités nous y serons tous

La casse orchestrée des Entreprises du secteur des Mines et de l'Energie ainsi que les attaques sans précédent pour réduire le pouvoir d'achat des salariés et des retraités, n'ont cessé de poursuivre leur chemin en cette année 2017, pour preuve de nombreuses attaques en direction des salariés et des militants de la CGT cette semaine.

L'actualité bat son plein et fait de nouveau parler de nos Entreprises :

  • A ENGIE, 1 900 emplois vont être supprimés en France et l'activité clientèle pour les particuliers va être délocalisée vers des pays où la main d'œuvre est à faible coût. A quand le tour de GRT GAZ et GRDF ?
  • A EDF, c'est la fermeture de la centrale au fioul thermique de Porcheville et deux tranches au fioul sur la centrale thermique de Cordemais. Environ 300 salariés vont être redéployés vers d'autres sites et d'autres métiers, une véritable réforme de structure.
  • Toujours à EDF, les agents des unités de logistique et de maintenance luttent pour la reconnaissance de leurs spécificités métiers qui nécessitent des déplacements professionnels tout au long de l'année que la direction veut taxer en réponse aux redressements fiscaux.
  • Encore à EDF, c'est la fermeture programmée de tous les points d'accueil pour les usagers et donc des suppressions d'emplois de nouveau pour début 2018 avec plus de précarité pour les 11 millions de familles en difficultés.
  • A UNIPER, la direction refuse d'ouvrir des négociations au cahier revendicatif local déposé par les salariés en grève à la centrale thermique de Gardanne. Seul argument de la direction, il n'y aurait pas de problème de pouvoir d'achat à Gardanne !!

Suite aux différentes actions revendicatives en IDF et après la convocation par la police du Secrétaire Général du syndicat Energie Paris le 24 avril dernier, c'est le tour aujourd'hui du Secrétaire Général du syndicat de Meurthe et Moselle Sud d'être convoqué suite à une plainte déposée par les employeurs, visant à sanctionner une action menée dans le cadre des "mardis de la colère" afin d'exiger l'ouverture de négociations pour l'augmentation du SNB. A ce sujet, nul n'est censé oublier que lorsque l'on touche à un militant CGT, c'est toute la CGT qui est attaquée. Nous ne lâcherons rien sur les libertés syndicales et les répressions à l'encontre des militant(e)s de la CGT.

La Coordination CGT IDF n'accepte pas le jeu du pourrissement des conflits que ce soit en métropole ou en Guyane après six semaines de luttes. Sur le SNB, toujours rien à l'horizon ! Pourtant la colère est toujours présente.

Pire, les employeurs apportent comme seules réponses des "mesurettes" sous forme de primes notamment, bien loin de donner satisfaction. Pour autant, ne nous laissons pas détourner par les vindictes populistes de certaines organisations syndicales qui cachent leur jeu d'accompagnement, ces "mesurettes" sont le fruit de luttes menées par les grévistes au travers des "mardis de la colère" depuis le début de l'année 2017.

Poursuivons le dépôt des cahiers revendicatifs locaux pour gagner plus pour les salariés. Continuons la lutte pour éradiquer l'austérité toujours de rigueur dans les Entreprises des Mines et de l'Energie, il en va de l'avenir de nos emplois et de nos outils industriels.

Soyons attentifs à tout ce qui se passe dans cette période remplie de doutes et d'incertitudes. Ne restons pas au milieu du gué, soyons en résistance et en réaction.

Deux mots d'ordre : lutte et résistance ! Lutte pour une véritable politique industrielle et énergétique ; pour faire abroger la loi "scélérate" El Khomri afin qu'elle ne s'applique pas dans les Entreprises des Mines et de l'Energie ; pour l'augmentation des salaires, des pensions et pour des garanties collectives de haut niveau pour tous les salariés du secteur de l'énergie et des mines. Résistance face aux ténors du capital ; à l'austérité ; à la casse de l'industrie et des services publics ; à la suppression des emplois et à la fermeture des sites de production, de commercialisation et tertiaire.

Soyons au rendez-vous des calendriers revendicatifs ou patronaux pour mener toutes les actions décidées avec les salariés. Organisons la lutte et la résistance pour que cela coûte le moins aux salariés et le plus aux patrons.

C'est pour cela que la CGT IDF et ses syndicats, proposent de débattre en Assemblée du Personnel et de décider de s'inscrire dans la manifestation Parisienne de jeudi 22 juin sur l'emploi, le pouvoir d'achat et le service public. Nous solliciterons dans les prochains jours, l'ensemble des Organisations Syndicales du champs de l'énergie, pour qu'elles puissent s'inscrire pleinement dans l'action le 22 juin.

Il n'y a pas de petites et de grandes actions ! Il y a des actions décidées et menées par les salariés quels que soient leur métier et leur statut dans les entreprises. Ne nous trompons pas d'ennemi, menons la lutte contre les classes dirigeantes avec tous les salariés. Pas d'exclusion, pas d'opposition entre nous.

Deux seuls mots d'ordre : lutte et résistance pour le progrès social !

Source : http://cgtparis.fr/spip.php?article3067