thème : travail
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lundi 29 mai 2017 à 9h30

Rassemblement

Tati: seule la mobilisation de tous pourra sauver les emplois !

Depuis la mise en redressement judiciaire d'AGORA DISTRIBUTION (Tati, Fabio Lucci et le Siège), le manager de transition, M. RESSEGUIER, et les candidats à la reprise jouent la surenchère dans la presse, sans la moindre considération pour les 1720 salariés plongés dans l'incertitude la plus totale.

Ainsi, il est difficilement compréhensible que les candidats à la reprise se déchirent pour le rachat de TATI si, comme M. RESSEGUIER l'a affirmé l'entreprise valait un euro symbolique avant de nous expliquer qu'elle était lourdement endettée.

Au-delà des déclarations fantaisistes des uns et des autres, une seule chose est sûre : aucun repreneur, que ce soit GIFI ou le consortium formé par La Foir'Fouille, Centrakor, Stokomani, Maxi

Bazar et maintenant Bingo Dépôt, ne s'engage à reprendre la totalité des salariés et des magasins.

Ce sont concrètement 400 à 600 emplois qui sont directement menacés.

Le groupe Eram, qui a mis en vente Agora distribution, lui, continue de refuser d'assumer sa responsabilité sociale vis-à-vis des salariés. Il a pourtant largement bénéficié des aides de l'Etat ces dernières années et s'est servi de dispositions de la loi Macron pour se débarrasser à moindre cout et le plus rapidement possible de ceux qui travaillent depuis 30 ou 40 ans chez Tati, Fabio Lucci ou Lilnat. En l'état, les salariés employés dans des magasins qui ne seraient pas repris, toucheraient uniquement les indemnités légales et 3.000 euros pour leur formation.

Lors de sa rencontre avec les représentants du personnel, le 22 mai, la ministre du travail, Muriel PENICAUD, pour sa part, s'est uniquement engagée à mettre en place une antenne dédiée de reclassement au sein de Pôle Emploi pour une durée de douze mois. Cette promesse du gouvernement est dérisoire pour les salariés souvent seniors qui risquent d'être licenciés.

A l'occasion de l'audience qui examinera les offres définitives des repreneurs, la CGT appelle donc les salariés de Tati à rester mobilisés, à se mettre en grève et à se rassembler pour :

  • Le maintien de tous les emplois
  • L'ouverture d'une négociation immédiate avec le groupe Eram et, si des licenciements sont inévitables, un plan social à la hauteur de la capacité financière de l'actionnaire et pris en charge par le Groupe Eram

Lundi 29 mai à partir de 9h30 devant le tribunal de Commerce de Bobigny 1-13 Rue Michel de l'Hospital, 93000 Bobigny (métro : Bobigny - Pablo Picasso)

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/55524
Source : http://cgtparis.fr/spip.php?article3080