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jeudi 16 novembre 2017 à 14h

14 parties : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14

Attention, ceci est la manifestation du 16 novembre.

Pour la manifestation du 18 novembre, suivre ce lien:
https://paris.demosphere.net/rv/57657


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Manifestation à Paris contre la politique libérale de Macron

Trajet / parcours : départ 14h Place de la République en direction de Nation
Place de la République > Bd Voltaire > Place de la Nation

Ordre des cortèges: FSU - CGT - lycéens et étudiants - Solidaires - FO

Rendez-vous particuliers:

  • 12h00 : Départ en car CGT - 11 rue des archives, Créteil, rv 12h, départ 12h45
  • 12h15 : Départ en car CGT - rv parking Casino Nemours
  • 12h30 : Rendez-vous « cortèges en lutte », Front Social au Métro Oberkampf
  • 13h00 : Départ collectif de Bezons, rv au Tram
  • 13h30 : Départ collectif du local CGT de l'Hôpital Cochin
  • 14h00 : Rv cortège CGT Culture-FILPAC-SNJ, bd Voltaire / rue JP Timbaud
  • 14h00 : Rv Intersyndicale BnF - angle République / rue du Temple
  • Table librairie - Livres en lutte - Place de la République, face au Bd Voltaire
  • Point fixe d'Attac - Métro rue des Boulets
  • D'autres rendez-vous d'organisations, bientôt, ici sur Démosphère

Cette page, sur Démosphère, sera régulièrement mise à jour avec les informations pratiques pour la manifestation et les tracts d'appel.

République > Bd Voltaire > Nation


Le 16 novembre

Journée de mobilisation, de grève et manifestation dans l'unité

Appel unitaire Île-de-France : Solidaires, CGT, FO, FSU, UNEF, UNL

  • pour stopper les ordonnances de régression sociale et en obtenir le retrait,
  • pour mettre un coup d'arrêt à la politique antisociale du gouvernement
  • pour garantir le libre accès a l'enseignement supérieur et permettre une insertion professionnelle a la jeunesse.

Alors que le gouvernement entend faire ratifier les ordonnances sur le code du travail par le

Parlement, les premiers décrets d'application déjà parus ne font que renforcer la détermination des salariés, jeunes, retraités à contester la loi travail XXL qui va protéger les employeurs aux Prud'hommes en facilitant les licenciements abusifs, réduisant les missions des Comités d'Entreprises, supprimer les CHS-CT. En clair, faire régresser les droits des salariés

Ces ordonnances prolongent et aggravent la loi El Khomri dont nous continuons à demander l'abrogation. L'inversion de la hiérarchie des normes est poussée jusqu'au bout, ce n'est plus de norme du tout. L'individualisation complète du contrat de travail est une revendication patronale pour baisser le « coût du travail » et faciliter les licenciements au motif que cela faciliterait les embauches. Non seulement des économistes ont démontré que cela n'était pas exact, mais le MEDEF se refuse à tout engagement de création d'emplois. C'est bien le « coût du capital » qu'il faut réduire, qui entrave l'activité économique.

De nombreux signes montrent que les orientations et premières décisions du gouvernement rencontrent déjà l'hostilité d'une majorité de la population. Les routiers, les dockers ne s'y sont pas trompés en se mobilisant et obtenant déjà certains reculs dans la mise en œuvre des ordonnances.

Les salariés du public sont aussi concernés, au nom de l'équité il faudrait demain casser les statuts et aligner le public sur un privé précarisé, et le gouvernement persiste en annonçant de 120 000 suppressions d'emplois dans la fonction publique avec en prime le gel du point d'indice qui bloque les salaires.

La réforme de la ministre de l'enseignement supérieur Mme Vidal, va précariser de nombreux jeunes car ils se verront sélectionner dès la rentrée prochaine. Face à plus de 15 établissements dans une situation budgétaire particulièrement difficile selon la Cour des Comptes ce n'est pas la sélection qu'il faut instaurer pour faire fonctionner nos universités mais un réinvestissement budgétaire massif. Le Gouvernement a également annoncé sa volonté de contractualiser les relations entre les étudiant-es et les établissements universitaires plutôt que de s'interroger sur les causes d'échec dans l'Enseignement Supérieur. Ce sont donc encore une fois les jeunes qui sont pointé-es du doigt et stigmatisé.e .s par cette réforme.

Les étudiant-es, les salarié-es, les retraité-es, personne n'est épargné: baisse des APL, augmentation de la CSG de 1.7 %, suppression de 110 000 emplois aidés.

La sécurité sociale est également dans le viseur avec des réductions drastiques prévues dans le budget, des hausses de tarifs et des fermetures de lits à l'hôpital. La ministre annonçant que : « 30 % des dépenses de l'assurance-maladie ne sont pas pertinentes. » !!!

Aussi, nous invitons les salarié-es à se réunir, avec leurs syndicats, dans les entreprises, services et établissements décider des formes d'actions permettant de se faire entendre ! (assemblées générales, débrayages, grèves, actions diversifiées...) pour décider des suites à donner a cette journée de mobilisation interprofessionnelle et gagner sur les revendications.

Les organisations syndicales d'Ile de France, CGT, Solidaires, FSU, FO, UNEF, UNL et FIDL revendiquent un code du travail protecteur pour tous les salariés, quelle que soit leur entreprise et la conquête de nouveaux droits.

Le 16 novembre tous-tes dans l'action et en manifestation à 14 h à République.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/57782
Source : http://www.sudposte75.fr/spip.php?article140


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Grève et manifestation

Journée de mobilisation interprofessionnelle, étudiante et lycéenne,

CGT - FO - Solidaires - UNEF - UNL - FIDL

Journée de mobilisation interprofessionnelle, étudiante et lycéenne, par des grèves et manifestations

Pour les organisations syndicales de salariés, d'étudiants et de lycéens CGT - FO - Solidaires - UNEF - UNL - FIDL réunies le 24 octobre 2017, un constat s'impose, celui d'une politique libérale visant à accroître les inégalités au profit d'une minorité.

Qu'il s'agisse :

  • de nombreuses dispositions inacceptables des ordonnances, limitant des droits des salariés-es ;
  • des risques qui pèsent sur les droits des salariés-es et demandeurs d'emploi en matière d'assurance chômage ou de formation professionnelle ;
  • de mesures précarisant toujours un peu plus l'emploi et l'insertion des jeunes sur le marché du travail ;
  • de la remise en cause des droits à l'avenir des jeunes par l'instauration d'une sélection à l'entrée de l'enseignement supérieur ;
  • de la modération salariale et de l'augmentation de la CSG ;
  • des atteintes au service public et à la protection sociale ;

Les organisations signataires s'adressent solennellement au gouvernement afin qu'il prenne en considération les attentes sociales multiples qui s'expriment dans le public et le privé, par les actifs, les jeunes, les demandeurs d'emploi et les retraités-es.

Compte tenu de la gravité de la situation, elles décident de faire du 16 novembre 2017 une journée de mobilisation interprofessionnelle, étudiante et lycéenne, par des grèves et manifestations.

Elles invitent les autres organisations syndicales et de jeunesse à s'y associer.

Source : http://www.cgt94.fr/spip.php?article1716
Source : http://www.solidaires.org/16-novembre-Toutes-...


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Projets Macron / Medef :

En Marche vers une société toujours plus injuste !

CGT IdF

Tous en grève et à la Manifestation contre le projet Macron / Medef

Suite à intersyndicale (CGT, CFDT, FO, CFTC, FSU, Unsa, Solidaires, Unef, UNL et FIDL) le 24 octobre pour faire le point sur les attaques sans précédents du gouvernement Macron et ses réformes : loi travail, suppression d'emplois et blocage des salaires dans la fonction publique, fin des contrats aidés, baisse des APL, hausse de la CSG, réformes de l'apprentissage, de la formation professionnelle, de la retraite et de l'assurance chômage», la CGT , FO, la FSU, Solidaires, l'UNEF, l'UNL et la FIDL ont décidé de poursuivre l'action engagée contre les projets gouvernementaux faisant le constat « d'une politique libérale visant à accroître les inégalités au profit d'une minorité».

65 % De la population rejettent ces ordonnances et 57 % approuvent les mobilisations contre ces projets gouvernementaux. Fort de ce soutien, nous pouvons, tous ensemble, faire reculer l'entreprise du gouvernement, aux ordres du Médef, de déstructuration globale de notre modèle social.

Après la réussite des précédentes journées d'actions, le 16 novembre doit s' ancrer dans les entreprises, à partir des revendications locales, et travailler les convergences de lutte de tous les travailleurs. Nous invitons tous les salariés soucieux de leurs droits et de l'avenir à entrer en contact avec les militantes et militants de la CGT pour organiser l'action !

Pour les 32 heures, les augmentations de salaire, la retraite pour tous par répartition, contre la casse sociale, mobilisons-nous le 16 novembre prochain !

Concrètement le Projet Macron / Medef c'est ça:

  • L'inversion de la hiérarchie des normes : Les accords d'entrepises supplanteraient la loi.
  • Permettre à l'employeur de modifier unilatéralement un accord de branche (art 1-1°b) .
  • Permettre aux entreprises de choisir les conventions collectives les moins disantes (art 4-2°) .
  • Généralisation du travail de nuit (art 3-3° d).
  • Permettre de signer des accords dérogatoires sans les syndicats (art 1-2°a).
  • Les référendums pour faciliter l'adoption des accords (art 1-2 b).
  • Disparition des représentant et représentantes du personnel de proximité (art 2-1° et 2-2°).
  • Le plafonnement des indemnités en cas de licenciement abusif (art 3-2b).
  • Après 1 accord, 1 salarié refusant un changement dans son contrat de travail pourra être licencié (art 1c).
  • Permettre aux entreprises de licencier sans plan social (art 3-2).
  • La fin du contrôle du juge sur les accords d'entreprise (art 1-1°d, 1-1°e et 1-°f ).
  • La fin des négociations annuelles obligatoires (NAO) (art 1-1°g).
  • Limiter le nombre de mandats pour mieux licencier les militantes et militants syndicaux (art 2-1°).

Le recul social n'est pas une fatalité ! Organisons-nous !

Les ordonnances Macron regroupent une série de mesures visant à donner plus de «liberté et de visibilité aux entreprises» au détriment des droits des salariés: Plafonnement des indemnités prud'homales en cas de licenciement abusif, ruptures conventionnelles collectives, appréciation au niveau du territoire national des difficultés économiques des groupes qui licencient en France, réduction du délai de recours après un licenciement ou encore fusion des instances représentatives du personnel, contournement des organisations syndicales ...

À contrario de cette volonté d'un retour en arrière , la CGT porte des propositions d'avenir. En voici quelques-unes :

  • Code du travail simplifié renforçant les droits des salariés et de leur représentation, respect de la hiérarchie des normes.
  • Hausse du SMIC à 1800 euros avec obligation de négociation par branche pour mise à niveau de l'ensemble des seuils d'accueil par qualification et diplôme. Hausse des pensions de retraite et des minima sociaux sur la base de cette proposition de SMIC.
  • Mise en œuvre effective de l'égalité salariale entre les femmes et les hommes avec mesures contraignantes (pénalités financières) pour les entreprises non respectueuses.
  • Réduction du temps de travail à 32 heures de référence hebdomadaire avec négociation de mise en œuvre par branche.
  • Retraite à 60 ans avec taux de remplacement à 75% minimum du SMIC.
  • Développement et extension des droits à la protection sociale par un renforcement de la Sécurité sociale.
  • Allocation d'autonomie pour les étudiants.
  • Développement de la démocratie sociale avec développement des prérogatives de chacune des IRP, du dialogue social et de la négociation collective. Développement des droits participatifs des salariés à la démocratie sociale et aux stratégies d'entreprises.
  • Loi d'amnistie pour l'ensemble des représentants des salariés.

Propositions économiques

  • Plan de reconquête et de développement de l'industrie conjuguant développement technologique et emplois avec préservation de l'environnement.
  • Plan de reconquête et de développement des services publics veillant à l'égalité territoriale notamment en matière d'éducation, de culture, de santé et de transports publics et fret.
  • Conditionnalité des aides publiques avec des créations d'emplois stables et durables (généralisation des CDI).

La CGT réaffirme la nécessité d'une véritable négociation réunissant, autour d'un texte complet et assumé par le gouvernement, autour de la même table et au même moment, l'ensemble des organisations syndicales et patronale. Plus que jamais, la mobilisation contre ce projet régressif est à l'ordre du jour. Faisons du 16 novembre une grande journée de grève interprofessionnelle pour imposer un code du travail de progrès social.

Source : http://urif.cgt.fr/manifestation-intersyndica...


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Toutes et toutes le 16 novembre et les jours qui suivront

Converger, additionner nos forces, faire mouvement, faire grève

Union syndicale Solidaires

Les organisations syndicales CGT, FO et Solidaires avec les organisations étudiantes lycéennes UNEF, UNL et FIDL ont décidé d'appeler à une grande journée de manifestations et de grève le 16 novembre.

Bien sûr, ceux et celles qui s'opposent depuis des mois aux ordonnances après s'être opposé-es à la loi El Khomri auraient préféré un front plus large et plus déterminé, mais nous savons que nos mobilisations prennent de l'ampleur et s'ancrent dans les entreprises et les services.

Les attaques du gouvernement sont globales (budget de l'État et de la sécu, CSG, APL, sélection à l'université...) et les ordonnances (avec la remise en cause de ce qui relève de la loi au profit d'une négociation locale beaucoup plus aléatoire) touchera tous les secteurs y compris le public, et toutes les entreprises.

De même le gouvernement applique la politique des riches, de « la tête de cordée » comme si ceux et celles qui travaillent avaient vocation à être en permanence à la traîne ou dans le caniveau...

Alors dès aujourd'hui nous préparons le 16 novembre dans tous les secteurs, les services, les administrations et les entreprises. Dans certains secteurs, des mobilisations auront lieu dans cette période de façon spécifique, tout ceci doit participer du même mouvement. De plus, des réunions de travailleurs et de travailleuses, des assemblées générales sont prévues pour discuter d'ancrer la grève, de la reconduire. C'est un début mais c'est beaucoup.

Retrait des ordonnances

La bataille des ordonnances n'est pas terminée, nous exigeons la non-ratification de l'assemblée, nous refusons les décrets, nous travaillons à les bloquer dans les branches, dans les entreprises et les services.

Le combat est difficile mais les mécontentements s' accumulent et nos forces aussi !

Notre mouvement doit être clair, uni, fort et déterminé

Nous n'acceptons ni ne négocions aucune régression au nom de la compétitivité.

Nous voulons pour ceux et celles qui travaillent, qui s'y préparent ou qui ont travaillé, plus de salaire, de revenu, de meilleures conditions de travail, de formation, d'éducation, de logement, des services publics pour toutes et tous.

Ce sont les combats que nous engageons partout et que nous entendons faire converger le 16 novembre.

  • Nous appelons à réunir des intersyndicales les plus larges possibles dans les localités, les secteurs, les entreprises, à faire des réunions de personnel, des assemblées générales pour préparer le 16 et pour engager la suite y compris quand c'est possible par des mouvements de reconduction de la grève.
  • Nous appelons toutes les organisations syndicales à se joindre à l'appel au 16 au plan national, local ou sectoriel.
  • Nous organisons avec toutes les forces disponibles un front large contre la politique des riches.

Source : https://solidaires.org/Toutes-et-toutes-le-16...


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Jeudi 16 novembre

Public, privé, toutes les raisons de se mobiliser

CGT

Depuis l'élection du président Macron, nous assistons à la mise en place d'une série de réformes ultralibérales qui cassent tous nos conquis sociaux. Ces derniers ont pourtant permis de faire progresser notre société, d'élever les conditions de vie et de travail des salarié·e·s, de gagner l'allongement de l'espérance de vie, etc.

Pour la CGT, la page des ordonnances n'est pas tournée

La nouvelle réforme du droit du travail à travers toute une série de décrets en préparation est une transformation profonde des relations entre la·le salarié·e et l'employeur.

Ces mesures visent à généraliser la précarité, à faciliter les licenciements, à détourner les règles de négociation, de représentation et de défense collectives des salarié·e·s.

Les décrets ne sont pas encore publiés que le gouvernement lance une autre série de réformes sur la formation professionnelle, l'apprentissage et l'assurance chômage, avant de s'attaquer aux retraites…

Au fil de la publication des décrets d'application des ordonnances, la « loi travail » est une transformation profonde des relations entre la·le salarié·e et son employeur qui ne porte pas son nom. Cette attaque contre le Code du travail et le statut de salarié·e repose sur 3 piliers :

  • simplification des modalités de licenciement individuel et collectif
    Le contenu des ordonnances se traduit par une simplification administrative de la procédure de licenciement individuel ou collectif. L'employeur n'aurait plus obligation de préciser le motif dans le courrier de licenciement (aujourd'hui le nonrespect de cette règle entraîne l'annulation du licenciement). Ce dernier serait remplacé par un document type Cerfa. L'employeur pourrait modifier le motif ultérieurement, jusque devant le juge en cas de recours. La création d'une rupture conventionnelle collective met fin à l'existence du plan de sauvegarde de l'emploi, qui devait être présenté aux IRP et qui demandait la création de mesures d'accompagnement ou de reclassement. Tout cela disparaît ;
  • fusion des instances représentatives du personnel et réduction du champ d'intervention
    Il est prévu la fusion des instances DP, CE et CHSCT en un comité social et économique. Cette mesure va conduire à un éloignement des élu-e-s de proximité en raison du manque de moyens pour réaliser l'ensemble de leurs mandats. Il s'agit de réduire le périmètre de contrôle et d'intervention des salarié-e-s dans la gestion quotidienne de leurs entreprises. La disparation d'un CHSCT de plein droit est une aubaine pour les entreprises, qui ne seront plus contraintes à devoir prendre des mesures pour assurer la santé et la sécurité de leurs salarié-e-s ;
  • renvoi de la négociation qui jusqu'à présent relevait de la branche au niveau de l'entreprise
    Le Medef se voit offrir l'opportunité de créer un « Code du travail » par entreprise, voire par salarié-e. En effet, les nouvelles modalités de négociation qui pourraient être appliquées mettent fin à l'existence d'un socle commun de garanties collectives entre salarié-e-s, tant au niveau national qu'au niveau du secteur professionnel. En effet, alors que la loi encadre jusqu'à présent la durée d'une période d'essai ou la durée d'un CDD, les ordonnances renvoient ces dispositions à la négociation de branche.

Une politique menée au service du patronat et de la finance

Le gouvernement n'agit que pour transformer notre société en profondeur et l'adapter coûte que coûte aux exigences du capitalisme mondialisé et financiarisé.

C'est bien dans cette logique que Macron a mis en route le rouleau compresseur de la destruction sociale en s'attaquant à notre Code du travail, aux statuts et aux missions de la fonction publique, tout en voulant détruire simultanément l'ensemble des protections des salarié·e·s, que ce soit la Sécurité sociale, les retraites, le droit à la formation ou l'indemnisation du chômage.

Salarié·e·s du privé et du public, tout·e·s concerné·e·s

Au-delà des répercussions que vont avoir les réformes du droit du travail sur la fonction publique, le gouvernement entend poursuivre les ponctions sur les budgets publics actuellement en débat à l'Assemblée.

Les député·e·s ont voté la baisse de l'ISF pour un montant de près de 4 milliards d'euros en faveur des plus riches… et se sont dans le même temps prononcés pour l'augmentation de la CSG, qui va gravement impacter les revenus des retraités et des fonctionnaires.

Des mesures graves qui pèsent sur la santé des populations

Surtout, ne tombez pas malade ! Avec 3 milliards d'euros d'économies sur l'assurance maladie, qui pourrait croire qu'il sera plus facile de se faire soigner demain ?

La ministre de la Santé préfère se lancer dans une chasse aux « fraudeurs », la fermeture de lits d'hôpitaux, l'augmentation du forfait hospitalier (qui finalement reviendra à la charge des usagers), plutôt que d'investir dans un système de santé moderne qui réponde aux besoins des populations.

Rien ne justifie toutes ces régressions sociales !

Il est grand temps de mettre un coup d'arrêt à cette politique et d'exiger de véritables mesures de progrès social en faveur des salarié·e·s, des jeunes, des retraité·e·s. Notre pays en a largement les moyens : la France est championne d'Europe des dividendes versés à ses actionnaires (54 milliards d'euros l'an dernier).

  • Il est possible de réduire le temps de travail, d'augmenter les salaires et de renforcer les garanties collectives ;
  • il est possible de développer les services publics pour améliorer le quotidien des populations dans tous les territoires ;
  • il est possible de renforcer la protection sociale des populations par une reconquête de notre Sécurité sociale solidaire, universelle, à partir des richesses créées par notre travail.

Que l'on soit salarié·e du public ou du privé, étudiant·e, jeune, retraité·e ou privé·e d'emploi, nous sommes tou·te·s concerné·e·s et nous avons toutes les raisons de nous mobiliser le 16 novembre prochain.

Toutes les conquêtes sociales ont été gagnées par la lutte.

Le 16 novembre, journée nationale interprofessionnelle et intersyndicale grèves et manifestations partout en France

Si on agit, il est possible de gagner !

Vous ne voulez pas en rester là ! Ensemble, dans le syndicat, nous serons plus forts.

Source : https://www.facebook.com/690068127762148/phot...
Source : http://ufsecgt.fr/spip.php?article6308


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Mobilisation du 16 novembre

Convergeons public et privé pour gagner

Fonction publique : CGT, FO, Solidaires

En dépit du mécontentement légitime que provoque leur politique et des mobilisations qu'elle suscite, le Président de la République, le Premier ministre et le gouvernement poursuivent leur politique de casse sociale et d'austérité, répondant aux voeux du MEDEF.

Ces frappes tous azimuts sont cohérentes et s'inscrivent dans une vision globale et homogène d'un projet de société marqué du sceau du libéralisme le plus exacerbé, répondant aux exigences sans fin de la loi du profit.

A titre d'exemple, il y a les cadeaux fiscaux exorbitants faits aux plus fortunés alors que les droits et les aides accordés aux plus démunis se réduisent davantage, sans compter les mesures régressives à l'encontre des retraités, présentés comme des privilégiés.

Ces attaques sont confirmées par les projets de Loi de finances (PLF) et de Loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2018 qui s'attaquent drastiquement aux dépenses publiques socialement utiles et mettent en péril des missions vitales pour la population.

De plus, il n'est pas question d'oublier un seul instant les offensives d'un niveau quasi inédit contre les agents de la Fonction publique : aucune revalorisation de la valeur du point sur 2017 et 2018 faisant suite à plusieurs années de gel ayant conduit à des pertes monumentales de pouvoir d'achat - plus de 15 % depuis 2000 ! -, rétablissement de l'injuste et inefficace jour de carence, hausse de la CSG dont la compensation intégrale pour tous n'est même pas assurée, 120 000 nouvelles suppressions d'emplois sur la mandature, privatisation et abandon des missions publiques dans le cadre de CAP 2022... N'en jetons plus : la coupe est non seulement pleine, mais elle déborde !

C'est d'ailleurs cette politique inacceptable qui a conduit à la journée de grève et d'action massive du 10 octobre dernier, à l'appel de toutes les organisations syndicales de la Fonction publique.

Quant aux ordonnances (et à leurs décrets d'application), elles ne visent qu'à la destruction du code du travail. Cette attaque gravissime contre les droits des salariés ne manquera pas d'avoir des répercussions majeures sur le statut général des fonctionnaires. La précarité est en marche pour les salariés du privé comme pour les agents publics.

Face à cette politique ultra-libérale, l'heure est à élever le rapport de forces en faisant converger les luttes du secteur public et du secteur privé, des actifs et des retraités.

C'est pourquoi, nos organisations syndicales de la Fonction publique appellent à s'emparer massivement de la journée de mobilisation interprofessionnelle du 16 novembre, par la grève et les manifestations.

Pour notamment:

  • Le renforcement des droits des salariés et le retrait des textes qui les fragilisent.
  • De véritables mesures pour lutter contre le chômage et une meilleure indemnisation des privés d'emploi.
  • La revalorisation immédiate de la valeur du point d'indice et le rattrapage des pertes de pouvoir d'achat intervenues ces dernières années pour les agents de la Fonction publique.
  • La compensation intégrale et pérenne de la hausse de la CSG, hausse que par ailleurs, nous contestons.
  • Le non rétablissement du jour de carence.
  • Des créations d'emplois dans les nombreux services publics où c'est nécessaire et des dispositifs ambitieux pour lutter contre la précarité sous toutes ses formes.
  • Le développement des missions publiques et le renforcement du Statut Général des fonctionnaires.

Les fédérations CGT, FO, Solidaires de la fonction publique appellent les personnels à se réunir en assemblée générales sur les lieux de travail pour préparer la mobilisation.

Toutes et tous en greve et aux manifestations le jeudi 16 novembre

Source : http://www.financespubliques.cgt.fr/content/m...


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Lycées, universités

« Plan étudiant » : Non à la sélection déguisée !

Communiqué inter-fédérale des organisations syndicales du secondaires et du supérieur :

Lors de la conférence de presse tenue ce lundi 30 octobre par Monsieur Philippe, Madame Vidal et Monsieur Blanquer, ont été annoncées plusieurs mesures constituant le « Plan étudiant » qui remettent en cause le libre accès à l'enseignement supérieur de toute une génération et le principe du baccalauréat comme premier grade universitaire.

Le Gouvernement annonce un investissement de 1 milliard à destination de l'enseignement supérieur étalé sur cinq ans supposé répondre aux besoins. Ce chiffre comprend 450 millions d'euros déjà annoncés et budgétisés à travers le Grand plan d'investissement et qui se fera sous forme d'appels à projets. Toutes les universités n'y auront donc pas accès. Il ne reste que 500 millions d'euros sur 5 ans pour accueillir près de 3 millions d'étudiant.es d'ici 2025, ce qui est largement insuffisant. Pour nous, ce budget n'est pas à la hauteur des ambitions affichées. Aucune garantie n'existe sur les recrutements d'enseignant.es et de personnels techniques, administratifs et de bibliothèques pour accueillir l'ensemble des étudiant.es attendus, faire baisser les effectifs des cours en TD et en amphi, améliorer les conditions de travail des personnels de universités très dégradées ces dernières années.

Cette réforme propose un empilement de dispositifs : les lycéen.nes font des vœux, le conseil de classe doit donner son avis, les universités ont la possibilité de trier les dossiers selon un ordre de préférence et enfin les lycéen.nes auront une réponse négative, favorable ou favorable sous conditions. Le Ministère compte, sans oser l'écrire, imposer une filière aux lycéen.nes pour « gérer les flux ». L'afflux continu de nouveaux étudiant.es et le manque de places va forcément amener de plus en plus de filières à être « en tension », pour mémoire cette année ce sont 169 filières qui ont eu recours au tirage au sort faute de places.

La réforme de l'accès au premier cycle universitaire donnera la possibilité pour les universités de sélectionner les étudiant.es pour l'accès à une filière. La nouvelle procédure de recrutement des étudiant.es par les établissements à travers le futur APB permettra un nouveau type de réponse : « oui, si ». Cela pourra se traduire par une année de remise à niveau, un rallongement de cursus universitaire, l'inscription dans un parcours spécifique, etc. Au lieu de mettre en place des dispositifs pédagogiques pour tou.tes les étudiant.es sur la base du volontariat, le gouvernement fait encore une fois le choix d'imposer des dispositifs particuliers et d'entériner un enseignement supérieur à multiples vitesses avec la possibilité de mise en place de licences en 4 ans.

Cette réforme remet en cause le principe de libre accès à l'université qui garantit à chaque jeune titulaire du baccalauréat de pouvoir continuer ses études et aura de lourdes conséquences pour notre système éducatif et l'avenir des lycéen.nes. Pour nos organisations, l'argument selon lequel les mesures annoncées viseraient à améliorer l'orientation des élèves relève de la tromperie. Nous tenons à rappeler que le nombre de PSY EN qui sont les personnels qualifiés pour orienter les élèves est nettement insuffisant et qu'en ce moment même c'est bien le gouvernement qui prend la responsabilité de fermer des Centres d'Information et d'Orientation. En prévoyant que le conseil de classe de terminale examine les vœux du/de la lycéen.ne et participe à un avis formulé par le chef d'établissement, cela revient à faire des enseignant.es en lycée des acteurs de la sélection. Ces mesures sont cohérentes avec les déclarations du ministre de l'Education Nationale qui a fait connaître son intention d'introduire une part importante de contrôle continu pour l'obtention du diplôme. Ce serait la fin du baccalauréat comme diplôme national, reposant sur des épreuves nationales, terminales, ponctuelles et anonymes.

Pour nos organisations, le ministère individualise les échecs et renvoie systématiquement les dysfonctionnements de l'enseignement sur les étudiant.es, les jeunes, qui seraient trop nombreux, les enseignant.es qui ne sauraient pas s'adapter.

Nos organisations réaffirment :

  • La nécessité de travailler tout au long du parcours au lycée à une orientation choisie, construite, accompagnée et évolutive avec les moyens humains et financiers nécessaires.
  • Le maintien du baccalauréat comme diplôme national et 1er grade universitaire, garantissant l'accès de tous les bachelier.es sur tout le territoire aux filières post bac et aux établissements de leur choix.
  • L'exigence d'ouverture de places supplémentaires en 1er cycle post bac et le refus de toute sélection à l'entrée à l'université.
  • Le refus de l'instauration de blocs de compétences en lieu et place des diplômes et des qualifications.
  • L'abandon du projet de loi sur 1er cycle post bac, condition pour permettre une réforme ambitieuse qui garantisse le libre accès de chacun au supérieur.

Nos organisations alertent les personnels, les étudiant.es et les lycéen.nes et leurs familles sur toutes les mesures qui vont à l'encontre de nos revendications et les invitent à se réunir pour préparer les mobilisations nécessaires.
Elles les appellent à se saisir de la journée interprofessionnelle de mobilisation et à manifester le 16 novembre.

Signataires :

FERC CGT, FNECFP-FO, FSU, SGL, Solidaires Etudiant-e-s, Sud éducation, UNEF, UNL

Source : http://www.solidaires-etudiant.org/blog/2017/...


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Dans l'éducation comme ailleurs, riposte sociale !

Éducation 93

Pour les organisations syndicales de salarié-e-s, d'étudiant-e-s et de lycéen-ne-s CGT - FO - Solidaires - UNEF - UNL - FIDL, un constat s'impose, celui d'une politique libérale visant à accroitre les inégalités au profit d'une minorité. Ne nous laissons pas faire, construisons la riposte dans l'Education Nationale pour améliorer nos conditions de travail et les conditions d'étude des élèves et construisons la convergence avec les secteurs en lutte : public, privé, étudiant-e-s, retraité-e-s, chômeur-euse-s, la solidarité est notre arme !

Non aux attaques dans le public !

  • Non aux 120.000 suppressions de postes d'ici la fin du mandat de Macron,
  • Non à la disparition des postes occupés par des contrats aidés (chez les agent-e-s administratifs et techniques, chez les AVS, EVS, en Vie Sco),
  • Non au gel du point d'indice et à la hausse de la CSG, ce n'est pas à nous de payer les cadeaux fiscaux au patronat,
  • Non à la précarité dans la Fonction Publique : 20% des personnels de l'Education Nationale sont non-titulaires (contrats d'un an ou moins, affectation arbitraire...) alors que les besoins en personnels titulaires sont criants.

Pour un plan d'urgence pour l'éducation en Seine-Saint-Denis !

  • pour des classes à 16 élèves en éducation prioritaire,
  • pour des ouvertures d'UPE2A pour scolariser les élèves allophones (certain-e-s attendent jusqu'à 8 mois pour être scolarisé-e faute de places),
  • pour des dispositifs d'aide et de prévention complets : un RASED complet par groupe scolaire,
  • pour des remplaçant-es titulaires permettant de remplacer toutes les absences des personnels agent, enseignant, de vie scolaire...
  • pour la titularisation de tous les personnels qui exercent en contrat précaire,
  • pour des dédoublements sur la moitié des horaires d'enseignement dans toutes les matières,
  • pour un-e CPE pour 4 classes, un-e AED pour 50 élèves en éducation prioritaire,
  • pour du temps de concertation prévu dans notre temps de service afin de favoriser le travail en équipe.

Réunissons-nous en AG ou en heure d'information syndicale, ciblons les besoins par établissement ou école, revendiquons les avec les parents d'élèves et coordonnons-nous à l'échelle de la ville et du département ! Utilisons les journées de mobilisation interpro contre la politique du gouvernement pour nous organiser !

Tou-te-s en grève et en manifestation le 16 novembre
14h - place de la République

Rejoindre les salarié-e-s du privé contre la casse du code du travail !

Baisse des salaires, explosion de la hiérarchie des normes, facilitation des contrats courts, casse des prud'hommes... c'est un modèle de société ultra-libérale et inégalitaire que Macron et ses amis du MEDEF veulent nous imposer.

Rejoindre la jeunesse dans la mobilisation contre la sélection à l'entrée de l'université !

Le gouvernement prévoit de renforcer le système d'admission post-bac (APB) alors même que 87.000 néo-bachelier-e-s s'étaient retrouvé-e-s sans affectation l'été dernier avec ce système, ceux et celles-ci étaient sur-représenté-e-s en Seine-Saint-Denis (9% des bachelier-e-s du lycée Eluard de Saint-Denis). Les universités pourront refuser des postulant-e-s faute de place. Des milliers de lycéen-ne-s subiront une orientation forcée ou se retrouveront sans affectation. Le gouvernement permet une sélection à l'entrée de la licence au lieu de prendre ses responsabilités en terme de financement des universités.

Source : http://www.sudeducation93.org/Dans-l-educatio...


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Ripostons le 16 novembre !

coupes budgétaires, voie pro, sécu, sélection, salaires...

SUD éducation

Des attaques globales et coordonnées

Les attaques du gouvernement sont globales (budget de l'État et de la sécu, CSG, APL, sélection à l'université…) et les ordonnances toucheront tous les secteurs y compris le public, et toutes les entreprises (avec la remise en cause de ce qui relève de la loi au profit d'une négociation locale beaucoup plus aléatoire) .
De même le gouvernement applique la politique des riches, de «  la tête de cordée  » comme si celles et ceux qui travaillent avaient vocation à être en permanence à la traîne ou dans le caniveau…

Retrait des ordonnances

La bataille contre les ordonnances n'est pas terminée, nous exigeons la non-ratification de l'assemblée, nous refusons les décrets. Le combat est difficile mais les mécontentements s'accumulent et nos forces aussi !

La réforme de la voie professionnelle : 3e étape après les lois Travail

Les organisations syndicales ont été reçues par le chef du gouvernement accompagné des ministres de l'éducation et du travail : ce n'est pas un hasard ! La réforme de la voie professionnelle qui se prépare se fait sous tutelle du ministère du travail et cela ne peut que nous inquiéter. Développement des campus des métiers, attribution de l'intégralité de la taxe d'apprentissage aux sections en apprentissage et développement de celui‑ci… Pour SUD éducation, qui revendique un lycée polytechnique, l'enseignement professionnel ne peut qu'être sous statut scolaire. La mixité des publics c'est forcément la remise en cause du statut des PLP et la porte ouverte vers l'annualisation du temps de travail.

Macron organise le plus grand plan social de la décennie

L'annonce durant l'été par le gouvernement de la suppression des contrats aidés s'apparente à un gigantesque plan social : 260 000 emplois sont supprimés sur 2017-2018. L'éducation nationale y a largement recours : emplois de vie scolaires, accompagnement d'élèves en situation de handicap, aide aux directions d'écoles ou encore aide administrative dans les EPLE ainsi qu'agent-e-s des départements et régions sont potentiellement concerné-e-s. SUD éducation a maintes fois condamné ces contrats précaires et revendique la titularisation de ces collègues victimes d'un plan de licenciement qui ne dit pas son nom. De plus, recruté-e-s sur des emplois pérennes, leur départ va directement se ressentir au quotidien dans les établissements. Pour obtenir la titularisation de toutes et tous ces collègues, une journée de mobilisation interprofessionnelle aura lieu le 10 octobre avec des manifestations, grèves et actions.

Les raisons de se mobiliser sont nombreuses : SUD éducation appelle à la grève le jeudi 16 novembre et à se réunir dans les écoles, établissements et services pour préparer cette journée, discuter des suites et de l'élargissement du mouvement.

Toutes et tous en grève et manifestation le 16 novembre

Source : http://www.sudeducation.org/Ripostons-le-16-n...


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Tous en grève et en manifestation !

Cheminots : CGT, SUD Rail, UNSA

Les organisations syndicales CGT, Solidaires, FO et FSU appellent les salariés du public et du privé à agir par la grève et la manifestation contre les ordonnances Macron déstructurant le code du travail, la précarité, contre l'augmentation de la CSG, pour la hausse des salaires et des pensions, pour les service publics et la protection sociale. Contrairement à ce qui est affirmé par Gouvernement et Patronat, l'ensemble des ordonnances n'a toujours pas été publié au Journal Officiel. Rien n'est plié !

Les cheminots doivent prendre leur part à la mobilisation interprofessionnelle. Les cheminots sont attaqués et impactés au même titre que n'importe quel autre travailleur, que ce soit sur le droit du travail ou des autres projets libéraux du gouvernement.

Avec les autres salariés, le 16 novembre, agissons contre :

  • La fusion des CE/DP/CHSCT et la baisse du nombre d'élus et représentants du personnel a la SNCF.
  • La limitation des indemnités prud'homales en cas de licenciement abusif.
  • La fin de la hiérarchie des normes dans le droit social.

À la SNCF, les réorganisations se succèdent à un rythme sans précédent, fragilisant le service public ferroviaire, nos conditions sociales et de travail. La direction du GPF fait payer aux Cheminots le coût d'une réforme non financée, de choix politiques gouvernementaux utiles à la Nation. Pour notre avenir, il est temps d'y mettre un coup de frein.

C'est pourquoi sur PARIS SUD EST, les organisations syndicales CGT, SUD-Rail et UNSA appellent les cheminots à se mettre en grève et à participer aux manifestations.

Le 16 novembre nous, cheminot-e-s, agirons parla grève contre :

  • La remise en cause du droit de grève en élargissant les déclarations individuelles d'intention a 27 000
    Cheminots supplémentaires (escale/matérieI/Ies régulateurs).
  • Les menaces de transfert des cheminots dans des entreprises privées, en cas de perte de marchés.
  • Les menaces de fusion de la Caisse de Prévoyance dans la Sécurité Sociale et donc la perte de notre
    régime Spécial de retraite et de maladie.
  • La suppression de milliers de postes àla SNCF et l'explosion des contrats précaires a la SNCF (CDD. intérim.
    contrat de portage
  • Les risques de filialisation du fret et de Gares et connexions.

Le 16 novembre nous, cheminot-e-s, agirons parla grève POUR:

  • L'augmentation générale des salaires
  • Le maintien des Facilités de Circulations aux ascendants et le refus de leur fiscalisation.
  • Le développement du service public ferroviaire et de l'emploi au cadre permanent

Tous en grève et en manifestation le jeudi 16 novembre 2017

Source : http://www.sudrailpse.org/site/greve-16-11-20...


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Le 16 novembre,

En lutte pour nos emplois, notre protection sociale

et le service public de la culture !

Fédération du spectacle CGT

Les ordonnances affaiblissant le Code du travail et nos conventions collectives auront, si elles sont ratifiées fin novembre, des conséquences importantes pour les salarié.e.s de nos secteurs. Une grande partie de nos conquêtes professionnelles, comme le FNAS ou le CHSCT du cinéma et de l'audiovisuel, pourrait être fragilisée et les conditions de travail et de rémunération de nombreux salarié.e.s, particulièrement les artistes, techniciennes et techniciens intermittents risquent d'être fortement dégradées.

Les attaques contre notre protection sociale vont se poursuivre : le gouvernement prépare une refonte de la formation professionnelle continue, qui pourrait affaiblir les missions de l'Afdas (et particulièrement pour ce qui concerne les droits individuels des salarié.e.s), ainsi qu'une modification de l'assurance chômage mal financée qui risque de conduire à une baisse des droits et à un alourdissement des sanctions contre les chômeuses et chômeurs. Malgré les dénégations du gouvernement, nous craignons en outre que les annexes VIII et X issues de l'accord d'avril 2016 soient fragilisées par la modification en profondeur des règles d'indemnisation chômage du régime général. De plus, une réforme ultérieure des retraites est prévue, qui pourrait s'attaquer au système par répartition, base de notre modèle de protection sociale, ainsi qu'aux régimes spécifiques de la Comédie Française et de l'Opéra National de Paris.

Alors que la Ministre communique sur un budget « globalement stable », les crédits alloués à l'audiovisuel public (-80 millions €), les opérateurs nationaux du spectacle vivant (-1,75 millions €) et les aides à la création des compagnies et ensembles (de -7% à -25%, soit -4 millions €) paient un lourd tribut aux politiques d'austérité. Madame Nyssen prétend que le budget est « préservé et conforté » et que « le soutien aux créateurs et aux artistes est l'un des fondements de l'action du ministère de la Culture ». Mais ce n'est qu'une opération de maquillage pour rassurer les professionnel.le.s.

De fait, nous avons tout à craindre dans un contexte de révision des missions de service public qui pourrait aboutir à une déstructuration complète de nos secteurs et à des abandons de missions de l'Etat. Les services du ministère travaillent actuellement, dans la plus parfaite opacité, à répondre au projet gouvernemental « Action Publique 2022 », qui a pour objectif d'économiser d'ici 5 ans près de 10 milliards € d'investissements publics. Quels sont les projets du ministère de la Culture pour ses opérateurs nationaux, l'audiovisuel public, le cinéma, les arts plastiques, les lieux labellisés, les équipes artistiques du spectacle vivant ? Quelles en seront les conséquences pour l'emploi, les conditions de travail, les rémunérations des artistes, techniciennes, techniciens, personnels administratifs et d'accueil de nos secteurs ? Quelles en seront les retombées sur le service public, la diversité artistique, la démocratie culturelle ?

La Fédération CGT Spectacle et ses syndicats appellent l'ensemble des professionnel.le.s à se mobiliser massivement contre cette politique de régression sociale à l'occasion de la journée d'actions lancée à l'appel de plusieurs organisations syndicales dont la CGT. À cette fin, elle a déposé un préavis de grève jeudi 16 novembre 2017, de 0h00 à 24h00, couvrant l'ensemble des salarié.e.s. D'autres appels à des journées d'actions, des mobilisations seront lancés dans les prochaines semaines.

Pour l'Ile-de-France :

14h00 : cortège commun CGT Culture-FILPAC-SNJ et Spectacle, rendez-vous à 14h00 à l'angle du boulevard Voltaire et la rue JP Timbaud, derrière le ballon FILPAC.

Source : message reçu le 9 novembre 15h


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Lois macron, loi des patrons…

collectivement, faisons reculer le gouvernement et le patronat

CNT

La CNT déplore le manque d'unité syndicale, les journées de mobilisations divisées entre secteurs professionnels, certaines manifestations principalement composées de militant.e.s syndicaux.ales laissant la plupart des collègues dans l'indifférence.

Pourtant nous sommes toutes et tous concerné.es par ces mesures régressives, que ce soit dans le privé ou dans le public :

  • Les ordonnances vont faciliter les licenciements et dégrader les conditions de travail ;
  • Suppression de 150.000 contrats aidés sans qu'aucune titularisation ou CDIsation ne soit proposée ;
  • Suppression de 120.000 postes de fonctionnaires et démantèlement du service public
  • Baisse des APL jusqu'à 60 euros par mois ;
  • Casse de la sécurité sociale et des différentes caisses en supprimant la cotisation sociale ;
  • L'état d'urgence inscrit dans le droit commun qui met gravement en danger nos droits, nos libertés ;

Il s'agit d'un recul de 70 ans de conquêtes sociales !

Le gouvernement nous répond que les « riches », les exemptés d'impôt sur la fortune nous donneront du travail ... Nous n'avons rien à attendre de cette classe capitaliste ! Puisque c'est nous travailleuses et travailleurs qui produisons les richesses, refusons d'être sacrifié.es par une minorité de privilégiés parasites pour leur profit.

Les organisations syndicales CGT, FO et Solidaires avec les organisations étudiantes et lycéennes UNEF, UNL et FIDL appellent à une grande journée unitaire de manifestations et de grève le 16 novembre.

Si la CNT appelle à cette journée de grève, nous rappelons que c'est dans la lutte et l'unité d'un réel Front Social que se construira le rapport de force pour faire plier le gouvernement et sa clique de banquiers (comme lors des grèves de 1995 et de 2006). Nous appelons donc à continuer et à amplifier la lutte contre ces lois patronales.

Nous appelons l'ensemble des travailleuses et travailleurs á se mobiliser le 16 novembre et á voter la reconduction de la grève sur les lieux de travail.

Nous revendiquons :

  • Le retrait de la loi travail et autres lois/ordonnances patronales à venir ;
  • L'autogestion des caisses de la sécurité sociale, par des salarié-es élu-es (élections sociales) ;
  • L'arrêt des exonérations de cotisations sociales patronales et l'augmentation des budgets ;
  • La titularisation de tous les emplois précaires des services publics et un CDi pour tous et toutes dans le privé
  • Le renforcement du droit syndical (notamment dans le service public) ;
  • L'amnistie pénale et civile pour l'ensemble des militant-es syndicalistes condamné-es ;
  • Une augmentation significative des salaires et une diminution du temps de travail sans flexibilité.

Source : http://www.cnt-f.org/lois-macron-loi-des-patr...


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Le 16 novembre, contre les attaques antiouvrières :

continuer la mobilisation !

Lutte Ouvrière

Depuis la rentrée, les journées de mobilisation se succèdent contre les ordonnances de Macron et, plus largement, contre sa politique antiouvrière. Le 16 novembre, la CGT, Force ouvrière, Solidaires, la FSU ainsi que l'Unef et deux organisations lycéennes, la Fidl et l'Unel, appellent à une nouvelle journée de grève et de manifestations.

À la déréglementation du travail, aux nouvelles facilités de licencier, au renforcement de l'arbitraire patronal, à la précarisation généralisée, le gouvernement ajoute la perte de pouvoir d'achat pour les salariés du privé et du secteur public, les attaques contre les retraités, les chômeurs, les bénéficiaires des APL. Sa politique budgétaire diminue les ressources des collectivités locales et des services publics indispensables à la population.

À l'augmentation inexorable du nombre de chômeurs, à la course aux fins de mois qui commencent de plus en plus tôt, au manque de moyens dans l'Éducation nationale et l'enseignement supérieur, correspond l'enrichissement d'une minorité de bourgeois.

Ce train gouvernemental d'attaques antiouvrières, cette volonté patronale de faire reculer plus encore les conditions de vie du monde du travail pour enrichir la bourgeoisie devront, pour céder le terrain, se heurter à un mouvement d'ensemble des travailleurs, jeunes et retraités, employés des petites et grosses entreprises, secteur public et privé. L'appel du 16 novembre est une occasion à saisir, pour construire cette mobilisation.

Source : https://journal.lutte-ouvriere.org/2017/11/01...