thème :
travail
mercredi 21 juin 2017 à 19h
Repas solidaires pour les grévistes du Campanile Tour Eiffel
https://paris.demosphere.net/rv/55869
En grève illimitée depuis le vendredi 16 mai 2017, les salariés du Campanile Tour Eiffel, continuent leur mouvement.
Alors que Louvre Hotels Group se présente comme un « modèle de dialogue social », son objectif depuis un an est clair : casser l'équipe du Campanile Tour Eiffel pour éviter que la détermination sans faille des salariés à avoir des conditions de travail décentes ne s'étende à d'autres hôtels.
Mais, comme l'an dernier, Louvre Hotels Group n'a pas pris la mesure du mécontentement des salariés.
Avec leur syndicat CGT HPE, les salariés revendiquent :
- 100% du 13ème mois de salaire dès 2017 et non en 2020. Après avoir obtenu 75% du 13ème mois lors de la grève de 2016, la direction qui a été contrainte de généraliser le 13ème mois à toutes ses filiales sur 4 ans, a voulu punir nos camarades en reculant à 2020 les 100%.
- le refus de la modulation du temps de travail pour les temps partiels.
- l'augmentation du temps de travail des femmes de chambres (internalisées grâce à la grève de 2016) de 25 à 30 heures par semaine, au lieu de privilégier de nouvelles embauches avec des contrats précaires.
- l'arrêt des pressions permanentes sur les femmes de chambres à qui on demande de dépointer puis de retourner travailler (digne de la sous-traitance !).
- la mise en place d'une prime d'ancienneté, d'une prime de nuit de 25 € par nuit travaillée, d'une prime d'habillage de 230 € par an comme dans les 4 hôtels de l'ancien pôle luxe
- l'arrêt des pressions, du mauvais traitement et du harcèlement contre les syndiqués CGT qui ont mené la grève victorieuse de l'an dernier : Alors que notre collègue veilleur de nuit, syndiqué CGT, demande depuis longtemps, pour des raisons de santé, à travailler en journée, la direction qui a créé un poste de jour a préféré embaucher une personne externe à l'hôtel pour ne pas satisfaire la demande de notre camarade. Depuis un an la sous-directrice (syndiquée CGT) est mise à l'écart ; l'accès au bureau de la directrice et à la boite manager lui sont interdits ! On lui refuse tout échange constructif. Un autre élu CGT subit des pressions permanentes.
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/55869
Source : message reçu le 17 juin 09h